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Wargame Red Dragon : L'Afrique du Sud, focus sur l'infanterie.
Wargame Red Dragon : L'Afrique du Sud, focus sur l'infanterie.
Rebonjour !
Comme promis nous sommes de retour pour vous en dévoiler un peu plus sur la sortie prochaine du nouveau Nation Pack pour Wargame Red Dragon, l’Afrique du sud! Aujourd’hui nous parlerons des “gars du front” des SADF pendant la guerre de la frontière, c'est-à-dire le pilier des armées, la bien nommée infanterie.
Un peu de contexte :
La guerre de la frontière prit place durant les années 70 et 80. Elle vue la SADF et ses alliés locaux de l’UNITA faire face à différents groupes de guérilleros de Namibie et d’Angola. Ces derniers étaient à leur tour soutenus par les régimes communiste dont l’URSS mais surtout par des forces cubaines se battant sur place . Ainsi ce qui commença comme un conflit asymétrique tourna en quelque chose de bien plus grand avec à son apogée la plus grande bataille de chars du continent africain : la bataille de Cuito Cuanavale.
Au milieu de la savane, la zone des combats était chiche en habitants et l’infrastructure très pauvre. Ce terrain difficile favorisa les unités rapides ce qui devient la spécialité des SADF au fil du temps alors que leur arsenal s’est vu agrandi de toujours plus de véhicules à roues.
Ainsi l’infanterie de base, tout comme les forces spéciales ou l’infanterie légère furent utilisées de façon significative. La surveillance de l’immense frontière poreuse entre l’Afrique du Sud et la Namibie et la protection des lignes logistiques fréquemment attaquées constituèrent les missions principales de ces troupes. À la fin des années 80 cependant, alors que la combat devenait plus conventionnel, l’infanterie accompagna les chars contre des forces communistes plus lourdement armées.
La force d’infanterie de la SADF des années 80 est constitué à 90% de réservistes et de milices locales (le fameux système de Kommando). Le cœur de l’armée reste est donc constitué de volontaires accompagnés de conscrits réalisant un service militaire d'un an (plus tard étendu à 2).
Le Fantassin :
Le fantassin de base est surnommé Bokkop (argot Afrikaner pour signifier tête dure). Une signification plus profonde que ça en à l’air, puisque le springbok, une espèce d’antilope native de la région fait encore partie des emblèmes du pays.
Habillés du classique treillis couleur beige brun plus connu sous le nom de Bruns, les Bokkops sont équipé du fusil de combat Vektor R1, une version du FN FAL produite sous licence, changé par le Vektor R4, variante du fusil d’assaut israélien Galil pour les unités plus modernes. Pour les fusils mitrailleurs, la vénérable Bren est encore présente, remplacée par des FN MAG ou par le Vektor SS-77 un modèle local.
Le fameux RPG-7 constitue l'arme anti-char de base pour votre infanterie modernisé par des lance roquette locaux tel que le Denel FT5, inspiré des LRAC F1 et APILAS français pour les versions modernes.
Armes de soutient et Transports :
Les SADF n’ont jamais développé leurs propres ATGM ou MANPADS durant la guerre froide. À la place, ils comptèrent sur les importations ou la capture des stocks adverses. C’est ainsi qu’on retrouvera le missile franco-allemand MILAN qui remplace les vieux canons sans recul M40A1.
De même, si la menace aérienne n’a jamais été très élevée pendant les premières phases du conflit, les cieux étaient très contestés sur la fin. Pour contrer cette menace, des missiles STRELA capturés ou des Stinger livrés par la CIA fournissaient un niveau protection adéquat à l'époque et vous les retrouverez au sein de vos forces.
Remarquable bricolage local, le RO-107 Inflict est une conversion de tubes lances roquettes de 107 mm chinois Type 63. Bien qu'encombrants à manoeuvrer une fois engagés, ils trouvèrent quand même leur emploi dans les forces spéciales qui appréciait leur capacités d’appui feu tout en étant assez légers pour être transportés par les troupes elles-mêmes.
Alors que les Bokkop réguliers accomplissaient de longues marches ou étaient transportés par camions légers ou des transport Casspir, leurs camarades mécanisés, les Mechbats, allaient au combat dans des véhicules de combat d’infanterie de type Ratel.
Kommandos et forces spéciales :
Bien sûr les SADF seraient incomplets sans leur célèbre milice Kommando. Il est d’ailleurs vrai que l’idée des commandos modernes (forces spéciales d'élites) descend tout droit des anciennes unités afrikaner employées pour la première fois lors des guerres des Boers de 1899 à 1902 face aux anglais. Ces bandes armées constituées de volontaires agissaient comme de l’infanterie légère très mobile. Les SADF ont conservé cette tradition et ont employé des unités de Kommando comme un réservoir de réserviste pour leur armée régulière. Certains se sont même portés volontaires pour servir dans les zones chaudes durant la guerre de la frontière, bien qu’en nombre limité.
La plupart des forces spéciales des SADF furent créées et commandées par un seul homme, le Colonel Jan Breytenbach. Cela inclut les Parabat et leur élite de reconnaissance, les Para Pathfinder. Principalement considérée comme de l’infanterie légère mais mieux entraîné que le fantassin de base, ils utilisent des hélicoptères Puma et Alouette lors des opérations de combat.
Les Forces Spéciales Sud Africaines (SASF en anglais) sont mieux connu sous le nom de Recces. Cette élite eut accès aux meilleures armes de l’arsenal des SADF que cela soit des modèles locaux, importés (malgré l’embargo onusien) ou même capturés à l'ennemi.
Les soldats de couleurs ont aussi connu le succès au sein des SADF, malgré l’apartheid et la ségrégation en cours à cette époque. Au début de la guerre, nombreux furent les bushmens recrutés au sein des communautés autochtones afin de localiser et de fixer les combattants ennemis. L’une des unités les plus connues est sans doute le 32ème bataillon ou le “Buffalo Battalion”. Cette unité d’infanterie légère recrutée parmi les communautés anticommunistes en Angola et encadrée par des sous officiers sud africain forma un tampon entre les guérillas communistes et l’Afrique du Sud. Ce contingent incorpora aussi de nombreux volontaires étrangers dans ses rangs : australiens, américain, portugais et anciens rhodésiens. Équipée d’anciennes armes portugaises comme les HK G3 et 21, l’unité s’est très vite armée via les prises de guerre (AKM et RPD notamment) permettant au bataillon d’opérer plus longtemps derrière les lignes ennemis.
C’est tout pour aujourd’hui, la prochaine fois nous ferons un focus sur les véhicules des SADF.
C'est fini pour ce second carnet, on se retrouve très bientôt pour le prochain (car déjà sorti). À leur lecture, la sortie du DLC ne peut se faire que très prochainement alors resté à l'affut. En attendant, pour commenter ça se passe sur
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