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Mount & Blade II : Bannerlord - Carnet de développement n°41 : « l'Empire » (2ème partie)
Mount & Blade II : Bannerlord - Carnet de développement n°41 : « l'Empire » (2ème partie)
Salutations, guerriers de Calradia !
La semaine dernière, nous avons abordé la politique, l'histoire et les personnalités des trois factions impériales. Nous allons aujourd'hui nous pencher sur leur représentation en jeu.
D'un point de vue militaire, les troupes et l'équipement de l'Empire correspondent à une période de renouveau byzantin, entre le IXe et le XIe siècle. Les troupes les plus connues des Byzantins sont les cataphractaires, des cavaliers en armure qui se jetaient dans la bataille avec un arsenal composé d'une lance, d'un sabre et d'une masse à long manche. Mais les Byzantins disposaient également d'un effectif de cavalerie moyenne et légère, ainsi que de lanciers et de tirailleurs, sans parler des divers mercenaires qu'ils parvenaient à recruter. Ils étaient des maîtres des armes combinées, et leurs auteurs ont rédigé des manuels militaires comme le Strategikon qui préconisaient la patience plutôt que la recherche de gloire, faisant d'eux des pionniers d'une approche plus scientifique de l'art de la guerre.
L'Empire déploiera également une puissante cavalerie lourde, des lanciers robustes et des tirailleurs, et notre système de commandement amélioré devrait offrir aux joueurs une chance d'expérimenter avec des armes combinées. Les améliorations des calculs de moral, tels que l'effet de choc après avoir éliminé un grand nombre d'unités d'un seul coup, devraient rendre plus efficaces des tactiques telles que les charges par les flancs. Les cataphractaires impériaux sont également conçus pour les attaques d'opportunité qui gagnent à être planifiées plus soigneusement qu'une locomotive vlandienne. Nous les avons équipés de lances konto à deux mains, un léger anachronisme, étant donné qu'il s'agit plutôt d'armes de la fin que du début de la période médiévale, mais nous pensons que cela rendra les choses plus intéressantes en apportant un peu de variété. Sans bouclier, une charge frontale de cataphractaires risque d'être facilement interrompue par des tirs de projectiles. Mais si l'ennemi ne dispose pas de troupe de soutien à distance, la portée supérieure des lances konto aura un effet dévastateur. Et pour finir, les masses lourdes utilisées sur un cheval lancé à pleine vitesse permettent d'asséner des coups d'une puissance prodigieuse.
Tout comme les Romains, l'Empire est considéré comme ayant imposé une forme de Pax Calradica, tout du moins sur ses territoires centraux, à défaut d'y parvenir au niveau de ses frontières toujours disputées. La paix et la stabilité ont permis aux cités de prospérer, et l'Empire est donc censé être un peu plus développé que les autres royaumes. Dans Bannerlord, nous avons introduit différents nouveaux moyens permettant de mettre en valeur ce type d'investissement cumulé. Nous pouvons faire varier le muscle économique d'une cité en fonction du nombre d'ateliers dont elle dispose, et sa puissance défensive est indiquée par des remparts externes de trois niveaux différents, chacun disposant d'une représentation différente.
Comme dans tous les royaumes de Calradia, les variations régionales de l'Empire seront principalement représentées à travers les factions mineures. Les zones frontalières impériales ont tendance à être plus rudes et plus chaotiques que le cœur du territoire, et ceci est représenté dans le jeu par les frontaliers. Bien que fermement fidèles à l'Empire, ces derniers adoptent de nombreuses coutumes des tribus guerrières auxquelles ils sont confrontés, que ce soit au niveau de l'armement, ou de la préférence pour la vendetta plutôt que pour les cours de justice. Les Veilleurs, dans les collines du nord, représentent les Akritaïs, les célèbres frontaliers byzantins d'Anatolie. Au sud et à l'est, des colonies de fugitifs et de vagabonds libres penseurs ont appris à vivre et à chevaucher comme les peuples des steppes qu'elles combattent. Ces Eleftheroïs, basés sur les Cosaques – de la Troisième Rome plutôt que de la Seconde – sont probablement assez peu différents de ceux qui gardaient les frontières de la Mer Noire des Byzantins. Et bien évidemment, nous avons une faction basée sur les Varangiens, les redoutables gardes nordiques de l'Empereur, qui dans le tumulte ayant suivi la mort d'Arenicos se sont constitués en troupes de mercenaires.
Un aventurier peut se faire un nom dans les royaumes extérieurs, mais pour s'élever au pinacle du pouvoir dans le jeu, un joueur devra s'impliquer d'une manière ou d'une autre dans les affaires de l'Empire et de son héritage. Vous serez peut-être un Attila qui le soumettra, un Justinien qui le restaurera, ou un Charlemagne qui lui donnera une nouvelle forme sur une nouvelle terre... Revêtez le pourpre, ou bien piétinez-le dans la poussière sous les sabots de votre monture : c'est à vous de choisir.
Dans le blog de la semaine prochaine, nous discuterons avec l'un des programmeurs de notre équipe moteur, Gökhan Uras.
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(traduction française par Taleworlds).
Carnet original par Callum.
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