Présentation:
L'Angleterre de 1444 est à la croisée des chemins. Héritière de l'Empire Plantagenêt, elle conserve 6 belles et riches provinces en France, et son roi s'intitule fièrement roi d'Angleterre et de France, mais elle est sur le reculoir depuis le siège d'Orléans et le traité d'Arras. L'Angleterre n'a pas vraiment les moyens d'envisager de retourner la situation: Henri VI est le digne petit-fils de Charles VI (Le 6 porte malheur, a priori), et la monarchie anglaise n'a pas d'ordre noble, la France aura donc sans aucune difficulté l'avantage technologique militaire, une victoire terrestre est très utopique. Bien sûr, la mécanique de jeu permet à défaut de gagner de ne pas perdre en virant toutes les forteresses, mais outre que ce n'est pas la mécanique la plus logique et réussie du jeu, cela n'aboutirait qu'à bloquer la diplomatie du pays sans vraie perspective. D'autant plus dommageable que les opportunités navales et coloniales émergent.
Sur le plan des idées, le pays possède bien sûr un set d'idées/décisions/events fabuleux en terme naval, d'autant que toutes les dernières évolutions du combat naval lui sont favorables ( entre autre le renforcement de l'importance de la manoeuvre), mais également d'excellentes idées économiques, et quelques potentialités terrestres.
Diplomatie pré-session:
-France: Sans joueur bourguignon, la seule petite fenêtre pour terminer la Guerre de Cent Ans par une victoire anglaise s'envole plus ou moins. Autant tirer le maximum des provinces. Fort heureusement, une guerre présente aussi des inconvénients pour le français, et dès le premier contact, nous nous retrouvons donc d'accord pour une solution diplomatique. Il y a une infinité d'options possibles pour un accord, je choisis pour ma part de ne pas essayer de conserver Caux, et d'accepter de céder les 6 provinces contre des ducats, sans même poser de délai. C'est un gros sacrifice, mais d'expérience, je sais qu'un français qui accepte de laisser Caux finira toujours par changer d'avis et vouloir le reprendre, et qu'en général, il fera ça pile à l'instant où l'anglais n'aura absolument pas envie de se coltiner le BBB. La province est commercialement intéressante, mais pas décisive, tant pis. En échange, le français transfère progressivement 1400 ducats. A défaut d'autre chose, cela compensera pratiquement la perte de revenus en finançant les infrastructures.
-Brabant: Libéré du problème français, je peux me tourner vers de nouveaux horizons. Le Brabant, est évidemment le premier concerné. Propriétaire d'Anvers, appelé à former les Pays-Bas, il est pour l'anglais un allié ou un adversaire potentiel. L'absence d'un bourguignon pourrait en effet laisser espérer une conquête des Flandres ou d'Amsterdam. Néanmoins, de telles actions entraîneraient fatalement en réaction un rapprochement franco-brabançon, et irait relativement à l'encontre du choix du grand large. Le joueur brabançon ne dit pas tous les mots doux que pouvait espérer un anglais, mais dans l'ensemble c'est très satisfaisant. Il souhaite un coup de main pour se libérer rapidement, ça ne coûte rien et un Brabant rapidement libre pourra plus facilement faire contrepoids à la France dans les Pays-Bas, j'accepte donc. On part aussi sur l'idée d'une coopération contre les IAs du coin.
-Hanse-Suède: La négociation la plus difficile sera évidemment celle des restes du Danemark. Là-encore l'anglais a pas mal d'options, il peut être très gourmand et demander un bout non négligeable du Danemark, ou de la Norvège. Je choisis de me concentrer sur deux demandes, l'île danoise de Sjaeland et la vassalisation à plus long terme des restes de la Norvège. Sjaeland est triplement intéressant, c'est un centre de commerce, une île et une province assez développée, alors même que je vais perdre gros en France. La Norvège représente un excellent vassal au long terme, et ses îles sont autant de FL navale facilement récupérée. Bien sûr, ces mêmes raisons font qu'il est difficile pour un Lubeck ou une Suède d'y renoncer. Quelques concessions et la promesse d'une aide navale contre le Danemark suffisent finalement à les convaincre. Etais-je le moins gourmand des soutiens potentiels, ou le seul, aurais-je pu demander plus? Difficile à dire, en tout cas, sur l'instant, la négociation me semble correcte. J'hésite un instant à pousser plus loin mes aventures scandinaves, mais je renonce finalement: qui trop embrasse mal étreint.
-Quelques autres contacts sont pris, sans que je les pousse bien loin. D'abord, je sais bien que les guerres prévues vont me mettre en relative incapacité d'agir sur beaucoup d'autres théâtres, ensuite, je ne rencontre que peu d'enthousiasme à mes propositions.
Session;
La session commence par une divine surprise. Dès le 20 novembre, Henri VI meurt. Un De Avis d'assez bonne facture lui succède, et l'event de Calais est immédiatement validé. Quelques secondes de regret où on se dit " si j'avais su", et puis le réveil, infertile en premier trait, suivi de l'event d'infertilité accélérant la guerre des Roses. On oublie les regrets et on part sur les trucs prévus. Bordeaux est vendu. 300 ans de présence anglaise et le souvenir d'Alienor, de Richard, ou du Prince Noir pour 250 ducats. Triste, mais nécessaire.
Un rapide soutien au Brabant suffit à le libérer, et j'enclenche dans le même temps la classique vassalisation de la Frise Orientale, qui se passera sans problème. Ma politique irlandaise se résume à avertir tous les comtés, dans l'espoir de favoriser un très très éventuel développement. J'essaye même d'influencer deux des IA aux monarques prometteurs, mais rien n'y fait, il est écrit que l'Irlande restera sous-développée. On rackette au maximum les ordres, on lance à l'arrache un premier débat parlementaire, on s'occupera d'optimiser le reste une fois le pays plus ou moins fini
L'event fait monter la guerre des Roses trop vite, pas le temps de faire un claim propre sur Aberdeen, je prends la mission sur Ayrshire et j'attaque l'Ecosse. Rien de notable si ce n'est qu'Edinburgh résiste deux ans. La guerre se finira par une humiliation simple et Aberdeen sur laquelle seront libérés les Gael. Dans le même temps, la Suède lance sa guerre d'indépendance, obligeant la flotte anglaise à de pénibles randonnées en mer Baltique, avec l'attrition qui va avec. Et bien entendu, la guerre des Roses se déclenche au beau milieu de tout ça. Je choisis la Rose Rouge et aurais souhaité laisser gagner le prétendant opposé , pratiquement équivalent, mais les mystères de l'IA font qu'il est très vite remplacé par un troisième larron très médiocre, m'obligeant à affronter environ quarante mille rebelles éparpillés. Ce n'est pas le moment le plus agréable de la session, le MP fond à vive allure, et l'éparpillement de ma flotte et de mes troupes entre plusieurs théâtres me laisse atrocement vulnérable. Bien sûr l'event lollard arrive pile à ce moment-là. Dans un monde parfait, j'aurais souhaité les stopper pour garder la possibilité de rester catholique, mais je ne suis pas en situation de risquer des révoltes bonus et je choisis la raison. A posteriori, je le regrette, l'IA rebelle capable de venir s'empaler sur des forêts n'est pas si dangereuse.
Heureusement, les choses rentrent assez vite dans l'ordre, Sjaeland est prise avec quelques ducats, les Gael sont libres, et la Guerre des deux Roses s'achève sur la victoire de la Rose Rouge. Trois provinces sont cédées au français qui avait économisé dans l'intervalle, et somme toute, la situation en 1450 est assez bonne.
Durant le léger repos qui suit, j'envisage plusieurs guerres d'humiliation, qui tombent assez vite à l'eau: la Provence qui aurait été parfaite sort de la rivalité à la seconde où je m'apprête à l'attaquer, et mes autres rivaux, Aragon et Bourgogne sont un poil trop coriaces pour que je m'y engage pour une simple humiliation. Tant pis. Une petite séance de gestion du pays me permet de lancer une première vague de constructions. Celles-ci ne compensent pas parfaitement la perte des territoires français, mais la perte de revenus est très loin de suivre celle du développement. C'est déjà ça, d'autant que le pays reste solidement rentable et engrange les ducats. La doctrine coloniale est choisie en première doctrine et un premier colon devient disponible. Pas de bol, le RNW qui se dévoile semble peu favorable à une colonisation précoce. Pas de regret cependant, j'ai trop de retard en technologie militaire pour prendre autre chose qu'une diplomatique en ouverture.
Arrive la fin de ma trêve avec l'Ecosse, et je l'attaque avec trois irlandais. Le but est de rendre aux highlanders leurs possessions dans le Nord de l'Ecosse pour réduire celle-ci à 3 provinces, ce qui est rapidement fait. A noter tout de même que trois irlandais, ça fait très vite 20k, et que je décide donc ne pas perdre de temps à aller les sortir un par un de la guerre, le MP se révèle tristement plus rare que les ducats.Bien sûr, les irlandais ont décidé de se faire la guerre pendant que j'étais déjà en guerre contre eux, histoire de rendre les avertissements inefficients. Tant pis, de toute façon, ma stratégie de contrôle des comtés ne portait pas ses fruits.
Cette guerre finie, le Brabant me propose une attaque conjointe de la Bourgogne, moi pour une humiliation, lui pour des territoires. Connaissant l'infinie capacité de l'IA en général et de celle de la Bourgogne en particulier à spammer les mercenaires sans limite, j'hésite un peu, puis me laisse convaincre. Un choix de stratégie assez douteux et un sublime fail (white peace la Bretagne qui me donnait l'accès sur la France avec toutes mes troupes sur Bourgogne-Nivernais) plus tard, on se retrouve tout deux en très fâcheuse posture, et on est très heureux de gratter deux mini-paix, lui pour une province, moi pour quelques ducats et 10% des revenus ( l'IA endettée de 1700 ducats trouvant ça nettement plus rationnel qu'une humiliation). Au final, une opération extrêmement moyenne, on aurait très certainement du attendre. Fin bon, on va dire que c'est la revanche du traité d'Arras.
Entre temps le français avait racheté son avant-dernière province et m'avait fait savoir qu'il souhaitait me laisser pour quelques temps la place commerciale du Havre. Une seconde vague de constructions complète la première avec une première série de bâtiments de production et de commerce. le RNW ne nécessitant pas que je garde tous mes points diplomatiques pour la colonisation, je décide d'annexer les highlanders, histoire d'éviter d'avoir trop de vassaux en même temps, et de commencer à faire baisser l'autonomie sur ces provinces côtières, ce qui est rapidement fait.
Bilan:
Dans l'ensemble, cette première session s'est plutôt bien déroulée: la guerre des Roses a été relativement maîtrisée, la base de Sjaeland est anglaise, le début du plan de blob des îles est propre, et surtout, l'économie anglaise répond aux attentes: l'accord avec le français et le serrage des budgets ont porté leurs fruits. Quelques déceptions: les irlandais ne veulent définitivement pas développer, l'absence d'humiliation en dehors de celle sur l'Ecosse en début de session, associée à la perte progressive du statut de grande puissance m'ont fait perdre les 50 de PP auxquels je suis assez attaché, et surtout, je me retrouve devant la situation absurde d'être en avance sur les idées coloniales sur les ibériques sans avoir quoi que ce soit à portée. Ce n'est que partie remise. Bien évidemment mon super hériter Tudor est mort, et je vais avoir un James qui a imparfaitement compris mes besoins actuels en points ( 0-2-6), mais ça, c'est la routine quand on est à moins d'un continent de Tithub le porte-poisse.
L'Angleterre de 1444 est à la croisée des chemins. Héritière de l'Empire Plantagenêt, elle conserve 6 belles et riches provinces en France, et son roi s'intitule fièrement roi d'Angleterre et de France, mais elle est sur le reculoir depuis le siège d'Orléans et le traité d'Arras. L'Angleterre n'a pas vraiment les moyens d'envisager de retourner la situation: Henri VI est le digne petit-fils de Charles VI (Le 6 porte malheur, a priori), et la monarchie anglaise n'a pas d'ordre noble, la France aura donc sans aucune difficulté l'avantage technologique militaire, une victoire terrestre est très utopique. Bien sûr, la mécanique de jeu permet à défaut de gagner de ne pas perdre en virant toutes les forteresses, mais outre que ce n'est pas la mécanique la plus logique et réussie du jeu, cela n'aboutirait qu'à bloquer la diplomatie du pays sans vraie perspective. D'autant plus dommageable que les opportunités navales et coloniales émergent.
Sur le plan des idées, le pays possède bien sûr un set d'idées/décisions/events fabuleux en terme naval, d'autant que toutes les dernières évolutions du combat naval lui sont favorables ( entre autre le renforcement de l'importance de la manoeuvre), mais également d'excellentes idées économiques, et quelques potentialités terrestres.
Diplomatie pré-session:
-France: Sans joueur bourguignon, la seule petite fenêtre pour terminer la Guerre de Cent Ans par une victoire anglaise s'envole plus ou moins. Autant tirer le maximum des provinces. Fort heureusement, une guerre présente aussi des inconvénients pour le français, et dès le premier contact, nous nous retrouvons donc d'accord pour une solution diplomatique. Il y a une infinité d'options possibles pour un accord, je choisis pour ma part de ne pas essayer de conserver Caux, et d'accepter de céder les 6 provinces contre des ducats, sans même poser de délai. C'est un gros sacrifice, mais d'expérience, je sais qu'un français qui accepte de laisser Caux finira toujours par changer d'avis et vouloir le reprendre, et qu'en général, il fera ça pile à l'instant où l'anglais n'aura absolument pas envie de se coltiner le BBB. La province est commercialement intéressante, mais pas décisive, tant pis. En échange, le français transfère progressivement 1400 ducats. A défaut d'autre chose, cela compensera pratiquement la perte de revenus en finançant les infrastructures.
-Brabant: Libéré du problème français, je peux me tourner vers de nouveaux horizons. Le Brabant, est évidemment le premier concerné. Propriétaire d'Anvers, appelé à former les Pays-Bas, il est pour l'anglais un allié ou un adversaire potentiel. L'absence d'un bourguignon pourrait en effet laisser espérer une conquête des Flandres ou d'Amsterdam. Néanmoins, de telles actions entraîneraient fatalement en réaction un rapprochement franco-brabançon, et irait relativement à l'encontre du choix du grand large. Le joueur brabançon ne dit pas tous les mots doux que pouvait espérer un anglais, mais dans l'ensemble c'est très satisfaisant. Il souhaite un coup de main pour se libérer rapidement, ça ne coûte rien et un Brabant rapidement libre pourra plus facilement faire contrepoids à la France dans les Pays-Bas, j'accepte donc. On part aussi sur l'idée d'une coopération contre les IAs du coin.
-Hanse-Suède: La négociation la plus difficile sera évidemment celle des restes du Danemark. Là-encore l'anglais a pas mal d'options, il peut être très gourmand et demander un bout non négligeable du Danemark, ou de la Norvège. Je choisis de me concentrer sur deux demandes, l'île danoise de Sjaeland et la vassalisation à plus long terme des restes de la Norvège. Sjaeland est triplement intéressant, c'est un centre de commerce, une île et une province assez développée, alors même que je vais perdre gros en France. La Norvège représente un excellent vassal au long terme, et ses îles sont autant de FL navale facilement récupérée. Bien sûr, ces mêmes raisons font qu'il est difficile pour un Lubeck ou une Suède d'y renoncer. Quelques concessions et la promesse d'une aide navale contre le Danemark suffisent finalement à les convaincre. Etais-je le moins gourmand des soutiens potentiels, ou le seul, aurais-je pu demander plus? Difficile à dire, en tout cas, sur l'instant, la négociation me semble correcte. J'hésite un instant à pousser plus loin mes aventures scandinaves, mais je renonce finalement: qui trop embrasse mal étreint.
-Quelques autres contacts sont pris, sans que je les pousse bien loin. D'abord, je sais bien que les guerres prévues vont me mettre en relative incapacité d'agir sur beaucoup d'autres théâtres, ensuite, je ne rencontre que peu d'enthousiasme à mes propositions.
Session;
La session commence par une divine surprise. Dès le 20 novembre, Henri VI meurt. Un De Avis d'assez bonne facture lui succède, et l'event de Calais est immédiatement validé. Quelques secondes de regret où on se dit " si j'avais su", et puis le réveil, infertile en premier trait, suivi de l'event d'infertilité accélérant la guerre des Roses. On oublie les regrets et on part sur les trucs prévus. Bordeaux est vendu. 300 ans de présence anglaise et le souvenir d'Alienor, de Richard, ou du Prince Noir pour 250 ducats. Triste, mais nécessaire.
Un rapide soutien au Brabant suffit à le libérer, et j'enclenche dans le même temps la classique vassalisation de la Frise Orientale, qui se passera sans problème. Ma politique irlandaise se résume à avertir tous les comtés, dans l'espoir de favoriser un très très éventuel développement. J'essaye même d'influencer deux des IA aux monarques prometteurs, mais rien n'y fait, il est écrit que l'Irlande restera sous-développée. On rackette au maximum les ordres, on lance à l'arrache un premier débat parlementaire, on s'occupera d'optimiser le reste une fois le pays plus ou moins fini
L'event fait monter la guerre des Roses trop vite, pas le temps de faire un claim propre sur Aberdeen, je prends la mission sur Ayrshire et j'attaque l'Ecosse. Rien de notable si ce n'est qu'Edinburgh résiste deux ans. La guerre se finira par une humiliation simple et Aberdeen sur laquelle seront libérés les Gael. Dans le même temps, la Suède lance sa guerre d'indépendance, obligeant la flotte anglaise à de pénibles randonnées en mer Baltique, avec l'attrition qui va avec. Et bien entendu, la guerre des Roses se déclenche au beau milieu de tout ça. Je choisis la Rose Rouge et aurais souhaité laisser gagner le prétendant opposé , pratiquement équivalent, mais les mystères de l'IA font qu'il est très vite remplacé par un troisième larron très médiocre, m'obligeant à affronter environ quarante mille rebelles éparpillés. Ce n'est pas le moment le plus agréable de la session, le MP fond à vive allure, et l'éparpillement de ma flotte et de mes troupes entre plusieurs théâtres me laisse atrocement vulnérable. Bien sûr l'event lollard arrive pile à ce moment-là. Dans un monde parfait, j'aurais souhaité les stopper pour garder la possibilité de rester catholique, mais je ne suis pas en situation de risquer des révoltes bonus et je choisis la raison. A posteriori, je le regrette, l'IA rebelle capable de venir s'empaler sur des forêts n'est pas si dangereuse.
Heureusement, les choses rentrent assez vite dans l'ordre, Sjaeland est prise avec quelques ducats, les Gael sont libres, et la Guerre des deux Roses s'achève sur la victoire de la Rose Rouge. Trois provinces sont cédées au français qui avait économisé dans l'intervalle, et somme toute, la situation en 1450 est assez bonne.
Durant le léger repos qui suit, j'envisage plusieurs guerres d'humiliation, qui tombent assez vite à l'eau: la Provence qui aurait été parfaite sort de la rivalité à la seconde où je m'apprête à l'attaquer, et mes autres rivaux, Aragon et Bourgogne sont un poil trop coriaces pour que je m'y engage pour une simple humiliation. Tant pis. Une petite séance de gestion du pays me permet de lancer une première vague de constructions. Celles-ci ne compensent pas parfaitement la perte des territoires français, mais la perte de revenus est très loin de suivre celle du développement. C'est déjà ça, d'autant que le pays reste solidement rentable et engrange les ducats. La doctrine coloniale est choisie en première doctrine et un premier colon devient disponible. Pas de bol, le RNW qui se dévoile semble peu favorable à une colonisation précoce. Pas de regret cependant, j'ai trop de retard en technologie militaire pour prendre autre chose qu'une diplomatique en ouverture.
Arrive la fin de ma trêve avec l'Ecosse, et je l'attaque avec trois irlandais. Le but est de rendre aux highlanders leurs possessions dans le Nord de l'Ecosse pour réduire celle-ci à 3 provinces, ce qui est rapidement fait. A noter tout de même que trois irlandais, ça fait très vite 20k, et que je décide donc ne pas perdre de temps à aller les sortir un par un de la guerre, le MP se révèle tristement plus rare que les ducats.Bien sûr, les irlandais ont décidé de se faire la guerre pendant que j'étais déjà en guerre contre eux, histoire de rendre les avertissements inefficients. Tant pis, de toute façon, ma stratégie de contrôle des comtés ne portait pas ses fruits.
Cette guerre finie, le Brabant me propose une attaque conjointe de la Bourgogne, moi pour une humiliation, lui pour des territoires. Connaissant l'infinie capacité de l'IA en général et de celle de la Bourgogne en particulier à spammer les mercenaires sans limite, j'hésite un peu, puis me laisse convaincre. Un choix de stratégie assez douteux et un sublime fail (white peace la Bretagne qui me donnait l'accès sur la France avec toutes mes troupes sur Bourgogne-Nivernais) plus tard, on se retrouve tout deux en très fâcheuse posture, et on est très heureux de gratter deux mini-paix, lui pour une province, moi pour quelques ducats et 10% des revenus ( l'IA endettée de 1700 ducats trouvant ça nettement plus rationnel qu'une humiliation). Au final, une opération extrêmement moyenne, on aurait très certainement du attendre. Fin bon, on va dire que c'est la revanche du traité d'Arras.
Entre temps le français avait racheté son avant-dernière province et m'avait fait savoir qu'il souhaitait me laisser pour quelques temps la place commerciale du Havre. Une seconde vague de constructions complète la première avec une première série de bâtiments de production et de commerce. le RNW ne nécessitant pas que je garde tous mes points diplomatiques pour la colonisation, je décide d'annexer les highlanders, histoire d'éviter d'avoir trop de vassaux en même temps, et de commencer à faire baisser l'autonomie sur ces provinces côtières, ce qui est rapidement fait.
Bilan:
Dans l'ensemble, cette première session s'est plutôt bien déroulée: la guerre des Roses a été relativement maîtrisée, la base de Sjaeland est anglaise, le début du plan de blob des îles est propre, et surtout, l'économie anglaise répond aux attentes: l'accord avec le français et le serrage des budgets ont porté leurs fruits. Quelques déceptions: les irlandais ne veulent définitivement pas développer, l'absence d'humiliation en dehors de celle sur l'Ecosse en début de session, associée à la perte progressive du statut de grande puissance m'ont fait perdre les 50 de PP auxquels je suis assez attaché, et surtout, je me retrouve devant la situation absurde d'être en avance sur les idées coloniales sur les ibériques sans avoir quoi que ce soit à portée. Ce n'est que partie remise. Bien évidemment mon super hériter Tudor est mort, et je vais avoir un James qui a imparfaitement compris mes besoins actuels en points ( 0-2-6), mais ça, c'est la routine quand on est à moins d'un continent de Tithub le porte-poisse.
Commentaire