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arminius
Arminius
Eplucheur de patates
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#1
Classical Age : Total War
27-12-2019, 09h25
<img src="https://media.moddb.com/images/mods/1/45/44075/loading_screen.jpg">
L'année est de 88 av. Le monde antique est en ébullition. Les Romains consolident définitivement une République vieillissante qui ressemble à un Empire, mais ses institutions approchent de la limite. La guerre sociale vient à peine de se terminer avec la défaite des alliés (Socii) italiens par la faction du Sénat et Sulla est devenu maître de Rome, entrant dans la ville avec son armée. Un sacrilège jamais commis auparavant. Ce dernier prendrait bientôt son premier commandement en Orient, contre un Mithridate menaçant; Son ennemi mortel, c'est Gaius Marius (père des fameuses réformes). Dans le même temps, des balkans, une immense armée composée de Dardani, Scordisques et Maedes attaquent la province romaine de Macédoine. Pour donner l'ampleur et la férocité de la première guerre Mithridatique, le roi Mithridate VI de Pontus envahit l'Asie mineure, battant les forces romaines quatre fois de suite, conquérant la Bithynie, la Phrygie, la Mysie, la Lycie, la Pamphylie, l'Ionie et la Cappadoce, tout en démantelant la province romaine d'Asie, rassemblant et assassinant des Latins partout en une seule journée. Il se montre en champion de la cause Héllénistique avec une passion contre les Romains jamais vue depuis Hannibal Barca.
En développement depuis 2017, CATW 0.8 est un nouveau mod, se déroumant durant les guerres Mithridatiques en 88-63 Av JC. Il présente notamment de nouvelles factions. C'est à ce jour la modification la plus ambitieuse de la série catw démarrée il y à 10 ans. Il ne partage que 50% de factions avec ces derniers. Exit Samnites, Ibères, les Boiens, Arvernes, les Macédoniens et bien d'autres. Seule une fraction de l'ancien monde de 300 avant JC est toujours en place. Voici un aperçu complet de ces nouvelles factions, qui son réorientées à l'est. Il y a une culture indienne, une culture arabe (Saba), un royaume africain (Kush), la culture perse (Médias), Judaique, même des proto-mongols (Yuezhe) et Tochariens (Saka) ainsi que des Indo-Grecs Bouddhistes. Par conséquent, par sa diversité et son "exotisme", cela à été la version la plus ambitieuse de la série CATW jusqu'à présent, nécéssitant deux ans de développement, et ce sera aussi la dernière...
Catw 08.1 - 26/12/2019
7z version (767 mo)
-
winrar version (1.1 Go)
-
ModDb
-
Page référence
----------------Installation--------------------------
Conçue pour Rome Total War 1.9 (Alexander) - Il y a plus d'unités qu'autorisé sur les versions antérieures de RTW.
Ne fonctionne donc PAS sur Rome Total War, version 1.5 et BI 1.6.
Fonctionne sur STEAM, no testé en version disque.
1-Tout d'abord: assurez-vous que la version de Rome TW/Alexander est "propre". Compatible avec d'autres mods. Vous pouvez même exécuter plusieurs versions de catw dans le même dossier RTW.
2-Décompressez (avec 7z) catw08 dans votre dossier principal (ou avec winrar/zip)
3-Faites glisser le raccourci fourni et déposez-le sur votre bureau ou ailleurs.
Pour les batailles personnalisées: Utiliser le raccourci fourni
Il ne change que la fin: -noalexander
Si besoin, pour faire votre propre raccourci (clic-droit, propriétés) :
Cible:
"C: \ Program Files (x86) \ Steam \ steamapps \ common \ Rome Total War Alexander \ RomeTW-ALX.exe" -nm -show_err -mod: catw08 -noalexander (pour les batailles personnalisées)
"C: \ Program Files (x86) \ Steam \ steamapps \ common \ Rome Total War Alexander \ RomeTW-ALX.exe" -nm -show_err -mod: catw08 (campagne)
À partir de:
"C: \ Program Files (x86) \ Steam \ steamapps \ common \ Rome Total War Alexander"
Il existe également un autre lancement «compatible steam». Accédez à votre raccourci steam RTW (dans "jeux"), cliquez-droit sur la propriété du menu.
Ensuite, dans "définir les options de lancement", remplissez: -nm -show_err -mod: catw08 -movie_cam
arminius
Arminius
Eplucheur de patates
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#2
15-02-2010, 09h55
Nouvelle Update: CATW 01.2 Samniti Bello
Cet opus est
classical age: total war
comme il aurait dû être.
Le choix des factions est plus précis et adapté à cette date de 300 Av. JC., avec des factions n'existant pas dans les version 1.0 et 2.0, qui sont cruciales pour la campagne décrivant les Romains livrant leur dernière grande campagne contre leurs rivaux Italiane, la troisième guerre Samnite. En 298 cet épisode approchait son époque conclusion, Gellius Egnatius coalisant toutes les tribus Samnites tribes, leurs alliés Italiques du sud les Etrusques au nord et leurs alliés Senones et Cenoman. Jouant comme survivrez vous cette épreuve ?
Ce n'est pas la seule qui attends les Romains: L'Epire, à l'est, peut devenir une menace si allié des Samnito-Etrusques et de "Magna Grecia", ainsi que les turbulentes tribus Illyriennes bientôt unies par l'ambitieux Roi Dardanien, Cleitus (335-295 BC). Tout comme catw 1.1, les Cités Gecques sot remplacées par le Royame du Bosphore dominant la mer noire (crimée), ave un interressant mix de cultures grecques, scythes et thraces. La "Grèce" indépendente est maintenant représentée par Sparte. Les Arvernes, Bellovaques (Belges) et Senonssont aussi présents, mais la grande nouveauté du mod 1.2 qui ravira les fans de Marseilles, c'est bien sûr Massalia, qui remplace le pont, n'existant pas à cette époque. Massalia présnete un poole d'unités Grecques dont plusieures uniques, ainsi que des auxiliaires Gaullois, mixtes (Gallo-Grecs) et Ligures, et possède deux cités, avec Emporion sur la côte NE Ibérienne ainsi qu'une flotte puissante, ue religion spécifique (notamment le culte de Mithra) et des bonus commerciaux. C'est un rival pour Carthage, alors en guerre en Sicile. Les Gètes sont aussi jouables, mais déménagés à l'est, à Tomi (Scythia Parva) sur la mer noire. Ses voisins Thraces, Macédoniens et du Bosphore en font une faction difficile.
Carthage, n'à pour cette époque que la région Sud Ibérique de culture Tartessienne. Hannon est présent en force en Sicile, pour une éventuelle guerre de conquête de Syracuse,ou de Messines (et son armée de Mamertins). A l'est, les Diadoques se font la guerre, bien qu'une paix fragile ait été signée après la grande bataille d'psus en 301. Ce sont les survivants de la première génération de Diadoques, les compagnons d'Alexandre: Seleucos, Ptolemée I Soter, Cassandre (Macédoine), et Lysimaque qui possède alors un empire (Thrace) s'étendant des Balkans à l'Asie mineure, du nord à l'est, incluant la Phrygie, carie, le pont, Pergame, et allant sur la côt jusqu'au Caucase... C'est une autre nouveauté de catw 1.2.Loin de ces quatre empires, on trouve aussi dans les steppes les tribus Sarmates (nombreuses modifications), les Scythes devenant des auxiliaires du Bosphore, tandis qu'un delà de la Caspienne, les Parthes démarrent avec très peu...
La présente version 1.2.2 et ses options peut être téléchargée sur
cette page
TELECHARGER
Pourquoi 1.2 ?
CATW 1.2 se situe derrière 1.1 et avant 2.0. Toutefois ce dernier développé par une autre équipe n'était jouable sur STEAM et tout support à cessé. Il a fallu donc partir de 0, de Mundus Magnus, puis intégrer au fur et à mesure des éléments de catw 1.1, puis de catw 2.0 et rédoudre des problèmes qui avaient été laissés en plan dans les deux mods. Il manque encore un certain nombre de choses venant de 2.0 c'est pour ça que le prochain mod (s'il est fait - sur la guerre Illyrienne en 230 avJC) sera en quelque sorte
CATW 1.3
. Le 3e opus catw1.4 s'il voit le jour reprendra ces éléments mais avec une campagne se déroulant en 9 Ap JC. "Eranamer", se focalisera sur Arminius, et oui mon pseudo. Ce sera le grand chamboule tout au niveau des factions avec au moins 8 nouvelles et pas mal de recherche de skinning et autres. Maintenant je ne me lancerai pas dedans si ça n'intéresse personne, RTW est maintenant vieux de 10 ans, donc donnez votre avis !!!
Je considère personnellement catw 1.2 comme le plus abouti des mods de la série.
CATW 1.3 Illyrico Bello - Les guerres Illyriennes 230 Av JC
Screen d'Ermanamer CATW 1.4
Factions:
-Augustus Rome's
-The Cheruschi confederation
-The Numidians
-The Parthian Empire
-The Picts
-The Dacians
-The Arabians
-The Marcomanni (ex.macedon)
-Armenia (Tigranes V)
-The Moors
-The Sarmatians...
-----------------------------------------------------------------------------------------------------
Nouvelle Update: CATW 04.8 Keltoi Tromos
(au 13/04/2017)
Cette update concerne la période déjà abordée par catw 04.6, avec Pyrrhus en 280 av JC mais sous un autre angle: L'invasion des Balkans par les Gaulois, guidés par Brennus. Pour cet opus, la position des factions a été revue des bien des choses ajoutées. L'update 04.7 est sortie au début du mois et la 04.8 le 13, c'est donc tout frais.
Des tonnes d'améliorations et de corrections, et surtout deux nouvelles fa
ctions jouables: Saba et Maurya.
Vous pouvez la télécharger
ici
, et la jouer sur BI et Alex.
Enjoy !
Un aperçu des différentes factions. Les gaulois ont un régime spécial et démarrent en partie avec trois armées massives dans les Balkans. Pour la petite et la grande histoire cet épisode correpond aussi au sac de Delphe, à la conquête de la Thrace (Tylis) et au passage en Asie mineure (Galates).
Pour rappel, cette version de catw n'est pas au niveau de catw 2.0 pour de qui est des unités ou des scripts et ajouts, mais ... cela fonctionne sur steam.
Classical Age Total War v.04
CATW est de retour!
Récemment, j'ai été pris par un peu de nostalgie et je souhaitais que catw fonctionne correctement sur STEAM (catw 1.0 ne fonctionne actuellement qu'avec la version DVD ou en custom battles avec RTW.exe).
De plus on m'a demandé des unités du vieux catw (2008-2009), et RTW est maintenant disponible sur tablette et ipad, donc en novembre je me suis lancé sur le projet d'avoir une version "légère" de catw avec ces anciennes unités, utilisant uniquement des modeles poly de RTW, BI et Alex avec des skins de basse (normale) résolution, mais avec aussi une campagne pleinement fonctionnelle sur STEAM quelque soit l'Exe.
Ainsi, après quelques ajustements et l'aide du zeus checker de RedFox (Diadochi TW), voici donc une version intermédiaire de catw, logiquement appelée catw04 comme elle suit catw03 (2009), c'est donc une version jamais publié avant!
La base c'est la carte de Mundus Magnus avec une date de campagne commençant en 280 av. J.-C. et n'importe quelle faction (sauf l'ancien Sénat et Scipii, attendant d'être convertis respectivement en Mauryens (Indiens) et Sabéens pour profiter des vastes espaces de la carte).
Et bien sûr, vous pouvez jouer les Epirotes et Pyrrhus lui-même fraîchement arrivé en Magna Grecia (Sud de l'Italie) avec sa puissante armée pour faire face à Rome, et essayer de réécrire l'histoire.
Vous pouvez jouer soit avec RTW/BI et Alex (Instructions ci-dessous)
Téléchargez-le à partir de là:
http://www.ancient-battles.com/catw/download/catw04.zip
Ce nouveau site bilingue en construction, servira aussi de repository pour tous les mods de RTW.
Et joyeux Noël ...
************************************************** ************************************************** *************
CATW 04 (Dernière édition décembre 2016)
Basé catw 03 (2007) qui ne permettait que les custom battles (presque 10 ans ça ne me rajeunit pas
)
Ce dernier consistait à reskinner toutes les unités, en les renommant, en ajoutant de nouvelles unités basées sur les modèles vanilla RTW, BI et Alex.
C'est le "catw léger" en standalone (mod séparé, comptible avec d'autres mods).
Tous les skins sont de petite taille comme le jeu original, les modèles 3D sont basés sur vanilla
La musique est de RTW vanilla
La végétation est d'origine
Idéal pour jouer sur un ordinateur portable ou une tablette.
Liste des modifications venant de catw 03:
-Réduire quelques unités
-Nouveaux chevaux
-Nouveau interface utilisateur (interfaces)
-Nouvelles icônes
-Nouveaux écrans de chargement
-Noms des unités
-Nouvelles descriptions des unités, toutes traduites
-Environ 60 nouvelles unités
Carte de Mundus Magnus ajoutée
Modifications sur la campagne Mundus Magnus:
-Changer la date à -280 avant JC
-Changé toutes les descriptions des factions de campagne
Faction romaine unie (SPQR) basée sur Julii
-Gauls a changé pour Aedui, et pos.
-Spain changé pour Celtiberiens, et pos.
-Les Scythes sont installés dans deux nouvelles localités (Taurica et Scythie) et n'ont plus rien à voir avec les Sarmates
-Germans changé en Suebi, déplacé à Scandia seul
-Armée indépendante (Gaulois), de Bolgios ajoutée en Dardanie (Macédoine du Nord) conformément à l'époque
-Nouvelle faction: L'Epire (ancien brutii)
-Une grande armée à Syracuse
-Nouvelles positions de départ pour toutes les nations
-Les indépendants sont plus durs à battre, possèdent plus de villes et reçoivent des armées plus grandes et plus diversifiées
****************
Modifications du 03/12/2016
-Ajout de 140 batailles historiques à partir de décembre 2013 Patch 1.1.6. Peut être buggy que les fichiers EDU / DMB sont de catw 1.0.
-Ajout de plus de 200 sites de bataille personnalisées basés sur Mundus Magnus
================================================== ================
INSTALLATION
Vous aurez besoin de 7z:
http://www.7-zip.org/
1-Juste décompresser catw dans votre dossier RTW principal, comme: C: \ Program Files (x86) \ Steam \ steamapps \ common \ Rome Total War Gold \
2-Déplacez le raccourci vers votre bureau (Si nécessaire, modifiez les champs de propriétés dans le chemin d'accès requis)
Par défaut: Cible: "C: \ Program Files (x86) \ Steam \ steamapps \ common \ Rome Total War Gold \ RomeTW.exe" -nm -show_err -mod: catw -movie_cam
Démarrez dans: "C: \ Program Files (x86) \ Steam \ steamapps \ common \ Rome Total War Gold"
3-Vous pouvez également utiliser l'icône associé
Remarque: Vous pouvez également copier le lien cible sur STEAM
Pour utiliser avec BI: Déplacez simplement catw04 dans votre dossier Rome Total War / BI et utilisez l'icône appropriée
Pour utiliser avec alex: Déplacez simplement catw04 dans votre dossier Rome Total War Alexander et utilisez l'icône appropriée
================================================== =================
VOIR ÉGALEMENT
Http://www.twcenter.net/forums/forum...-Age-Total-War
Http://www.moddb.com/mods/classical-age-total-war
http://www.mundusbellicus.fr/forum/t...-age-total-war
Http://ancient-battles.com/
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
I. Présentation :
Classical Age : Total War
(CATW) est un mod pour
Rome : Total War
. Oeuvre de graphistes et d'historiens maladifs,
Belisaire
,
prisejack
et
Arminius
, qui décidèrent, après avoir joué et apprécié
RTR
et
EB
, de créer leur propre mod. Les objectifs furent remplis par
Belisaire
qui proposa des idées d'unités et les intégra, prisejack qui
créa un site web
pour elles, et Arminius qui se chargea des skins. Au final, la bêta 1 fut rendue publique en octobre 2007. C'était une démo avec presque 28-30 unités par faction, corrigées et historiques, et trois nouvelles factions remplaçant les familles romaines : les Illyriens, Pergame et les Galates. Le mod était agréable à joueur grâce à son poids léger tout en aillant de très grands nombres d'unités à l'écran. Les unités étaient celles de vanilla modifiée, aucun des moddeurs ne s'y connaissant en modelage 3D.
Peu après, l'objectif final fut considéré atteint, et l'équipe se sépara doucement,
prisejack
mit régulièrement le site à jour, et
Arminius
(moi-même) décida alors de créer une nouvelle campagne. Ce fut la bêta 2a de CATW, sorti en septembre 2008. Avec de nouvelles unités provenant d'addons et de mods comme le
Res Gestae
de
Prometheus
et le
Terrae Expugnandae
de
Lusted
, de nouvelles animations de
Signifer One
, de nouveaux navires, de nouveaux bâtiments et de nombreuses unités régionales spécifiques, le mod comportait aussi de nouvelles musiques, de nouveaux graphismes et était complètement jouable, incluant les batailles historiques originales et de nouvelles, de nouvelles cartes de batailles, etc. Le mod était entièrement en français, et une traduction anglaise vit le jour deux mois plus tard.
Depuis la sortie de la démo bêta 2a en français en septembre 2008, CATW bénéficie de nouvelles unités bien plus réalistes et détaillées que par le passé, avec des skins à 512 pixels en standard, soit deux fois plus que la taille habituelle, garant d'une qualité irréprochable. Les factions, 20, bénéficient d'un panel d'unités record, plus de 2000 en croisant des entrées EDU-DMB et avec un système de modèles alternatifs basés sur l'avancement de la campagne qui se surajoutent aux évolutions normales. CATW bénéficie d'une faction romaine très complète depuis la réforme de Marcus Furius Camilius jusqu'aux légionnaires tardifs des guerres civiles, à la veille de l'empire, soit plus de 300 ans d'évolution. De plus, CATW commence en 300 av. J.-C.
Pourquoi vingt ou trente ans avant les autres mods ? Tout simplement parce qu'avant même les Guerres puniques, Rome s'était confrontée à la dernière grande menace sur la Péninsule italienne même : une formidable coalition menée par un chef samnite qui avait juré la perte des Romains, allié à des Gaulois transalpins et des Étrusques. Si Rome triomphe de cette tempête avec ses alliés latins, il restera à faire face avec le même stoïcisme à Pyrrhus...
En 300 av. J.-C ; certaines « factions » - nations - ne sont pas encore indépendantes ou menaçantes. Il en est ainsi par exemple, dans l'Empire Séleucide, de la Bactriane comme des Parthes. En Afrique, les royaumes numides faibles et divisés sont inféodés de fait aux Liby-phéniciens. Quand aux Celtes, ils sont très bien servis dans ce mod, avec pas moins de six factions dont trois mixtes : Les Arvernes, et Eduens, deux grandes confédérations ennemies de l'époque, les Belges, un pied solidement installé en Britannie divisée, les Celtibères, mi-celtes mi-ibères en Espagne, et au nord de l’Italie, les Boïens, étendus en fait entre les Marcomans et les Étrusques, et les Illyriens. A l'est, les Diadoques sont encore puissants, les guerres de succession à peine achevées. Lysimaque possède alors un empire considérable entre l'Asie Mineure et la Thrace.
Plus à l'est, un Persan fidèle aux Diadoques parvient à s'installer sur un trône, celui de Mithridates du Pont. Au Nord, les Scythes sont toujours une puissante menace sur les rives de la Mer Noire, menace temporisée par l'extraordinaire commerce florissant dont le Royaume du Bosphore, mi-grec, mi-scythe, tire sa prospérité légendaire. Mais de la Mer Caspienne, des hordes de cavaliers qui n'ont que mépris pour les Grecs et les Scythes de l'ouest ont bien l'intention de piller et détruire ces nomades sédentarisés : les Sarmates. En Afrique, Carthage est alors plus puissant que jamais. Son seul rival est en Sicile, c'est Syracuse, la plus puissante des cités-états à l'ouest de la Méditerranée, bien servie par des tyrans ambitieux et clairvoyants et par un commerce favorable.
L'Ibérie est pour Hamilcar, encore jeune, une cible de choix. Les Carthaginois n'ont pas encore fondée la « Nouvelle-Carthage »... Ce sont tous ces défis que CATW vous propose. Les Romains notamment, n'ont aucune position privilégiée, bien au contraire. les équilibres de forces sont égaux. Outre ce choix du temps et des factions, CATW se propose évidemment d'ajouter au gameplay. Outre le fait que les unités sont bien servies par les animations d'EB (
Europa Barbarorum
), avec le script de formation de
Sinhuet
, l'IA devrait être parmi les meilleures.
Outre les unités, les graphismes et la musique, la carte de campagne reçoit de nouvelles villes, ports et navires plus réalistes. Près de trois fois plus de navires sont disponibles, recoupant un panel considérable et donnant une bonne idée de la variété des flottes de l'époque. De nouveaux bâtiments sont disponibles, comme l'Arsenal et la caserne Royale, ainsi que les casernes provinciales.
II. Contenu :
Nouvelle carte de campagne
Nouvelles factions jouables :
Thraike (
Thraces
)
Pahlava (
Parthes
)
Romani (
SPQR
)
Celtiberi (
Celtibères
)
Arverni (
Arvernes
)
Seleukoi (
Empire Séleucide
)
Skytho-Sauromatae
Pontos (
Royaume du Pont
)
Makedon (
Macédoine
)
Arche Bosporos (
Royaume du Bosphore
)
Boii (
Boïens
)
Sweböz (
Germains
)
Senones (
Sénons
)
Epeiros (
Épire
)
Arche Ptolemais (
Empire Ptolémaïque
)
Getai (
Gètes
)
Kart'hadast (
Carthage
)
Illyria (
Illyriens
)
Bellovaci (
Bellovaques
)
Hayasdan (
Arménie
)
Plus de 2 200 skins et de 35 à 50 unités par factions, grâce à la nouvelle AOR (Zone de recrutement régional)
Skins et modèles exclusifs à CATW (ils ne sont présents dans aucun autre mod), haut niveau de détail et de fidélité historique
Batailles plus longues (moral augmenté, moins de chocs fatals à part pour les charges de cavalerie)
Vitesse réduite pour les cavaliers, chevaux redimensionnés pour être fidèle à l'époque
Système de skins alternatifs (géré depuis de DMB -
desc_models_battle.txt
) - possibilité de changer de skins d'unités durant une campagne
Nouveaux scripts
4 tours par an
Nouveaux graphismes : menus, interfaces, UI, écrans de chargement
Nouveaux bâtiments
Nouveaux navires
Nouvelles descriptions historiques
Modèles de villes de Prometheus et de l'équipe de CATW
Animations d'Alin (EB)
Nouveaux niveaux de construction pour toutes les factions
Environnements de RS 2
Piques réalistes optionnels
Plus de 140 batailles historiques
Plus de 200 nouvelles localisations de batailles personnalisées
Nouvelles réflexions de l'eau de Davide.cool
Nouvelle gestion de la luminosité et nouvelles batailles noctures (Skymod de Horsarcher)
Nouvelle musique
Beaucoup d'autres choses
III. Images :
IV. Téléchargement & Installation :
Classical Age : Total War v1.1 :
Lien 1 :
Télécharger sur Ancien-battles.com
Lien 2 :
Télécharger sur Moddb
Lien 3 :
Télécharger sur Strategyinformer
Patch 1.1.5 :
Lien 1 :
Télécharger sur Sendspace
Lien 2 :
Télécharger sur Moddb
Patch 1.1.6 + Pack de 140 batailles historiques :
Lien 1 :
Télécharger sur Ancient-Battles.com
Lien 2 :
Télécharger sur Moddb
Vous devez avoir Rome : Total War v1.5 installé.
1. Téléchargez «
Classical Age : Total War v1.1
» à l'aide de l'un des liens plus haut
2. Double-cliquez dessus pour lancer l'installation
3. Sélectionnez bien votre répertoire «
Rome - Total War
» et cliquez sur «
Ok
» puis lancez le mod s'installer
4. Téléchargez le «
Patch 1.1.5
» à l'aide de l'un des liens plus haut
5. Ouvrez l'archive avec Winrar ou 7zip, puis extrayez le contenu du dossier «
1.1.5
» dans votre répertoire «
...\Rome - Total War\catw\data
» et acceptez d'écraser les fichiers existants
6. Téléchargez le «
Patch 1.1.6 + Pack de 140 batailles historiques
» à l'aide de l'un des liens plus haut
7. Ouvrez l'archive avec Winrar ou 7zip, puis extrayez le contenu du dossier «
catw_Patch_2.4
» dans votre répertoire «
...\Rome - Total War\catw\
» et acceptez d'écraser les fichiers existants
8. Créez un nouveau raccourci de «
RomeTW.exe
» qui se trouve dans votre répertoire «
Rome - Total War
»
9. Faites un clic-droit dessus, puis cliquez sur «
Propriétés
»
10. Dans le champ cible, ajoutez «
-mod:catw
» (pensez à laisser un espace avant le tiret). Cliquez sur «
Ok
»
11. Vous pouvez retrouver un icône pour CATW dans le répertoire «
....Rome - Total War\catw
»
12. Jouez avec ce nouveau raccourci !
Pour jouer au mod avec l'édition Steam du jeu,
cliquez ici
.
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Dernière modification par
arminius
,
01-07-2017, 13h20
.
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Stilgar
Artiste compris
Fan de Clausewitz
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#3
15-02-2010, 10h07
Présentation des factions :
HAYASDAN (Arménie) :
Spoiler:
Loin derrière les montagnes du Tauros, au pied de la chaîne du Caucase, un pays ancien existait entre trois mers (méditerranée, mer noire et caspienne) au confluent de grandes routes commerciales et migratoires en asie centrale. La dynastie du petit royaume d'Urartu datait du IXe siècle avant jc. Mais ses racines remontaient dit-on au déluge (l'arche de noé est censée s'être échouée sur le mont Ararat, berceau des arméniens). En 612, le royaume tomba sous le contrôle des mèdes puis des Perses. Il resta une dynastie jusqu'à la conquête Alexandrine, puis après sa mort, fut brièvement indépendante avant de connaître de nouveau un statut semi-autonome sous les Séleucides, situation en 300 avant jc. Il faudra attendre 190 av. jc. et surtout tigranes II pour que le petit Royaume montagnard se mue en empire proche-Oriental, à l'instar des Parthes.
L'armée Arménienne était de composition mixte, avec une structure de base héritée principalement de l'ère Perse, mâtinée de spécificités locales comme sa puissante cavalerie de lanciers et archers cataphractes. La phalange fut introduite par le biais des Séleucides, mais ne connut pas la même généralisation qu'au Pont Voisin. L'hellenisation tardive de l'Arménie généra des hoplites locaux et des corps de phalangistes, mais le gros des forces restait constitué de piquiers légers de levées, troupes d'assaut de montagne, combattants polyvalents, archers, et puissante cavalerie. Dans CATW cette faction possède ainsi une armée au départ de style très persane, avec une puissante cavalerie dont la proportion est importante, et par la suite elle s'hellenise jusqu'a arriver très tardivement à un début de "romanisation" de son infanterie. Elle combine cette infanterie assez moyenne à une excellente cavalerie en proportion importante.
BELLOVACI (Bellovaques) :
Spoiler:
Avant d'être décrits succinctement par César comme "les plus braves des Gaulois " (Aquitains, Gaulois et Belges), les Belges étaient un ensemble de peuples établis entre le nord de la gaule et la frise orientale, des Celtes avec des éléments culturels en commun aussi bien avec les peuples germaniques et scandinaves qu'avec les celtes du centre-européen. Il semble en effet, comme les informateurs de césar l'avaient déjà signalé, que ces peuples réunis en une alliance possédait de solides racines à l'est du Rhin. Ces racines avec les farouches peuples germains, alliées avec une langue, une culture et un équipement guerrier empruntés aux gaulois, firent de ces peuples des conquérants en puissance. "Belgae" de ses origines, signifierait "alliés". En effet du temps de César, tout le sud-est de la britannie était occupé par des Belges, et l'aristocratie locale était également Belge d'origine. On ne sait vraiment quand ils traversèrent la manche. Peut-être en 350 av.jc., peut-être même en 250 av.jc.,. Toujours est-il que des Belges, très probablement les Bellovaques, repoussèrent les "autochtones", Gaels, apparentés aux Goidils d'Hibernie, et autres populations locales, comme les Silures. Disposant d'armes et d'armures inconnues des Bretons, ils conquirent rapidement le sud-est de l'Angleterre, s'imposant en maîtres. La "Gaule Belgique" était en réalité bien plus vaste que le Belgique actuelle, s'étendant depuis la normandie jusqu'en hollande actuelle, et vers l'est jusqu'au Rhin.
Les Bellovaques étaient pratiquement assimilés aux Belges en général. La raison en était leur toute-puissance parmi les nations Belges, dont la plupart étaient leurs clients. Directement aux frontières avec la Gaule des Parisii et Senons, ils disposaient de considérables armées, très comparables à celles des Gaulois voisins. L'usage de chariots de guerre était cependant plus fréquent chez les Bellovaques, ce qui s'expliquait notamment par la platitude du paysage, idéal pour la circulation rapide des chars. Toute cavalerie n'était pas absente, et les Rèmes notamment, fournissaient en tant que clients, une cavalerie puissante et aguerrie, réputée dans toute la Gaule...
ILLYRIOI (Illyrie) :
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L'Illyrie (actuelle albanie plus une large part des Balkans et sud de l'autriche) était connue de la sorte dans des temps anciens, comme une multitude de peuples de culture proche, habitant pour la plupart au sud-est de la côte adriatique. Les historiens ne sont pas d'accord par rapport à l'appartenance de tel ou tel peuples comme les dalmates, à l'ensemble des Illyriens. L'absence d'alliance ou de royaume majeur, et de sources écrites fiables font que ces peuples restent dans l'obscurité. On n'eut mention d'eux que du temps ou les grecs du nord-ouest (notamment épirotes et aitoliens) les combattirent, par les macédoniens, et enfin par les Romains, alors maîtres de l'italie, qui conquirent l'illyrie, dont la côte était infestée de pirates, à partir de 229 avant jc. Si les illyriens figurent dans catw, c'est avant tout grâce à la figure légendaire de Bardylis, qui au IVe siècle, fit de toute la contrée un puissant royaume uni, fondant une dynastie solide autour des Dardaniens, une des tribus IIlyriennes. Les tribus rivales se combattaient depuis des siècles, sur un mode "homérique" très semblable à celui des Thraces. Du temps de Pleuratos, en 300 av.jc; le Royaume Illyrien était en contact avec les panonniens au nord, de culture celtique, Paioniens et Thraces de l'est (dont les Dardaniens étaient originaires), italiens par l'intermédiaire des Dauni, Peuceti, Iapyges et Messapiens du sud-est de la péninsule.
La situation des géographique Illyriens est un indicateur des influences que leurs voisins ont eu sur son "armée". Le Royaume illyrien était basé à Scodra, au sud très peuplé de l'Illyrie, siège de nombreux peuples rivaux, comme les Dardaniens, les Taulantes, Albanais, Autariates... et décrits comme ayant un équipement de type grec archaïque, notamment des armures en bronze, nombreuses dans l'armée de Bardyllis, cnémides et des casques d'un type ancien (remontant à 800 av.jc., ancêtre du modèle Corinthien), des tuniques sans ceinture, des armures de cuir clouté, et plus au nord des casques en pot et du type negau, des casques en osier renforcé... Notamment avec les scordisques, les influences Celtes prédominaient, et l'adoption du scutum celte en bois était la norme. On avait aussi l'usage d'épées droites, la "spatha", plus effilée, courte et polyvalente que l'épée longue Celte, mais plus lourde que le xyphos Grec. On se battait à l'aide de javelots rudimentaires non ferrés, d'épées courbes à lame concave, de la doru, et de haches de lancer légères au dessin bien spécifique.
Les Illyriens, bien que vivant à un carrefour de civilisations (celtique, grecque, italique) restaient un peu en retrait des grands courants culturels, et dans un état de guerre permanente à l'instar des thraces, de nombreuses tribus s'efforçant de se défendre des agressions de leurs voisins ou de faire de même... Des peuples ethniquement différents, n'ayant rien en commun étaient aussi assimilés artificiellement aux "Illyriens" : Les Lapodes Italiques, les Liburnes Venetiques de la côte, les Dalmates et les Pannoniens plus Celtes qu'Illyriens, ou encore les Dardaniens, plus Thraces qu'Illyriens.... Quelques peuples ont semble-t'il tiré part de leurs propres ressources et ont eu des tribus clientes, gagnant une hégémonie locale pour plus ou moins longtemps : Les Taulantes par exemple, furent cités par les Macédoniens et notamment hébergèrent le jeune prince Epirote, Pyrrhus. Leurs culture était plus grecque que barbare sans doute, et les sentiments qu'ils avaient vis à vis de leurs voisins étaient certainement plus respectueux vis à vis de l'Epire ou de la Macédoine que des autres tribus Illyriennes.
Bardyllis défit et tua le Roi Macédonien Perdiccas en 359... Son fils fut Bardyllis II, suivi de Cleitos l'Illyrien. Défait par Alexandre le grand, il soumit son Royaume à sa volonté et es troupes illyriennes accompagnèrent le Roi Macédonien en Perse. Après sa mort, le Royaume redevint indépendant, et le Roi Glaukias n'eut de cesse de défier une Macédoine alors divisée, saisissant Epidamne en 312. Centré autour de Scodra, le royaume Illyrien de la dynastie des Bardyllis fut d'autant plus puissant qu'il avait saisi sa chance au bon moment. Saurez-vous faire de ce royaume la nouvelle grande puissance des Balkans ?
KART'HADAST (Carthage) :
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Carthage reste, de ces royaumes et empire oubliés, celle des plus légendaires. Le fait qu'un seul homme, Hannibal Barca, ait pu écraser et mettre en péril les forces du plus futur grand empire que connut l'occident, Rome, a gagné pour sa ville et son peuple, issu des phéniciens, l'immortalité. En effet, Carthage fut au départ un comptoir colonial (malgré les histoires de la reine Didon) fondé par des marchands Phéniciens sur la côte nord de l'actuelle Tunisie. La république de Carthage avait des caractères culturels bien spécifiques, avec des influences grecques (comme le modèle démocratique de la thallassocratie Athénienne) tout en étant issue de la culture phénicienne, issue de Syrie (Tyr, Byblos et Sidon). En 300 avant jc., Carthage n'avait pas encore atteint le faîte de sa puissance, et son ennemi était alors syracuse, sa grande rivale de Sicile où les Carthaginois s'étaient installés, dont Agathoclès, leur pire ennemi avant Scipion. Les Barcas notamment dont le vénérable père Hamilcar ("frère de melqart") d'origine obscure, était encore loin de pouvoir influencer le conseil, "sénat" de Carthage... Carthage était une ville quasi imprenable depuis la terre, avec trois murailles successives et une infanterie de citoyens bien équipés et volontaires. Sa marine était son autre point fort, la plus puissante de méditerranée occidentale après celle de Syracuse. Le fameux port cisculaire ne fût bâti qu'après la seconde guerre punique, mais sa flotte était dotée de ce qui se faisait de mieux, trières, tétrères et pentères rapides et rompues aux tactiques navales complexes. Tous les avantages pour débuter, par exemple, la conquête de la sicile ou de la riche ibérie...
L'armée Punique nous est connue par des descriptions d'auteurs comme Polybe ou Tite-live. Elle comprenait un coeur d'infanterie lourde citoyenne (hoplites puniques), des cités voisines (liby-puniques) et auxiliaires libyens, piquiers pour la plupart. La phalange de type Macédonien ne fut semble t'il, pas adoptée avant la campagne d'Hannibal. Les numides, cavaliers très agiles, et javeliniers à pied, et de nombreux mercenaires locaux formaient son armée de campagne. Du temps d'Hamilcar, elle comprenait des frondeurs des Baléares, des Ibères et Celtibères, puis du temps d'Hannibal, des Gaulois, des italiques ainsi que de nombreux mercenaires Grecs. Le génie d'Hannibal, et l'enseignement de son père, firent de cette armée multiculturelle très polyvalente, un instrument de guerre de grande efficacité...
GETAI (Gètes) :
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Les Gètes ne sont pas aussi connus -et de loin- que leurs "descendants" (la question est toujours en débat), les Daces. Ces derniers ont connu leur célébrité durant les fameuses guerres que mena l'empereur Trajan contre Burebista et le puissant Royaume Dace, alors bien plus vaste que le pays des Gètes, et qui s'étendait et menaçait aussi bien la macédoine que la panonnie, tenus à distance du nord par les tribus germaniques. Les Daces de cette époque avaient étés envahis par les Sarmates et partageaient de nombreuses similarités culturelles. Les Gètes en revanche étaient un peuple principalement connu des grecs en 300 avant jc., ce depuis hérodote au Ve siècle av.jc., de très ancienne culture indo-européenne, et souvent assimilé aix Thraces, bien qu'ils aient constitué un peuple trop au nord et trop spécifique pour une pleine assimilation. Ils partageaient autant de similarités avec les thraces du sud que les scythes de l'est ou même que les germains de l'ouest. Au IVe siècle av.jc; les gètes faisaient partie du puissant Royaume Odryse fondé par Teres. Ce dernier unissait toutes les tribus du sud-est de la Thrace. Mais après la soumission à Philippe II et la partition de la Thrace sous Lysimaque, Les gètes étaient de nouveau indépendants et regagnèrent en puissance, faisant des alliances avec les souverains voisins du bosphore ou du pont, et en guerre contre Lysimaque. Leurs proches voisins, les Daces, de culture très proche, vivaient de l'autre côté des Carpates. Probablement avec un double mouvement venant des sarmates de l'est et des Daces vers l'est, les Gètes ne sont plus mentionnés qu'épisodiquement que durant les guerres Trajaniques.
L'armée Gète ancienne reflétait sa société, avec une infanterie de paysans (komati), "tête nue", des cavaliers nobles "tarabostes" et des prêtes "polistai". Les deux dernières classes avaient leur statut social démontré par le port du bonnet (lat.pileati), rouge pour les nobles, blanc pour les prêtres. Les prêtres de Zalmoxis, dieu unique Gète, ont peut-être combattu également, probablement à cheval. La cavalerie Gète était célèbre et redoutée du temps des Perses déjà, comprenant des archers et javeliniers montés à l'instar des Scythes voisins. Une puissante cavalerie et une infanterie diversement équipée (romphahia et faucilles, haches, épées celtes et grecques) pincipalement de javeliniers et combattants d'embuscade, des piquiers combattants en phalange, forment un ensemble surprenant mais néammoins efficace...
PTOLEMAIS (Empire Ptolémaïque) :
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L'Egypte est un exemple frappant de longue et brillante civilisation, toujours aussi fascinante aujourd'hui. Elle fut conquise en basse époque par les Assyriens qui laisseront des traces profondes, puis la Royauté fut rétablie avant de voir les Perses s'emparer de nouveau de l'Egypte en -525. Psammétique III, dernier pharaon de la 26e dynastie, fut vaincu par Cambyse II sur le delta du Nil à Pelusium. L'Egypte fut ensuite jointe à la Phénicie et à Chypre pour former la sixième Satrapie Achéménide. L'Egypte redevint quasi-autonome, sous la férule de trois nouvelles dynasties purement Egyptiennes à partir de 402 av.jc. avant qu'Artaxerxès III ne remette le pays sous la férule des Perses. S'il n'y avait plus de Roi officiellement, mais des gouverneurs, le peuple n'était pas maltraité, et l'autonomie, relative mais bien réelle.
En -332, l'Egypte suit l'effondrement et la conquête de l'empire Perse par les armées d'Alexandre. Il s'ensuit une époque de semi-autonomie ou le pays est dirigé par un "satrape", Ptolémée, général d'Alexandre, fils de Lagos, autre général d'Alexandre qui conquit le pays. A la mort d'Alexandre le grand, s'ensuit une époque troublée où Lagos puis son fils Ptolemée dirigent le pays de manière quasi autonome. En -305, Ptolémée est nommé pharaon et une nouvelle dynastie s'installe pour plus de deux siècles et demi. Loin d'imposer les coutumes et l'administration macédoniennes, Ptolémée I prend bien garde à se fondre comme ses prédécesseurs Perses dans la culture Egyptienne, dont il reprend les traditions pour mieux se faire accepter du peuple. Deux cultures cohabiteront ainsi, les grecs et macédoniens natifs ou immigrés, formant la classe supérieure privilégiée ou clérourques, et les egyptiens natifs, formant l'essentiel du peuple.
Ptolémée I sôter ("sauveur"), dirigea le pays de manière fort efficace, au point que ses armées reprirent contrôle de territoires voisins avant de se lancer dans la conquête de tout le moyen Orient à la faveur des guerres entre Diadoques. Tous ses successeurs furent engagés dans une double lutte, continentale, contre les Séleucides au nord, et navale, contre les Antigonides déployant une puissante flotte et continuant à se réclamer de la légitimité impériale Macédonienne. L'Egypte ne fut pas seulement un pays prospère économiquement et commercialement, grâce à ses exportations, puissant militairement, mais aussi un brillant centre culturel grâce à la volonté de ses pharaons hellenisés, et avec Alexandrie en point de mire, nouvelle capitale dont le phare et la grande bibliothèque étaient autant de fiertés pour les Hellènes en général.
La dynastie arriva à son terme durant le règne de Cléopâtre VII, unique pharaonne de la dynastie, entre -51 à -30. Son règne, partagé avec son frère Ptolémée XIII, fut marqué par les rapports complexes qu'entretenaient l'Egypte avec Rome, en passe de devenir les maîtres du monde. L'Egypte souffrira de disette, de crues insuffisantes du nil, et enfin en -49 d'une rivalité croissante entre les deux têtes de l'état, le jeune Ptolémée encore adolescent, et personnage faible, étant sous l'emprise de l'eunuque Pothin, tandis que Cléopâtre, conseillée par le général Achillas, fut contrainte de fuir pour éviter d'être assassinée. En -48, la guerre civile entre Pompée et César se solde par la fuite du premier en Egypte où il possède l'appui théorique du jeune Ptolémée, lequel sur conseil de son Eunuque et pour se concilier les bonnes grâces de césar, le fait assassiner. Mais ce dernier reèglera la question dynastique en permettant à Cléopâtre de revenir au pouvoir et d'y régner seule. Il s'ensuivra une longue période de semi-autonomie, l'Egypte étant placée sous protectorat Romain, assuré par Marc Antoine durant le trimuvirat qui succède à la mort de César. L'opposition grandissante entre Octave, futur empereur, et Marc Antoine, et la puissance retrouvée de l'Egypte qui inquiète Rome, aboutissent à une guerre ouverte, qui se règle à Actium, à l'est de la Grêce.
La victoire de la flotte d'Octave et de son amiral Agrippa consacre la fin des espoirs militaires de Cléopâtre et Marc-Antoine, qui se suicident. Les derniers prétendant au trône sont vite éliminés et Rome prendra définitivement le contrôle de l'Egypte, gouvernée par un proconsul.
L'armée lagide eut à combattre de multiples adversaires. D'abord les populations voisines, arabes principalement, mais aussi Araméens, sans compter les révoltes des Hilotes, Judéens, Ethiopiens et Nubiens. Ses frontières furent repoussées jusqu'aux limites du tigre, le territoire au-delà étant aux Séleucides. La guerre fit rage entre les deux empires, notamment pour la possession de la Coilè-Syrie, région à la fois stratégique et fortement boisée, ce qui intérressait les deux empires pour leur construction navale. Vers les années 100, un nouvel adversaire se présenta à l'est, profitant de la décomposition de l'empire Séleucide, les Parthes. Ces derniers menaçaient directement les frontières à l'est avant que les Romains n'y mettent un terme lors du premier empire.
La composition de l'armée Lagide changea au cours de son histoire, mais comme dans les autres territoires conquis par les Grecs, son coeur en était toujours la phalange, inexistante chez les Egyptiens et les Perses; Cette dernière était divisée en corps d'expérience, équipements et entraînement variables, allant depuis les haploi sommairement équipés aux agemà royaux, avec comme dénominateur commun un recrutement plutôt greco-macédonien et mercenaire. A ce titre, pour attirer ces soldats de métiers, l'état Lagide mit en place rapidement le système des Clérourquies, qui assuraient aux candidats potentiels une terre, de façon à les fixer et les mélanger dans la population locale. Mais en réalité ces derniers dévoyèrent le système en louant leurs terres et en devenant propriétaire à la ville, constituant une classe privilégiée, d'autant que les "indigènes" en étaient exclus. Avec le temps, les clérourquies devenues héréditaires n'obligeaient plus leurs détenteurs, parfois des filles, à toute participation militaire en échange, et ne créa qu'une aristocratie foncière. Vers la fin de l'empire, le mercenariat simple redevint la norme..
EPEIROS (Épire) :
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Dans l'Antiquité, déjà, L'Epire passe pour peuplée de Barbares selon Thucydide, même si l'un des candidats à la main d'Agaristè, fille de Clisthène de Sicyone, qui ont été sélectionnés parmi les meilleurs des Grecs, porte pour nom Molosse. C'est en Épire que l'Odyssée place l'oracle des morts, au-delà du monde des vivants, dans la vallée de l'Achéron, dont le nom correspond à celui du fleuve des Enfers. Bien que considérée comme barbare par les Grecs, ses côtes accueillirent de nombreuses colonies grecques depuis plus de 2000 avant JC, et le célèbre oracle de Zeus à Dodone y était situé. Sur ses côtes, les Corinthiens viennent fonder des colonies à Corfou, la Corcyre antique, et à Ambracie, l'actuelle Arta. La dynastie des rois éacides du peuple des Molosses y fonda un royaume puissant au Ve siècle av. J.-C., avec les autres peuples Chaones, et Thesprôtes. Pyrrhus est un des membres de cette dynastie, ainsi qu'Olympias, la mère d'Alexandre le Grand. Le roi Pyrrhus est célèbre pour ses victoires coûteuses contre les Romains. On aurait tort de n'en retenir que les victoires à la Pyrrhus, suivant l'expression inexacte de Tite-Live. Peu après Alexandre le Grand, il tente de sauver l'hellénisme occidental en Grande Grèce et en Sicile, en intervenant en Italie du Sud et en Sicile (280-274), et lutte victorieusement contre Rome dont les habitants tremblent de voir au loin les fumées du camp de Pyrrhos. Parallèlement, il s'empare de la Macédoine et porte la guerre jusque devant Sparte. Sa mort marque la fin de l'indépendance des cités grecques en Italie du Sud : Tarente se livre aux Romains dès 272. C'est dans cette période (deuxième moitié du IVe siècle et première moitié du IIIe siècle) que l'urbanisation s'accélère en Épire. Une ligue indépendante se forme en 234 av. J.-C.. Cependant, la région passe progressivement dans l'orbite romaine : alliance de Corcyre seule en 229 av. J.-C., puis toute la région en 197 av. J.-C. Cela n'empêche pas le pillage en 189 av. J.-C. de la capitale, Ambracie, par les Romains. Cela n'empêche pas non plus le consul romain Paul Émile, de retour de la bataille de Pydna remportée sur les Macédoniens sans butin, de piller et de razzier la plus grande partie de la population, vendue sur les marchés aux esclaves à Rome. Leur nombre fut si grand (les sources antiques avancent le chiffre de 150 000 personnes) qu'il fit chuter le prix de l'esclave de manière durable. La région fut la première province romaine hors d'Italie en 148 av. J.-C.
PYRRHUS :
L'armée Epirote sous Alexandre le Molosse fut probablement un mélange de troupes hoplitiques issue des grandes cités des Molosses, Thesprotes et Chaones, avec un grand nombre de troupes légères rurales et levées des frontières et rudes montagnards illyriens, en général pauvrement équipés et combattant avec javelots, lances, dagues, haches, gourdins, arcs et frondes... La cavalerie, comme le modèle macédonien archaïque, était aristocratique et limitée. Avec l'arrivé de Pyrrhus sur le trône des Molosses, L'armée d'Epire fut entièrement réorganisée sur le modèle Macédonien, des levées rurales étant très entraînées et équipées comme les phalanges sous Philippe II. Ancient Condotierre de demetrios, distingué sur le champ de bataille d'Ipsus, Pyrrhus était rompu aux tactiques d'armes combinées chère à Alexandre et peu à peu oubliées par ses successeurs. Il intégra les troupes existantes avec son corps de phalangistes et "importa" des macédoniens pour constituer le coeur de sa phalange lourde (5000 hommes) et une agema issu des Chaones, qui fournirent aussi ses gardes à pied et Hypaspistes. Il fonda enfin, avec le renfort de cavaliers Thessaliens, une puissante cavalerie lourde sur le modèle des Hetairoi. Une grande partie de son armée d'expédition, malmenée par une tempête avant de débarquer en Italie à l'invitation de Tarente, comprenait aussi des mercenaires, peltastes grecs pour la plupart des archers crétois, et ses fameux éléphants achetés à Séleucos. Une fois en italie, il recruta des mercenaires dans le Bruttium, des Lucaniens, Tarentins, italiotes en général dont il forma une partie en phalangistes. La cavalerie Tarentine réputée vint également constituer une partie non négligeable de sa cavalerie. Sa campagne contre Rome se solda par un statu-quo et ils pensa compenser ce demi-échec par une expédition en Sicile qui s'avéra finalement infructueuse. Sur place il put recruter des levées tribales Sicules, divers mercenaires tounés en banditisme, et déserteurs des armées de Carthage ou de Syracuse... Son armée initiale n'était pas si impressionante au premier abord, car il n'envoya en italie en 280 av.jc. qu'une avant-garde de 3000 hommes commandés par le général Milo. Il suivit avec 20 000 hommes de pied, 3000 cavaliers, 2000 archers, 500 frondeurs locaux, ainsi et surtout que ses 20 éléphants importés d'Asie.
SENONES (Sénos):
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Les Senons (les "premiers" ou "anciens"), sont une puissante confédération de tribus au centre de la Gaule, dans une terre fertile et très irriguée, notamment par la seine et la loire et leurs affluents, et avec comme capitale la ville de Sens (Agedincum) et Mecloculum comme principale cité alliée, au voisinage plus lointain de grandes cités fortifiées comme Alesia, Cenabum et Lutetia, chef-lieu des Parisii, leurs grands alliés et clients. Ils étaient aussi voisins des Lingones à l'est, des Eduens au sud, des Carnutes (ennemis jurés) et Parisii à l'ouest et naturellement des Belges au nord, en particulier les Rèmes et leurs tribus clientes comme les Suessiones, Meldes, et catalaunes. Les Senons furent très vite en guerre avec les Belges, en particulier les bellovaques, qui regroupaient d'immenses armées d'alliés Rèmes, Ambiani, Veliocasses, dont les appétits étaient sans limite. Etant donc les "protecteurs" de leurs clients, on leur en donnaient les moyens. L'armée Senone en 300 av.jc. était ainsi de loin l'une des plus impressionante de la gaule, elle pouvait rassembler près de 100 000 guerriers. A cette époque de forte natalité et de semi-nomadisme, des Senons émigrèrent vers le sud, puis de là, menés par leur chef Brennus, passèrent en Italie vers 400 av.jc. Ils repoussèrent les Ombriens, s'installèrent et fondèrent leur capitale, sena gallica, puis pénètrèrent en étrurie en 391, et mirent enfin le siège devant Clusium. Ces derniers, alliés de Rome, les appelèrent à leur secours. Le serment de paix fut brisé par les Romains en etrurie, les Senons s'estimant gravement offensés par l'assassinat d'un de leur ambassadeurs, et l'affrontement eut lieu sur les rives de l'Allia, à 18km de Rome, en 390. Ce fut la pire défaite des Romains avant Cannes; Pour la première et dernière fois avant la chute de l'empire Romain, presque 800 ans plus tard, des Gaulois prirent Rome, l'incendièrent et la pillèrent. Il ne purent capturer les notables réfugiés sur le Capitole, et s'en allèrent en ayant reçu une énorme tribut au cours duquel Brennus, selon l'historiographie, les Romains contestant les poids des balances, se serait emporté et aurait jeté son épée en criant "vae victis", malheur aux vaincus... Les Senons furent attaqués dans les rues de la ville par l'armée rassemblée par Camille, et trucidés le jour suivant au petit matin, d'après Tite-live, dans les campagnes alentours, récupérant lourdement de leurs agapes et parmi leur butin. Les Senons transalpins furent finalement défaits et repoussés en 283 par Cornelius Dolabella, certains fuyant plus à l'est, passant en grêce. Certains de ces Senons traversèrent ainsi toute la grêce, furent repoussés en Thrace par les Macédoniens, puis passèrent l'Hellespont à l'invitation du Roi de Bythinie, s'installant en Galatie. Comme mercenaires, certains se retrouvèrent en Egypte, servant les ptolémées, d'autres aux confins de l'Inde, servant les séleucides...
SWËBOZ (Suèves) :
Spoiler:
Les anciens peuples Germaniques occupaient une région sensiblement plus vaste à l'est que l'Allemagne actuelle, allant jusqu'aux rives est de la baltique; Au delà, sur le continent, c'était le domaine des redoutables cavaliers Scythes. Les Suèves (Suebi, ou Swebôz en langue locale), était en fait une confédération de tribus mal connues, habitants dans les profondeurs de la forêt. Dernières tribus insoumises par les Romains, elles ne le furent que pendant l'ère impériale. Les Suèves passaient pour les plus sauvages des "barbares", une réputation de cruauté et des traditions pour le moins effrayantes, pour les Gaulois eux-mêmes... Les Suèves étaient vus par les Romains comme de proches alliés des Gaulois, d'où dérive le "germain". Les Teutons et les Cimbres étaient apparentés à cette population, bien qu'arrivée plus tard. C'était au départ un vaste mouvement migratoire de peuples indo-Européens, qui vinrent s'installer sur les rives de la baltique à l'âge du bronze, tandis que d'autres, installés jusque là en scandinavie, poussés par le refroidissement, colonisèrent les vastes zones boisées des rives nord de la Baltique à l'âge du fer.
Les Suèves pour Tacite, incluaient trois grandes tribus, les Quadi, Semmones et Marcomanni, ainsi que plus tard les Hermunduri et enfin les Alamanni les Langobards, d'où dérive le mot "Lombards". Les Suèves occupaient le centre de l'Allemagne actuelle, et laissèrent en héritage leur nom à la province de Souabe. Ils s'impliquèrent dans les affaires Gauloises, allant jusqu'à annexer la tribu des Sequanes, avec Ariovistus, le Roi des grandes tribus de la "confédération" suève. Cette domination prit fin avec les campagnes tardives de César en gaule chevelue. Les tribus mineurs de l'ouest, les Chatti, Sicambres, et Cheruscii formèrent la base des Francs. Les sicambres se disaient descendre des troyens, comme beaucoup de peuples de l'Antiquité. Même après que la gaule se soit trouvée occupée, les Germains ont toujours étés considérés comme un danger d'invasion. En 101 av.jc., deux grandes offensives, celle des Cimbres puis celle des Teutons furent stoppées par les Légions Romaines, au cours de plusieurs batailles, la dernière et décisive étant menée aux portes des Alpes, à Aquae Sextiae (Aix en provence). César, après sa campagne Gauloise, laissa des légions dans le nord-est de la gaule.
Une des motivations de la campagne en gaule fut justement de pouvoir mieux contrôler ces invasions Germaniques. Sous Constantin, les frontières de l'empire furent poussées jusqu'au Rhin et consolidées par un réseau de forts et cités militaires de frontières (limes) définissant une "magna germania" allant du Rhin à la Vistule, incorporant des tribus Celtiques parfois très différentes. La dernière grande confrontation fut celle de la forêt de Teutoburg, où Arminius fit périr deux légions Romaines. Comme les Gaulois, les Suèves étaient réputés pour la guerre d'embuscade, auquel se prêtait à merveille la forêt noire.
Comme la plupart des Celtes, les Suèves comportaient une infanterie d'assaut pléthorique, mais peu d'archers et encore moins de cavalerie, peu à l'aise dans ces grandes fôrets. Javelins, pieux chauffés, massues de bois, épées, haches, étaient autant d'armes utilisées par les Suèves, avec une préférence pour la Hache de lancer chez les Frankammanôz, ancêtres des Francs. Les Chérusques étaient de leur côté réputés pour leurs haches de lancer. De même que pour les Gaulois et Celtes en général, le courage importait d'avantage que le reste, mais l'organisation militaire était pour le moins lapidaire et ces armées n'exclellaient véritabemlement que dans es "coups de mains" et embuscades que les batailles rangées. Les côtes de maille et casques étaient peu courants, tandis que peaux de loups et d'ours avaient la préférence. Les Suèves avaient une réputation effrayante de bêtes sauvages assoiffées de sang, une légende savamment entretenue grâce aux berserkers, et à leur mise volontier mi-homme mi-animale, censée terroriser les Romains.
BOII (Boïens) :
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Bien que peu de descriptions nous sont restées de ce peuple, on conjecture moins sur leur origine, celtique et très ancienne (âge du bronze). Ils semblent avoir vécu dans le sud de la germanie (actuelle Baviere, qui fut nommée d'après eux - et connus par leurs voisins germaniques comme les "Baiowarioz", que des universitaires interpêtent comme "Ceux qui habitent où les Boiens habitaient". Ce nom est bien postérieur à leur migration vers les Alpes vers 400 avant jc. Des Boiens revinrent après l'écrasement de leur royaume Cisalpin vers 191 avant jc. dans leurs anciens domaines d'où ils furent chassés par les Marcomans à présent solidement établis vers 8 avant jc.
Ce peuple guerrier vint s'installer dans la Plaine du Pô, subjuguant les Étrusques, et descendant très au sud, écrasant la résistance des Ombriens, s'installant en Emilie-Romagne actuelle et fondant bononia, leur capitale résultant de la prise de Felsina. Ils passèrent des alliances avec les gaulois Transalpins voisins, puis il semble qu'une fois installé dans ces riches terres du nord Italien, ils firent la paix avec les Etrusques. Sans doute après deux siècles de vie en commun et d'intermariages, l'alliance avec les etrusques devint-elle naturelle; Toujours est-il qu'ils furent de constants et résolus ennemis des Romains. En 283 avant jc; probablement à la demande des Etrusques, ils fondirent sur leLatium mais furent repoussés au lac Vadimon. Plus tard, Hannibal put compter sur leur concours dès son passage des pyrrhénées, un prince Boien, Magalos, leur offrant son concours et lui ouvrant la oie jusqu'aux Alpes. Les Boiens Cisalpins furent pour les Carthaginois de fidèles alliés et constituèrent une part importante de ses effectifs de mercenaires. Ils tuèrent lors d'une bataille le général Romain Postumius et leur action en avant-garde fut décisive. Cependant la campagne d'Hannibal prit fin sans résultats tangibles et les Boiens repliés au nord tentèrent une nouvelle invasion vers le Latium en 224 avant jc. Ils furent défaits à Télamon, puis à Mutina, et dans une série d'opérations de conquête qui permit aux Romains de pacifier la région. Les Boiens qui ne furent pas réduits en esclavage fuyèrent, certains repassant les Alpes et rejoignant leurs anciens territoires, d'autres en Pannonie ou ils renforcèrent les communautés installées depuis déjà des siècles. Ces derniers repoussèrent par la suite une invasion de Cimbres et de Teutons.
On entend parler une nouvelle fois des Boiens lors de la guerre des Gaules. S'alliant avec les Helvètes, ils lançèrent une invasion de l'est de la Gaule qui fut repoussée par le concours des légions de César (32 000 guerriers Boiens, chiffre sans doute exagéré). Ce dernier les identifie surtout comme des épéistes, bien équipés et protégés. Certains Boiens reçurent des Eduens des terres, notamment l'oppidum de Gorgobina en Bourgogne, entre la Loire et l'Allier. Bien que combattus par Vercingetorix en tant qu'alliés des Eduens, ils le rallièrent lors de la phase finale de la guerre, combattant notamment à Alesia. Par la suite lors de l'invasion Teutonne, un Boien prêta son concours et des troupes, et ces derniers s'établirent en Aquitaine, prenant le nom de Boïates (notamment dans le territoire de Buch). D'autres Boïens de l'est réfugiés sur les bords du Danuble furent combattus et même en partie exterminés par le Roi Dace Burebista. Cette région (Boiohaemum, moderne Bohème) vit la fondation d'une capitale, Bratislava, qui fut conquise et assimilée dans "l'empire Dace", dernière menace sérieuse des Romains en Europe, combattue par Trajan. D'autres Boiens après vers 300 avant jc. partirent plus à l'est, et avec d'autres peuples Cisalpins joignirent la Thrace, subuguant le pays et prenant Thylis comme capitale; Ils en furent chassés finalement par la Macédoine et à l'invitation du Roi de Bythinie, passèrent l'Hellespont, s'installant en asie mineure et devenant le fameux Royaume Tolisboge des Galates...
Que dire de l'armée Boienne ? D'origine remontant à l'âge du bronze, certains parlant même d'une parenté avec les Achaiens archaïques, ils connaissaient l'usage du fer, et des épées longues, connues pour leur style bien spécifique, leur lame large et leurs longs manche. Leur gabarit donne un indice sur leur apparence physique, qui était impressionante. On a pas retrouvé dans les tombes de Torques ni de bijoux typiques des Celtes, et leurs traditions funèbres différaient aussi par l'usage de l'enterrement plutôt que la crémation. On a aussi retrouvé en bohème des pièces qui attestent de l'usage par les élites du Latin et d'une civilisation certainement avancée. L'armée Boienne en elle-même avait sans doute des liens originels forts avec la culture de halstatt, mâtinées d'influences diverses, et de guerres incessantes avec leurs voisins qui développèrent leurs tactiques et équipements. On retrouvait la même division sociétale des Celtes, avec une classe de paysans et d'esclaves, une classe de guerriers et une classe de prêtres. Leur tactique primait largement l'infanterie car on à retrouver aucune trace ni écrite ni funéraire de leur utilisation de la cavalerie. Bien qu'ils n'aient pas eu les moyens financiers d'engager des mercenaires, ils pouvaient compter sur des troupes de peuples alliés qui influèrent sur son équipement et tactiques. Les Raethiens, Venetiens et Pannoniens, Helvètes, Gaulois et Marcomans, de même et surtout les Etrusques, et ils est possible que nombre de guerriers étaient équipés de manière très similaire, portant cuirasses et cnémides, tout en conservant leur scutum, sans parler de l'usage des prises de guerres faites à l'ennemi.
ARCHE BOSPOROS (Royaume du Bosphore) :
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Le Royaume du Bosphore fut établi sur la base des comptoirs commerciaux Grecs installés dès le VIe siècle av.jc. le long des côtes occidentales de la mer noire, et en particulier de la péninsule de Crimée. Entre Thrace et Scythie, ce Royaume fut aussi le premier état "hellenistique" du fait de sa nature grecque et de ses populations locales et mélangées. La force du Royaume résidait dans sa prospérité commerciale : En effet, elle bâtit sa fortune d'abord avec le contrôle du commerce entre l'est et l'ouest, le nord et le sud de la mer noire, Chernonèse devenant l'équivalent local de Carthage ou de Syracuse. Ses relations commerciales avec la Perse furent bonnes, et après le chaos issu de la désintégration de l'empire, un certain flottement se ressentit au niveau de la famille régnante locale, les Spartocides Thraces, établis depuis 438 av.jc., mais qui maintinrent leur autorité jusqu'en 110 av. jc. Le Royaume passa de facto dans l'orbite du Pont, puis des Romains.
Le Royaume fit sa fortune grâce à l'export de céréales (la terre fertile et ensoleillée de la région donnait de vastes terres à blé), de poissons séchés et surtout d'esclaves. Ces derniers étaient aussi bien Thraces qu'issus des vastes steppes de Scythie et plus à l'est encore. Les Scythes étaient d'ailleurs réputés excellents "chasseurs de tête". Ce sont les rapports entre la Noblesse Scythe et les artisans locaux qui donnèrent sans doute la joaillerie la plus fine et remarquable de son temps. Tous ces trésors en or massif finement sculptés, retrouvés dans les nombreux Kurgans, tombes de nobles, dans l'actuelle Ukraine, sont actuellement au musée de l'hemitage à Moscou et dans des collections privées. Citons entre autre de fameux peigne de Solokha, qui en plus d'être une oeuvre d'art d'une qualité rare même aux critères actuels, nous renseigne bien mieux que quoique ce soit d'autre sur l'équipement des guerriers Scythes à cette époque, par la précision de sa gravure.
Le Royaume du bosphore contribua fortement à sédentariser les nomades Scythes. Ces derniers, ancient peuple Iranien, régnaient en maîtres sur la steppe occidentale et au-delà de la mer d'Aral. La majorité des kurgans retrouvés, rares signes avec les pierres à cerf, accréditent une installation concentrée dans cette région côtière. Cela n'alla pas sans combattre les peuplades belliqueuses venues du nord-est, lorgnant vers les précieuses ressources et la richesse de ces contrées. Satyrus, tyran devenu Roi, eut ainsi à livrer bataille contre les Thatéens, alliés devenus rebelles, avec des forces de cavalerie égalant celles de l'infanterie. En 300 av.jc., la puissance militaire du royaume s'appuyait sur la vigueur guerrière de ces scythes et un noyau dur d'infanterie grecque soutenue par des mercenaires Thraces. Une combinaison qui aurait pu être décisive sur bien des champs de bataille si les Rois Spartocides en avaient eu l'ambition. Est-ce que Spartocus III saurait rallier à lui les seigneurs de guerre Scythes, résister au Pont au sud, aux Thraces à l'ouest et surtout aux appétits des féroces Sarmates venus de l'est ?...
L'armée du Bosphore était un savant mélange de troupes grecques classiques, d'influences Thraces et Scythes. Cette armée à la différence d'autres armées grecques classiques, comptait à peu près autant de cavalerie que d'infanterie. On ne trouve l'équivalent de cela qu'en Arménie à l'époque. Cette cavalerie est bien sûr constituée de Scythes sédentarisés et de mercenaires et auxiliaires, attirés par les gages importants donnés par le Royaume. D'autres s'installaient pour exploiter la terre, recevant un terrain de l'état en échange de leur service militaire, un système qui fit florès sous les Séleucides et Lagides. Des "colons" thraces ("thraike katoikoi"), en réalité des mercenaires recevant également des terres, étaient nombreux également à s'engager dans l'infanterie. C'est ce caractère unique qui lui doit sa place dans catw...
Un exemple d'engagement : La bataille du fleuve Thatys (310-309 av.jc):
A l'origine il s'agissait de la succession du vieux Roi Paerisaldes. Son trône alla au fils aîné, Satyrus, mais le cadet, Eumeles, contesta ce choix, et décida de quitter la capitale, panticapaeum, pour rejoindre les Scythes Thatéens vivant le long du fleuve Kuban, au pied du caucase. Ces derniers soumis à l'autorité du Royaume du Bosphore, virent l'opportunité de reprendre leur indépendance. Ils rassemblèrent une armée de 20 000 fantassins et 20 000 cavaliers, menés par leur Roi, Aripharnes. Satyrus, de son côté, avait tenté de capturer son frère et possédait une armée de 40 000 fantassins dont une moitié de grecs et l'autre de Thraces (colons et mercenaires), et 30 000 scythes, dont 20 000 fantassins et 10 000 cavaliers, la fine fleure de l'aristocratie Scythe locale. Mais l'armée de Satyrus fut au final de 34 000 hommes, dont 10 000 cavaliers, et Eumeles 42 000 dont 20 000 cavaliers. Lorsque ses éclairurs furent en vue de l'armée Thatéenne, rangée pour la bataille derrière le fleuve, il le traversa et fit mettre ses chariots et son train de bagages en arrière formant un camp fortifié, puis se rangea en bataille. Dans ce genre d'armée, la cavalerie lourde était en général au centre. Ainsi Satyrus et Aripharnes se faisaient face, tandis qu'Eumeles, commandant un corps de cavalerie et d'infanterie Thatéenne à l'aile droite, se trouvait opposé aux Grecs et Thraces. A l'aile gauche on trouvait l'infanterie Thatéenne, opposée à un corps mixte de cavalerie et d'infanterie Scythe. Rapidement, la cavalerie lourde de Satyrus repousse celle d'Arpharnes au centre, tandis qu'il avait donné l'ordre à son infanterie de reculer sagement devant la pression d'Eumeles. Ainsi, une fois le centre sécurisé, il fit pivoter toute la cavalerie lourde vers le flanc droit, prenant à revers l'aile droite d'Eumeles retenue par l'infanterie Greco-Thrace. Ce fut un déroute spectaculaire. Le flanc gauche avait tenu bon des deux côtés, mais les Thatéens voyant leurs camarades défaits se replièrent. (Diodore de Sicile).
MAKEDON (Macédoine) :
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Si la Macédoine, cette petite région plus ou moins indépendante de l'ex-Yougoslavie, intéresse encore les amateurs d'histoire, c'est avant tout par son destin exceptionnel. Celui de tribus de montagnards jugés par les Grecs comme semi-barbares, et qui parvinrent à faire du temps de son plus grand souverain, Alexandre le grand, un gigantesque empire s'étendant de l'Europe à l'Inde...
Centrés autour de Pella et maintenus à distance par les Grecs dans une paix fragile, les Macédoniens, "tuteurs" des Grecs, ne connurent la paix, à la suite de nombreux troubles suivant le décés de Cassandre, fils d'Antipatros, mandé par Alexandre pour diriger la mère patrie, qu'avec la dynastie des Antigonides, du nim du vieux et fidèle général d'Alexandre, devenu puissant diadoque. La Macédoine avait alors toujours une influence certaine sur la Grêce et continuera à s'investir dans ses affaires intérieures et à la considérer comme un protectorat, au moins jusqu'à l'avênement de Persée, qui tombera face aux Romains. La puissance macédonienne était aussi assurée militairement par une puissance navale dont la seule équivalence était celle des Lagides au sud de la méditerranée.
Sous Antigone II, l'armée Macédonienne restait un formidable outil avec une parfaite organisation, héritée de la création de Philippe II et portée à l'excellence grâce à son fils, Alexandre. Les armées des Diadoques, furent, en fait composites, avec un noyau toujours gréco-macédonien et le gros des effectifs légers de troupes locales. Cet instrument au centre de la tactique Macédonienne était la phalange de piquiers longs, une évolution du modèle classique Grec. Au temps de Philippe II, cette phalange macédonienne était mal comprise et moquée par les Grecs, qu avaient toujous considérés les macédoniens comme un peuple semi-barbare, de bergers et montagnards arriérés, et la phalange macédonienne à une "phalange du pauvre". Effectivement, le gros des phalanges étaient composées de troupes rurales ne portant qu'une simple tunique, un casque phrygien, un petit bouclier porté au bras droit, pas de jambières, contrastant avec l'équipement généreux des hoplites Grecs classiques. Mais cette protection était rendue inutile par l'adoption d'une pique de très grande taille, la fameuse sarissa, en général longue de 6-7 mètres, et tenue nécéssairement à deux mains. Ces "pezoi" (infanterie à pied) comptaient sur leur discipline de fer et les avantages de ces très longues piques (à l'époque les phalanges de Hoplites ne portaient que des piques de 2,50 à 3 mètres), qui pouvaient entre autre stopper net une charge de cavalerie ou d'infanterie, repoussée par ce hérisson de bois et de fer avant d'attendre les combattants eux-mêmes, les flêches étant en outre gênées par le barrage de ces lances croisées. Enfin, malgré leur encombrement, ces phalanges au départ légères étaient capable de charger sur de courtes distances, et de bien d'autres évolutions tactiques. Leur entraînement très poussé était la clef de voûte de leur mobilité face aux hoplites. Le gros de ces "Pezoi" étaient les "taxeis phalangitai", des unités de 1500 hommes subdivisées en "Syntagmai" de 256 hommes, elles-mêmes divisées en "Lochoi" (files) de 16 hommes et encadrées par de nombreux officiers. Le Taxeis était le fer de lance de toute armée macédonienne, à laquelle venaient s'ajouter d'autres unités alliées ou au statut spécial. La Sarisse, en bois de cornouiller, était à la fois souple et très résistant. Elle était généralement démontée en deux parties pour le transport, solidarisées grâce à un manchon en fer, et dotée en plus de son point de bronze, d'un empan cruciforme destiné à garantir sa prise au sol. Outre la phalange dont le bataillon Royal était dénommé "agèma", et les subdivisions pas toujours évidentes entre pezhetaires et ashtetaires, puis plus tard en "leucaspides", "chalkaspides" "argyraspides" et même "chrysaspides", on trouvait les "hypaspistes". Littéralement, les "porteurs de boucliers" (royaux). Ce titre était honorifique et correspondait aux troupes d'élite directement appointées à la protection du Roi, aussi appelés les somatophylakes. Mais en étant utilisés sur le champ de bataille avec des tactiques bien spécifique et des effectifs bien supérieur à une simple garde, les hypaspistes devinrent une infanterie lourde d'élite, équipés comme les hoplites mais sans armure de manière à être nettement plus légers et agiles. Leur rôle était de protéger le côté droit (le plus fragile) de la phalange, et de fournir un écran de troupes à pied à la cavalerie royale lors de ses déplacements. Ces troupes étaient donc nécéssairement au départ véloces et légèrement équipée. Une variante totalement délivrée de on rôle de garde apparut sur le même principe, plus tardivement, et fut connu sous le nom de "pheraspidai" ou "peltaste macédonien" (peltastai makedonikoi). Ils troquaient leur doratia contre une paire de javelots lourds et opéraient en soutien des flancs, comme éclaireurs et troupes d'assaut. Les thorakitai plus mobiles les remplacèrent à terme.
Outre les phalangistes et autres porteurs d'aspis, l'infanterie Macédonienne comprenait de nombreux peltastes. Ces derniers étaient à l'origine, des mercenaires issus des tribus thraces, équipés d'un bouclier léger en croissant en peau, la peltè. Mais par la suite, les mercenaires grecs pauvres et les troupes locales armées à la légère furent toutes dotées du thureos, un bouclier en osier en en peau également issu des thraces, mais inspiré par le scutum celte. Protégeant mieux et étant plus léger et économique que les aspis, ils devinrent le bouclier de choix des troupes légères, notamment les peltastes. L'équipement typique d'un peltaste gréco-macédonien sous Philippe comprenait, outre le thureos, casque, cnémides, épée, javelins. Ces peltastes étaient en fait trop lourds pour être rangés dans la catégorie des "psiloi" (tireurs et tirailleurs légers) et furent le noyau d'une future véritable infanterie moyenne, que certains auteurs ont vu improprement comme "romanisée": Ainsi les thureophoroi, litéralement "porteurs de thureos", ajoutaient à leur équipement de peltaste une doratia qui devint leur arme principale. véritable infanterie polyvalente, elle s'imposa dans toutes les armées hellenistiques. Vint ensuite le thorakitai, une évolution du premier, doté cette fois d'une armure souple, à écaille ou de plus en plus couramment, d'une côte de maille. On put parler de ce fait de "romanisation" vers 160 av.jc; des armées hellenistiques. Ce fut la dernière de l'armée grecque avant la défaite de Persée. Malgré certaines allusions, la "romanisation" des armées hellenistiques tardive reste une fiction, le noyau dur de l'armée restant la phalange, et ce jusqu'à la soumission du dernier empire hellenistique, celui des Ptolémées, en 31 av.jc. Outre les porteurs de thureos, l'armée macédonienne fit appel à des troupes variées, principalement thraces. Les Agrianes furent de loin les plus réputés. Utilisés comme peltastes lourds, leur férocité en combat rapproché en fit rapidement des troupes d'assaut. Archers Crétois et frondeurs de Rhodes furent également recrutés en complément. Philippe finança en grande partie ces nombreux mercenaires grâce à l'or de Thrace.
Mais le véritable instrument de choix de l'armée macédonienne fut sa cavalerie. Contrairement aux cités-états traditionnelles de Grêce ou la cavalerie était peu considérée, les citoyens les plus aisés combattant comme hoplites, l'aristocratie Macédonienne, comme dans la plupart des systèmes monarchiques voisins, formait le gros de la cavalerie. Outre les célèbres "compagnons ou "hetairoi" subdivisé en éléments de 250 cavaliers et l'Agèma de 300 cavaliers, la cavalerie comprenait aussi depuis son annexion les fameux Thessaliens dont les tactiques, et équipements influencèrent largement celui des Macédoniens. Cette cavalerie lourde était dotée du xyston, forme raccourcie de la sarisse utilisée par les cavaliers dans des charges dévastatrices, et à peu près comparables au kontos des peuplades nomades d'asie. Ce n'était pas une onfanterie de mêlée en principe, quoique leur cuirasse et leur machaira soient des arguments en cette faveur. La combinaison de cette réputée et puissante cavalerie, autant en qualité qu'en quantité, avec le pouvoir d'arrêt des phalanges, était d'une efficacité imparable, comme le prouvèrent les tactiques d'Alexandre contre des armées très supérieures en nombre. Outre cette cavalerie lourde, des unités de cavalerie moyenne furent constituée à partir des cavaliers mercenaires thraces utilisés comme éclaireurs, les "prodromoi". Javeliniers-épéistes, ces derniers pouvaient à l'occasion renforcer les lanciers en étant dotés de sarisses, ce qui donna le corps des "sarissphoroi". Cette cavalerie était légère et très véloce, pratiquant avec un art consommé le "hit-and-run".
PONTOS (Le Pont) :
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Pendant qu'Antigone, Séleucos et Lysimaque se disputent, Mithridate (fils de Mithridate de Kios, un Perse au service d'Antigone, tué en 301 av. J.-C.) s'empare du Pont et se déclare indépendant. Il lui faut de longues guerres, mal connues, pour s’affranchir définitivement des Séleucides. La langue officielle du royaume du Pont était le Grec ancien. Lors de la création du royaume, la capitale est placée à Amaseia ; elle est déplacée à Sinope quand cette ville est rattachée au royaume en 183 av. J.-C.. Le royaume est très prospère : il dispose de terres fertiles, et d'importantes mines d'argent, qui permettent un monnayage abondant et répandu à partir de Mithridate III du Pont. Le royaume est relativement homogène territorialement, grâce aux communications faciles, terrestres et maritimes. Devenu une thalassocratie en Mer Noire, il s’agrandit progressivement à la côte est, puis nord de cette mer, incluant la Crimée. Les colonies grecques de la côte ouest, autour des Bouches du Danube, deviennent ses alliées. A l'intérieur de l'Anatolie, Mithridate V reçoit de Rome la Phrygie, mais son successeur Mithridate VI, doit la restituer.
L'armée du Pont : Du fait de son origine Perse, l'armée du Pont était au départ probablement constituée de la fameuse trilogie perse piquiers-archers-infanterie d'assaut, aux côtés de cavaliers armés de lances, acrs, javelots et haches. Mais son fondateur Mithridate I Ktiste ("le fondateur"), bien que également Perse, était fortement hellenisé et connaissait parfaitement l'art militaire des diadoques. Il entrepris rapidement de transformer l'armée du Pont sur un modèle clairement hellenistique, faisant appel au besoin à des sujets gréco-macédoniens installés comme colons à son invitation. Le Pont étant prospère, des colons et des mercenaires devaient constituer une bonne part de l'armée, composite et colorée, chose qui s'accentua au cours des siècles suivants. Avec l'extension tardive maximale du Pont, à la veille des guerres Mithridatiques, le Royaume du Bosphore et pratiquement toute l'asie mineure et les côtes de la mer noire passèrent sous la domination du Pont, qui était de fait devenu un véritable empire. Outre les troupes déjà bigarrées d'asie mineure, Phrygiens, Bythiniens, Cariens, Galates, Cappadociens, Chalybes (proto-georgiens), des armées de Thraces et de Scythes furent levées pour renforcer encore le noyau dur constitué par la phalange des Leucaspides et Chalkaspides d'élite. Une part de cette armée hellenistique tardive était d'ailleurs romanisée, avec des troupes légères armées de thureos, glaives, javelots et xyston. Une autre particularité de l'armée du Pont était le grand nombre de cavaliers armés de javelots, hérités de l'ère perse, et des terrifiants chariots cataphractes tirés par quatre chevaux, une arme totalement désuette à cette époque, mais que les seleucides et le Pont employèrent avec un certain succés contre des troupes mal entraînées...
Le point d'orgue de cette armée du Pont fut atteint durant les guerres Mithridatiques, en particulier lors de la bataille de Chéronée qui fut menée par une armée de 120 000 hommes de nationalités les plus diverses, dont de nombreux esclaves libérés, contre les légions de Scylla totalisant 40 000 homes avec des auxiliaires gréco-macédoniens qui avaient fait défection. Scylla plaçant judicieusement ses troupes sur de hautes collines escarpée, les chariots, la cavalerie et même la phalange furent inefficaces... Cette défaite fut largement compensée par la victoire retentissante en 61 av.jc. remportée par Pharnacès grâce à l'ajout d'une nombreuse infanterie réformée "romanisée". Elle coûta aux Romains quelques 38 000 morts et quelques 8000 prisonniers...
SKYTHO-SAUROMATAE (Scytho-sarmates) :
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Les Scythes, parfois confondus avec les Sarmates sont en réalité un peuple bien plus ancien et plus vaste, dont les origines se situent au sud de la sibérie, des deux côté de l'Oural. Il s'agissait au départ d'un peuple indo-Européen situé sur les hauts plateaux du nord Iranien. Issus de la culture d'Andronovo et de Karassouk, les Scythes s'étendaient de l'Oural à la mongolie. Selon Hérodote, le premier qui en parla, les Scythes seraient venu jusque sur les bords de la mer noire, passant la Volga (l'Araxe), et délogeant les Cimmériens, obligés de venir au sud, en Anatolie. Descendus jusqu'en Assyrie, ils se seraient alliés à Assurbanipal des Assyriens, contre les Mèdes. Ils firent ensuite une incursion en Mésopotamie et en Palestine, qu'ils pillèrent avant de retourner au nord de la mer noire. Ils furent ensuite repoussés plus à l'ouest par les Sarmates, un puissant peuple nomade venu du Kazhakstan, et furent en contact avec les Grecs qui fondèrent des colonies sur les bords de la mer noire. Leurs relations commerciales et culturelles furent intenses. En -513, les perses tentèrent de reprendre les ex-territoires Mèdes et Cimmériens des Scythes mais furent repoussés. La pression des Sarmates poussèrent les Scythes sous le règne d'Atéas jusqu'aux frontières de la Thrace et de la Macédoine, où ils furent défaits par Philippe. Vers 300 av.jc., des Scythes s'installèrent de manière permanente en Crimée, donnant naissance au Royaume du Bosphore Cimmérien.
Quand aux Scythes d'Asie, appelés les Saces ("Saka-Rauka" par les Grecs, "Sakae" par les Iraniens, "Say-wang" par les Chinois, ou "Scythes Royaux".), ils sont repoussés progressivement vers l'ouest par les Yuezhi, des nomades de l'est Chinois, et trois grandes confédératons Saces (nomades) sont alors identifiées. Le seul royaume connu fut celui de Khotan, dans le bassin du Tarim. En 200 av. jc., la pression des Yuezhi ou des Tokhariens contraignit les Scythes à s'installer en Bactriane et Sogdiane, puis plus au sud, formant une dynastie sédentarisée de Royaumes indo-Scythes, le "sakastan" dans le cachemir actuel. Quand aux massagètes, il s'agissait d'une peuplade Scythe de la frontière Iranienne; En réalité il y avait une nébuleuse de peuples nomades, qui avaient en commun un culture de la langue parlée, le chamanisme, un art décoratif symbolique et animalier, un art consommé de l'orpaillage, un habitat nomade, typiquement la yourte, et de rares traces archéologiques massives que sont les Tumulus, les Kourganes, et les pierres à cerf ornementées.
Les Scythes, en bons nomades, avaient une véritable vénération pour le cheval. Avoir une idée de leur culture revient à étudier la culture de la steppe des Mongols actuels. Ils partagaient aussi un véritable amour de la guerre, car mourir dans son lit était vu comme une suprême honte. L'arme de choix était l'arc composite, très souple et puissant, bien plus efficace que les arcs occidentaux, et tout comme les Parthes, ils pouvaient tirer vers l'arrière en plein galop avec une précision meurtrière. C'étaient donc essentiellement des cavaliers, seul le royaume du Bosphore Cimmérien, hautement héllénisé, avait de larges contingents de troupes classiques, avec un style et un armement inspiré par les Grecs. Ce dernier était une colonie Grecque établie en Crimée, appelée aussi Chersonèse Taurique, fréquemment en guerre contre les Sarmates au Nord. Les Scythes de leur côté restaient à l'est de l'Araxe, au nord de la caspienne.
SCYTHO-SARMATES (300 av.jc. et après)
Les derniers signes tangibles de la civilisation des Scythes, et la disparition même de leur nom en tant que civilisation, remonte à environ 300 ans avant J.C. Il est évident qu'à cette époque les Sarmates sont le peuple domainant de la région, de l'Ukraine et la Caspienne au Danube. Mais plutôt que de parler restrictivement de "Sarmates" il faudrait parler en fait des Lazyges, Roxolans, Sauromates et même Alains, mais aussi, bien entendu de Scythes. Car si ces derniers conservent le mystère de leur disparition, une conquête violente et un holocauste systématique de ces derniers aurait laissé des traces. or il n'en est rien. On observe au contraire de grandes similarités dans l'art et la culture Sarmates de cette époque, ainsi qu'une certaine hellenisation, qui plaide largement en la faveur d'un assimilation de la civilisation des Scythes de l'ouest à ces derniers. les Scythes ne sont plus mentionnés car ils sont désmormais totalement assimilés aux Sarmates pour tous les auteurs de l'époque. Les derniers Scythes "indépendants" identifiés comme tels à l'ouest sont ceux du Bosphore, en grande partie sédentarisés. Quand aux Saces ou "Saka", encore appelés Scythes Royaux, ils occupent toujours leur place considérable à l'est, mais sont déja menacés par les puissances montantes que sont notamment les Yuezhe, venus du nord de la Mongolie.
Les Sarmates en tant que tels se sont imposés de manière progressive, restant encore localisés dans l'est de l'Ukraine et de la caspienne en 300 av. JC., mais ils conquièrent rapidement le terrain et vers 50 av. jc. la plupart des Historiens les situent au nor-est du Danube et sur les côte de la mer noire. Les Daces, qui assimilèrent les Gètes déjà très influencés par les Scythes, adoptèrent nombre d'apports Sarmates, en plus des Celtes.
ARCHE SELEUKIA (Empire Séleucide) :
Spoiler:
Les Séleucides sont une dynastie hellénistique issue de Séleucos, l'un des diadoques d'Alexandre le Grand, qui constitue un empire syro-iranien formé de la majeure partie des territoires orientaux conquis par Alexandre, allant de la Syrie à l'Indus. Le cœur politique de l'empire se situe en Syrie antique, même si les Séleucides règnent jusqu'au IIe siècle av. J.-C. sur la Babylonie et la Mésopotamie dans la continuité des perses achéménides. La dynastie séleucide a régné de 305 à 64 av. J.-C.
L'appétit et la confiance de Séleucos dans ses armées, le conduisirent jusqu'en Inde, où il fut confronté dans le Punjab actuel à l'armée gigantesque de Chandragupta, le maître du puissant empire Mauryen. En -304, ce dernier déploya face aux Macédoniens pas moins de 100 000 hommes et surtout 9000 éléphants. Séleucos jugea plus sage de proposer un traité de paix, cédant des territoires d' l'Indus à l'Afghanistan et recevant de son adversaire 500 éléphants qui furent très utiles pour sa victoire à Ipsos. Le tout fut concrétisé par un mariage d'alliance dynastique avec une princesse séleucide des Mauryens. Les relations entre les deux empires furent par la suite fort fructueux. Avant même la mort du souverain fondateur, l'Arachosie et la Drangiane furent perdues. Antioche I (-281-261) et son fils Antioche II Theos (-261-246) furent engagés dans des condrontations permanentes avec Ptolemée II ainsi qu'au Nord-ouest, l'invasion des Galates; A la fin du règne de Antioche II, plusieurs satrapies obtinrent leur indépendance, telles la Bactriane de Diodote, la Parthie sous Arsaces, et la Cappadoce sous Ariarathes III. La Bactriane restera un unique et intéressant royaume Indo-Grec, qui dura plus d'un siècle, avant qu'en -125, des nomades Parthes et d'autres tribus d'Afghanistan ne mettent fin à la dynastie, dont le denrier Roi, demetrios I, parvint à fonder en Inde du Nord un éphémère royaume, qui sruvécut jusqu'en 20 après JC. Le dernier Satrape de parthie, Andragoras, fut tué en bataille rangée contre les parthes, ont le chef de guerre, Arsacès, devint le nouveau maître du pays en -238, point de départ de son invasion, qui finira en empire.
Les Armées séleucides :
Tout comme les autres armées des Diadoques, celles des souverains séleucides aveient pour noyau dur les phalanges macédoniennes et l'organisation propre à l'armée d'Alexandre à sa mort resta globalement inchangée. Toutefois, l'étendue de l'empire et sa richesse (il contrôlait la route de la soie) conduisit à recruter outre des locaux Perses, disciplinés, en grand nombre (l'invention de la phalange perse est dûe à Alexandre), l'armée Séleucide fut un ensemble toujours très bigarré de locaux de toutes les provinces et jusqu'en Inde, avec bien entendu le poids considérable dans la bataille des éléphants d'asie, des chariots scythes, des mercenaires Galates, des archers Crétois et indiens, et des cavaliers cataphractes empruntés aux voisins Parthes et Scythes. De ce fait, avec une maîtrise suffisante, le souverain de l'empire pouvait avoir à disposition un instrument complexe à gérer mais très efficace car polyvalent. Il ne fit cepenant pas le poids à terme face à la cohésion de l'armée Romains ou au harassement constant des Parthes. Quand au Royaume de Bactriane, il ne figure pas dans le jeu, pour cause de carte trop limitée à l'est, toutefois, des mercenaires de bactriane seront recrutables à Suse, Asarkia, et à Séleucie du tigre.
ARVERNI (Arvernes) :
Spoiler:
Les Arvernes. Derrière ce nom se cache l'une des plus puissantes nations celtes et gauloises de son époque. Lorsque les Celtes attinrent leur âge d'or, lorsque la civilisation Gaulois gut à son zénith, au début du IIIe siècle av. jc., les Arvernes étaient sans aucun doute les plus renommés, les plus peuplés, industrieux, riches, influents, et puissants. Leur hégémonie, au sens grec du terme, s'étendait à tout le sud de la France, y compris même le long de la vallée du rhône. Les Aquitains, farouchement indépendants, étaient alliés de fait, et Massilia, l'augure cité celto-hellenique, respectait et craignait cette nation, l'une des seules à pouvoir, en plus de ses propres troupes très bien équipées, lever des milliers de mercenaires.
La richesse proverbiale des Arvernes, qui changèrent de capitale au cours de leur histoire, Bibracte n'étant que l'un des dernières, était basée sur les exportation de produits artisanaux (poteries), de pièces métalliques de ferronnerie, et bien sûr d'armes et armures. Il venait aussi du réseau commercial intense entre les arvernes, contrôlant indirectement tout le sud de la France, entre la Gaule du Nord et l'Italie ainsi que l'Espagne. Le pauissance financière et son hégémonie (au sens grec du terme), de même que l'excellente réputation de la cour à l'étranger, son raffinement, en faisait un point de passage obligé pour les voyageurs en Gaule. Mais cela permettait aussi aux Arvernes de posséder l'une des plus vases armées des Gaules, grâce à leur réseau d'états clients et alliés.
L'armée Arverne était surtout très bien équipée, car la richesse du Roi avait un impact direct sur celle de ses sujets, en particulier la classe des nobles et des guerriers. Les côtes de mailles, casques et épées finement ouvragés devaient êtres bien plus fréquents. Les arvernes vivant dans un pays montagneux on ne peut que supposer que leur cavalerie n'était pas aussi impressionante que leur infanterie. Il semble que seule la cavalerie lourde, de lanciers, ait eu droit de cité. On laissait aux peuples voisins de soin de fournir une cavalerie légère, notamment de javeliniers montés. les Aquitains notamment étaient réputés pour cela.
CELTIBERI (Celtibères) :
Spoiler:
Les Celtibères... Sous ce nom se cache un peuple parfois méconnu mais d'une importance considérable dans l'histoire de l'Ibérie. Cette péninsule borée par une mer et un océan, la partie la plus au sud-ouest du continent aurasiatique, fut de tous temps un carrefour de civilisations, et le point de passage traditionnel vers le continent africain à l'ouest. L'ibérie disposait à une époque ancienne (néolithique) de peuples autochtones dispersés, des colonies s'installèrent sur sa façade océanique à l'ère classique, grecs à l'est (vers 600 av. jc.) et phéniciens au sud-est. La Culture de Tartessos est l'une des plus avançées des civilisations Ibériques, remontant à l'âge du bronze. Pendant des siècles des royaumes se constituèrent et s'affrontèrent, et des mouvement migratoires venus du nord s'y produisirent. Il y eut en effet plusieurs vagues Celtiques importantes venant des pyrrhénées vers 1000 av.jc. jusqu'en 700 av.jc. environ, aboutissant à un repeuplement Celtique de l'ouest (pays lusitanien) et du centre-nord de l'ibérie. On trouvait, outre les Lusitaniens, les Galiciens et Asturiens, et les Celtibères au centre. L'est se composait de vieilles civilisations pré-celtiques influencées par la caulture grecque et la culture phénicienne. Les Celtibères et autres peuples connectés comme les Celtici au sud, étaient de culture Celte mais avaient évolué localement de manière relativement autonome.
L'histoire de l'Ibérie commença à prendre un tournant décisif après la première guerre Punique, perdu par les Carthaginois dont le généralissime, Hamilcar Barca, entreprit la conquête pour compenser la perte de la Sicile. Il mourut avantd'avoir pu réaliser son rêve, mais une grande partie de la péninsule fit partie de l'empire Carthaginois, et nombre de royaumes liés par traités. Cette riche plate-forme allait servir de tremplin à Hannibal, son fils, pour comme il l'avait juré, mettre fin à l'hégémonie de Rome. Les Celtibères entrant dans l'orbite Punique lui furent fidèles, et sans doute ses meilleurs mercenaires. Les Celtibères étaient le résultat du mixage de populations entre Celtes et autochtones depuis des siècles. Ils gardaient l'impétuosité traditionnelle des Celtes et une bonne partie de leur armement et tactiques. L'épée par exemple était toujours Celte, la Falcata restait l'arme des Ibères proprement dit. Sur le plan vestimentaire, l'abandon des braies était une autre caractéristique. Les Celtibères portaient à la place des Femoralla, sorte de caleçons longs. Plusieurs peuples Celtibères dominaient : Les Arevaci, Belli, Titti, et Lusones. Ces royaumes s'appuyaient sur un réseau d'Oppidum fortifiés. Fidèles alliés de Carthage, les Celtibères ne furent "pacifiés" que vers 179 av. jc. et définitivement soumis après la défaite de leur allié Romain durant la guerre civile, Sertorius, en 72 av.jc.
En tant que groupe ethnique dominant, les Celtibères ont toute latitude pour soumettre les autres peuples de la péninsule, exercer un rapport de force avec les gourmands Cathaginois au sud et tenir en respect des Gaulois toujours entreprenant au Nord... Protégés par leur frontière naturelle, les Pyrhhénées, les Celtibères ont une plate-forme idéale pour lancer une expansion en Europe comme en Afrique et à l'ouest de la méditerranée.
SPQR (Romains) :
Spoiler:
Est-ce bien encore nécéssaire de présenter ce destin unique, celui d'une modeste cité-état issue de quelques collines de bergers qui devint en l'espace de quatre siècles un empire millénaire ? Certainement si on se limite à présenter l'évolution de l'outil qui permit à cette nation de dominer les autres : Une armée modelée par l'expérience du combat, les échecs plus encore que les succés. En effet peu connue est l'armée Romaine de l'aube de la république et de la Rome Royale, celle des 300 "celeres", cavalerie aristocratique qui sera l'ancêtre direct des equites patriciens, et que dire de cette infanterie hoplitique typique des cités-états grecques ? La phalange Romaine se battit durant presque plus de trois siècles avec cet instrument qui paraissait alors d'une incroyable efficacité...
Ce fut avec le désastre de l'Allia en 390, l'anéantissement d'une armée de citoyens sans doute trop confiante par une armée gauloise impressionante, puis celle, non moins terrible, des fourches Caudines, humiliation suprême d'une défaite sans même combattre, face aux habiles montagnards Samnites... Marcus Furius Camilius, dictateur, sut mettre de l'ordre dans cette armée, distinguant 6 classes et fondant le fameux triplex acies, lequel évolua jusqu'à disparaître avec la réforme de Marius... Dans CATW, la faction Romaine passera par ces évolutions, au moins celle existant en 300 av.jc. Rome en ce temps n'était pas encore maître de l'Italie. Les Samnites, les Etrusques, les cités grecques du Bruttium et de Campagnie, Syracuse, les Carthaginois ou les Gaulois au nord, tous constituaient encore un sérieux péril, même pour une fière république comptant sur ses alliés et ses exploits passés pour faire face une fois encore : En effet, Gellius Egnatus, élu stratège des tribus Samnites, est en train de fomer la plus redoutable coatition contre Rome. Avec Syracuse, dans l'ombre, il rassemble Gaulois et Etrusques, et se propose de soulever toutes les cités d'Italie récemment tombées dans l'orbite de Rome. Il se propose de mettre fin à son hégémonie en Italie. C'est là que vous intervenez...
PAHLAVA (Parthes) :
Spoiler:
Les Parthes sont l'un des grands peuples qui marquèrent l'antiquité. A la différence des scythes qui partagaient la même origine nord-Iranienne, ces nomades venus d'au-delà du "lac maeotis" (anciennement la mer Caspienne). Leur lente migration, dont le départ est inconnu, s'acheva vers 350 av.jc. entre la mer d'Aral et la caspienne, sur des terres irriguées aux portes de la steppe. Maintenus à distance par les Scythes Royaux à l'est et les sarmates à l'ouest, ils trouvèrent plus de champ lorsque ces derniers furent attirés vers l'ouest et que les premiers lorgnèrent sur l'Inde puissante des Maurya. Les Parthes nous ont laissé une image contrastée. Brillants, voire invincibles cavaliers, redoutables combattants ayant faits de l'archerie à cheval un art de vivre, impressionnants avec leurs cataphractes carapaçonnés, grands inspirateurs de la chevalerie moyen-âgeuse, ils furent les prolongateurs de l'empire perse et cédèrent la place aux Sassanides.
Les Parthes se confondent avec la dynstie des Arsacides. Descendants directs d'Iraniens, ils se voyaient les continuateurs logiques de la Perse, mais par ailleurs, entrant directement en conccurence avec les séleucides, ils se voyèrent à la fois comme leurs conquérants légitimes et comme des continuateurs de leurs culture. Le Phillhéllénisme Parthe ne trouve d'écho qu'au Pont, en Bactriane, et même dans le lointain royaume Indo-Scythe...
THRAIKE (Thraces) :
Spoiler:
Craints et respectés par les Grecs, ces "barbares" étaient un très ancien établissement indo-Euopéen (des nomades Massagètes et Bactres d'origine) arrivés durant les premiers âges du bronze (3500-2000 av.jc.). En 500 av.jc., le peuple Thrace était vu comme la seconde population mondiale par Hérodote, une puissance optentielle considérable si les tribus Thraces s'étaient alliées entre elles. Il semble cependant que ce dernier assimile les Gètes à une simple tribu Thrace. Ce peuple en effet avait de grandes similarités non seulement avec les Gètes et futures Daces, mais également avec les Illyriens. En commun, une mythologie religieuse faite de légendes (les cultes de Dionysos, Orphée, et des Cabires notamment) et la croyance en l'immortalité. Des Thraces étaient également présents en asie mineure, constituant le peuple des Phrygiens, dont le fameux bonnet inspira les casques thraces, eux-même à la base de nombreux casques Gréco-Macédoniens. La connaissance de ces peuples est cependant réduite, du fait de l'absence d'écrits, à des trouvailles archéologiques d'orfèvrerie et d'armes, de poteries, et ornementations de quelques tombeaux.
La société Thrace à l'époque Mycénienne se différenciait beaucoup des Gètes : C'était une confédération de tribus dirigées par des dynasties de Rois-prêtres, les Polistes, allant au combat avec une forte cavalerie d'aristocrates, les Tarabostes, le reste de l'armée étant composée principalement de levées de soldats-paysans, les Komatai. Si l'arme de prédilection de ces derniers était la faux, instrument agricole par ailleurs, cette dernière se mua pendant des générations pour devenir la terrible Romphaia, une véritable arme de guerre réservée à de véritables combattants de statut reconnu. Un type de combattant intérmédiaire apparut, plus professionnel, et souvent emplyé comme mercenaire, le peltaste. Le Roi-prêtre finançait la construction de ses capitales fortifiées grâce à son monopole dans l'exploitation des mines de métaux, et les artisans Thraces étaient autant que les Scythes, des Orfèvres inventifs et talentueux. Vers le VIe siècle avant jc., les aristocrates Thraces, notamment les Odryses et Besses, sont en contact avec les Macédoniens et les colonies marchandes Ioniennes, installées sur la côte ouest et sud de la mer noire depuis le VIIe siècle et leur culture s'héllénise lentement, notamment par l'usage de précepteurs Grecs. Cela influera également sur la composition des armées, qui compteront à terme des hoplites. L'héllénisation était aussi la lingua franca des marchands et servit de langue officielle entre les royaumes Thraces.
Vers 513 av.jc., les Perses de Darius envahissent la Thrace et s'y fixent un temps, mais à l'issue des guerre médiques, la zone littorale repasse sous le contrôle d'Athènes. Le Royaume des Odryses est alors le plus puissant des peuples Thraces, et son Roi Sitalkès s'alliera avec les Athéniens durant la guerre diu Pélopponnèse. En 429, Sitalkès, brillant chef de guerre qui soumit les autres peuples Thrces, constitua une immense armée de 150 000 Thraces et Paioniens et envahit la Macédoine, mais fut vaincu. Les successeurs de Sitalkès, notamment Cotys et kersopbépès, parvinrent à conserver un temps le territoire des Odryses mais échouèrent à unifier les Thraces. L'indépendance des Thraces, déjà souvent esclaves ou mercenaires réputés mais ayant l'image populaire d'ivrognes, n'aura qu'un temps: Philippe II de Macédoine dont les ambitions le portèrent à envisager des solutions financières pour ses futures campagnes, jeta son dévolu sur les mines d'or de la Pangée et du Thasos, et envahit le sud du Pays. En 340 av.jc., cette région devint un territoire Macédonien, l'un des compagnons d'Alexandre, Lysimaque, y fondant un royaume en 305 av.jc. Ce royaume en lutte constante avec les Odryses, réduite à peu de choses, et la Thrace ne sera jamais unie.
Les tribus Thraces comprenaient (contesté par beaucoup historiens), les Gètes, de culture proche mais géographiquement séparés par le Danube, les Bastarnes, au nord, les Akrokomai, les Besses et Bisaltes, les Dardaniens (moitiié Illyriens) et Dii dont les guerriers étaient réputés, les Agathyrses, moitié Scythes, les Moesiens, Paioniens, puissants peuples indépendants, les Scordisques, Celto-Thraces, les Paphlagoniens, les Phrygiens et Bithyniens en asie mineure, rapidement intégrés dans l'orbite de Pergame, après avoir étés intégrés au Royaume des Antigonides, et une vingtaine d'autres connues seulement de nom, intégrées de gré ou de force dans des confédérations dont majoritairement celle des Odrysiens. La grande rivale des Odryses était les Gètes (Daces pour les Romains), et les Triballes furent une autre condéfédération plutôt alliée, La nature nomade des Thraces était encore vive, les premiers habitants étaient surtout des pasteurs. L'un de ses symboles les plus populaires était Sabazius, le dieu-cavalier, représenté toujours avec son manteau flottant au vent.
Dernière modification par
ALG
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04-12-2013, 00h29
.
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Rescator62
Vétéran roublard
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#4
15-02-2010, 10h19
merci de l info et bon retour!
J ai reinstall RTW il y a quelques temps j e telechargerai ce mod pour voir merki!
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Angelus
MacAngelus Deus Maximus
Expert tacticien
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#5
15-02-2010, 10h38
Ah depuis le temps que j'attendais ce retour ! Re-Bienvenue Arminius !
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Joarius
Expert tacticien
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#6
15-02-2010, 11h41
C'est une bonne nouvelle de te (re)voir sur Mundus Bellicus (je n'ai pas l'honneur d'?tre un ancien de la vielle...
).
Merci pour ton mail priv?.
Si tu peux lire
=> CECI <=
pour avoir aussi de tes conseils si tu veux bien.
Sinon, je ne suis pas parvenu ? rep?rer l'information
(c'est ?crit tout petit sur le site...
o)
)
:
CATW
est modfoldor? pour
BI
, non ?
J'installerai ton mod lorsque j'aurais la r?ponse, pour ?tre s?r de ne pas faire de co...
Parce que moi et les co... en informatique, ?a fait pas deux...
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Navet
Tacticien incompris
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#7
15-02-2010, 12h36
Yeah, Arminius de retour !
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arminius
Arminius
Eplucheur de patates
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#8
17-02-2010, 13h32
Merci, merci...
Je ferai juste une annonce par rapport aux thraces pour la prochaine preview, ? savoir que rares sont les mods ? l'avoir choisi comme faction et ? juste titre : Pour la p?riode choisie, la Thrace n'est souvent qu'un ramassis de tribus avec peut-?tre deux Royaumes sortant un peu du lot comme les Odryses et les Triballes. (Et je ne parle pas des "thraces du nord", les G?tes, pr?d?cesseurs des Daces).
Dans CATW, il s'agit de l'empire de Lysimaque, qui s'?tendait, apr?s la victoire d'Ipsos en 301, depuis la thrace et la fronti?re mac?donienne jusqu'en asie mineure et au Pont. Un bel empire pour d?marrer qui fera que contrairement aux sc?narios de gameplay habituels, la thrace aura des chances de survivre. La faction dispose de base d'une arm?e de type mac?donien avec un g?n?reux AOR Thraco-asiatique... Il sera riche car les bases commerciales de l'?g?e de et la mer noire et les mines d'or fournissent ce qu'il faut pour la tr?sorerie. De vraies chances de vaincre, quoiqu'avec la difficult? d'un empire scind? entre deux continents.
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arminius
Arminius
Eplucheur de patates
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#9
28-03-2010, 17h13
J'ai quelques soucis pour poster derni?rement (changement d'antivirus r?cent l'explique peut-?tre) Juste un test :
"Votre envoi ne peut pas ?tre ex?cut? car la marque de s?curit? est manquante.
Si ceci survient de fa?on inattendue, veuillez en informer l'administrateur en lui d?crivant les actions effectu?es avant de recevoir cet erreur."
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arminius
Arminius
Eplucheur de patates
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#10
28-03-2010, 17h35
Bon, ?a ? l'air de fonctionner.
Les nouvelles. La faction thrace et termin?e et consultable
ici
.
La
faction arverne
est termin?e, en attente de nouvelles unit?s pour l'AOR.
Les arm?niens ont pas mal avanc?, le pont est ?galement termin? en attente des unit?s de l'AOR. Restent les Parthes ? mettre ? jour, la mac?doine, entre autres.
Pour m'aider ? achever ce mod, vous pouvez m'envoyer un MP, votre aide sera appr?ci?e (m?me sans connaissance en modding, je vous forme).
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Faras
Princeps Mundi Bellici
Expert Stratège
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#11
28-03-2010, 18h30
Tes unités sont toujours aussi belles
Une petite erreur:
"et Massilia, l'augure cité celto-hellenique" ( description arverne)
Pour avoir étudié Marseille antique sous toute ses coutures ces derniers mois, Marseille n'est pas " celto-héllénique" , elle est "héllénique" tout court, même ultra-conservatrice et "archaïque". Il y a a peu près rien de celtique dans la cité phocéenne.
Mais c'est une erreur commune de la plupart des mods, qui semble avoir pour racine l'historiographie anglo-saxonne/américaine qui n'est plus/pas au point sur Massalia.
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arminius
Arminius
Eplucheur de patates
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#12
24-12-2010, 09h39
Classical-age total war (CATW)
CATW
A côté des mods faits par des équipes, il y a des "one-made-mods". Leur durée de conception est bien évidemment bien plus longue.
Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis aussi inscrit sur le même pseudo sur PTW
http://planetetotalwar.forumpro.fr/f...-age-total-war
Et sur TWC comme cocobongoclub-dj ...
http://www.twcenter.net/forums/showthread.php?t=153968
Un "vétéran du modding" quoique pas des plus actifs par ailleurs. Mon unique participation à un mod extérieur a été peninsula italica.
CATW remonte à 2006. Au départ c'est sur un forum de graphistes qu'il a pris ses ailes. L'objectif était de reskinner toutes les unités et d'en créer de nouvelles en utilisant celles de vanilla. Les factions romaines étaient remplacées par Pergame, les Galates et les Illyriens. Cela à abouti à la beta 1 sortie début 2008, qui n'était pas jouable en campagne. Rien n'était changé sauf quelques graphismes. L'équipe entre-temps s'était séparée.
J'ai repris le mod, et la beta 2 sortie en décembre 2009 était basée sur Mundus Magnus. Le projet à évolué, et plusieurs version sont sorties depuis. la dernière, catw 1.0 est sur le point d'être officiellement lancée (25 décembre)...
---PRESENTATION--------------------------------------------------------------------------------------------
CATW : Le nom : L'ambition de catw n'a jamais été de de prendre le point de vue d'une époque spécifique et d'un bout de territoire particulier. Comme RS2, RTR, Res Gestae et tant d'autres, son canevas se base sur le scénario de RTW. L'expansion Romaine. Sauf qu'à terme, catw s'est axée d'avantage sur les autres factions que Rome, avec justement comme modèles RS2 et RTR. De ce fait, le scénario démarre en 300 av. jc.
Une époque avec une carte intéressante : Les diadoques sont toujours là et en guerre.. On y retrouve Cassandre et Antigone, Ptolémée et Lysimaque, et Antiochos, qui hérite de la plus grande part de l'empire. Une bataille fameuse à lieu en 301 qui fixe les choses pour les siècles à venir.
L'époque est intéressante aussi du point de vue Romain. Beau challenge. En 300 av. jc. C'est la veille de la plus grande menace en Italie pour Rome, avant Hannibal. Gellius Egnatus, le général en chef des armées Samnites, dresse contre Rome une coalition massive de Lucaniens, d'Etrusques et de Celtes. Deux vastes armées au nord et au sud. Une coûteuse victoire Romaine qui verra les deux consuls partir en campagne simultanément. Sur la carte, Rome ne dispose que de deux villes, Rome et Capoue. Les armées auxquelles elle fait face sont considérable et déjà aguerries. Il suffit d'essayer le mod pour le voir.
Pas très loin, de l'autre côté de l'adriatique, les Illyriens, avec un roster impressionant et une bonne position de départ, et les Epirotes, avec rien de moins que Pyrrhus, à leur tête (un peu anachronique), un pied en Epire et un pied dans le Bruttium autour de Tarente.
Le mod affiche également une faction mixte grecque-thrace-scythe, le Royaume du Bosphore et les Scytho-Sarmates, le Pont, les Parthes et les Arméniens à l'est. A l'ouest on trouve les Boiens en Europe centrale, les Suèves au nord, et pas mois de trois autres factions Celtiques en Gaule, les Senons et leurs adversaires les Bellovaques, et les Arvernes plus au sud. En espagne, ce sont les redoutables Celtibères qui ont la possibilité de conquérir les terres des Ibères et Lusitaniens. En afrique, Carthage est présente à l'ouest et les Ptolémées à l'est, avec entre deux les nombreuses tribus Libyennes, Numides, Garamantes, Kushites, etc...
Ce qui fait surtout la force de catw, ce sont bien ses factions indépendantes, fortes de presque autant d'unités que toutes les autres factions réunies, puissantes, déjà expérimentées. Un exemple parmi tant d'autres, les Mauryans à l'extrême est de la carte (inde de l'ouest), pas moins de 9 armées, un spawning intensif, et 12 unités d'infanterie, cavalerie, chars et éléphants... Ce que catw vous propose c'est donc un challenge, quelque soit la faction choisie et en particulier les Romains, qui n'ont que les unités "camiliennes" à opposer à leurs voisins... Quelles que soient vos compétences, attendez vous à des déroutes humiliantes...
---LE DETAIL-------------------------------------------------------------------
Les atouts et spécificités :
Modfoldered (dans son propre fichier, ne change rien à RTW), utilisable avec d'autres mods.
Basé sur RTW1.5, mais possibilité d'utiliser RTW 1.6 (BI) et RTW 1.9 (Alex)
La carte est Mundus Magnus, remaniée (végétation) avec des nouvelles textures.
Nouveaux strats (villes, ports, etc..)
Les rosters : Immenses, près de 35-50 unités par faction, encore plus fort que RS2. La limite des 550 entrées à été passée à 800 grâce au système des doubles entrées.
Skins et modèles très détaillés, haute définition. (demande une bonne CPU)
Plus de 50 cartes de bataille custom
De nouvelles batailles historiques
Un très vaste choix de navires (plus important que EB et RS2 réunis)
Un AOR pensée sur le monde entier, avec une foultitude d'unités locales et d'auxiliaires, de mercenaires.
Nouveaux graphismes (pour tout)
Nouvelles lumières, batailles de nuit possibles, nouveaux reflets sur l'eau
Nouvelle IA et formations (Sinhuet)
Nouvelle musique (divers, épique)
Nouveaux noms plus réalistes (notamment pour le Bosphore et les Illyriens)
Testé sous XP, Vista et Seven.
---Date de sortie : 25 décembre (demain !!!)------------------------------------
S'installe facilement avec un exe, mod tout en un, avec plusieurs liens.
L'annonce a été faite le 25 sur TWC, mais le temps d'uploader vu l'ordi, les boulets autour et surtout la connexion que je me paye là ou je suis actuellement à fait que le premier lien n'était dispo qu'hier et les deux autres ce matin !!!
La version "non officielle" du mod est à présent disponible.
La version officielle sortira d'ici quelques jours..
Les liens :
Megaupload :
http://www.megaupload.com/?d=7N165IHM
2 shared :
2shared.com/file/NOXanqpd/catw.htm
Google docs :
https://docs.google.com/leaf?id=0B7b...thkey=COiL1tUI
C'est un exe, facile à installer, sur la base d'un RTW 1.5. (cela marche aussi avec BI 1.9 et même alex 1.9.)
Noyeux joël et excellent total war...
Dernière modification par
arminius
,
27-12-2010, 20h46
.
Motif:
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Faras
Princeps Mundi Bellici
Expert Stratège
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#13
24-12-2010, 09h43
Hé bien,ca faisait longtemps, je me demandais justement ce qu'il était advenu de ton mod
.
Plutôt content qu'il sorte, je le testerais quand j'aurais mon nouvel ordi de guerre.
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arminius
Arminius
Eplucheur de patates
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#14
24-12-2010, 12h24
Ben oui, effectivement j'avais un peu déserté les forums. Mais c'est la dernière sortie de ce mod. Il n'y aura pas d'autres évolutions, faute de temps et de priorités.
Perso j'utilise un alienware Aurora ALX, que j'ai un peu boosté. Pour l'instant j'ai pas pu le mettre en défaut, même en lui en mettant plein la tête...
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Le-Nain
Petit homme
Stratège de cuisine
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#15
20-07-2011, 17h32
Bon allez, je télécharge le mod, voilà le lien pour ceux qui veulent :
http://www.ancient-battles.com/catw/download_frgb.htm
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