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Neroonian
Vétéran roublard
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#1
Two Power StandAARd (Angleterre: les Sous de Descartes).
15-01-2017, 06h02
Présentation:
L'Angleterre de 1444 est à la croisée des chemins. Héritière de l'Empire Plantagenêt, elle conserve 6 belles et riches provinces en France, et son roi s'intitule fièrement roi d'Angleterre et de France, mais elle est sur le reculoir depuis le siège d'Orléans et le traité d'Arras. L'Angleterre n'a pas vraiment les moyens d'envisager de retourner la situation: Henri VI est le digne petit-fils de Charles VI (Le 6 porte malheur, a priori), et la monarchie anglaise n'a pas d'ordre noble, la France aura donc sans aucune difficulté l'avantage technologique militaire, une victoire terrestre est très utopique. Bien sûr, la mécanique de jeu permet à défaut de gagner de ne pas perdre en virant toutes les forteresses, mais outre que ce n'est pas la mécanique la plus logique et réussie du jeu, cela n'aboutirait qu'à bloquer la diplomatie du pays sans vraie perspective. D'autant plus dommageable que les opportunités navales et coloniales émergent.
Sur le plan des idées, le pays possède bien sûr un set d'idées/décisions/events fabuleux en terme naval, d'autant que toutes les dernières évolutions du combat naval lui sont favorables ( entre autre le renforcement de l'importance de la manoeuvre), mais également d'excellentes idées économiques, et quelques potentialités terrestres.
Diplomatie pré-session:
-France: Sans joueur bourguignon, la seule petite fenêtre pour terminer la Guerre de Cent Ans par une victoire anglaise s'envole plus ou moins. Autant tirer le maximum des provinces. Fort heureusement, une guerre présente aussi des inconvénients pour le français, et dès le premier contact, nous nous retrouvons donc d'accord pour une solution diplomatique. Il y a une infinité d'options possibles pour un accord, je choisis pour ma part de ne pas essayer de conserver Caux, et d'accepter de céder les 6 provinces contre des ducats, sans même poser de délai. C'est un gros sacrifice, mais d'expérience, je sais qu'un français qui accepte de laisser Caux finira toujours par changer d'avis et vouloir le reprendre, et qu'en général, il fera ça pile à l'instant où l'anglais n'aura absolument pas envie de se coltiner le BBB. La province est commercialement intéressante, mais pas décisive, tant pis. En échange, le français transfère progressivement 1400 ducats. A défaut d'autre chose, cela compensera pratiquement la perte de revenus en finançant les infrastructures.
-Brabant: Libéré du problème français, je peux me tourner vers de nouveaux horizons. Le Brabant, est évidemment le premier concerné. Propriétaire d'Anvers, appelé à former les Pays-Bas, il est pour l'anglais un allié ou un adversaire potentiel. L'absence d'un bourguignon pourrait en effet laisser espérer une conquête des Flandres ou d'Amsterdam. Néanmoins, de telles actions entraîneraient fatalement en réaction un rapprochement franco-brabançon, et irait relativement à l'encontre du choix du grand large. Le joueur brabançon ne dit pas tous les mots doux que pouvait espérer un anglais, mais dans l'ensemble c'est très satisfaisant. Il souhaite un coup de main pour se libérer rapidement, ça ne coûte rien et un Brabant rapidement libre pourra plus facilement faire contrepoids à la France dans les Pays-Bas, j'accepte donc. On part aussi sur l'idée d'une coopération contre les IAs du coin.
-Hanse-Suède: La négociation la plus difficile sera évidemment celle des restes du Danemark. Là-encore l'anglais a pas mal d'options, il peut être très gourmand et demander un bout non négligeable du Danemark, ou de la Norvège. Je choisis de me concentrer sur deux demandes, l'île danoise de Sjaeland et la vassalisation à plus long terme des restes de la Norvège. Sjaeland est triplement intéressant, c'est un centre de commerce, une île et une province assez développée, alors même que je vais perdre gros en France. La Norvège représente un excellent vassal au long terme, et ses îles sont autant de FL navale facilement récupérée. Bien sûr, ces mêmes raisons font qu'il est difficile pour un Lubeck ou une Suède d'y renoncer. Quelques concessions et la promesse d'une aide navale contre le Danemark suffisent finalement à les convaincre. Etais-je le moins gourmand des soutiens potentiels, ou le seul, aurais-je pu demander plus? Difficile à dire, en tout cas, sur l'instant, la négociation me semble correcte. J'hésite un instant à pousser plus loin mes aventures scandinaves, mais je renonce finalement: qui trop embrasse mal étreint.
-Quelques autres contacts sont pris, sans que je les pousse bien loin. D'abord, je sais bien que les guerres prévues vont me mettre en relative incapacité d'agir sur beaucoup d'autres théâtres, ensuite, je ne rencontre que peu d'enthousiasme à mes propositions.
Session;
La session commence par une divine surprise. Dès le 20 novembre, Henri VI meurt. Un De Avis d'assez bonne facture lui succède, et l'event de Calais est immédiatement validé. Quelques secondes de regret où on se dit " si j'avais su", et puis le réveil, infertile en premier trait, suivi de l'event d'infertilité accélérant la guerre des Roses. On oublie les regrets et on part sur les trucs prévus. Bordeaux est vendu. 300 ans de présence anglaise et le souvenir d'Alienor, de Richard, ou du Prince Noir pour 250 ducats. Triste, mais nécessaire.
Un rapide soutien au Brabant suffit à le libérer, et j'enclenche dans le même temps la classique vassalisation de la Frise Orientale, qui se passera sans problème. Ma politique irlandaise se résume à avertir tous les comtés, dans l'espoir de favoriser un très très éventuel développement. J'essaye même d'influencer deux des IA aux monarques prometteurs, mais rien n'y fait, il est écrit que l'Irlande restera sous-développée. On rackette au maximum les ordres, on lance à l'arrache un premier débat parlementaire, on s'occupera d'optimiser le reste une fois le pays plus ou moins fini
L'event fait monter la guerre des Roses trop vite, pas le temps de faire un claim propre sur Aberdeen, je prends la mission sur Ayrshire et j'attaque l'Ecosse. Rien de notable si ce n'est qu'Edinburgh résiste deux ans. La guerre se finira par une humiliation simple et Aberdeen sur laquelle seront libérés les Gael. Dans le même temps, la Suède lance sa guerre d'indépendance, obligeant la flotte anglaise à de pénibles randonnées en mer Baltique, avec l'attrition qui va avec. Et bien entendu, la guerre des Roses se déclenche au beau milieu de tout ça. Je choisis la Rose Rouge et aurais souhaité laisser gagner le prétendant opposé , pratiquement équivalent, mais les mystères de l'IA font qu'il est très vite remplacé par un troisième larron très médiocre, m'obligeant à affronter environ quarante mille rebelles éparpillés. Ce n'est pas le moment le plus agréable de la session, le MP fond à vive allure, et l'éparpillement de ma flotte et de mes troupes entre plusieurs théâtres me laisse atrocement vulnérable. Bien sûr l'event lollard arrive pile à ce moment-là. Dans un monde parfait, j'aurais souhaité les stopper pour garder la possibilité de rester catholique, mais je ne suis pas en situation de risquer des révoltes bonus et je choisis la raison. A posteriori, je le regrette, l'IA rebelle capable de venir s'empaler sur des forêts n'est pas si dangereuse.
Heureusement, les choses rentrent assez vite dans l'ordre, Sjaeland est prise avec quelques ducats, les Gael sont libres, et la Guerre des deux Roses s'achève sur la victoire de la Rose Rouge. Trois provinces sont cédées au français qui avait économisé dans l'intervalle, et somme toute, la situation en 1450 est assez bonne.
Durant le léger repos qui suit, j'envisage plusieurs guerres d'humiliation, qui tombent assez vite à l'eau: la Provence qui aurait été parfaite sort de la rivalité à la seconde où je m'apprête à l'attaquer, et mes autres rivaux, Aragon et Bourgogne sont un poil trop coriaces pour que je m'y engage pour une simple humiliation. Tant pis. Une petite séance de gestion du pays me permet de lancer une première vague de constructions. Celles-ci ne compensent pas parfaitement la perte des territoires français, mais la perte de revenus est très loin de suivre celle du développement. C'est déjà ça, d'autant que le pays reste solidement rentable et engrange les ducats. La doctrine coloniale est choisie en première doctrine et un premier colon devient disponible. Pas de bol, le RNW qui se dévoile semble peu favorable à une colonisation précoce. Pas de regret cependant, j'ai trop de retard en technologie militaire pour prendre autre chose qu'une diplomatique en ouverture.
Arrive la fin de ma trêve avec l'Ecosse, et je l'attaque avec trois irlandais. Le but est de rendre aux highlanders leurs possessions dans le Nord de l'Ecosse pour réduire celle-ci à 3 provinces, ce qui est rapidement fait. A noter tout de même que trois irlandais, ça fait très vite 20k, et que je décide donc ne pas perdre de temps à aller les sortir un par un de la guerre, le MP se révèle tristement plus rare que les ducats.Bien sûr, les irlandais ont décidé de se faire la guerre pendant que j'étais déjà en guerre contre eux, histoire de rendre les avertissements inefficients. Tant pis, de toute façon, ma stratégie de contrôle des comtés ne portait pas ses fruits.
Cette guerre finie, le Brabant me propose une attaque conjointe de la Bourgogne, moi pour une humiliation, lui pour des territoires. Connaissant l'infinie capacité de l'IA en général et de celle de la Bourgogne en particulier à spammer les mercenaires sans limite, j'hésite un peu, puis me laisse convaincre. Un choix de stratégie assez douteux et un sublime fail (white peace la Bretagne qui me donnait l'accès sur la France avec toutes mes troupes sur Bourgogne-Nivernais) plus tard, on se retrouve tout deux en très fâcheuse posture, et on est très heureux de gratter deux mini-paix, lui pour une province, moi pour quelques ducats et 10% des revenus ( l'IA endettée de 1700 ducats trouvant ça nettement plus rationnel qu'une humiliation). Au final, une opération extrêmement moyenne, on aurait très certainement du attendre. Fin bon, on va dire que c'est la revanche du traité d'Arras.
Entre temps le français avait racheté son avant-dernière province et m'avait fait savoir qu'il souhaitait me laisser pour quelques temps la place commerciale du Havre. Une seconde vague de constructions complète la première avec une première série de bâtiments de production et de commerce. le RNW ne nécessitant pas que je garde tous mes points diplomatiques pour la colonisation, je décide d'annexer les highlanders, histoire d'éviter d'avoir trop de vassaux en même temps, et de commencer à faire baisser l'autonomie sur ces provinces côtières, ce qui est rapidement fait.
Bilan:
Dans l'ensemble, cette première session s'est plutôt bien déroulée: la guerre des Roses a été relativement maîtrisée, la base de Sjaeland est anglaise, le début du plan de blob des îles est propre, et surtout, l'économie anglaise répond aux attentes: l'accord avec le français et le serrage des budgets ont porté leurs fruits. Quelques déceptions: les irlandais ne veulent définitivement pas développer, l'absence d'humiliation en dehors de celle sur l'Ecosse en début de session, associée à la perte progressive du statut de grande puissance m'ont fait perdre les 50 de PP auxquels je suis assez attaché, et surtout, je me retrouve devant la situation absurde d'être en avance sur les idées coloniales sur les ibériques sans avoir quoi que ce soit à portée. Ce n'est que partie remise. Bien évidemment mon super hériter Tudor est mort, et je vais avoir un James qui a imparfaitement compris mes besoins actuels en points ( 0-2-6), mais ça, c'est la routine quand on est à moins d'un continent de Tithub le porte-poisse.
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Neroonian
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15-01-2017, 06h28
.
tithub
Tacticien de bibliothèque
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#2
15-01-2017, 11h58
Pour ma part c'est toi le porte poisse (sur la Castille j'avais tout eu dès que je suis loin j'ai tout qui se déroule de façon optimale
)
Petit point historique sympathique mais cela ne m'étonne guère
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Restif
Central Scrutinizer
Stratège avancé
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#3
15-01-2017, 13h10
Pauvre Miniaar qui s'est fait volé le nom de feu son AAR avec l'Espagne
.
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MiniaAr
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Expert tacticien
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#4
15-01-2017, 13h20
Envoyé par
Restif
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Pauvre Miniaar qui s'est fait volé le nom de feu son AAR avec l'Espagne
.
C'est pas grave, mes avocats ont accepté un réglement à l'amiable de 100 ducats par chapitre. Sinon, Ner allait se prendre le procès en propriété intellectuelle du siècle.
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Restif
Central Scrutinizer
Stratège avancé
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#5
15-01-2017, 13h24
Dans le mesure où les AARs se payent en MP, à ta place j'en aurais demandé la moitié !
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Neroonian
Vétéran roublard
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#6
15-01-2017, 13h40
Mince, désolé, je me disais bien que c'était un peu trop évident pour n'avoir jamais été pris, mais je n'ai rien vu en cherchant rapidement.
(Pour les ducats, c'est ma phrase préférée: " je suis pauvre")
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MiniaAr
Back to Basis
Expert tacticien
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#7
15-01-2017, 13h48
Ben l'AAR a disparu avec "l'Apocalypse Mundusienne de l'Automne 2016" (TM). Mais c'était exactement le même titre. Donc effectivement comme le dit Restif, merci pour me payer 50% de ta récompense en MP par chapitre.
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Neroonian
Vétéran roublard
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#8
15-01-2017, 21h08
Changement de nom, je suis trop radin!
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Genesiss
Désigné volontaire
Capitaine à moustache
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#9
15-01-2017, 21h48
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Neroonian
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Changement de nom, je suis trop radin!
Pas de doute, c'est un anglais !
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Neroonian
Vétéran roublard
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#10
21-01-2017, 13h20
Session 2: 4 colo et une surprise.
-Diplomatie pré-session:
L'inter-session s'avère extrêmement calme de mon côté. La vente de Caux, rendue nécessaire par le trop haut niveau d'influence de mes bourgeois, est négociée en 5mn avec le français qui n'avait bien entendu pas la moindre raison de refuser, le Brabant et moi décidons que sa situation et nos blobs respectifs ne nécessitent plus une alliance, et c'est presque tout. Prenant acte des guerres en Méditerranée occidentale, et ne voulant pas spécialement l'écrasement de l'un des protagonistes, je prends rapidement quelques contacts qui s'avèrent inutiles, le conflit se règle diplomatiquement. Un dernier et rapide accord avec le suédois acte le partage final de la Norvège qui devrait intervenir durant la session.
-Session:
La session précédente s'était achevée sur la montée d'un désastre bourgeois. En effet, j'ai toujours en début de partie tendance à martyriser mes Etats, et au premier chef les bourgeois. Points/Navires/Ducats/buff colonial/conseiller +3, tout est bien, et tout y passe donc. En principe ça passe plus ou moins bien, mais avec l'Angleterre, l'influence s'avère souvent problématique, du fait des bonus liés au commerce et à la proximité avec la Hanse. Un event plus tard, et le désastre commence lentement à monter. Du coup, il me restait soit à parier sur un event, ce qui est loin d'être impossible en 8 ans, soit à temporairement virer un de mes bonus d'influence. La vente de Caux, associée à l'utilisation de mes navires en flibuste suffit à me faire perdre 5 d'influence. Au passage le français et moi récupérons l'évènement de fin de la Guerre de Cent Ans.
Devant le peu d'entrain des comtés irlandais à développer leur île, j'avais décidé durant la semaine de terminer rapidement le blob. Je prends la mission de vassalisation de l'Ecosse, lance des claims sur toute l'Irlande; et en trois rapides guerres, achève la conquête de la Grande-Bretagne. 6 comtés irlandais sont donnés à l'Ecosse qui se charge de les légitimer. Cela porte sa taille finale à 9, soit le maximum pour utiliser l'event d'intégration. Deux comtés irlandais restants sont pris en conquête directe et légitimés. L'ensemble du blob n'aura pas coûté plus de 400 points, Plus qu'à attendre la technologie administrative 10. A l'instant de regarder un peu ce que je viens de conquérir, une petite surprise: le dernier comté irlandais conquis vient de développer 6 fois la province. Bon, c'est sur du blé, et sur la seule province non-côtière, mais enfin, c'est toujours ça de pris. Sur le continent l 'affaiblissement de la Bourgogne me décide à une seconde guerre d'humiliation. Celle-ci s'avère infiniment plus simple que la première, et l'Angleterre bénéficiera d'une projection au-delà des 50 durant la majeure partie de la session. Peu après, la Bourgogne sort de la rivalité précédée par l'Aragon. Ils sont remplacés par Venise (parce que ça va me donner les missions navales pour le rattraper), et la Suède ( parce que c'est Panza). Ma dernière action sur le continent est de m'allier à ,la Bohème, puisqu'après tout tout le monde le fait, il n'y a pas de raison de s'en priver.
Avant...
Après, avec au passage la bonne surprise sur King's County, développé 6 fois.
Le produit des rapines irlandaises et de l'économie anglaise relativement florissante s'accumule, je dépasse à un moment les 3500 ducats. Heureusement, la technologie diplomatique arrive, précédée par l'adoption de la Renaissance, et me permet de débloquer les shipyard. J'en lance immédiatement 32, ma FL navale va enfin commencer à ressembler à quelque chose. Pas grand chose à ajouter en terme de gestion interne, si ce n'est le début d'un léger développement vertical, lié à un surplus de points administratifs. La Suède a fini la conquête de la Norvège continentale, je décide de tenter la diplo-vassalisation du reste plutôt qu'une vassalisation forcée. Un peu trop ambitieux, je reste bloqué quelques points sous le niveau nécessaire. Tant pis, ce n'est pas urgent.
Le principal aspect de la session, c'est le début de l'aventure coloniale. En première session, les principaux pays intéressés avaient lancé l'exploration. De mon côté, elle avait révélé que je me pouvais rien atteindre sans la tech 7. Au lieu de foncer dans l'avancée de la doctrine, je me focalise donc sur les technologies, et en 1478, les premières colonies sont lancées sur les îles Anaquassacook. Ces îles assez pauvres, et mi-arides mi tropicales constituent un espèce de passage obligé pour obtenir la portée sur les différents continents, il n'est donc pas très étonnant de rapidement voir la Castille, puis le Portugal et enfin le Brabant y débarquer à ma suite, et nombre de flottes s'y croisent, l'occasion de voir une Christophe Colomb portugais. Dans le même temps l'exploration continue et laisse apparaître un grand continent Nord. J'y débarque une armée d'exploration qui dévoile un ensemble Nord assez vide, un Sud peuplé d'IA. et surtout, un commerce susceptible d'aller vers la Manche.
Les îles Anaquassacook, un passage obligé où tous les coloniaux se retrouvent.
Le grand continent Nord sur lequel je fais porter l'essentiel des efforts.
La première colonie se termine, me donnant la portée, mon spread colonial est temporairement à 100, mon économie se porte bien, je décide de lancer 3 colonies sur le nouveau continent, portant leur nombre à 4. Dans le même temps je lance des claims sur les IA de ce continent et je transporte mes armées sur zone. C'était gourmand, sans doute trop. Outre que mon matelas financier souffre, je vois à plusieurs reprises le portugais scouter ma flotte. La punition arrive, mais pas de là où je pouvais l'imaginer. Le français, qui m'avait mis en rival quelques temps auparavant, me déclare soudainement une guerre d'humiliation. Il a une vingtaine de transports, quelques navires d'escorte, et tente un débarquement en force pile sur ma flotte. Sans doute parie-t-il sur le fait qu'elle soit au mouillage ou sans entretien. C'est un pari perdant, elle ne l'est pas, je mets un amiral à l'arrache et je la sors. J'ai eu de la chance, je suis assez persuadé que s'il avait fait le même débarquement à l'autre bout des îles, entre le temps de réaction et le déplacement de la flotte, il serait sans doute passé. Cette première bataille lui coûte un ou deux navires. Il se replie, scinde sa flotte en deux, lance un bluff au Nord en débarquant au Sud, je scinde aussi ma flotte pour aller vers les deux siennes et ... la session se termine. Débarquement ou interception, ça va se jouer à peu de chose, en principe en faveur de l'interception. En tout cas, c'est une réaction assez logique à mon all-in colonial, même si c'est certainement cher payé pour le français.
Bilan:
Un blob terminé, le retard en colonisation dû à la position assez défavorable effacé, une situation correcte en technologie et en doctrine, la session n'est pas mauvaise, d'autant que s'y ajoutent le développement de la FL navale qui frôle les 100 et la reprise du statut de grande puissance. Quelques ombres au tableau: mon économie n'a pas beaucoup progressé, la faute à un noeud commercial encore fragile, à la perte de bonus de producteur, et à un blob assez limité comparé aux continentaux. Mon couple royal, non content d'être miteux, est cruel, et n'a pas d'enfant... Pourquoi faut-il que ce genre de truc arrive quand la tech 10 approche?...
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Neroonian
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21-01-2017, 13h22
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Neroonian
Vétéran roublard
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#11
28-01-2017, 14h06
Session 3: Avec de la chance, ce jeu est tellement plus facile...
La session dernière s'était terminée en pleine guerre avec des français débarquant sur le Kent et deux flottes d'interception se dirigeant vers eux. Un premier lancement nous montre que la flotte Sud intercepte bien le débarquement, à quelques jours prêt, et le français demande la paix durant le rehost, pour quelques ducats équivalents aux pertes évitées. J'ai hésité longuement durant la semaine sur la conduite à tenir, d'une acceptation des conditions françaises pour terminer le all-in colonial, à un retour rapide de mes troupes pour faire durer la guerre jusqu'à une petite victoire pour marquer le coup. L'interception du débarquement, dans la mesure où elle m'épargnait un retour rapide de mes armées tranche le débat, il serait trop bête après avoir pris des risques inconsidérés pour un all-in, de balancer tout ça pour gagner 100 ducats dans une paix.
Du coup, mes armées réalisent un massacre dans les colonies. En trois ans, en appelant tout le monde en cobelligérant,toutes les IAs accessibles sont prises: elles viennent former la Nouvelle-Angleterre, qui passe directement à 10 provinces sans que je n'en ai colonisé une seule. Une seconde vague, sur des colonies intérieures me permettra de former trois marches. La création de marche sur la précédente GPO du samedi, qui m'ont donné toute la partie un bonus sympathique de FL m'a convaincu de retenter l'expérience. Et puis comme ça, après les Yusuf III de Valois, j'aurais des Litun Orco Maras de Lancastre. Dans le même temps, les colonies lancées à mon arrivée sur ce continent forment la Nouvelle-Ecosse, tandis que les colonies crées durant la session au fond de l'aber Sud forment une Nouvelle-Galles. Une des colonies crées produit de la fourrure, faisant proc l'event augmentant son prix. Je cours donc voir le Grand-Duc de Moscou, qui accepte de payer 50 ducats en remerciement. La bonté russe est sans limite, je reviendrai pour l'event du fer, Ivo. Le gros du travail fait, mes armées retournent à la maison. Dernière étape de la session, mes colons s'établissent sur un pauvre caillou au Nord: je souhaite en effet établir mes deux dernières colonies sur le continent dans l'aber Nord et je n'avais pas la portée directe.
Prenant acte de mon avance coloniale, que les changements de stratège portugais et la déco de l'Espagne n'allaient sans doute pas arranger, j'avais proposé en début de session aux ibériques une zone d'expansion où je ne leur ferais aucune concurrence, en échange de l'acceptation de ma priorité sur le continent Nord. Attaqué par le français, en butte à des revendications sur Sjaelland et à quelques actes d'hostilité sur le continent, j'estime en effet que mes futures guerres sont en Europe, et pas pour trois cailloux miteux au milieu de la mer. Mon offre, que je voulais négociable et plutôt généreuse, puisque j'estimais échanger quelque chose que j'avais déjà contre quelque chose qu'ils n'avaient pas, est très mal reçue, et le Portugal pose immédiatement une colonie face à la Nouvelle-Angleterre, ce qui l'amènera à coloniser contre Tordesillas. Une bouffée de moutarde me monte sévèrement au nez, je passe la tech 9 avec 30% d'avance, et sort 20 lourds et 40 légers. Heureusement (ou malheureusement), le bisounoursisme reprend le dessus sur la moutarde. Tant pis, ils m'attaqueront quand ils seront prêts.
Entre-temps, premier coup de chance, le colonialisme proc au Northumberland. 300 points offerts et une institution qui sera finalement adoptée pour la colossale somme de 38 ducats. Deuxième bonne nouvelle, mon couple de monarques qui commençait à se faire vieux proc un héritier 6-1-2. Ce n'est pas parfait, mais enfin, étant sous la menace d'une PU avec la Norvège ou avec la Pologne (ça, je ne m'en serais pas remis). je m'en contente très volontiers. J'hésitais entre économique et une doctrine militaire en 3e, ce sera surement économique du coup. Dernier coup de chance, la réforme qui apparaît en fin de session en Allemagne n'est adoptée par personne... si ce n'est l'Angleterre et l'Ecosse. Deux centres pour moi, l'assurance d'une conversion tranquille. Au plan religieux, j'ai également pas mal hésité sur la religion à choisir. Le catholicisme présente pas mal d'avantages, surtout quand on est en avance au plan colonial, et donc capable de faire proc Tordesillas partout. Si j'avais pu gérer les lollards session 1, j'aurais certainement choisi de le rester. Le protestantisme est fabuleusement adaptable, presque tous les positions doctrinales sont bonnes avec un pays comme l'Angleterre, sans compter les 10% d'impots. Mais c'était prendre le risque de voir l'Ecosse passer réformée avant annexion et de me taper deux centres différents. La réforme est finalement un bon compromis, surtout si je demeure à terme seul réformé.
Beaucoup de chance donc, et comme pour compenser, je gogolise à plusieurs reprises, envoyant par exemple par erreur ma Home Fleet en exploration, dégarnissant pour 3 ans les îles de toute protection, ou prenant un event -5 légitimité par réflexe à trois ans d'annexer l'Ecosse.
Le gros de l'expansion coloniale achevé, je retourne à la construction d'une solide armée anglaise: une série de batiments permet de porter les limites de l'armée autour de 60000 hommes, ce que j'estime être au niveau des gros européens, hors monstres orientaux. gros bémol, le MP reste digne d'un mono-province allemand. Je reviens aussi diplomatiquement vers le continent: l'Allemagne, voire toute l'Europe du Nord bruisse de propositions diverses et je vais devoir choisir les bonnes. Pour l'heure, tout a évolué au mieux de ce que peut espérer un anglais, personne n'est mort, personne ne contrôle la côte des Flandres à Lubeck et aucune puissance continentale ne domine outrageusement.
Au total, une excellente session au plan colonial, Seul gros problème, mon économie est encore trop fragile pour supporter une flotte de 100 navires, une armées de 60000 hommes et des colonies: mes revenus fiscaux stagnent, mon commerce, concurrencé parla Hanse et le Brabant est loin d'être flamboyant, et les colonies ne produisent pas grand chose pour le moment. C'est là-dessus qu'il faudra se concentrer.
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Neroonian
Vétéran roublard
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#12
05-02-2017, 23h30
Session 4: "Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m'en charge."
Intersession;
L'inter-session se résume à une série de contacts avec les mineurs du SERG. Attaqué par la France, je recherche d'éventuels alliés contre elle, soit pour me défendre d'une rererevanche, soit éventuellement pour contre-attaquer. Néanmoins, force est de constater que je ne rencontre que peu d'enthousiasme: les querelles internes au SERG prennent le dessus, et les allemands semblent dubitatifs sur les capacités militaires anglaises. Qui plus est, une phrase sur-interprétée entraîne une petite fâcherie avec la Hanse, alors même que j'avais plus ou moins tout fait pour éviter toute friction avec elle jusque-là. "Soit. Chou blanc donc."
Session;
Je m'étais promis de me concentrer sur le développement de l'économie anglaise. Je me lance dès le début de session. Les sièges de députés vacant sont donnés en priorité aux comtés de Gloucester et Derby, puis à celui d'Ayrshire. Ces comtés ont en commun leur production de fer. au long terme, avec du développement, ces provinces seront mes Dalaskogen à moi, et ça commence avec le +10 de productivité du député. Prenant enfin acte de la fin de l'Empire Plantagenêt, les langues normandes et occitanes sont supprimées de nos administrations et remplacées par des dialectes celtiques. La flotte commerciale de la Manche est portée à trente navires, un 4e marchand s'installe à Bordeaux, soutenu par une flotte de légers, et la doctrine économique est adoptée. Mes bourgeois que je maltraitais atrocement depuis le début sont bichonnés le temps de revenir dans le vert. La production de poisson est également augmentée, de sorte que l'Angleterre rivalise toute la session avec la Suède pour le titre de premier producteur. Une meilleure coordination commerciale avec le Brabant qui installe sa capitale commerciale sur la Manche permet une bonne croissance du noeud, la conversion à la réforme se termine, et à la mi-session, l'économie anglaise semble florissante ( 69 ducats de revenus et 3e économie surement derrière Venise et Ottomans au dernier rehost).
Dans le même temps, l'aventure coloniale se poursuit. Un 4ème état colonial (New-Virginia)voit le jour sur les tristes îles Sleches, tandis que une série d'attaques sur des locaux nous donne un New-Jersey de 10 colonies et une New-Georgia de 5 provinces. L'Empire semble immense, et il est de fait le plus étendu des 4 puissances coloniales, mais il est loin de répondre aux folles promesses: la Northumbrie rapporte à elle-seule deux fois plus que tout l'Empire.
Entre deux massacres de précolombiens, l'acquisition de la tech admin 10 me permet de former le Royaume Uni. 120 de dev en un clic, c'est quand même pas mal, et surtout, ayant déjà construit la majeure partie des chantiers et des centres de recrutement sur les provinces écossaises, mes FL navale et terrestre s'envolent, dépassant rapidement respectivement 150 unités et 80mille hommes. Avec l'unification se pose le problème du prince héritier. William III le greedy et Margaret la pleutre avaient en effet enfanté le digne héritier d'Henry VI, un sympathique 1-1-2. Avant le bouclage du premier tour du monde, je décide de claquer mon prestige pour l'envoyer dans un monastère irlandais. Du coup, le greedy et la pleutre se remettent au boulot et pondent rapidement un nouveau prince de Galles... 0-1-1. Il finira étranglé au berceau. Il est suivi par un 2-1-1, qui fait lui une terrible chute dans les escaliers à l'âge d'un an. Merci Magellan pour le prestige, c'était bien la peine, tiens. Je commence à me dire que les Lancastre, c'était vraiment pas une bonne idée et qu'une PU avec la Pologne, c'est pas si grave, quand soudain miracle, l'event des héritiers apparaît pour m'offrir Johan Lancaster 4-6-6 de son état, élevé depuis 8 ans en rez-de-chaussée dans des draps de soie. Dans 6 ans, le Royaume-Uni aura peut-être enfin un vrai roi et le greedy ira rejoindre ses premiers gamins à Westminster.
Bien sûr, entre temps, je tâchais de garder un oeil sur mes voisins, et tout particulièrement sur la Castille, qui avait formé l'Espagne quelques années avant. Le rehost m'apprend que je ne suis que la 2e flotte, et Venise m'affirme qu'il n'est pas devant, ma méfiance se renforce. Ne voulant pas scout moi-même, je demande donc à plusieurs reprises des renseignements aux rivaux italiens de l'Espagne. Et à l'occasion de l'un de ces scoutages. Gênes se fait repérer. La réaction espagnole est un brin disproportionné, puisque les fougueux hidalgos déclarent illico une guerre d'humiliation à Gênes, rejoint par le royaume de Naples qui avait quelques légers désaccords avec l'Espagne. Me sentant un brin coupable tout de même, j'envisage de donner un coup de main, mais je constate rapidement que le conflit est équilibré, d'autant que la France a aussi frappé brièvement l'Espagne. Et puis abîmer mes jolies caraques sur des galères ne me ravit qu'à moitié. Je pense passer une fin de session tranquille à regarder tout ce beau monde s'égorger gaiement quand entre deux pop-corns je vois trente transports français longer mes côtes, suivis par la célèbre "flotte suicide" chargée d'intercepter la Home Fleet. Pas le temps de réagir, la déclaration de guerre arrive dans l'instant. Cette fois-ci, le français a bien mieux réfléchi son coup, en demandant un mouillage à la Norvège, qui lui permet de débarquer en un instant sur les Orckney et de foncer sur l'Ecosse. Je savais que c'était possible, et étais resté longtemps allié à la Norvège pour éviter ce désagrément, mais j'avais rompu peu avant pour attaquer moi-même les vikings.
Bon. Après tout, je voulais tester mon armée, voila un bon test. J'ai 40k sur place, le français en a 32, c'est jouable. Je pars pour wype 1000 hommes isolés à Ayrshire, le français rejoint pile au wype et fuit. Comme d'hab, je m'enflamme, pensant qu'il va retraiter sur les Hébrides, je poursuis donc pour le bloquer et me fait punir sur les collines de Sutherland. Je passe même pas loin de la correctionnelle: une étrangeté fait que l'IA me refuse une retraite lointaine au motif qu'une forteresse me bloque, n'acceptant qu'un retrait sur Lothian, la-dîte forteresse, où je prends une 2e dérouillée pour la route. Bon, niveau qualité, on est fixé, c'est pas la Prusse. Et accessoirement, en 2 pauvres batailles, je suis à zéro MP. Heureusement, les mercos sont mes amis, et deux armées rappelées d'urgence de Nouvelle-Angleterre arrivent. Et Lothian est aussi chiante pour le français qu'elle le fut pour moi, tenant tranquillement un siège d'un an. J'y retourne avec 60000 hommes, contre 35000 français. Péniblement, l'armée anglaise l'emporte à deux contre un et réussi à bloquer le corps expéditionnaire français sur les Orcades. La moitié de l'armée française devient inutilisable, on peut donc parfaitement envisager un débarquement en France pour terminer cette nouvelle manche un peu plus glorieusement que les précédentes.
Un /w de Lubeck "Si tu me donnes Sjaelland, je viens t'aider". "Ouais, et la marmotte, elle met le chocolat dans le p.. Et puis bon, j'ai déjà largement assez de troupes en carton avec les miennes pour ne pas prendre les tiennes en plus. Mais c'est noté, je proposerais Hambourg contre mon aide à la prochaine occasion" pensais-je. Ce qui se traduit à l'écrit très étrangement par un "Merci, mais j'ai fait le plus dur, ça devrait aller pour cette fois"accompagné de smileys. Pas assez de smileys a priori, une déclaration de guerre Lubecko-suédoise m'arrive en réponse. Oubliée la Frise Orientale, oubliés nos accords commerciaux, oublié mon soutien à l'indépendance suédoise.. Ils occupent Sjaeland, se rendent compte qu'il faudra se lever tôt pour le stabhit, et décident de venir envahir le Royaume Uni avec ... 6 lourds. La bataille navale sur les côtes anglaises entre la Home Fleet et ses 35 lourds, et la flotte de Lubeck se solde par un désastre pour celle-ci qui perd ses 6 plus belles unités. Les coalisés retournent chez eux, et je me retrouve à jouer au chat et à la souris avec beaucoup trop de souris. A tenter de gagner sur tous les fronts, je risque surtout de perdre sur tous, la diplomatie prend donc le relais. Une nouvelle paix blanche est signée avec la France: je ne peux de toute façon rien tenter sur le continent avec la flotte nordique dans le dos. Très étrangement, la Suède accepte elle-aussi une paix blanche dans la foulée. Pense-t-il que les carottes sont cuites?Prévoit-il le déclenchement de la grande guerre de l'Est? Avait-il prévu dès le début de trahir la Hanse pour la laisser en fâcheuse posture? Je ne sais pas trop, mais enfin, la Hanse se retrouve isolée à la fin de la session, avec mes flottes en blocus, et mes armées en route.
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Neroonian
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05-02-2017, 23h42
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tithub
Tacticien de bibliothèque
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#13
06-02-2017, 12h30
Le joueur des Pays-Bas se réjouit de voir la flotte anglaise occupée dans un conflit
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Neroonian
Vétéran roublard
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#14
12-02-2017, 02h14
Session 5: Est-ce que j'ai le droit de coloniser?
Inter-session:
Le titulaire de la Hanse de retour vient tout de suite demander la paix. Le backstab de son remplaçant m'a pas mal énervé, mais de toute façon, je n'ai ni vraiment les moyens ni vraiment l'envie de faire durer cette guerre, sachant que le prussien m'annonce qu'il le défendra. Nous nous accordons donc sur une indemnité de guerre de 600 ducats, et j'accepte d'en étaler une partie dans le temps pour qu'il ne prenne pas d'emprunt. Le titulaire suédois se désolidarise aussi de son remplaçant. Soit.
La Courlande me contacte pour un accès colonial. J'avais prévu d'attaquer la Norvège, et même si j'aurais aimé profité du patient développement norvégien sur l'Islande, j'accepte de l'appeler dans la guerre et de lui laisser l'Islande. La perte de court terme est compensée par le commerce supplémentaire que produiront à terme les colonies courlandaises ( et puis vaut mieux que la zone soit occupée par un courlandais plutôt que tenter un français ou un ibérique). La Courlande lance une mode du "est-ce que j'ai le droit de coloniser" ou "où est-ce que je peux coloniser?" et 3 ou 4 autres personnes posent les mêmes questions. Donc pour que ce soit clair, vous êtes tous les bienvenus pour booster le noeud de la Manche, venez nombreux.
En début de session, le napolitain vient me demander une protection contre les ibériques en haute-mer: sa flotte ne lui permet pas de sortir de Méditerranée, et il souhaite coloniser à proximité de l'Espagne. J'accepte de le rejoindre en cas de guerre coloniale, ça fait des copains à peu de frais, et je n'ai pas spécialement envie de voir des gens snowball sur les colonies des italiens.
Session:
La double guerre a été économiquement dure, mais les conséquences sont vite effacées: le Pays-Bas accepte un usage "dynamique" du noeud, où chacun prend selon ses besoins du moment. Associé à la rapide montée de la Manche, sous l'effet des manufactures et du début de commerce colonial, la session sera globalement prospère. Surtout que très vite, le greedy meurt, et après une brève régence de la pleutre, Johan monte sur le trône à 15 ans. Premier trait,+5% discipline, le second sera un -1 de déclin de la trad terrestre. Je crois que j'ai jamais eu pareille merveille. Il me permet de finir assez tranquillement la doctrine économique et de lancer une vague de développement. "God save our gracious king, long live our noble king".
Mon précieuxxxxxx.
L'accord avec la Courlande se traduit très vite par un partage des îles norvégiennes. J'avais depuis le début l'intention de vassaliser la Norvège pour utiliser son colon comme 4e colon anglais, je tente.
Colonialement, le portugais et moi sommes aux portes de l'Asie. Il s'installe en Nouvelle-Guinée, et je pose des colonies en Australie et sur Manille. La nouvelle-Georgie et la nouvelle-Galles passent à 10 provinces grâce à quelques conquêtes, tandis que le nouveau monde devient multicolore, avec l'arrivée de la Courlande, de Gênes, de Naples et de Lubeck. C'était beau pourtant, tout rouge.
Arrivée en Asie
Diplomatiquement, j'hésite un peu sur ce que je veux faire. J'enchaîne les cb commerciaux sur la France pour le cas où je revois ses flottes sur mes côtes, je lance quelques claims sur la Suède pour lui faire passer le message que je peux moi-aussi backstab salement si besoin. Mais rien de tout cela n'est spécialement intéressant. Je décide d'attendre tranquillement la guerre des ligues, qui risque d'ouvrir la diplomatie européenne et me faciliter un peu la vie. Sauf que l'Espagne en décide autrement, en se lançant dans une stratégie d'agression tout azimut. Elle commence par sauter sur le Maroc. Je ne veux pas le voir mourir, mais je ne suis pas en état d'y aller, et le Maroc est trop en retard pour me laisser le temps de me préparer. La Blitzkrieg fonctionne et l'Espagne prend une partie de la côte. Elle enchaîne sur une guerre coloniale avec Gênes, qui n'a pas les armes pour se défendre en haute mer. Y aller serait le meilleur moyen de convaincre le français de laisser l'accès ( et plus si affinités), donc je passe une fois de plus mon tour et la guerre se poursuit. Mais les hidalgos ne sont toujours pas rassasiés, et attaquent Naples.
J'ai un pacte défensif avec Naples, et de toute façon, il faut mettre un petit stop à l'agressivité espagnole, donc j'accepte l'alliance et l'appel aux armes, pour obtenir une paix blanche. Je regroupe une escadre de lourds et une escadre commerciale et les envoie vers Gibraltar, convaincu que l'Espagne rentrera ses navires et acceptera la paix blanche. Que nenni, non seulement l'espagnol ne recule pas, mais il envoie même sa flotte qui rencontre la mienne au large de Lisbonne. Je n'ai que la moitié des lourds, je n'ai pas activé le moral, et je le regrette, parce qu'au final, c'est plus serré que prévu. Le combat se termine par la perte de 7-8 lourds espagnols contre deux anglais. Une victoire certes, mais on est loin de Trafalgar. Dans la foulée, l'Espagne accepte la paix blanche, mais dans l'intervalle, il brûle la colonie napolitaine ciblée. Bien jouée au plan tactique, pas nécessairement au plan diplomatique puisque Naples rejoint Gênes dans l'autre guerre qui se poursuit et dégénère en guerre terrestre violente.
Durant toute la session, j'ai financé la Norvège dans l'espoir qu'elle colonise. Pensant qu'elle ne le fait pas, je décide trop vite de l'annexer. C'était crétin, puisqu'en fait, la Norvège avait bien lancé sa colo, sur un caillou à moitié invisible. Tant pis, au revoir le 4e colon.
Je termine la session en réorganisant mes armées en packs de 40k, même si je manque encore de mercos pour finaliser mes stacks, prêts pour la guerre des Ligues. Celles-ci ont proc en fin de session. Sans trop de conviction, j'ai rejoint le camp protestant. En tant que réformé, je n'ai pas grand chose à gagner de toutes les façons, cette guerre est surtout là pour débloquer les diplois, j'ai donc intérêt à ce qu'elle ait lieu, et je rejoins un camp protestant en perdition pour le moment. On verra comment ça évolue, les "gros" ( France-Suède-Espagne-Russie) n'ont pas encore choisi).
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Neroonian
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12-02-2017, 02h47
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Liquidstuff
Liquid les bons tuyaux
Tacticien de bibliothèque
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#15
15-02-2017, 09h36
La radinerie en image :
Spoiler:
On dirait Stella.
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