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Hearts of Iron IV - Bataille du Bosphore : Sortie le 15 octobre
Hearts of Iron IV - Folie dans les Balkans
Installez vous bien confortablement, prenez une tasse de thé, de café, de toute boisson sur laquelle vous pouvez mettre la main car vous allez être là pendant un petit moment. Cet article comprends les trois derniers carnets de développement présentant les refontes et mises-à-jour des différentes nations balkaniques (Bulgarie, Turquie, Yougoslavie & Romanie)...
Vous pouvez les retrouver ci-dessous et faites attention, chaque carnet est particulièrement riche en texte et en images (107!), prenez bien le temps de fermer chaque onglet pour éviter de se retrouver avec une page saturée
Pour rappel, ce pack de contenus intitulé
Bataille du Bosphore
(
Battle of Bosporus
) sera accompagné d'un patch 1.10, dit « Collie » qui sortiront le
15 octobre
! Bonne lecture !
Carnet du 16 septembre : la Bulgarie
Spoiler:
Здравейте всички
– Bonjour tout le monde !Et bienvenu pour un nouveau carnet de développement sur
Hearts of Iron IV
!
Aujourd'hui, nous allons parler de la deuxième nation sur laquelle nous travaillons pour prochain DLC et sur laquelle j'ai travaillé après La Resistance. Un pays qui n'avait pas été ajouté à l’extension parce à l'époque car l'équipe estimait qu'elle ne disposait pas des outils appropriés pour dépeindre à la fois ses multiples conflits internes et ses relations diplomatiques complexes. Et comme beaucoup d'entre vous l'avaient déjà deviné, le pays en question est... La Bulgarie !
En tant que membre vaincu des puissances centrales, la Bulgarie a subi de lourdes pertes territoriales, des restrictions de l'armée et des sanctions économiques après la Grande Guerre, ce qui a conduit à une période de grande instabilité et de dépression dans le pays.
En mai 1934, l'organisation militaire Zveno a mené un coup d'État et formé un nouveau gouvernement, dirigé par Kimon Georgiev, qui a alors dissous l'Assemblée nationale, interdisant les partis politiques et portant un coup critique à l'organisation révolutionnaire macédonienne IMRO.
Cependant, le tsar força Georgiev à démissionner en janvier 1935, a nommé de nouveaux ministres fantoches et a réussi à prendre le contrôle total du pays, imposant un régime autoritaire qui a grandement bénéficié des mesures imposées par le Zveno.
En 1936, la société bulgare était divisée entre différentes organisations politiques et militaires ainsi que des mouvements sociaux variés - pour la plupart déclarés illégaux grâce au Zveno et au Tsar.
Par ailleurs, les relations internationales de la Bulgarie n'étaient pas en meilleure forme. L'IMRO, une des plus importantes organisations révolutionnaires macédoniennes, a mené de nombreux combats et actes terroristes dans les années 1920, tant en Yougoslavie qu'en Grèce, opérant fréquemment à partir de la Bulgarie, et culminant dans les années 1930 avec plusieurs assassinats dont celui du roi Alexandre Ier de Yougoslavie et du ministre français des affaires étrangères Louis Barthou. Les mesures prises par le Zveno pour éradiquer l'IMRO ont contribué à améliorer l'image de la Bulgarie dans les Balkans, mais les relations avec ses voisins et avec les pays de l'Entente restèrent encore très froides.
Pour contraster ce portrait, un Troisième Reich fort accueillant parvint à aider la Bulgarie à sortir de sa situation économique désastreuse et sembla offrir un avenir prometteur pour la Bulgarie…
Voyons maintenant à quoi ressemble ce pays turbulent dans HoI4 lorsque vous commencez une nouvelle partie :
La Bulgarie commencera la partie avec le tsar Boris comme dirigeant du pays, qui vous laisse avec de bons bonus pour le soutien aux non-alignés et un malus forfaitaire pour le soutien à la guerre - il semblait en effet très réticent à entrer en guerre après tout, n'acceptant de déclarer la guerre aux alliés que plus tard en 1941, croyant probablement que ce ne serait qu'un acte symbolique... L’histoire démontra son erreur !
Pour être juste, le titre de "Tsar unificateur" est venu historiquement avec l'occupation bulgare de territoires précédemment perdus en Grèce, en Yougoslavie et en Roumanie, mais je pense que le titre correspond assez bien aux modificateurs de Boris.
Voyons maintenant les esprits nationaux bulgares, de gauche à droite :
Le traité de Neuilly-sur-Seine, signé après la défaite bulgare dans la Grande Guerre, a exigé de la Bulgarie d'énormes sommes en réparations de guerre et a obligé le pays à céder divers territoires, dont la Thrace occidentale, coupant l'accès bulgare à la mer Égée, et un territoire conséquent à la frontière occidentale, très proche de Sofia. Il n'est pas étonnant que ce traité ait été reconnu en Bulgarie comme la deuxième catastrophe nationale...
En plus des sanctions ci-dessus, le traité de Neuilly a imposé des restrictions très sévères à l'armée bulgare, non seulement en limitant drastiquement le nombre de soldats et en interdisant l'acquisition d'équipements modernes, mais aussi en interdisant toute manœuvre militaire et en stipulant même le nombre de fusils que les forces de sécurité bulgares pouvaient utiliser.
Bien que le Zveno a porta un coup majeur à l'IMRO en 1934, mais il y restait encore nombre d’hommes qui se considéraient comme des Macédoniens bulgares. Dans le jeu, vous pouvez tenter de raviver ce sentiment à votre profit, ou vous pouvez apaiser vos voisins et les grandes démocraties européennes en déracinant les dernières cellules révolutionnaires en Bulgarie.
Je sais, il y a beaucoup de rouge dans ces trois esprits nationaux, pas très rassurant, n’est-ce pas... ? Eh bien n'ayez crainte, car au fur et à mesure que vous progresserez dans l'arbre des focus, on vous fournira les outils nécessaires pour vous en débarrasser, nous en reparlerons donc plus tard dans le carnet.
Une dernière chose avant de poursuivre, avez-vous remarqué que cet individu occupe un poste de conseiller politique sur la photo ci-dessus ? Eh bien, puisque vous verrez son visage chaque fois que vous commencerez une nouvelle partie avec la Bulgarie, laissez-moi vous présenter Georgi Kyoseivanov, Premier ministre de la Bulgarie en 1936, qui n'était pas considéré comme un dirigeant très compétent, mais plutôt comme une marionnette du Tsar Boris, un Premier ministre qui n'a pas osé défier le régime du Tsar et qui a été forcé de démissionner et de devenir ambassadeur en Suisse en 1940. Même les Allemands pourraient vous demander (comme cela s'est produit historiquement) de le remplacer par quelqu'un de plus compétent.
En regardant ses modificateurs, on peut voir un bonus de points politiques assez faible, et une augmentation de la stabilité hebdomadaire relativement décente. Vous souvenez-vous de la stabilité de -0,30% de l’esprit national sur l'IMRO ? Eh bien, tant que vous n'embêterez pas le Tsar, vous aurez cet individu qui travaille à contrer ce malus. Mais si vous ne prévoyez pas de vous entendre avec la monarchie bulgare, alors vous devriez prévoir de perdre cet important gain de stabilité, surtout si la sanction de l'IMRO est toujours en vigueur.
Très bien, maintenant que nous connaissons la situation en Bulgarie au début de la partie, jetons un premier coup d'œil au nouvel arbre des focus !
Comme vous pouvez le voir, il y a deux branches principales, et comme la plupart d'entre vous l'ont probablement déjà deviné, celle de gauche se concentre sur l'industrie et le militaire, tandis que celle de droite se concentre sur les affaires politiques. Notez également que vous trouverez également beaucoup de choses sur l'industrie, le militaire et la recherche dans cette dernière.
Commençons par la branche industrielle, à gauche :
Une décision très importante à laquelle vous devrez faire face lorsque vous jouerez la Bulgarie est la manière dont vous voulez développer votre industrie :
D’une part, compter sur les investisseurs étrangers conduit à une industrialisation plus rapide, en permettant de demander à certaines grandes puissances de faire des investissements industriels et de construire quelques usines civiles en Bulgarie.
D’autre part, investir dans votre industrie nationale conduit à une industrialisation plus lente, où vous devrez sacrifier certains biens de consommation pour obtenir progressivement de meilleurs bonus dans la production et la vitesse de construction, en finissant par supprimer vos malus et vous permettre d’obtenir en lieu, un esprit national particulièrement puissant à mi-parcours.
Différentes entreprises industrielles seront débloquées en fonction de votre approche, nationale ou étrangère. Les entreprises nationales sont légèrement plus faibles au début, mais s'amélioreront une fois que vous aurez terminé le focus « Optimisation maximale » :
La petite sous-branche à droite est plus axée sur l'obtention de ressources supplémentaires, un domaine dans lequel la Bulgarie faisait vraiment défaut à l'époque... Je vous vois venir avec le focus « Prospection d'uranium »... Eh bien, vous avez peut-être raison de penser que c’est du gâchis pour la Bulgarie, mais ne vous inquiétez pas, si vous pensez que la Bulgarie ne pourra pas tirer le meilleur parti de ce focus, vous pouvez toujours signer un traité avec un grand pays allié leur accordant l'esprit national associé en échange d'un bonus en biens de consommation, c'est ce que l’on appelle le travail d'équipe !
Ensuite, nous avons les sous-branches militaires, dans lesquelles vous trouverez non seulement des usines militaires et des bonus de recherche, mais aussi de puissants esprits nationaux, de l’expérience en plus et des entreprises particulièrement attrayantes :
Mais avant de pouvoir profiter de tout cela, vous devez vous débarrasser des restrictions imposées à l'armée par le traité de Neuilly sur Seine, et comment allez-vous faire ? Voici la réponse :
Historiquement, malgré le fait que la Bulgarie ait acquis certains équipements militaires au cours des années 1930, le pays (contrairement à d'autres...) a généralement respecté les limitations militaires imposées par le traité de Neuilly-sur-Seine. Cependant, le gouvernement bulgare (ou plus exactement, les gouvernements) a protesté à plusieurs reprises et a demandé la levée de ces restrictions, arguant que la Société des Nations ne pouvait pas protéger la Bulgarie contre les puissances émergentes et leurs ambitions territoriales menaçant directement les Balkans... Mais ce n'est que lorsque la Bulgarie a renforcé ses relations diplomatiques avec ses voisins, craignant que les Allemands n'exercent une trop grande influence sur le pays, que le Royaume-Uni a finalement fait pression sur la France et l'Entente balkanique pour qu'ils autorisent le réarmement de la Bulgarie.
En cours de jeu, ce focus permettra de débloquer certaines décisions vous permettant de faire pression sur les Britanniques pour qu'ils lèvent les restrictions imposées à votre armée. Si vous vous comportez convenable dans votre coin des Balkans, ils seront peut-être plus enclins à accepter, mais au cas où le gouvernement britannique n'écouterait pas la raison, vous pourrez toujours chercher de nouveaux amis ailleurs, des amis qui pourront vous soutenir si vous décidez de bafouer le traité.
Une fois que vous aurez éliminé cet esprit national ennuyant, vous pourrez commencer à réellement travailler sur votre industrie militaire.
Comme dans le secteur industriel, vous serez confronté à des entreprises étrangères et nationales. De même, les entreprises nationales seront plus faibles au début, mais elles seront mises à niveau une fois que vous aurez terminé le focus « Prusse des Balkans », qui vous donnera d'ailleurs l'un des plus puissants esprits nationaux :
Cela peut sembler trop puissant je sais, mais gardez à l'esprit que la Bulgarie devra passer un temps précieux – et investir grandement ses points politiques - à s'occuper de ces restrictions de l'armée avant de progresser dans cette branche et même de commencer à produire les prochains joujoux pour son armée !
Voyons maintenant la sous-branche de la marine :
Si la Bulgarie veut participer aux conflits navals, elle doit d'abord développer son industrie de construction navale, ce qu'elle peut faire en deux étapes, la première menant à la construction d'infrastructures et d'installations pour lancer la production de petits navires de guerre et défendre la côte bulgare en mer Noire, et la seconde axée sur l'expansion vers la mer Égée et la construction de navires capitaux plus puissants
Cette dernière partie de la branche est une expérience de mon propre cru. Une fois que la Bulgarie aura développé son industrie militaire et affirmé sa suprématie sur le Bosphore - ce qui n'est pas une mince affaire -, le pays sera en mesure de chercher à consolider sa domination sur les différentes mers qui, il y a de nombreux siècles, baignaient les côtes des anciens empires bulgares.
Après de multiples pérégrinations, nous voilà enfin arrivé en face de l’arbre politique ! Commençons par les focus les plus importants, ce qui me permettra de vous présenter le système interne des factions bulgares :
Une fois que vous aurez complété le focus « Le pouvoir au tsar » ou « S'opposer à la dictature royale », une nouvelle catégorie de décision vous sera présentée, dans laquelle vous pourrez interagir avec les différentes factions internes bulgares représentées dans le jeu. En 1936, ces organisations n'étaient pas de véritables partis politiques, puisqu'il s'agissait soit de partis politiques interdits (Union agraire ou divers socialistes), soit d'un mouvement paramilitaire d'extrême droite (Mouvement social national), soit d'une organisation politique et militaire qui allait bientôt être dissoute (Zveno).
Vous pouvez interagir avec ces factions de deux façons : La coopération ou l'oppression, chacune d'entre elles déverrouillant une chaîne de décision qui mènera soit à l'intégration de la faction dans votre gouvernement, soit à sa destruction totale.
Si une faction a une faible loyauté envers le gouvernement, elle finira par causer des ennuis en déclenchant un événement dissident, allant de grèves industrielles et de manifestations troublantes d'extrême droite au complot de Zveno contre le gouvernement et pouvant mener – si cela n’est pas traité à temps - à un coup d'État militaire. Si vous n'avez pas l'intention de vous entendre avec l'une de ces factions, il pourrait être utile de les déloger avant qu'elles ne commencent à faire trop de chahut.
La chaîne d'oppression est la plus courte mais, à part se débarrasser d'une nuisance potentielle, elle n'offre guère d’autres grandes récompenses.
La chaîne de coopération, tout en étant plus coûteuse et plus longue à réaliser, accordera certains avantages sous la forme de nouveaux conseillers : Chaque faction dispose de son propre conseiller politique, disponible uniquement lorsque vous êtes sur le point d'intégrer l'organisation dans votre gouvernement. En outre, la coopération avec le Zveno permettra de débloquer une poignée de conseillers militaires.
Vous pourrez coopérer ou opprimer ces factions en fonction de la voie choisie par vos focus, mais à quelques exceptions près - les communistes n'étaient probablement pas très désireux de coopérer avec le mouvement national socialiste -, vous pourrez choisir la manière d'interagir avec chaque faction. La moitié supérieure de l'arbre politique comporte de nombreux focus qui en plus d'autres effets, auront un impact sur ces factions et vous fourniront de précieux gains en points politiques pour vous permettre de continuer à prendre des décisions.
Et avant de passer en revue les différentes idéologies, parlons de l'IMRO, car quelle que soit votre idéologie, vous devrez éventuellement y faire face :
Condamner publiquement l'IMRO et investir des ressources pour éradiquer toute cellule active restante en Bulgarie vous aidera à développer de bonnes relations diplomatiques avec les Alliés et, bien sûr, avec vos voisins. Grâce à quelques décisions, vous pourrez réduire les malus infligés par l’esprit national « IMRO » et éventuellement le supprimer complètement.
Si, au contraire, vous choisissez de soutenir les organisations révolutionnaires macédoniennes en Bulgarie, vous pourrez supprimer certaines des malus de l'esprit national de l'IMRO, mais pas toutes. Cependant, en coopérant avec l'IMRO, vous augmenterez la popularité de la Bulgarie dans les États macédoniens, en ajoutant des modificateurs d'état utiles qui prendront effet une fois que vous les contrôlerez, et même en créant une résistance dans les États macédoniens contrôlés par d'autres.
Et nous approchons enfin du point où nous pouvons parler des différentes branches politiques ! Nous ouvrons le bal avec les communistes !
Comme je l'ai déjà mentionné, de nombreux focus dans la moitié supérieure de la branche auront un faible impact sur les factions internes et vous donneront un certain pouvoir politique.
Le focus « Renverser le tsar » (tout comme ses homologues des autres branches) peut être pris assez tôt, mais soyez averti, si votre stabilité n'est pas assez élevée lorsque vous terminez ce focus, vous pourriez vous retrouver au milieu d'une guerre civile, ce qui pourrait ne pas être la situation idéale pour la Bulgarie une fois que les grandes puissances commenceront à faire leurs mouvements dans les Balkans...
En cas d'abolition pacifique de la monarchie, l'incompétent Georgi Kyoseivanov sera mis en charge. Vous pourriez donc vouloir achever « La République populaire de Bulgarie » dès que possible et former un gouvernement communiste.
Après cela, vous pourrez vous rapprocher de l'Union soviétique ou de la Yougoslavie – ou les deux - et tenter de signer un traité avec elles. Vous verrez des focus similaires dans les autres branches visant à vous rapprocher de différentes pays – tant que vous n’êtes pas déjà dans une faction vous serez toujours capable de vous rapprocher d’une nation. En approchant les puissances majeures, vous débloquerez également les décisions d'achat de différents types de matériel militaire auprès d'eux.
Mais revenons à la branche communiste :
Comme vous pouvez le voir, l'approche de chacun de ces pays conduit à des « sous-branches de faction » différentes.
À gauche, nous avons la branche stalinienne, qui se concentre sur la coopération avec l'Union soviétique, le renforcement de votre armée et de votre industrie militaire ainsi que la diffusion de la doctrine stalinienne dans les Balkans.
A droite, nous avons une branche principalement axée sur les Balkans, qui conduit à la formation de la Fédération balkanique des républiques socialistes - un ancien projet revisité plusieurs fois, mais jamais réalisé. Grâce à cette branche, vous pourrez influencer les nations des Balkans et les inciter à rejoindre votre faction.
Les focus « Secrétariat des syndicats balkaniques » et « Unis, nous vaincrons », donneront un coup de pouce économique et militaire non seulement à la Bulgarie, mais aussi à tous les autres pays balkaniques de la faction.
Ensuite, le focus « L'unification des Balkans » est la dernière étape du rêve d'une fédération des Balkans, unifiant les territoires et les peuples des Balkans sous un gouvernement centralisé, donnant à vos alliés balkaniques la possibilité de choisir d'être annexés par vous ou non - les joueurs peuvent également choisir de devenir des états fantoches.
Si vous passez par la branche démocratique, vous pourrez choisir de suivre une approche plus socialiste, en abolissant la monarchie bulgare et en formant un bloc populaire, ou vous pouvez demander la coopération du tsar, en suivant des politiques plus libérales.
Comme vous pouvez le voir, même si vous coopérez avec le tsar, vous pourrez éventuellement le démettre de ses fonctions, grâce au focus « Complot contre Boris », qui permettra de débloquer certaines décisions menant à l'assassinat du tsar. Nous en reparlerons un peu plus tard.
Une fois que vous aurez terminé le focus « Elections législatives » et que vous serez devenu démocrate, vous pourrez commencer à travailler au développement de bonnes relations avec la Grèce et le Royaume-Uni.
Comme pour la branche communiste, le fait d'approcher des grandes puissances conduit à rejoindre sa faction, ce qui donne accès à des focus offrant, entre autres, d'importants bonus militaires contre les nations communistes et fascistes.
Le focus « Affirmer nos revendications » vous permettra d'obtenir des revendications sur toutes les provinces historiquement revendiqués - les anciens territoires bulgares perdus pendant les guerres des années 1910 - et vous permettra de revendiquer tout État ennemi voisin.
Et tout comme la branche communiste, se rapprocher des nations balkaniques (c’est-à-dire la Grèce) conduit à la formation d’une faction balkanique, cette fois la Confédération balkanique qui, comme vous pouvez le voir, partage ses focus avec son homologue communiste. Cependant, les décisions prises diffèrent légèrement de la façon dont vous influencez vos voisins. Le focus « Organiser un sommet des Balkans » ajoutera un esprit national à tous les pays des Balkans, ce qui renforcera le soutien démocratique et l'acceptation de la diplomatie démocratique. Les focus « Investissements industriels » et « Injection de capitaux » renforceront la démocratie dans le pays cible - et le laissera plus exposé à l'influence de votre idéologie - tout en leur procurant certains avantages.
Enfin, le focus « Ces Etats Balkaniques Libres » accessible à partir des deux branches des factions démocratiques, peut-être une alternative intéressante à la « Fédération unie des Balkans », en garantissant tous les pays balkaniques indépendantes, démocratiques et non alignés et en offrant un casus belli contre les autres nations restantes et en dotant la Bulgarie d'un puissant esprit national qui s'intensifie en fonction du nombre de pays garantis.
Désormais, passons à la présentation groupée des branches monarchistes et fascistes, puisque leurs branches sont fortement liées :
L'un de vos objectifs à court terme, lorsque vous emprunterez l'une ou l'autre de ces voies, sera probablement d'achever le focus « Irrédentisme bulgare » le plus rapidement possible, car ce focus allumera un sentiment irrédentiste en Bulgarie, remplaçant l'esprit de la « deuxième catastrophe nationale » et transformant son ancienne pénalité hebdomadaire de stabilité en un bonus hebdomadaire de soutien à la guerre :
La Bulgarie fasciste peut choisir entre la destitution du tsar ou la création d'une organisation de jeunesse pro-fasciste - mais monarchiste. Les relations internationales se concentreront sur l'Allemagne et l'Italie dans les deux cas, tandis que les monarchistes pourront également s'adresser au Royaume-Uni et accéder à la branche alliée.
Le renforcement des relations avec l'Allemagne permettra de débloquer la décision de négocier avec les Allemands les revendications territoriales de la Bulgarie dans les Balkans - oui, même avant de choisir un camp.
Si l’Allemagne reconnait les revendications territoriales bulgares, un modificateur de province sera appliqué sur les états appropriés :
Et oui, il sera possible de combiner cela avec les modificateurs de provinces offerts par le IMRO – ainsi les territoires macédoniens seront transférés à la Bulgarie. Vous bénéficierez de bons bonus pour la résistance et la conformité !
Nous retournons au focus « Complot contre Boris » qui est disponible pour les branches démocratiques et monarchiste… Mais ce focus est aussi accessible lorsqu’il est automatiquement complété si Boris meurt de « causes naturelles » au cours du jeu. Cela remplace son nom et sa description pour s’adapter à ce nouveau contexte ; vous permettant d’aller plus loin dans cette branche – en supposant que vous n’avez pas déjà aboli la monarchie.
Ainsi, une fois Boris mort, vous pouvez choisir de former un conseil de régence, et il peut y avoir plusieurs versions de celui-ci :
Tout d'abord, en fonction de votre idéologie, vous pouvez former un conseil de régence pro-Alliés (démocratique), pro-Axe (fasciste) ou indépendant (non-aligné).
En outre, vous conserverez votre ancien dirigeant du pays à la tête du conseil, ce qui signifie que celui-ci héritera de son trait ainsi que du trait spécifique du Conseil de régence.
Mais peut-être pensez-vous que la meilleure personne pour diriger la Bulgarie n'est autre que le père de Boris et l'ancien tsar, Ferdinand Ier.
Ferdinand a développé un grand intérêt pour Byzance - tout comme son fils - et on dit qu'il rêvait de la formation d'une « Nouvelle Byzance »... Quoi qu'il en soit, c'était certainement un souverain belliqueux qui cherchait à étendre les frontières bulgares et qui a mené le pays dans de multiples guerres durant les années 1910 - dont la plupart ne se sont pas très bien terminées pour son pays -, et qui a finalement été contraint d'abdiquer en faveur de son fils après la défaite de la Bulgarie dans la Grande Guerre en tant que membre des Empires Centraux.
Au regard des factions disponibles pour une Bulgarie monarchiste ou fasciste, nous allons commencer par la branche se concentrant sur l’Axe :
Après avoir signé le pacte tripartite, vous pouvez choisir le focus militariste et agressif « Guerre totale », avec lequel vous rejoindrez toutes les guerres contre les ennemis de votre chef de faction.
A l’inverse, le focus « Développement pacifique » mène à une voie plus subtile qui vous permettra de demander le contrôle des états balkaniques voisins occupés par un allié.
En outre, le focus « Bulgarisation des Balkans » vous permettra de faire valoir certaines revendications historiques si elles sont contrôlées par la Bulgarie, et de débloquer des décisions visant à faire valoir d'autres états balkaniques occupés.
Comme certains d'entre vous l'auraient sûrement deviné, c'est le chemin historique de la Bulgarie. Après avoir signé le pacte tripartite au début de 1941, la Bulgarie n'a pas participé à l'invasion allemande de la Yougoslavie et de la Grèce, mais a plutôt joué le rôle de « gardiens de la paix », prenant le contrôle de certains territoires pré-arrangés et soulageant les troupes de l'Axe pour qu'elles soient envoyées sur d'autres fronts, ne déclarant qu'une guerre symbolique aux alliés quelques mois plus tard. La Bulgarie a ensuite entamé une campagne de bulgarisation dans les zones d'occupation sous son contrôle, tentant de renforcer les revendications territoriales bulgares sur ces régions après une victoire de l'Axe dans la guerre.
Comme focus final pour cette branche « Restaurer le patriarcat bulgare » accordera de puissants bonus de conformité, de stabilité et de pouvoir politique tandis que « Troisième Empire bulgare" » établira un nouveau comestic tag pour la Bulgarie.
Enfin, nous avons la branche « Destin des Balkans », disponible non seulement pour les voies fasciste et monarchiste, mais aussi pour la voie démocratique - encore une fois, en supposant que vous n'ayez pas aboli la monarchie.
L'achèvement du focus « Le destin des Balkans » permettra de créer une faction bulgare et de débloquer les décisions visant à influencer et à contraindre les nations des Balkans à rejoindre votre alliance. Une fois qu'un pays a rejoint la faction, vous pouvez exiger sa soumission et en faire votre état fantoche - plus vous influencez un pays, plus il est susceptible de céder.
Le focus « Renverser les géants » vous donnera des casus belli et d’importants bonus offensifs et de défense contre vos principaux voisins européens. A l’inverse, le focus « Gardiens des Balkans » vous offrira de très bons bonus de combat sur le territoire national et la vitesse de constructions d’usines militaires, non seulement pour vous mais aussi pour vos états fantoches dans les Balkans – bien que dans une version moindre.
Comme vous pouvez le voir, il s'agit d'une voie assez dure et indépendante visant à subjuguer les Balkans et à les défendre contre les envahisseurs étrangers, ce qui ne sera pas facile, mais je suis sûr que vous serez prêts à relever le défi !
Permettez-moi maintenant de vous donner un dernier conseil avant de vous dire au revoir : Choisissez judicieusement vos alliés et vos guerres lorsque vous jouez le rôle de la Bulgarie, car si vous ou vos camarades de faction ne vous en sortez pas très bien dans les guerres, vous pouvez vous retrouver dans une situation très délicate, comme celle à laquelle Bogdan Filov et son gouvernement ont dû faire face en septembre 1944...
(Au fait, bravo à notre artiste indépendant Indyclone pour ses magnifiques illustrations d'événements !)
Et c’est tout pour moi ! J'espère que vous avez apprécié ce carnet de développement et que vous resterez à l'écoute pour le prochain !
Source
Auteur :
ManoDeZombi
Carnet du 23 septembre : la Turquie
Spoiler:
Salutations et
merhaba
- nous revenons maintenant à votre programmation régulière avec la présentation de la Turquie ! Cela va être long, alors installez-vous avec un plat de
köfte
et un verre de
rakı
avant de nous lancer dedans !
Tout d’abord, abordons l'évidence - la Turquie n'est entrée officiellement dans la Seconde Guerre mondiale qu'en 1945, et n'a jamais participé à aucun combat actif. Pourtant, en tant que nation, elle a toujours eu l'honneur discutable d’avoir modifier fondamentalement la trajectoire de la guerre par sa propre participation pendant presque tout le conflit. Ils ont été courtisés par toutes les alliances, mais ils ont maintenu et exploité leur position de force afin de pouvoir conserver leur neutralité tout en gagnant les faveurs des Alliés, du Komintern et de l'Axe. L'autre facteur qui a incité à considérer la Turquie pour une refonte était... eh bien, beaucoup de gens aiment y jouer. La Turquie, à ce jour, reste le mineur non retravaillé le plus joué dans
Hearts of Iron IV
! Donc, il était très important que jouer la Turquie donne l'impression de jouer un pays avec une main potentiellement gagnante, mais dans un scénario où s'elle perdait, elle perdrait tout.
Les Turcs avaient déjà fait l'expérience de guerres où ils avaient tout à gagner en gagnant et tout à perdre en échouant. Lorsque l'Empire ottoman a implosé, l'Entente a imposé au peuple turc un de ses traités dévastateurs en découpant le nouvel État ottoman en un petit État-croupion en Anatolie. Cet état de fait n'a pas plu aux Turcs, et une alliance de révolutionnaires s'est mise au travail, dont le plus important était le légendaire Mustafa Kemal Atatürk – dont nous aurons l’occasion de nous étendre davantage sur lui dans un instant ! Les révolutionnaires turcs ont repoussé l'Entente et les Grecs - dont nous avons parlé il y a deux semaines -, et ont renversé le sultanat ottoman en faveur d’une jeune république turque. Bien sûr, la Turquie n'a pas été totalement épargnée en tant qu'ancien membre des puissances centrales, mais par rapport à ses anciens compagnons d'armes, la République turque s'en est relativement bien tirée !
Par rapport à la date de départ de Hearts of Iron IV, la république de Turquie est toute jeune – à peine douze ans ! Le Parti républicain du peuple d'Atatürk - le CHP - ne tarda pas à réformer la société turque de fond en comble afin de moderniser et d'occidentaliser - dans une certaine mesure - la nation tout entière. Mustafa Kemal Atatürk, le père fondateur messianique de la Turquie, était dévoué au concept d'un État turc démocratique et libéral, mais cela ne signifie pas que toutes les figures kémalistes l'étaient.
Le kémalisme était l'idéologie unique de Mustafa Kemal Atatürk et le cadre dans lequel l'ensemble de l' État turc était censé être façonné, mais même si les propres opinions d'Atatürk étaient inébranlables, le kémalisme lui-même était une idéologie très flexible. Le kémalisme, tout à la fois, comportait des éléments de socialisme, de libéralisme occidental et de fascisme italien - et ces éléments pouvaient être renforcés ou effacés en un clin d'œil par Atatürk. On pourrait soutenir - et on l'a fait - que c'est le dynamisme du kémalisme qui a protégé la République de Turquie des pires effets de la Grande Dépression.
La Turquie restera un État à parti unique sous le CHP jusqu'en mai 1950, où sous la direction de İsmet İnönü les kémalistes reçurent un coup de poing aux élections qui donnèrent la majorité aux conservateurs jusqu'à ce qu'ils soient renversés par les officiers kémalistes. Cependant, il y a eu des tentatives d'organiser des élections multipartites du vivant d'Atatürk - mais lorsque ces partis d'opposition ont été inévitablement repris par les conservateurs islamiques, les partis d'opposition ont été interdits et les élections ont été annulées. Aujourd'hui, j'aime mon histoire, mais je ne m'attarde pas sur ces points pour le plaisir. L'histoire très récente de la Turquie joue un rôle dans cette refonte de la Turquie, dans lequel nous ne devrions pas perdre plus de temps.
Par rapport à de nombreux pays des Balkans, la position de la Turquie semble étonnamment stable - mais cette force est précaire. Le système de gouvernance kémaliste semble infaillible avec Mustafa Kemal Atatürk aux commandes, mais une fois que le père des Turcs décédé, les choses pourrait devenir très incertaines. Voyons ce qui rend la position de la Turquie si fragile, et pourquoi un gouvernement turc pourrait avoir de bonnes raisons de ne pas se précipiter dans la guerre...
L'Empire ottoman, qui s'est récemment effondré, a laissé une dette insurmontable au peuple turc comme petit cadeau d’adieu. L'administration de la dette publique ottomane a été restructurée en un Conseil de la dette : une organisation présidée par les vainqueurs de l'Entente. Cependant, la Turquie n'était pas la Grèce - les Alliés avaient très peu d'intérêt à pousser la Turquie jusqu'à l'aliénation, et toute la situation est beaucoup plus facile à gérer pour la Turquie en général. Le Conseil de la dette, en tant que l'un des seuls intérêts de contrôle de l'économie turque, occupe la première place dans les préoccupations industrielles de la Turquie en tant qu'esprit national inamovible. Est-ce paralysant ? Non, mais vous allez probablement vouloir réorganiser l'ensemble de l'entité en une entité clairement turque afin de pouvoir vous en débarrasser !
Même si l'élite des forces armées turques était en excellent état, l'armée était absolument ruinée après la guerre d'indépendance exceptionnellement brutale et âprement menée dans les années 1920. Avec une économie centralisée, la Turquie a dû être particulièrement pointilleuse sur la façon dont elle a alloué ses ressources au cours de ses processus complexes de construction de la nation. Avec le mantra d'Atatürk « Paix chez soi, paix dans le monde », les forces armées - et l'armée en particulier - ont pris un peu de retard par rapport au reste du monde. Néanmoins ne considérez par les forces armées turques hors-jeu pour autant, car comme les années 1920 l'ont prouvé, les forces turques peuvent montrer leurs plus grandes qualités en temps de crise.
Le meilleur des forces armées turques se trouve dans son corps d'officiers dévoués, expérimentés et loyaux. Eh bien... ils sont loyaux la plupart du temps... cela dépend vraiment de votre engagement envers les idéaux et les principes du kémalisme ! Restez fidèle à la vision de Mustafa Kemal Atatürk et vous pourrez profiter d’agréables bonus, mais s'écarter du chemin peut entraîner quelques... effets négatifs pour votre jeune nation...
Parlant d'effets négatifs, examinons la situation interne unique de la Turquie. Le verdict : ce n'est pas bon. Les rebelles kurdes à l'est, les traditionalistes purs et durs dans l'arrière-pays, et les kémalistes à l'ouest et au nord. La Turquie n'est pas fracturée selon des lignes idéologiques comme la Bulgarie et la Grèce, mais ses divisions sont toutes d'ordre ethnique ou religieux. De plus, ces divisions ne sont pas liées à des lignes de parti, mais plutôt à la géographie. Jetez donc un œil au système de factions propre à la Turquie.
Mais avant d’explorer tout cela, faisons un petit détour pour voir les états et provinces retravaillés pour la Turquie ! Les frontières et les catégories d'États ont été corrigées pour être plus proches de la réalité, et ces méga-provinces auparavant incorrects ont été découpés en plus petites provinces. Istanbul est maintenant aussi une province à part, de sorte que tout conquérant potentiel qui veut sa propre part du détroit occupé peut maintenant faire de cela une réalité sans avoir à emporter toute la région d’Edirne avec lui ! De plus, les provinces turques ont été corrigées pour être plus proches de la réalité : en bref, le centre de la Turquie n'est plus un gigantesque désert !
Il faut noter que cette relation - celle entre un développeur et un acteur - est une relation de donnant-donnant. Je sais que cela peut être controversé pour certaines personnes, mais pour les propriétaires de DLC, aucun des provinces kurdes du centre de la Turquie ne commencera comme une revendication de jure venant de la Turquie. Alors parlons de cela, examinons le rôle des Kurdes dans le système de factions.
Je ne pense pas qu'il soit exagéré de dire que la quête d'un État kurde en Turquie est une question quelque peu controversée. Le fait est que... cela a toujours été assez controversé. Il y a eu un certain nombre de rébellions kurdes entre la fondation de la République de Turquie et le début de HoI4, et il y a eu une autre rébellion qui a eu lieu pendant la période de HoI4. Au lieu de retranscrire cet événement de manière rigide, je voulais le rendre plus dynamique, et le nouveau mécanisme de résistance introduit dans
La Résistance
m'a semblé un excellent moyen d'interagir à cet égard.
Les modificateurs de l'État kurde font en sorte que le gouvernement des régions kurdes se joue comme un bras de fer constant entre le gouvernement national et le peuple dans ces régions. Les modificateurs peuvent être étendus, leur intensité s’aggravé, ou être réduits au point de ne plus poser de problème. De nombreuses voies ahistoriques encouragent la réduction de la résistance et la mise en place d'une conformité dans le but d'obtenir une revendication sur ces régions, mais j'espère que pour des raisons qui n'ont pas besoin d'être explicitement énoncées, il est compréhensible que la voie historique se concentre davantage sur l'apaisement de ces régions plutôt que sur la recherche d’intégrations.
Vous vous souvenez que j'ai parlé de la relation donnant-donnant ? Voici une autre de ces prises. Oui, la Turquie a droit à une abondance de provinces redessinés et recatégorisés, mais beaucoup d'entre elles ont aussi un... problème... avec le gouvernement. L'un des éléments qui divisent le plus le kémalisme est son engagement ferme et inébranlable en faveur de la laïcité et de la séparation de la religion et de l'État. Curieusement, tous les Turcs n'étaient pas aussi enthousiastes à l'idée que l'Islam soit séparé de leur gouvernement et que cela soit relégué dans leurs affaires privées.
Les modificateurs traditionalistes, comme les modificateurs kurdes, s'échelonnent : et ils peuvent s'aggraver ou s'améliorer. Si votre gouvernement n'est pas un gouvernement kémaliste, cela peut davantage s’améliorer ! Mais ce n'est pas forcément une stratégie sur laquelle on peut compter, car si on regarde les provinces kémalistes...
Oui, ce sont des bons bonus. Mais les modificateurs kémalistes ne sont pas nombreux, et les répandre peut être une affaire coûteuse, mais on peut trouver les modificateurs kémalistes dans la plupart des régions les plus urbanisées et industrialisées du pays. L'effet recherché est que le joueur, même s'il peut construire n'importe où dans le pays, est encouragé - comme le gouvernement historique - à investir dans ces régions plus riches en raison des avantages supplémentaires et de la facilité d'accès. Les régions kémalistes offrent également un bonus démographique à recruter pour aider à compenser la perte dû au statut de ces régions non-intégrés.
Toutes les provinces ne commencent pas alignée sur une des factions au début du jeu. Le joueur peut en venir à se retrouver dans une course contre la montre pour implanter autant que possible des cellules de sa faction dans le plus de provinces possibles de la Turquie, tandis que l’I.A. s’évertuera à s’opposer à tout cela.
Mais nous avons suffisamment parlé de ces fonctionnalités annexes, jetons maintenant dans le cœur de cette refonte : l’arbre de focus ! J’entends bien, j’ai pris tout mon temps pour en arriver là, mais nous y sommes enfin !
La Turquie était dans une situation très particulière en 1936, et je voulais vraiment que les joueurs aient le sentiment de jouer un rôle central dans le processus de construction de la nation turque. Toutes les voies sont là : deux voies non alignées, deux voies fascistes, deux voies démocratiques et une voie communiste. Disséquons tout cela !
L'arbre est fractionné d'une manière qui devrait plutôt donner l'impression d'être interconnecté, et cela en raison de la situation politique unique de la Turquie. Tous les chemins de l'arbre politique, sauf un, ne consistent pas à faire surgir un parti fasciste de nulle part ou une révolution communiste magique, mais à redéfinir l'idéologie du kémalisme et sa signification pour l'État. A gauche, vous pouvez voir les voies libérales et démocratiques - liées au petit arbre de l'industrie turque qui, pour la plupart, est en fait intégré dans l'onglet des décisions. Au centre se trouvent les axes d'action historiques de la Turquie, et oui - Hatay est une province qui a été ajouté au jeu ! A droite, vous avez les formes de gouvernement autoritaires, dans lesquelles vous trouverez le chemin historique qui part du focus « La Paix à la maison ».
Tout commence avec la Convention de Montreux, qui donne le coup d'envoi d'une chaîne d'événements où la Grande-Bretagne, la Turquie et l'Union soviétique entament une querelle d’influence sur le Bosphore et les autorisations qui leur sont accordées. Essayez d'être adroit dans votre approche, et ne sous-estimez pas la faim des bolcheviks pour l’accès aux détroits des Dardanelles et du Bosphore - il pourrait bien y avoir une guerre...
Survivez à la première crise, et vous pouvez vous ranger du côté de Celâl Bayar et son esprit libéral-démocrate en intégrant la banque İş et ses sponsors politiques dans votre gouvernement, ou maintenir l'Etat à parti unique en poursuivant la politique économique d'état de l'étatisme telle que parrainée par le futur président historique İsmet İnönü. L'étatisme, vous permet d’obtenir de puissants bonus qui peut aider à industrialiser rapidement l'État turc, pour la plupart pauvre, mais si vous essayez de jongler entre votre économie centralisée et une économie de guerre, vous pourriez vous apercevoir que vous obtenez plus que ce que vous avez négocié en première instance.
Nous avons ici les deux successeurs les plus probables de l'héritage kémaliste après le décès du père des Turcs : İsmet İnönü et Fevzi Çakmak. Le chemin de gauche - non aligné - de İsmet İnönü est accessible par le biais du focus « La Paix à la maison ». Cette voie vous verra tenter de jongler et d’apaiser chaque camp, bien que vous ne soyez pas capable de satisfaire tout le monde. La voie de la droite - non alignée toujours - de Fevzi Çakmak est accessible par le biais du focus « Revitaliser le nationalisme turque ». Cette voie sur concentre sur l’apaisement des traditionnalistes sans trahir l’idéologie kémaliste. Fevzi Çakmak peut en outre jouer le rôle d'un dictateur fasciste à la Francisco Franco par le biais du focus « La Patrie avant tout ! »
Ensuite, nous avons les candidats kémalistes les plus radicaux : Recep Peker et Şevket Süreyya Aydemir. Les voies fascistes et communistes ne visent pas à faire basculer complètement la Turquie dans un moule idéologique particulier, mais plutôt à remodeler le kémalisme selon ces lignes plus radicales. À cette fin, les deux voies sont libres d'intervenir dans la guerre civile espagnole et de se concentrer sur la répression de la sédition traditionaliste tout en élevant le peuple kurde à une position d'égalité dans l'État turc.
A l'autre bout de l'arbre, nous avons le chemin de la démocratie avec Celâl Bayar, qui défend les kémalistes, et Adnan Menderes, qui défend les conservateurs. Une fois que vous avez ouvert la possibilité d'une élection libre et équitable, il n'y a pas de retour en arrière.
Ainsi, l’élection suit son cours et soit les kémalistes reçoivent un mandat démocratique pour gouverner, soit leur règne est écourté par Menderes et son parti Demokrat. Si ce dernier cas de figure se produit, alors ce que vous avez fait est essentiellement une accélération de l'histoire turque, et vous ne devez pas vous attendre à ce que le résultat final soit particulièrement différent de la réalité. Parfois, il faut se débarrasser des vieux fantômes retournant hanter l’Etat lorsque l’on se plie à leurs opinions et qu’on renverse leurs ennemis…
Ainsi, vous avez donc fait votre choix dans la direction de votre état et il est désormais temps de s’arrêter de porter votre attention sur l’intérieur mais de porter votre regard sur le reste du mon…
D'accord, alors... le monde est dans le pétrin ! On dirait que l'aspect "Paix dans le monde" du kémalisme ne fonctionne pas très bien, et il est peut-être temps d'intervenir directement. Ou alors... pourquoi ne pas simplement vous prélasser dans l'amour de vos admirateurs secrets à Berlin, Londres, Rome et Moscou ? La direction de la politique étrangère vous permet de suivre la voie historique qui consiste à laisser les choses se dérouler jusqu'en 1945 sans s'impliquer (ce que l'I.A. historique devrait faire), ou vous pouvez être direct avec la faction de votre choix pour pouvoir vous lancer dans l'action !
Très bien, alors… oui. Le monde est dans un sacré pétrin. Autant dire que toute cette histoire de « Paix dans le monde » chère au kémalisme ne marche pas du feu de dieu. Peut-être est-il temps d’intervenir plus activement dans ces affaires. Ou alors… pourquoi ne pas seulement prendre un peu de distance et profitez des avances de vos prétendants de Berlin, Londres, Rome et Moscou ? La branche couvrant les affaires étrangères vous permet de suivre la route historique qui consiste à laisser les choses se dérouler selon leur cours normal jusqu’en 1945 avant de s’impliquer – ce que l’I.A. historique fera. Ou encore, vous pouvez être en contact direct avec la faction de votre choix afin de pouvoir vous lancer dans l’action !
Certaines des faveurs que vous pouvez obtenir de vos galants sponsors sont assez sympathiques, et peuvent être très utiles à un État turc qui essaie de se préparer à une guerre totale. Chaque faction a sa propre façon de s'étendre, que ce soit de manière pacifique ou par des moyens plus traditionnels.
Rejoignez les Alliés et voyez s'ils pourraient être prêts à parrainer vos objectifs hégémoniques au Moyen-Orient – je sais, comme c’est peu caractéristique de la Turquie. Rejoignez l'Axe et provoquez le chaos au Moyen-Orient en parrainant le coup d'État du Carré d’or en Irak, ou préparez vos troupes pour la longue marche d'hiver vers Moscou à travers le Caucase. Alignez-vous sur le Komintern et abandonnez votre faux socialisme turc pour un bolchevisme turc fidèle à Staline en levant l'exil du Parti communiste turc ! Ou bien peut être que les factions normales ne le verront pas de cet œil là et qu’une voie favorisant l’indépendance sera justifié. Eh bien, vous pouvez faire cela aussi – en formant un Pacte Méditerranéen avec l’Italie, ou encore en invitant une Espagne républicaine dans un Accord antibolchévique.
Mais encore, vous pouvez aussi vous coupler pleinement des puissances majeures et prendre une voie garantissant une réelle indépendance. Sous un gouvernement kémaliste, le joueur sera libre de poursuivre l’ancienne politique étrangère du gouvernement qui vise à assurer la stabilité et la liberté dans les Balkans. Cela se traduira par l’extension d’un Pacte balkanique en une Entente balkanique et que vous endossiez le rôle de parangon des Balkans – prêt à défendre cette région contre toute menace, qu’elle vienne du Nord, de l’Est, du Sud ou de l’Ouest. Bien que, il se pourrait que vous ne souhaitiez pas jouer les gentils… peut être que vous seriez intéressés par cette région que pour causer davantage de chaos…
...eh bien, nous vous avons couvert. Bien sûr, aucune refonte turque n'allait être complète sans une sorte de voie de restauration ottomane. Oui, il faut renverser les kémalistes lors des élections et vous pouvez parier qu'ils utiliseront leur influence dans l'armée pour essayer de vous faire tomber, et quand ils le feront, c'est à ce moment-là que le marché faustien pourra être conclu.
Chassez les kémalistes de leurs villes un par un et préparez la nation affaiblie au retour du sultan. Le glorieux Sultan, celui qui restaurera l'Empire, celui qui conquerra le monde, celui qui fera s'agenouiller les chiens impérialistes occidentaux pour embrasser son sceptre royal, celui qu-
-oh et bien, c’était un individu relativement délicat
(Ndt : c’était un peintre reconnu, vécu à Paris principalement, proche de milieux artistiques occidentaux et… collectionnait des papillons)
. Ce n’est pas très grave, parce que sa cour est absolument encombrée d’anciens exilés revenchistes qui ont été ramenés au sein du Sultanat ottoman, espérant avidement avoir une seconde chance pour réparer les humiliations subies à la fin de la Grande Guerre qui a vu leur prestige et leur identité ont été anéantis.
S’ils ont été restaurés, vous pouvez aussi tenter de réunir la vieille équipe et rejoindre les Empires Centraux ! Si ce n'est pas le cas, mais que les Austro-Hongrois le font, alors vous pouvez toujours réformer les Empire Centraux. Si vous êtes seul, c'est très bien, faites pression sur les revendications Austro-Hongroises et provoquez des troubles dans le sud des Balkans en leur nom. Lorsque le sultanat aura été renforcé, la possibilité de faire une offre pour récupérer votre empire et le titre de calife vous sera à nouveau offerte. Mais conquérir des territoires au Moyen-Orient est un travail qui mettra votre asséchera vos désirs ! Cet endroit est très chaud, et il y a tellement de sable ! Bonne nouvelle, nous avons ce qu’il vous faut…
Voici... l'unité de chameliers ! Ils sont plus fiables et plus efficaces que la cavalerie, mais ils sont plus lents, plus difficiles à entraîner et ils coûtent plus cher en équipement. La cavalerie est également bonne dans une variété d'environnements, tandis que les chameaux sont excellents dans quelques environnements précis mais pas si bon dans la plupart des autres. Cependant, avec un niveau de suppression encore plus élevé que la cavalerie, ils font des garnisons fantastiques. La Turquie aura accès aux unités de chameliers si elle conquiert des parties de l'Arabie. D'autres pays qui exploitaient des unités de chameliers pendant cette période y auront également accès – comme des puissances coloniales comme la Grande-Bretagne, la France et l'Espagne, ainsi que des pays de la péninsule arabique.
Eh bien voilà, c’est à peu près to-
Oh non, attendez, il y a encore autre chose ! HoI4 peut être un jeu imprévisible, on ne sait jamais dans quelle direction une partie peut se diriger ! Le monde de l'après-guerre pourrait être laissé dans un tel état que cela vous laisse dépaysé. Alors en suivant n'importe quelle branche jusqu'au bout du focus « Reconfiguration de la politique étrangère turque », vous allez jouer le rôle d'un État voyou essayant de servir ses propres intérêts contre la volonté des grandes puissances. Mais attention, un changement soudain de cap dans la politique étrangère turque ne sera pas toujours bien accueilli par tous les grands chefs de faction, et vous risquez de vous faire jeter à la porte si vous causez trop de remous.
Bien entendu, si vous allez suivre le rôle d’un Etat voyou, pourquoi ne pas aller jusqu’au bout afin de devenir l’état paria par excellence ?
Eh bien, c'est tout pour cette semaine ! Avant de terminer, j'aimerais remercier tout particulièrement nos bêta-testeurs pour leur travail acharné sur le pack, Indyclone77 pour son aide sur de nombreux éléments artistiques - y compris les doubles portraits dans ce journal ! -, et withche.07 pour son prolifique fil de discussion sur le forum des suggestions turques ! Adieu, et à bientôt !
Source
Auteur :
Archangel85
Carnet du 30 septembre : Yougoslavie & Roumanie
Spoiler:
Bonjour et bienvenue pour un nouveau carnet de développement sur le patch 1.10 « Collie » !
Aujourd'hui, nous allons nous concentrer sur le contenu du patch qui ajoutera du nouveau contenu pour les propriétaires de l'extension
Death or Dishonor
. Tout ce qui suivra sera accessible aux propriétaires de
DoD
et ne sera pas débloqué par l'achat de
Battle for the Bosporus
. Certains d'entre vous le savent peut-être déjà grâce à la fuite de la capture d'écran sur le page Steam, mais la Yougoslavie recevra une légère retouche gratuite avec le patch pour les propriétaires de
Death or Dishonor
.
Lorsque j'ai commencé à travailler à plein temps sur le projet, on m'a remis une liste des plaintes les plus fréquentes de la communauté concernant le contenu de
Death or Dishonor
. La plupart de ces problèmes étaient insignifiants, mais aucune nation ne se voyait associé une liste de plaintes plus longue que celle de la Yougoslavie. Il semblait donc juste qu'au lieu d'essayer d'assembler une série de corrections minimales à faible visibilité, il serait préférable de refaire partiellement l'arbre de la Yougoslavie.
Toutefois, cela n'est pas tout à fait à l'échelle des refontes majeures précédentes. La première version des modifications a été réalisée pendant mon temps libre. Je voulais donc limiter le champ d'application et éviter de créer trop de travail supplémentaire en plus du contenu existant du
BftB
, tout en améliorant la qualité générale de l'arbre de la Yougoslavie pour donner aux joueurs plus d'options pour explorer les voies historiques et les voies alternatives.
Commençons par les focus communistes, qui ont reçus une petite mise à jour. Pendant longtemps, la Yougoslavie a pu se ramifier et former sa propre faction avec elle-même, la Bulgarie et l'Albanie, mais les chances de voir ces nations devenir communistes dans une partie normale étaient assez faibles. Ainsi, la Yougoslavie a maintenant accès à une série de décisions visant à soutenir régulièrement le soulèvement des paysans en Bulgarie et en Albanie, créant ainsi un moyen viable de les faire entrer dans le Congrès panslavique des travailleurs.
Une fois que ce sera fait, la Yougoslavie aura accès à toute une série de nouveaux focus - leur faction se réorganisant en un Congrès balkanique des travailleurs. La Roumanie, la Turquie, la Grèce et la Hongrie sont toutes des cibles valables pour les soulèvements paysans. Ainsi si vous avez toujours voulu voir les Balkans se mettre à porter du violet, Tito aura désormais tous les moyens en sa possession pour le faire.
Ensuite, nous allons porter notre attention aux anciens focus monarchistes et nous verrons comment, dans l'ensemble, les décisions que vous avez prises étaient objectivement une bonne et une mauvaise décision. Ce que j'ai vraiment apprécié avec la Yougoslavie, c'est le fait que vous preniez constamment des décisions en fonction de chaque focus que vous choisissez. En suivant ce genre de « conception en échelle », mais avec le nouvel arbre, je voulais aller plus loin et créer des choix plus significatifs et plus impliqués.
Au tout début de son arbre de focus, la Yougoslavie se trouve un carrefour : faire évoluer sa monarchie ou organiser des autonomies limitées. Faire le choix de l’évolution consiste à reprendre essentiellement l’ancienne voie où vous deviez écraser tous les mouvements nationalistes dans votre nation par tous les moyens que vous jugiez appropriés.
Tout d’abord, l'établissement du Banat de Croatie ne fait plus de la Croatie un état fantoche et permet à la Yougoslavie une version temporairement plus souple du focus « Opposition croate ». En revanche, faire le choix de prendre le focus « Briser les Oustachis » est désormais un processus davantage actif qui peut conduire à la suppression de tout nationalisme croate. Ce focus ouvre une série de décisions liés à deux missions. L’une d’elle fera en sorte que les Oustachis se révolte et lancent une guerre d’indépendance, tandis que l’autre se focalisera sur leur pacification et élimination. Les joueurs ont ainsi accès à un certain nombre de décisions pour soit retarder la révolte ou bien accélérer leur élimination. Il faudra être particulièrement attentif afin de conserver la Yougoslavie en un seul morceau tout en éliminant les mouvements nationalistes.
Par la suite, les deux prochains focus laisseront la Yougoslavie avec la possibilité de jouer la carte de l'apaisement avec l'Italie et la Bulgarie tout en s’occupant définitivement de certains de leurs problèmes. Les anciens focus font ce qu'ils ont toujours fait, mais maintenant l'esprit national négatif acquis ne dure plus que quelques années. En revanche, la cession de territoire à ces puissances contribuera à une amélioration significative de vos relations tout en supprimant entièrement l’esprit national.
L’introduction de la refonte des provinces yougoslaves arrive à la bonne heure ! Notre objectif derrière cette refonte fut de faciliter à la fois la représentation des frontières balkaniques modernes dans l’intérêt de la création et l’historicité de zones d’occupations.
Mais après tout, au lieu de vous érinter dans cette idée de maintenir l’union, la Yougoslavie peut très bien choisir d’accorder l’autonomie à ses parties constituantes, en éliminant définitivement les esprits nationaux négatifs au prix de la perte de tout son territoire en dehors de la Serbie proprement dite. Tout au long de cette voie, la Yougoslavie pourra choisir exactement la manière dont elle veut se décentraliser : les deux Banovinas de Croatie doivent-ils être indépendants individuellement ou doivent-ils être fusionnés en un seul ? Le territoire contesté de la Voïvodine doit-il être fortifié contre les Hongrois, leur être cédé comme un acte d'apaisement ou bien cette région doit devenir autonome ? La conception de l'échelle ici est plus un choix du degré de chaos que vous voulez voir dans les Balkans qu'une décision stratégique. Personnellement, j’aime bien atteindre le maximum de l’expérience balkanique et d’accorder l’autonomie à chaque part de l’union…
Une fois qu'elle aura fini de se déliter, la Yougoslavie pourra tenter de réintégrer ses éléments constitutifs ou d'accorder une indépendance totale aux Balkans. Cela remplace ainsi la Yougoslavie par une alliance militaire soutenue par un nombre important d'unités libres partagées entre chacune des nations balkaniques. Si l'on s'engage sur la voie de l'indépendance, les Balkans disposeront de plus du double des troupes avec lesquelles la Yougoslavie commence le jeu, alors se séparer n'est peut-être pas une si mauvaise décision avec l'Axe qui commence à montrer les crocs.
Autre changement : le prince Paul n’est plus dans un état vierge et vide tel qu’il l’était dans l’ancienne version de la Yougolsavie. S’évertuer à le maintenir au pouvoir implique maintenant un alignement sur l’Axe. Néanmoins comme auparavant, la Grande-Bretagne et l’armée yougoslave sont profondément opposées à une alliance avec l'Axe, et toute tentative en ce sens pourrait conduire à un coup d'État.
Cependant, si le coup d'Etat échoue et que Paul est maintenu au pouvoir, la régence ne sera guère une régence après qu'ils auront rejeté le droit de l'héritier légitime de prendre le trône. Il faudra donc peut-être un nouveau roi pour guider la Yougoslavie dans son sombre avenir...
L'adhésion aux Alliés comporte son lot de difficultés, outre la distance de vos amis à l'Ouest. Le roi Pierre n'a que 12 ans en 1936 et si vous tentez de mettre fin à la régence trop tôt, vous vous retrouverez avec un monarque qui n'est malheureusement pas préparé à gouverner.
Cependant, en lui laissant quelques années, le roi Pierre II peut murir et endosser le rôle d’héritier légitime au trône yougoslave et commencer à organiser un mariage avec plus que juste les Alliés
Le focus « Le mariage royal » permet au roi Pierre II d’envisager un mariage avec l’une des nombreuses princesses d’Europe et qui seront des prétendantes de façon dynamique – selon la situation dans laquelle se trouve le monde. Si le Kaiser fait son retour en Allemagne, la Yougoslavie sera en mesure de proposer un mariage à une princesse allemande. A l’instar, une princesse espagnole pourrait former la parfaite prétendante si les Carlistes remportent la Guerre civile espagnole. Leur choix éclairera alors le résultat du focus « L'Alliance Royale », qui peut amener la Yougoslavie à former une faction avec la personne qu'ils ont choisi d'épouser, la princesse Alexandra de Grèce entraînant une entrée historique de la Yougoslavie dans les Alliés.
Cependant, la Yougoslavie n'est pas le seul pays de l’extension
Death or Dishonor
à recevoir du nouveau contenu. La Roumanie aura désormais la possibilité de changer de camp à mi-parcours de la guerre grâce à une décision prise à la suite d'un coup d'État du gouvernement.
En outre, le focus « Division de la Yougoslavie » est désormais un jeu d'enchères et de demandes envers les puissances que la Roumanie choisit d'inviter. Comme dans le système de garnison de la Guerre civile espagnole, chaque nation peut faire jusqu'à trois offres sur une province yougoslave avant d’être confirmé comme possesseur. Lorsque chaque province est réclamée, la Roumanie peut appuyer sur le bouton et adresser ses demandes à la Yougoslavie. Cela peut conduire à des Balkans... intéressants.
D’autres changements sont prévus pour la Roumanie, mais pour faire leur présentation je laisse la parole à notre producteur.
Bonjour à tous, je suis Vash et je vous présenter les quelques changements auxquels j’ai procédé pour la Roumanie. En février dernier, un des membres de notre forum, Zeprion, afait
quelques suggestions sur la Roumanie
que nous n'avons malheureusement pas pu réaliser à temps pour
La Résistance
. Bien que je n'aie pas encore eu la chance de parcourir la liste complète, j'ai pu apporter quelques changements dont je suis heureux de vous partager !
Auparavant, vous avez peut-être remarqué que les partis politiques et les dirigeants ont été échangés en 1936. Historiquement, le parti au pouvoir en 1936 était le PNL démocratique, avec Gheorghe Tătărescu comme dirigeant. Armand Calimanescu était également le leader du FRN non aligné. Cette situation est désormais réglée, et tous deux ont des affiliations politiques correctes. Cela signifie également que la Roumanie commence en 1936 en tant que pays démocratique au lieu de pays non-aligné. Nous avons également procédé à un équilibrage en fin de parcours pour tenir compte de ce changement.
Ensuite, nous avons également changé le chef fasciste de départ pour Octavian Goga, qui était le leader du Parti national chrétien (
Partidul Național Creștin
). Cela signifie que nous avons également changé le parti fasciste de départ pour le PNC.
Ce que cela signifie pour le joueur, c’est qu’à partir du moment où il prend le focus « Garde de Fer », Ion Antonescu deviendra la figure de proue du parti fasciste et le PNC sera rebaptisé « Garda de Fier ».
Un autre fait historique important que Zeprion a évoqué est que le Coup d'Etat du Roi Michel n'était pas contre son père, mais contre la Garde de Fer. Nous avons maintenant déplacé ce focus au bas de l'arbre fasciste.
Le joueur a alors le choix entre trois options. Vous pouvez soit mettre en scène le coup d'État et nommer le roi Michel à la tête du parti démocrate sous une monarchie constitutionnelle, forcer l'abdication du roi Carol et le remplacer par le chef du parti le plus populaire, soit manipuler le roi et permettre au roi Carol de rester au pouvoir puisqu'il a changé ses opinions pour le mieux.
Nous avons aussi mis à jour la priorité pour certaines régions pour certains de nos focus ajoutant des bâtiments afin d’être sûr que nous ne qu'ils n'accordent pas d'infrastructure aux provinces auxquelles vous avez peut-être renoncé avant le début de la guerre, comme la Bukovine, la Bessarabie et le nord de la Transylvanie.
Et enfin, nous avons donné à Constantin Sanatescu une petite retouche ! Auparavant, il n'était disponible qu'en tant que chef d'armée avec un bonus défensif, mais il est maintenant disponible en tant que général.
C'est tout pour l'instant sur l’ensemble des changements apportés à la Roumanie. Merci encore à Zeprion pour tous les commentaires, et j'espère que tout le monde aura apprécié le carnet de cette semaine !
Source
Auteur :
Meka66; Vash
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Traducteur :
Limse, avec l'aide de Deepl
Dernière modification par
Limse
,
04-10-2020, 14h24
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