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  • AAR Solo: Krôjna ë Bóg !

    Krôjna ë Bóg !
    Un AAR Pomérélien





    Prélude:

    Oh, combien nous avons combattus. Oh, combien de nos frères ont été tués, combien de nos soeurs, mères, filles violées, combien de nos villes, villages et champs ont été brûlés les Teutoniques. Oh, que trahisons successives avons nous subit: Les Polonais nous ont abandonné, nos frères à l'Ouest aussi. Depuis la triste nuit du jour de St Aurèle, notre quotidien a été jalonné d'humiliations. Les croisés ont beau apporter la prospérité à nos commerces, des nouvelles technologies pour nos champs, leur gant de fer a écrasé indistinctement Kachoubes, Allemands, Polonais et Prussiens.

    Mais mes amis, cela n'est plus que passé. Dieu nous a donné l'Epée de sa sainte vengeance et nous en avons bien usé.

    Le 16 avril de l'an de grâce 1354, le jour de la St Bénédicte, la soldatesque teutonique ripaillait dans une taverne de la grande Gdańsk. Impunis et impies qu'ils étaient, ils essayèrent de violer la femme et la fille du tavernier. Dans un juste élu, le mestre Lorch, tel était son nom, estropia trois des malandrins et en tua un quatrième. Cet acte courageux fut recompensé comformément à l'habitude des Teutoniques: Cachot et probable exécution.


    Le brave Lorch

    Echauffés par cette et les précédentes injustices, le bon peuple de la ville, accompagnés par plusieurs officiels de la ville, se dirigèrent vers le morne château Teutonique, pour quémander la libération du farouche tavernier. Las, les Teutoniques restèrent sourds. Pire, ils décidèrent de disperser l'attroupement. Quel fût leur surprise quand le peuple résista. Quel fût leur sang, quand il se répandit sur le pavé et dans la boue des rues. Quel fût leur horreur quand le château brûla.

    Dans toute la Pomérélie, le vent de la révolte souffla. Nobles et paysans s'en prenaient à tout qui était du ressort Teutoniques. Les magistrats armaient les milices citadines et ordonnaient l'arrestation de tout représentant teutonique. Plusieurs châteaux tombèrent, certains fûrent même abandonnés par leurs maîtres. Les cités et territoires rebelles formèrent une alliance, la Magna Foeda.


    Des rebelles Poméréliens en action

    Pendant deux longues années, la guerre déchira la terre. Nos ennemis, sonnés au commencement, ne manquèrent pas de se réorganiser. Nos troupes ne pouvaient leur faire face sur le champ de bataille, une charge des Frères de Croix emportant tout sur son passage. Les combats se sont donc portés sur la Vistule et sur les lacs, chacun essayent d'étouffer l'autre en coupant ses artères de ravitaillement. Progressivement, nos anciens seigneurs commencèrent à prendre l'ascendant, reprenant villes et châteaux perdus.


    Scènes de batailles lors de la rébéllion

    En mai 1355, les Teutoniques lancèrent une opération censée étouffer la rébéllion une fois pour toutes. Ils voulaient prendre Gdańsk. Une force progressait sur terre et une autre parallèlement sur Mer. Dieu semblait favoriser ceux qui portaient la croix de son fils. Notre flotte avait été dispersée par les vents, la défense de la ville s'organisait frénétiquement.

    Dieu nous eu alors en pitié.

    Notre flotte parvint à se rassembler et commandée par les géniaux Holle et Steinmer, attaqua la flotte croisée alors à l'ancre. Bien que plus nombreuse, elle fût écrasée par nos fiers vaisseaux. Les deux amiraux décidèrent ensuite de camoufler une partie de leur vaisseaux avec les couleurs Teutoniques et d'aller au point de débarquement fixé par le Grand Maître. Quelle fût la surprise de celui-ci quand ses troupes, au repos après maints viols et pillages, fûrent attaquées par nos marins. Prévenues à temps, les troupes de la ville de Gdańsk attaquèrent de même. Le sol et la Vistule rougirent de sang Teutonique. Ceux-ci perdirent 2000, dont 54 frères eux-mêmes, 900 prisonniers, dont 15 frères et une vingtaine de bateaux. Nos pertes s'élevèrent à un peu moins de 200 braves. La Biôtka na Wislónej Sztremlëzna était finie.


    La Flotte Teutonique après la bataille

    Le Grand Maître prit la fuite, mais fût pris, alors qu'ils se cachait dans une porcherie. Amené devant l'assemblée de la Ligue, il fût contraint de signer un traité humiliant, garantissant l'indépendance a la terre de Chełmno et à tous les fiefs situés entre la Vistule et les territoires des êvêques de Colberg et du Duc de Wolgast. Pour garantir que aucun ennemi ne profiterait de cette division, tous ces fiefs et villes jurèrent fidélité à un duc, élu par une nouvelle chambre, le Wiôldżi Stón. Le choix se porta sur un des chefs d'une unité partisane, le jeune Tomôsz z Chełmna.


    Le Wiôldżi Stón

    En cet an de grâce 1356, nous somme indépendants. Mais les dangers ne manquent guèrent: Les Teutoniques lorgnent sur leurs terres perdues, au même titre que le Roi de Pologne. Nos frères à l'ouest ne se refuseraient pas non plus de tailler dans nos terres. Et les Branderbourgeois, dans l'ombre, rêvent toujours de nos terres. Oh, bon Duc, oh Pomérélie, que te réserve l'avenir ?

  • #2
    Envoyé par Godwinsson Voir le message
    la soldatesque teutonique ripaillait dans une taverne de la grande Gdańsk
    Danzig

    Sinon c'est bien pour l'instant, j'attends l'in game Les custom nations marchent bien sur MEIOU (j'imagine que c'est MEIOU) ?

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    • #3
      Tu vas en bouffer du Gdańsk Nija

      Alors oui c'est du custom, et deux trois éléments.

      1/Le Mod est MEIOU and taxes.
      2/Par conséquent, le jeu n'est pas en ironman. Et en anglais. Je ferais toutes les traductions nécéssaires.
      3/Tous les conseils, idées ou suggestions sont bienvenues. Par contre, je me réserve le droit de les suivres

      Le premier chapitre sera en ligne jeudi ou vendredi. Mais jusqu'a début mai, comme je suis en période de partiel, ça va pas être possible de mettre à jour souvent
      Dernière modification par Godwinsson, 07-04-2015, 18h40.

      Commentaire


      • #4
        En fait ma question c'est est-ce que les nations customs marchent bien sur MEIOU parce que c'est pas vraiment fait pour ça de base.

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        • #5
          J'ai dit oui

          J'ai eu juste un seul bug pour l'instant: Mon souverain s'appelle "Gong" au lieu de "Duke".
          Et t'as pas deux idées de départ comme avec les autres nations. Mais ça se rattrape

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          • #6
            Non t'as dit que c'est du custom nations c'est pas pareil

            Commentaire


            • #7
              Chapitre 1: Sëchô Krzëżôkom !

              Le Duc s'installa confortablement sur son trône, et, profitant de l'absence de quiconque de notable excepté de deux gardes à la porte de la Chambre, étendit les pieds et s'étira. Ses conseillers et intendants allaient arriver d'un instant à l'autre, pour le conseiller dans la marche à suivre. Et probablement pour de nouveau lui demander de penser à trouver une nouvelle femme, la précédente étant morte en couche. A défaut de lui avoir été sympathique, la bougresse avait eu au moins eu la bonne idée de faire naitre un enfant viable avant de rejoindre St Pierre. Et de ne pas faire d'histoires au sujet des servantes enceintes et autres favorites avant sa mort.

              Le petit groupe de conseiller rentra dans la salle et après tous les honneurs possible et imaginables, se mirent à présenter la situation au duc.



              En l'an de grâce 1356, la Pomérélie se compose de quatre provinces, 3 peuplées de Kachoubes et une à majorité polonaise.
              Gduńsk, la Capitale
              Lãbòrg, petite province à l'ouest.
              Pòmòrskô, la plus grande province, couvrant quasiment toute la Pomérélie.
              Terre de Chełmno, peuplée de polonais, à l'est de la Vistule.
              Le Duché peut compter sur une armée de 6000 hommes, majoritairement à pied et sur une flotte de 8 bateaux légers.



              La situation internationale est pas trop désavantageuse. AU sud se trouve la Pologne, la puissance régionale avec ses deux vassaux, la Mazowie et le Halych-Wolhynia, gouvernée par le génial Kazimierz le Grand (CE 7 EN ADMINISTRATIF). A l'est, les Teutoniques, danger mortel au vu du fait qu'ils peuvent compter sur leurs vassaux baltes. A l'ouest se trouvent les trois principautés poméraniennes: Wolgast, Cammin et Szczecin. Pas vraiment un grand danger mais intouchables pour le moment (Saint Empire...).

              _Mon seigneur, une alliance avec la Pologne serait de bon aloi. Un mariage aussi par ailleurs, il nous est parvenu que la fille du illustre Kazimierz, depuis qu'elle vous as vu au tournoi de Kraków, n'a que votre personne à l'esprit et dans le coeur...
              _Je vois que vous ne reculez devant rien pour me marier Chancelier. Y compris mentir de manière éhontée à votre souverain. Mais vous avez raison, Kazimierz ne voudra jamais d'une alliance sans mariage. Mais elle a quelle âge la petite ?
              _16 printemps mon seigneur.
              _Bien. Une fois le mariage célébré, je rencontrerais Kazimierz pour cette alliance.
              _Sire, pour vos...Ehhh...
              _Bâtards ? Favorites ?
              _Les deux. Que comptez vous faire ?
              _Rien. Maintenant, occupons nous du Saint Empire.




              Après la signature de l'alliance, un petit éceuil fût constaté. La Pologne et la Bohême n'étaient pas vraiment en relations cordiales, pour des raisons à base de Silésie et de compétition dans la région. Un diplomate fût dépéché à Prague, histoire de lécher les bottes à qui il faut, organiser une fête pour qui il faut, mettre le nécessaire dans le lit de qui il faut et autres actions spécifiques au milieux diplomatiques. Entretemps, un conseiller d'origine russe, un certain Vladimir, conseilla au Duc d'avancer des droits sur la province d'Hinterpommern, au main du duc de Wolgast. Les conseiller appuya que les Kachoubes peuplant la région étaient tyranisés par leurs maîtres wolgastiens. Par conséquence il fallait les libérer (Il a juste eu du mal à préciser de QUOI exactement).



              Histoire de ne pas paraître trop sympathiques, les Danois se sont mis à taxer les navires passant par le Sund, pendant que le service juridique du duc produisait des revendications sur tout ce qui passait.



              La Curie, quand à elle, se remet à son sport favori, à savoir le schisme. Puis le Pape de Rome excommunie la France.




              En janvier 1358, fuyant l'inteprétation toute teutonique de l'amour du Christ, de nombreux groupes de païens romuvas rentrent en Pomérélie, avec femmes, enfants et parfois bétail. Ils sont acceuillis par le Duc, pas mécontent de l'arrivée de cette masse imposable et recrutable.



              L'année suivante, un appel à la croisade est lancé, contre la Lithuanie. Le Duc décide d'envoyer à la Curie son cadeau préféré: De l'or.



              La même année, suite à une alliance rompue avec la Pologne, puis une alliance à la Bohême (Rompue deux mois plus tard en faveur de la Pologne), la Pomérélie fait son éntrée au sein du Saint Empire Romain.




              Par ailleurs, le Duc en profite pour marier quelques collatéraux fatiguants à la longue à des princes mecklembourgeois et branderbougeois, gagnant par la même deux alliances. Fin 1359, tout est prêt pour la guerre contre les Frères Croisés. Sortant de vieux papiers suspects, le Duc affirma que la Masurie lui revenait de droit. Rapidement, il fut rejoint par la Pologne et ses vassaux. De son côté, l'Ordre pouvait compter sur ses frères baltes et les troupes de l'êvêque de Cammin...

              Suite et fin du 1er chapitre prochainement.
              Dernière modification par Godwinsson, 26-04-2015, 21h43.

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              • #8
                NOTE: Série en pause, sera reprise et modifiée quand ça m'arrangeras.

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