Imperator : Rome - La Religion & L'Anatolie, 450 AUC

Aujourd’hui, nous allons vous parler du fonctionnement de la religion dans le jeu, puis présenter la situation en Anatolie en en Mer Egée.

La religion
En ces temps reculés, la religion ne jouait pas un rôle aussi important que dans d’autres époques et moments que nous avons couvert dans d’autres jeux, comme l’âge des réformations dans Europa Universalis ou bien les croisades dans Crusader Kings. En revanche, cela ne veut pas dire que la religion n’avait aucune portée durant l’Antiquité. En même temps que le syncrétisme était un système bien présent, une grande variété de panthéons existaient, comme le culte de Fortuna ou de Sérapis qui transcendèrent les différentes sphères religieuses. Dans Imperator : Rome, chaque pays, personnage pop appartiendra à l’une des 22 religions présente dans le jeu. Elles seront une source pour donner de la matière à vos pays, mais affecteront aussi directement le jeu :
  • Le plus important peut être : les pops d’une autre religion que la vôtre ne seront pas aussi heureux et productifs sous votre gouvernement.
  • Les personnages d’une autre religion que celle de votre pays auront une limite maximum de loyauté à l’état moins haute.
  • Les pops gouvernés par un gouverneur de leur religion seront plus heureuses et productives, tandis que le bonheur des pops sous un gouverneur d’une religion étrangère sera moins important et ils seront plus enclin à l’agitation
  • Les religions ne modifient pas les relations entre pays, mais pour la diplomatie, un pays d’une autre religion sera moins susceptible d’accepter les termes de vos propositions.
  • Les personnages appartenant à la mauvaise religion ont moins de chance d’être élus pour une fonction au sein d’une République.​




Ajouté à cela, vous pouvez dépenser des points de votre pouvoir religieux pour invoquer les augures, faire un sacrifice aux dieux, augmenter la stabilité, prononcer une devotio, ou encore réduire la fatigue de guerre.

Chaque pays est capable d’invoquer les augures pour un certain prix de pouvoir religieux (coût de base de 200). La force et la durée d’un augure peut être modifié par : des idées, des fonctions de gouvernement, des événements, des lois et bien d’autres choses. Contrairement à Europa Universalis : Rome, un augure ne peut jamais échouer directement, vous donnant un effet négatif.

Les noms et descriptions des augures dépendent de votre religion et de votre culture. Un pays grec, pratiquant la foi hellénique poursuivra la faveur d’Arès, Athéna ou Tyché. Tandis qu’un romain se tournera vers Mars, Minerve ou Fortuna. Cela se reflète aussi durant des événements et des textes faisant référence aux dieux (et dans la pléthore de variétés d’événements disponible).



La religion d’une pop peut changer soit par une intervention directe de l’état, en usant de pouvoirs religieux, ou bien par l’usage d’une politique de gouverneur : la conversion religieuse. Les personnages ne changeront que rarement leur religion, mais pourrait le faire de leur propre chef via des événements, surtout s’ils sont ambitieux et souhaitent poursuivre une carrière au service de l’état. Vous pouvez aussi demander à vos personnages de changer leur religion directement, bien qu’ils n’apprécient pas cela.

En Inde, le Bouddhisme est une religion encore jeune et en pleine expansion, ce qui sera reflété dans le jeu par une tendance des personnages et des pops à se convertir à celle-ci à la suite d’événements.

Les religions actuellement présente dans le jeu sont les suivantes :
  • Hellénisme : Originaire du cœur de la Grèce, le panthéon olympien est vénéré par une multitude. Les noms, aspects et la hiérarchie des nombreux dieux peut varier grandement d’une région à l’autre, néanmoins Zeus, ou Jupiter chez les romains, est la figure centrale du panthéon olympien
  • Kémitisme : L’histoire de la religion native des Egyptiens remonte à des milliers d’années. Elle se manifeste sous l’apparence d’une foi polythéiste, la vénération de Ra, Atoum, Sekhmet et d’autres divinité, exposant une profonde révérence pour les aspects du monde naturel.
  • Canaan : La religion cananéenne vénère un certain nombre de dieux avec leurs caractéristiques. Elle est polythéiste. Baal est vu comme le chef divin d’une hiérarchie complexe de dieux mineurs, souvent adorés en des lieux saints dans des montagnes, des collines. Au début du jeu, la religion cananéenne est présente en Phénicie, dans les colonies phéniciennes, comme Carthage.
  • Zalmoxianisme : Que Zalmoxis ait été un prophète on dieu, personne ne le sait. Les Daces et les Gètes le vénèrent comme un être divin, lui attribuant de nombreux actes miraculeux.
  • Druidisme : Les druides agissent pour les Celtes, faisant parti d’une caste sociale distincte. Ils ont le rôle de magistrats, de législateurs, ils dictent aussi les coutumes et croyances locales. La foi druidique est présente principalement en Ibérie, Gaule et les Îles britanniques, au début du jeu.
  • Ibérique : Religion polythéiste hydride, les pratiques religieuses des ibériens impliquent la vénération d’esprits d’animaux et un culte des ancêtres. Différents dieux helléniques et phéniciens furent célébrés par les ibériens, ainsi que des divinités locales, comme Betatun ou Atégine.
  • Judaïsme : Faisant partie des fois contemporaines, le Judaïsme est une religion monothéiste. Ils suivent une série de prophètes et de professeurs, le livre sacré juif, la Torah, contient des détails sur un engagement pris entre Dieu et les enfants d’Israël.
  • Zoroastrisme : Le prophète Zarathoustra enseigna la foi monothéiste du Dieu-Créature Ahuramazda. Des racines d’un polythéisme originel Indo-iranien, une grande révérence est montrée à la « loi éternelle » ou Daena, dictant une conduite bienveillante et droite.
  • Matrist : On ne connait que peu de choses sur les tribus baltiques et leur religion. Cependant, des écrits nous sont parvenus sur ce culte du littoral balte, vénérant une déesse maternelle.
  • Nord-africain : Cette ancienne culture et religion formait un mélange de croyances traditionnelles égyptiennes, de vénération des étoiles et de culte des ancêtres. De nombreux mégalithes – des constructions de pierre, élevés en l’honneur des dieux – existent encore, ponctuant le paysage africain.
  • Tuistic : L’ancien dieu germanique, équivalent de Tius, Teiws ou Tuisto était vénéré par les premières tribus migratoires de l’actuelle Scandinavie. Beaucoup d’écrits suggèrent que ces peuples germaniques pratiquaient une religion majoritairement animiste, vénérant la terre et le ciel, ainsi que la force vitale de tout être vivant.
  • Arabique : La religion en Arabie représentait un mélange polythéiste de différente divinités, caractéristiques et démons, suivi par des localités et des enclaves de la région. Allah, le Dieu-Créateur a pu être vénéré comme étant la tête de ce panthéon de cette période, du moins, dans certaines régions.
  • Ritualisme : Représente une variété de fois régionales et folklores régionaux. Le ritualisme épouse le culte des acinètes, animisme et les offrandes sélectives.
  • Bouddhisme : Une religion encore relativement jeune, le Bouddhisme naquit au nord de l’Inde, suivant la vie de Siddhartha Gautama, ou tout simplement, Bouddha. Bouddha était un maitre ascétique, prêchant sur la « Voie du milieu » à travers l’Inde.
  • Hindouisme : L’Hindouisme évolua depuis la période védique, guidé par la création de l’ Upanishad, et fut largement suivi à travers l’Inde durant les premiers temps de l’Antiquité.
  • Bön : Cela représente un ensemble de religions folkloriques, pratiqué à l’origine dans le plateau tibétain. Les aspects de cette religion impliquent le culte des ancêtres, un animisme apparaissant fréquemment, ainsi qu’un polythéisme naissant.
  • Heptadic : Originaire des terres Scythes, cette foi panthéiste vénéra sept dieux principaux, souvent équivalent aux dieux du panthéon grec. Des éléments de la religion folklorique populaire précise des Scythes perdurent, comme la pratique du sacrifice de chevaux et de tombes à char, similaires aux Celtes.
  • Cybélienne : Le culte phrygien de Cybèle est lié aux vénérations préhistoriques de la Déesse mère. Evoluant depuis des milliers d’années, le culte de Cybèle revendiqua souvent des liens avec des figures et héros mythiques. La pratique de cette religion implique la vénération d’idoles.
  • Haldien : Le panthéon haldien représente une religion qui pris racine au sein de la culture d'Urartu, il y a plusieurs siècles. C’est une foi principalement polythéiste, le dieu-chef était connu sous le nom d’Ḫaldi et était vénéré comme tel un dieu-guerrier.
  • Armazique : Certainement lié aux religions anatoliennes avoisinantes, le panthéon de la région du Caucase-Ibérie était dirigé par un dieu nommé Armaz.
  • Chaldéens : L’histoire du panthéon chaldéens remonte à des milliers d’années. Ils vénèrent des dieux comme Anu, Enki, Nanna, les dévôts de la religion caldéenne construisirent d’imposants temples en l’honneur de leurs Dieux-élus.

L’Anatolie en 450 AUC, 304 avant J.-C.








Les côtes ioniennes et de la mer Egée



En 304 avant J.-C., la région la plus peuplée de l’Anatolie est presque entièrement dominé par l’Empire d’Antigone, ancien Satrape de Phrygie. Colonisé par les grecs il y a plusieurs siècles, la côte anatolienne est ponctuée d’un certain nombre de riches villes, faisant partie intégrante du monde hellénique. La politique d’Antigone envers les cités grecques était empreinte de bienveillance et d’accords sur l’autonomie. Les cités n’ont en général aucune garnison en leur sein, mais à la place, ils se sont organisés en « Koïnès » ou ligues de cités, souvenir des anciennes ligues ayant existé dans cette région avant leur conquête par la Perse, puis Alexandre le grand.

Les adversaires régionaux des Antigonides dans le court terme ont été à la fois Cassandre et Ptolémée. Ce dernier est un allié de longue date des nombreux pays insulaire de la mer Egée. La récente bataille de Salamis a cependant vu la défaite de la flotte ptolémaïque, résultant en une hégémonie presque totale des Antigonides sur ces îles, à l’exception notable de Rhodes et de Kos.

L’Anatolie est aussi le point de départ de l’ancienne route royale perse, connectant encore la région avec la Syrie, la Mésopotamie et au-delà

Les pays jouables :


  • Éolide : Une république représentant les cités de la ligue éolienne, ou ligue d’Ilion. Bien qu’une ligue de cités éoliennes ait existé par intermittence pendant des centaines d’années, cette ligue a été refondée par la politique d’Antigone de préserver les droits des cités libres grecques. Vassale de la Phrygie.
  • Ionie : Une république représentant les cités de la ligue ionienne. Comme Eolide, cette ligue a été refondée lorsque les cités ioniennes vinrent sous le contrôle des Antigonides. Cette ligue est dirigée par le lieutenant Antigone : Hipparque de Cyrène. Feudataire de la Phrygie.
  • Milet: République de la côte anatolienne. Elle était autrefois une puissante ville, et point de départ de nombreux colons grecs qui se sont installés le long de la côte de la Mer Noire. Milet fut libéré par Antigone dès les premiers moments de la guerre des Diadoques et elle profite de sa liberté relativement tranquille.
  • Kos : Une petite république insulaire, principalement connue pour être l’un des rares endroits où l’on produit de la soie méditerranéenne, et pour abriter une école de médecine qui aurait été fondée par Hippocrate. Kos est un allié de longue date aux Ptolémées d’Egypte, mais avec le retrait des forces ptolémaïques lors de la bataille de Salamis, ils sont désormais seul. En 304 avant J.-C., Kos reste un centre culturel majeur. Elle est le foyer de nombre de personnages intéressant dans le domaine de la médecine comme Praxagoras de Cos, mais aussi des poètes et des érudits, comme Bérose, Philétas, Hérodas, dont certains d’entre eux feront route vers Alexandrie en Egypte ptolémaïque. Kos est feudataire à l’Egypte.
  • Ligue des Nésiotes : Aussi connu sous le nom de ligue des Insulaires. Elle a été créée par les Antigonides afin d’organiser les nombreuses îles de la mer Egée. Bien que situées dans la périphérie, ces îles abritent de nombreuses ressources, dont du verre, de la soie, des métaux précieux et basiques. Ces ressources sont particulièrement recherchées par une grande partie du monde méditerranéen. Sa capitale est la cité sacrée de Délos.
  • Halicarnasse : Une ancienne colonie de Trézène dans la mer Egée, le port de Halicarnasse est une cité indépendante. Sa récente excursion en région de Ptolémée pour tenter de l’arracher par la force, fut repoussée par Démétrios Poliorcète. Halicarnasse est vassale à la Phrygie.
  • Andros : Un petit état insulaire entre l’Eubée et la Ligue des Nésiotes, elle aligne sa politique sur celles des Ptoléméens en Egypte, elle est son feudataire.
  • Cnide : Une petite cité état sur les côtes de Carie. Elle devint connu pour son école de médecine, bien qu’elle ne fut pas aussi prestigieuse et influente que celle de Kos. Cnide est feudataire à la Phrygie.
  • Rhodes : Cette république insulaire est reconnue et louée pour ses ateliers, chantiers navals et pour avoir les fortifications les plus résistantes de la Méditerranée. Comme Kos, l’état rhodien est un ami des Ptoléméens, bien qu’avec leur reculade lors de la bataille de Salamis, ils ne sont plus présents en mer Egée. Rhodes sort tour juste d’un spectaculaire siège d’un an par le fils d’Antigone, Démétrios. Bien qu’avec l’emploi d’importantes ressources et d’innovations techniques, Démétrios échoua à prendre la cité, mais partant avec le titre de « Poliorcète », ou « Preneur de ville ». Rhodes deviendra avec le temps un centre de production capital et une puissance navale respectée, ainsi qu’un proche allié des Ptolémée. Les Rhodiens sont aussi connus pour avoir bâti un monument de leur victoire, avec les machines de sièges laissées par Démétrios, prenant la figure d’un colosse. Ce Colosse de Rhodes, est l’une des sept merveilles du monde antique. Rhodes est une république indépendante et une décision lui permet de construire le Colosse afin de commémorer ce siège encore récent.




Anatolie de l’Ouest : Le Bosphore, la Phrygie et la Paphlagonie



Bien que l’Anatolie centrale fut impliqué dans nombre des campagnes des Diadoques, et soit maintenant sous l’emprise ferme des Antigonides, le littoral nord ouest est le foyer de nombreux petits états possédant une autonomie croissante. Partout ailleurs, la politique Antigonide a été dedié au maintien de la liberté des cités grecques, comme Astakos, Kios, Calchedon et Byzance, profitant de la protection du royaume phrygien plus important. Cela a jusque là contrecarrer les tentatives des dynasties locales comme Zipoétès de Bithynie, Denys d’Héraclée du Pont ou même Lysimaque du royaume massif de Thrace.

Si le royaume Antigonide de Phrygie chutait, les jours de ces petites cités serait alors comptés.

Les pays jouables :


  • Phrygie : Royaume d’Antigone « le Borgne » Monophtalmos et de Démétrios « le Preneur de ville » Poliorcète. La Phrygie est sous plusieurs aspects, le royaume des Diadoques le plus prospère à ce jour. Même si Antigone est déjà un vieil homme, il a su avec audace vaincre les armées des autres successeurs et est le plus proche de reformer l’empire d’Alexandre. En 304 avant J.-C., le royaume Antigonide est l’ennemi de toutes les grandes puissances du monde grec, mais conserve une réputation très favorable chez les nombreuses cités de la Méditerranée. Contrairement à ses opposants, Antigone est connue pour protéger la liberté de ces dernières, et n’y laisse pas ses propres hommes en garnison. Une politique fructueuse pour les armées Antigonides en Grèce, où Démétrios est actuellement en train de supprimer garnison après garnison les troupes macédoniennes. Au début du jeu, la Phrygie a de nombreux états sujets sur l’ensemble de l’Anatolie, ainsi que quelques-uns en Grèce. Elle est aussi haïe par les autres grands empires Diadoques comme la Macédoine, la Thrace, l’Egypte et l’Empire Séleucide.
  • Bithynie : Un petit royaume de la Mer Noire et du Bosphore, gouverné par la dynastie locale des Zipoétès. Indépendante depuis la mort d’Alexandre le Grand, la Bithynie s’est défendue avec succès, à la fois de Lysimaque de Thrace et d’Antigone de Phrygie. En 304 avant J.-C., la Bithynie a tenté à de nombreuses reprises d’annexer les cités états avoisinants de Chalcédoine et d’Astakos, mais échoua avec l’intervention de leurs plus puissants voisins. Toute distraction de ces états majeurs pourrait tenter Zipoétès de se relancer dans ces conquêtes.
  • Héraclée du pont : Un petit royaume de la Mer Noire gouverné par Amastris, veuve du tyran Denys, précédente femme du Diadoque Cratère et nièce de l’empereur perse Darius III. Héraclée est un royaume de moindre importance, entouré d’ennemis et devra suivre une politique étrangère et intérieure très active. Comme d’autres Diadoques, Amastris a fondé une nouvelle capitale en son propre nom, Amastris, déplaçant la population des cités avoisinantes vers ce seul lieu. Héraclée du pont débute le jeu en tant que royaume non-aligné, et sans alliés.
  • Paphlagonie : Royaume tribal au nord-ouest de l’Anatolie, représentant l’absence général d’autorités dans la région après que le centre de gravité des guerres des Diadoques se déplaça. Est non-aligné et sans alliés.
  • Cius : Un petit royaume près du Bosphore et tributaire de la Phrygie. Plus célèbre pour son dirigeant, Mithridates, descendant du Satrape perse du pont. Cius est sujet nominale des Antigonides et bien Mithridates et Antigone ne se fassent pas confiance, leurs fils devinrent amis. Historiquement, Antigone envahit Cius et exécuta Mithridates, tandis que son fils, lui aussi nommé Mithridates s’enfuit pour fonder finalement un nouveau royaume au Pont.
  • Cyzique : Une petite république ploutocratique à mi-chemin de l’ouverture de la Mer Marmara. Cyzique est feudataire de la Phrygie.
  • Byzance : Une petite cité état à l’entrée ouest du Bosphore. Sa position lui permet de contrôler les flux commerciaux entrant et sortant de la Mer noire. Byzance est constamment sous la menace du plus puissant royaume de Thrace, son voisin, gouverné par Lysimaque. Elle réussit à conserver son indépendance sous la forme de tribus à toute puissance menaçante.
  • Chalcédoine : Une vieille et influente république à l’entrée orientale du Bosphore. Supposément surnommé « la cité des aveugles » car ses fondateurs ont ignoré le site, bien plus favorable où sera fondé la future Byzance. Cette dernière est fréquemment son allié. Chalcédoine est constamment sous la menace d’invasion du royaume voisin de Bithynie, et de son ambitieux roi Zipoétès. Elle fut sauvée dans de nombreuses occasions par les armées des Antigonides. Chalcédoine est indépendante et non-alignée.
La Cappadoce, le Pont et la côte de la Mer Noire



La région anatolienne est l’un des très nombreux théâtres des guerres des Diadoques, et a vu l’ascension puis la chute de nombreux généraux d’Alexandre. Ces décennies de guerre constantes ont laissé les régions périphériques, comme du Pont ou d’Arménie libre de toute emprise des successeurs grecs. La Cappadoce, historiquement autonome, était centrale dans les dernières guerres et est actuellement sous le contrôle du Satrape Antigonide Amyntas.

Les pays jouables :


  • Pont : Ce royaume tribal représente les dynasties locales du nord du Pont. Le Paphlagonia Pontus n’a pas été un théâtre majeur des combats des guerres des Diadoques depuis un bon moment. Historiquement, l’ancien satrape perse du Pont, désormais roi du Cius, reviendrais, quelques années après notre date de départ, pour fonder le royaume Mithridatique du Pont
  • Cappadoce : Royaume feudataire du centre de l’Anatolie, gouverné par le satrape Amyntas. Bien que ces dirigeants soient macédoniens, Cappadoce reste une région parfaitement anatolienne, avec une population grecque minime. Les anciens satrapes de la région se sont réfugiés à la cour du royaume voisin d’Arménie et ne souhaitent rien d’autre que de revenir pour déposer Amyntas. En 304 avant J.-C., Cappadoce est un satrapie de la Phrygie.
  • Trabzon : Une république oligarchique de la côte de la Mer Noire. Entourée par les tribus de la région sud de Colchis à l’est et par la partie grecque du littoral du Pont à l’ouest. C’est un entrepôt majeur pour les négociants grecs de la côte du Pont, de l’Anatolie de l’est et du Caucase.
  • Sinope : Une cité état gréco-pontique indépendante, dirigée par le tyran Paphlagonian Scydrothemis à le frontière de Paphlagonia et du Pont. Fondée par des colons grecs il y a des centaines d’années, Sinope vit de son commerce maritime et de ses bonnes relations avec les cités états de Byzance sur le Bosphore. Etant l’une des plus vieilles cités gréco-pontique, Sinope a été le foyer de nombreux colons ayant fondé des cités le long de la côte pontique. Sinope est un royaume despotique indépendant.
  • Amisos : Une république ploutocratique grecque de la côte pontique. Bien qu’Amisos n’est pas aussi riche et influente que Sinope, cela reste un puissant état mineur marchand. Amisos est indépendante et non-alignée au début du jeu.
  • Kerausous & Kotyora: Deux petites cités états de la côte pontique. Fondées par des colons de Sinope, Kerasous et Kotyora sont vassales à cette dernière.


Vous pouvez trouver la traduction de ce carnet ici

Crédit
Spoiler:
Auteur : Trin Tagula
Traducteur : Limse