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Mount & Blade II : Bannerlord - Carnet de développement n°41 : « l'Empire » (1ère partie)
Mount & Blade II : Bannerlord - Carnet de développement n°41 : « l'Empire »
Salutations, guerriers de Calradia !
Nous allons poursuivre notre série d'articles sur les factions de Bannerlord, en nous intéressant cette fois-ci à l'Empire. L'Empire étant en quelque sorte le centre de gravité du jeu, nous allons diviser cet article en deux parties. Au début du jeu, l'Empire est divisé en trois factions engagées dans une guerre civile. Mais avant de vous décrire ces trois factions et ce qu'elles représentent, intéressons-nous aux origines de ce conflit...
Il y a près d'un millier d'années, les Calradoïs faisaient partie de la douzaine de tribus vivant dans le pays vallonné situé entre la mer du sud et les bois battaniens. Au fil du temps, les Calradoïs parvinrent à soumettre leurs voisins, et les forcèrent à rejoindre une confédération d'États-cités. Peut-être étaient-ils un peu plus fougueux que les autres, ou plus chanceux, à moins que cela ne soit dû à la seule tradition qui les mettait vraiment à part : ils n'avaient pas de roi. Depuis que le héros Echerion avait tué le tyran Cypegos, l'institution de la monarchie avait été bannie, du moins en théorie. Une assemblée de citoyens libres se réunissait de manière occasionnelle, il y avait un sénat d'anciens (composé dans les faits des plus importants propriétaires terriens) qui siégeait de manière permanente, et (en cas de nécessité absolue) le commandement suprême pouvait être temporairement octroyé à un Empereur, un titre qui à l'époque signifiait surtout que la personne en question recevait le droit de diriger une armée.
Les Calradoïs entamèrent leur expansion depuis leurs collines natales. Et ce faisant, leurs traditions politiques, jamais couchées par écrit, commencèrent à changer. Bientôt, l'armée se retrouva sur le terrain durant des périodes de plus en plus longues, et graduellement, les Empereurs cessèrent de se retirer une fois leur campagne achevée. De leur côté, les sénateurs se déplaçaient vers les provinces conquises et acquéraient d'immenses propriétés. La capitale fut déplacée d'un endroit à l'autre, et il revint à l'Empereur de décider du lieu où devait se tenir l'assemblée du peuple. En pratique, il s'agissait en général d'un camp militaire au sein duquel il pouvait compter sur ses vétérans pour étouffer toute opposition. La question de la succession représentait toujours une crise potentielle. En général, l'Empereur nommait un héritier, le sénat ratifiait son choix, puis le peuple (c'est-à-dire l'armée) l'acclamait. Mais la chose ne se déroulait pas toujours aussi facilement, et il devenait alors nécessaire de régler le problème de la succession sur le champ de bataille d'une guerre civile.
Il y a vingt ans, un général nommé Arenicos revêtit le manteau pourpre porté par les Empereurs, et plaça la couronne de laurier – qui n'était pas une couronne – sur son front. Ses exploits militaires, son acharnement à déraciner les magistrats corrompus et inefficaces, ainsi que la confiance qu'il était capable d'inspirer par un simple discours, firent de lui un dirigeant très populaire. Il avait également le don de tout représenter pour tout un chacun. Il s'était élevé au premier plan en tant qu'homme du peuple et de l'armée, mais il travaillait également en étroite collaboration avec les propriétaires terriens, et il les amena à croire qu'il n'aspirait qu'à restaurer le pouvoir du sénat. Il glorifiait les idéaux républicains calradiens en tant que pinacle des réalisations humaines, mais il épousa néanmoins la fille d'un roi insignifiant des terres situées à l'est de l'empire, afin de consolider une importante route commerciale. Il forma un corps de gardes d'élite composé de mercenaires étrangers qui lui étaient fidèles, et il ferma les yeux lorsque divers cultes se mirent à le vénérer comme un monarque sacré. Il parlait d'une Calradia revivifiée, mais il se gardait bien d'entrer dans les détails sur ce qu'il comptait mettre en œuvre.
Mais une ombre planait sur le règne d'Arenicos : sa réticence à se choisir un héritier. On aurait dit qu'il était à la recherche de quelqu'un qui aurait partagé sa vision, sans jamais parvenir à le trouver. Traditionnellement, les Empereurs cherchaient leurs successeurs à trois endroits : au sein de leur famille, parmi les anciens du sénat ou dans les rangs supérieurs de l'armée. Son unique enfant, Ira, était une fille. Il y avait déjà eu des Impératrices dirigeantes de Calradia par le passé, mais Ira avait un caractère sauvage et irrévérencieux. Son droit à régner était soutenu par sa mère, Rhagaea, la femme étrangère d'Arenicos. « Il est bon pour les enfants d'un Empereur de succéder à leur père. », disaient ses partisans. « Si nous nous unissons avec loyauté à la famille impériale, les guerres civiles cesseront. » Une faction de puissants nobles menée par l'honorable, mais obstiné, aristocrate Lucon exigea que le choix du prochain Empereur revienne au sénat. « Nous comprenons la politique et la loi », disaient-ils. « Rétablissons l'ordre ancien. Restituez-nous le pouvoir. » Pendant ce temps, le très populaire Garios, vainqueur de guerres contre la Battanie et les Aseraïs, fit savoir qu'il espérait que ses vétérans soient autorisés à acclamer un nouvel Empereur. « La corruption des puissants sape notre force », affirma-t-il à ses hommes. « Il faut que vous, soldats qui versez votre sang pour ces terres, choisissiez ses dirigeants. »
Le temps pressait. Arenicos se faisait vieux. Il se devait de prendre une décision, et vite. Et puis, de retour dans son palais de Lycaron, dans le sud, après sa dernière campagne frontalière victorieuse, il demanda à ce qu'on le laisse un peu seul dans sa chambre afin d'apaiser un terrible mal de tête. Lorsque sa garde passa vérifier si tout allait bien quelques heures plus tard, il gisait mort dans une mare de sang... Lucon convoqua sur-le-champ une assemblée des sénateurs dans sa base du nord, et il se fit déclarer Empereur. Garios, en pleine campagne à la frontière battanienne, se présenta devant une assemblée de ses soldats qui l'exhortaient à revêtir le pourpre. Et Rhagaea émergea du palais et s'adressa à la foule qui s'était réunie à l'annonce du décès de l'Empereur. Elle brandit devant eux la robe trempée de sang de l'Empereur assassiné. La foule se mit à crier qu'elle devait devenir Impératrice, que la famille de l'Empereur devait régner à compter de ce jour, et qu'elle devait venger cet assassinat, même si l'identité des meurtriers ne relevait à ce moment-là que de la rumeur. La guerre civile menaçait, et cette fois, avec trois factions de puissance équivalente, toutes aussi déterminées à se battre les unes que les autres, elle s'annonçait plus terrible que jamais.
L'Empire est la dernière faction (ou plutôt les trois dernières) dont nous allons parler dans notre série. Elle est basée sur les traditions classiques grecques et romaines, ainsi que sur leurs successeurs médiévaux, les Byzantins. De nombreux changements se sont forcément produits en plus de 2000 ans d'histoire. Même si la République romaine est devenue un empire de facto sous Auguste, certains vestiges, comme le Sénat, persistèrent jusqu'aux années 1300. Pendant ce temps, ce qui avait commencé comme un état bureaucratique, avec des préfets et des gouverneurs nommés pour des périodes très courtes, évolua en féodalisme de facto au XIe siècle, avec les magnats byzantins dirigeants des fiefs et liés à des obligations militaires comme tout comte ou duc occidental. Les règles de succession ne furent jamais gravées dans la pierre, ce qui correspond bien à nos besoins dans le jeu. Si un joueur lorgne sur le pourpre, il aura à sa disposition de nombreux moyens différents d'assurer sa légitimité. La période de déchéance de la République romaine, correspondant à l'époque de César, d'Antoine, d'Octave, de Cléopâtre, de Cato le Jeune et de Cicéron, a eu un énorme impact sur la pensée politique occidentale et constitue une source d'inspiration majeure pour la littérature, et nous avons donc tiré quelques personnages de cette ère. Mais les dirigeants byzantins comme Justinien et Alexios Comnenos, qui sont parvenus à sortir l'empire du gouffre, sont également des personnalités fascinantes, tout comme peuvent l'être les impératrices régnantes Zoé et Irène.
La semaine prochaine, nous parlerons un peu des nouvelles fonctionnalités et des types de troupes que nous utilisons afin de représenter l'Empire dans le jeu.
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(traduction française par Taleworlds).
Carnet original par Callum.
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