Toggle navigation
Youtube
VOD
Twitch.tv
Connexion
Connexion
Identifiant
Mot de passe
Se souvenir de moi
Connexion
Connexion
Vous possédez déjà un compte sur notre communauté ? Identifiez-vous !
Inscription
Rejoignez notre communauté en vous inscrivant dès maintenant !
Oubli de votre mot de passe ou de votre identifiant ??
Pas d’inquiétude, ça arrive à n'importe qui !
Contactez-nous
Envoyer un email à l'administrateur du site
Inscription
S'identifier ou s'inscrire
Connexion en cours...
Se souvenir de moi
Connexion
Oubli de votre mot de passe ou de votre identifiant ?
ou
s'inscrire
S' identifier avec
Articles
Forums
Articles
Annonce
Réduire
Aucune annonce.
X
Réduire
Victoria 3 - Carnet XL : Les guerres de l'opium
Victoria 3 – Les guerres de l’opium
Bonjour et bienvenue pour le nouveau numéro des carnets de développement sur
Victoria 3
! Afin de suivre le thème du mois de mars touchant au commerce, le présent carnet se focalisera sur les guerres de l’opium en introduisant les concepts d’obsessions culturelles et de tabous religieux.
Durant les années 1830, la Chine fut dévastée par une vague d’addictions à l’opium. L’impact fut sérieux et ses effets furent étendus avec une myriade de conséquences socio-économiques et même militaires. Malgré plusieurs tentatives par le gouvernement Qing de limiter les importations, les marchands britanniques continuèrent d’inonder illégalement le marché. La situation s’envenima lorsque l’autorité Qing ordonna la saisie et destruction d’opium à Canton, ce à quoi les Britanniques répondirent avec force : la première guerre de l’opium résulta en une défaite cuisante pour le gouvernement chinois et annonça le début d’une période de traités inégaux et humiliants avec les puissances occidentales.
Dans Victoria 3, ces guerres de l’opium sont simulées par le biais du système de journal et par des événements. La dynastie Qing commence le jeu en plein milieu de la crise, mais il est aussi possible pour d’autres puissance non-reconnues de faire l’expérience de ce contenu si les conditions en jeu sont réunies.
L’événement « Crise de l’opium » inflige des malus particulièrement durs au niveau de vie à travers votre nation, accroît aussi le taux de mortalité et l’efficacité générale de vos forces armées.
Le moment est maintenant bien choisi pour expliciter ce que sont les
obsessions culturelles
. Une culture peut devenir obsédée par un bien spécifique : les pops de cette culture, peu importe d’où elles se situent sur le globe, dépenseront sans compter sur un bien dont elles sont obsédées par rapport à d’autres biens appartenant à la même catégorie de besoins (voir le carnet n°13). Pour le cas de l’opium en Chine, la pop de culture Han prendra bien plus sur sa fortune afin d’acheter de l’opium qu’elles ne le feraient pour de l’alcool ou du tabac. Cela conduit naturellement à un accroissement de la demande en opium et ainsi, cela rend ce bien plus cher au sein du marché chinois. Les puissances étrangères vendant de l’opium à la Chine se font ainsi un pognon de dingue en exploitant cette demande et en alimentant cette dépendance. Les cultures peuvent développer des obsessions avec le temps. Vous devrez alors réagir en conséquence aux changements de demandes des pops.
D’un point de vue mécanique comparable – bien que n’étant pas lié aux guerres de l’opium -
les religions ont aussi des tabous
contre certains biens. Les pops de confessions musulmanes ont un tabou contre la consommation d’alcools et de vins. Les tabous ont un effet inverse aux obsessions culturelles : les pops suivant ces religions dépenseront bien moins à l’achat de ce bien par rapport à d’autres biens appartenant à la même catégorie. Les pops de confession musulmane achèteront souvent du tabac et de l’opium à la place d’alcools, et elles achèteront du thé ou du café à la place du vin. A l’instar de la réalité, tout le monde n’adhère pas entièrement et absolument aux principes de leur foi, et donc, ces tabous agissent comme de puissants modificateurs sur la consommation mais ne sont pas des interdits complets. Contrairement aux obsessions, les tabous sont fixes tout au long du jeu.
Beijing (fr: Pékin) fait partie de l’un des états-régions les plus peuplés du monde en 1836. Outre ces 19 millions d’âmes qui le peuple, c’est également ici que se trouve le monument « Cité interdite » qui confère un bonus dans le secteur de l’administration gouvernementale ; s’y trouve aussi une portion de la Grande Muraille, aujourd’hui inutilisée.
Mais revenons aux guerres de l’opium !
Si la Chine – ou n’importe quelle autre nation qui en est la cible – choisit d'affronter le problème de front, la note de journal « Crise de l’opium » décrira alors les conditions pour une résolution réussie de cette affaire, ainsi que les conditions qui entraineront son échec instantané. La Chine doit par tous les moyens éviter de promulguer une loi instaurant le libre-échange ainsi que résister aux tentatives des grandes puissances à instaurer un traité inégal - ces deux points sont des objectifs de guerre potentiels auxquels l'IA accordera une forte priorité lorsqu'elle entamera des jeux diplomatiques contre la Chine. De même qu’elle doit résister aux puissances occidentales, la Chine doit maintenir une interdiction totale du commerce de l'opium.
En jouant la Grande-Bretagne – ou tout autre grand exportateur d’opium -, vous aurez l’opportunité de contrer toute interdiction du commerce de l’opium par tous les moyens diplomatiques et coercitifs habituels dont vous disposez. Il pourrait même s'agir d'une occasion de faire des incursions en Chine.
Les tentatives de la Chine pour ralentir le flux d’opium ne resteront pas sans réponse. Toutes les grandes puissances – ainsi que les majeures – exportant de l’opium vers la Chine recevront un événement les incitant à décider de leur position sur le sujet : même s'il est possible qu'ils laissent passer la question, il est beaucoup plus probable qu'ils adoptent une position opposée. Cela ajoutera alors la note de journal « Guerres de l’opium » à cette nation, dans laquelle les conditions de leur réussite se joint à celles d’échec pour la Chine. Les nations faisant le commerce d’opium doivent soit forcer la Chine à adopter une politique commerciale de libre-échange ou bien leur arrachter un traité portuaire leur permettant de passer outre toute interdiction de biens. Au lieu de créer instantanément un jeu diplomatique avec un
casus belli
prédéfini, l’IA - ainsi que le joueur – est fortement encouragé à initier un jeu diplomatique avec les objectifs de guerre qui permettront d’achever les buts de la note de journal.
Libérée des ravages de la dépendance à l’opium et des ingérences des puissances étrangères, la dynastie Qing renforcée peut davantage tenter d’éviter ou empêcher les crises qui menèrent historiquement à sa ruine.
Si la Chine parvient à mettre fin au flux d’opium tout en résistant aux assauts des grandes puissances, le cours de l’histoire peut être changé et la crise de l’opium résolue. Toutes ses cultures principales perdront l’obsession en l’opium, et les modificateurs négatifs simulant les effets de cette dépendance générale seront supprimés. Les puissances étrangères ayant été repoussées, la Chine ne se voit pas contrainte de conclure des traités inégaux qui ont conduit à de nouveaux conflits et bouleversements.
« Une unité précaire » est la note de journal la plus « large » de Victoria 3, englobant un contenu qui peut apparaître à tous les stades du jeu : par exemple, alors que la scène est déjà plantée pour les guerres de l’opium en 1836, la rébellion des Boxers ne se produira que plus tard dans le jeu, lorsqu’un puissant sentiment national Han sera apparu.
En revanche, tout échec peut entraîner de graves conséquences. Le gouvernement perdra sa légitimité, les radicaux se soulèveront dans toute la nation et l’agitation engloutira tous vos états-régions. Mais ce n’est pas le pire qu’il puisse arriver : échouer à résoudre la note de journal « Guerres de l’opium » augmentera la fragmentation de la Chine, mesure suivie par la note de journal « Une unité précaire ». Si la valeur de fragmentation atteint les 100%, cela annoncera la fin d’une Chine unifiée, la nation se fracturant en une douzaine d’états dirigés par des seigneurs de guerre. L'échec de la note de journal « Guerres de l'opium » entraînera indirectement un afflux de missionnaires en Chine, ce qui pourrait déclencher des soulèvements radicaux d'une ampleur jamais vue auparavant
(Note : On pense surtout à la révolte des Taiping, dans laquelle on peut voir la naissance d’un nationalisme Han et qui a participé à la fracturation de la Chine; Hong Xiuquan fut initié au christianisme grâce à l’influx de livres chrétiens depuis Canton en 1837, on y voit le raisonnement des développeurs où l’échec de la résolution de la crise de l’opium et l’ingérence des puissances étrangères est le catalyseur de la chute des Qing)
. Et si la présence étrangère abusive en Chine se poursuit à l'ère du nationalisme Han, les revendications de souveraineté du peuple ébranleront les fondements de l'État et menaceront la survie de la dynastie Qing. Une grande défaite peut entraîner une réaction en chaîne de catastrophes
(Note : Voilà)
.
C’est tout pour ce carnet ! La semaine prochaine, la focale s’éloignera du commerce pour se déplacer sur un mois dédié au thème des conflits. Ainsi au rendez-vous du prochain carnet, vous retrouverez Mikael Andersson qui introduira les révolutions dans Victoria 3.
Et puis avant de conclure cet article, voici en bonus une capture d’écran partagée sur le forum Paradox par “MissDeliana” (Sanna Valapuro,
community manager
chez Paradox) sur une situation où la Chine est fracturée - tel qu’il a été mentionné comme voie possible d’une suite d’échecs à maintenir l’unité face aux puissances étrangères et aux agitations intérieurs en découlant... :
Source
Vous pouvez discuter de cet article sur le forum en cliquant
ici
!
Auteur : neondt
Traducteur/Rédacteur : Limse
Dernière modification par
Limse
,
04-04-2022, 16h46
.
L'envoi de commentaires est désactivé.
Chargement...
Oui
Non
OK
OK
Annuler
X