HOI4 By Blood Alone: L'armée italienne



Passons maintenant à la branche de l’armée de l'Italie.



L’armée royale italienne (Regio Esercito) n’était pas en grande forme en 1936. Il y avait des problèmes de manque d’équipements modernes, les chars italiens étaient de piètre qualité (ils pouvaient faire l’affaire en Ethiopie car l’adversaire manquait de chars et d’armes antichars) et une grande partie de l’artillerie datait de la première guerre mondiale.
En jeu, l’esprit national Regio Esercito confère des malus pour transposer ces éléments. Cependant, cet esprit national peut être largement modifié via l’arbre des focus.



Retour à la branche militaire : Primauté de l’armée est toujours en haut (mais ne dure plus que 35 jours désormais) et juste en-dessous vous avez deux options : garderez-vous une approche doctrinale traditionnelle ou opterez-vous pour la guerre de mouvement ?





Le focus central de cette branche, Superesercito, représente la réorganisation militaire mise en œuvre en Italie mi-1940. Les trois branches militaires ont un focus central comme celui-ci. Ces focus ont pour prérequis qui l’Italie soit en guerre contre un pays majeur : ils retireront tout ou partie des pénalités de l’esprit national initial associé et rapporteront aussi un peu d’expérience.



Les focus de la gauche sont principalement destinés à améliorer les forces spéciales, tant leurs valeurs de combat que leur quantité maximale, ce qui peut vous permettre de faire une armée très spécialisée si vous le désirez.



A droite, la branche se consacre davantage à l’amélioration de l’industrie militaire (production, modèle de division de chars, recherches…) et vous pouvez choisir entre Arrêter le duopole Fiat-Ansaldo (retirant les pénalités de recherche de votre esprit national de départ) ou Moderniser les Installations Ansaldo pour une meilleure production et quelques usines militaires. Dans les deux cas, de la même façon que pour les focus d’industrie civile, ces focus vont légèrement augmenter vos besoins en biens de consommation pour représenter le gros investissement industriel nécessaire pour obtenir de tels bonus.




Maintenant, la branche aérienne !



L’armée aérienne royale italienne, la Regia Aeronautica, était un outil de propagande important pour le régime fasciste durant les années 20 et 30 : les aviateurs italiens ont établi de nombreux records et ont remporté de nombreux championnats internationaux. Cependant, les premiers essais de l’armée de l’air italienne ne furent pas réussis : pendant la guerre italo-éthiopienne, alors même que l’Italie ne rencontrait aucune opposition aérienne, la Regia Aeronautica a perdu plus de 70 avions et 100 pilotes.
Peu après, lors de la guerre civile espagnole, plus de 700 avions et 6000 hommes furent envoyés aider les nationalistes. Le chasseur italien Fiat CR.32 s’est révélé supérieur aux Polikarpov soviétiques I-15 et I-16 utilisés par les républicains, ce qui a contribué à la supériorité aérienne des nationalistes, tant en quantité qu’en qualité, amenant à croire au Ministre de l’Air que les biplans italiens pourraient toujours dominer le ciel en cas de conflit majeur. Peu après, ils allaient déchanter.
L’esprit national Regia Aeronautica représente ces facteurs et, comme précédemment, il pourra être amélioré via l’arbre de focus.




De même que pour la partie terrestre, Superaero est le focus central de cette branche aérienne. Sur la droite, développer l’école de pilotage de Rome et Officiers du service vous aideront à réduire grandement ses malus en représentant des pilotes mieux entraînés et des techniciens mieux formés pour la maintenance des avions, ce qui pourrait éviter des catastrophes aériennes (pourrez-vous changer le destin de Pietro Pintor et Pellegrini, qui périrent dans un crash en 1940 ? Italo Balbo aurait-il survécu en cas de meilleure coordination entre la Regia Aeronautica et la Regia Marina ?)




Standardisation et Spécialisation présentent là aussi un choix à faire : réduction du coût de production ou du coût de conception des modèles ? (chiffres non définitifs encore une fois)




En bas de l’arbre aérien, vous aurez accès à des modèles d’avions, des bonus aériens et de production.



Et maintenant nous arrivons à la partie navale.



La marine royale italienne, la Regia Marina, était également confrontée à de nombreuses difficultés.
L’un des principaux soucis était le manque de matériel moderne, comme les radars et sonars, et leur défaut a rendu très difficile la détection des navires adverses par mauvais temps (ou même la nuit).
Plus problématique encore, la mauvaise coordination entre le quartier général italien (Comando Supremo) et la Regia Marina, ce qui a handicapé la coopération entre l’aviation et la flotte pendant les opérations navales. Même une fois la situation améliorée avec l’instauration de la Supermarina, des erreurs cruciales continuèrent à être commises (comme le désaveu du plan d’invasion de Malte encore peu défendue) et toute l’armée italienne en a souffert.
En jeu, ces paramètres sont représentés par l’esprit national Regia Marina, qui confère des pénalités de coordination et de détection.




Dans cette branche, vous pourrez obtenir des chantiers navals, des bases navales, des bonus de recherche et de production ainsi que des bonus de combat naval et quelques modèles de navires.
Tout comme les autres branches, Supermarina est le focus central qui vous permettra de retirer le malus de doctrine de départ et d’obtenir des bonus mineurs. A sa droite, le focus Stocker le carburant devrait aider l’Italie à faire face à ses problèmes de pétrole.




Les Programmes de Coopération Navals entraîneront un événement en Suède pour représenter l’achat historique de vieux escorteurs italiens par la marine suédoise, en échange d’un petit bonus de biens de consommation pour l’Italie. Ce focus crée aussi une catégorie de décisions du même nom permettant d’obtenir de petits bonus de doctrines et de créer un partenariat technologique naval. Quelques décisions supplémentaires viendront étoffer cette catégorie grâce à d’autres focus.




Vous aurez ensuite un choix à faire dans cette branche navale : privilégier les vaisseaux légers ou miser sur la puissance de feu avec les navires capitaux.




En bas à gauche, vous aurez un nouveau dilemme, cette fois-ci entre deux types de submersibles : privilégier les sous-marins de croisière au long rayon d’action ou les sous-marins de poche au coût dérisoire pour harceler les convois en Méditerranée ? Les deux focus vous confèrent des chantiers navals et des bonus de recherche et de doctrines, chacun débloquant le type de coque spécifique (sous-marin de croisière ou de poche) et vous en ajoutera deux dans votre ligne de production. De plus, le focus Sous-marins de poche débloquera une décision pour vendre ces jolis joujoux à vos alliés mineurs.





De l’autre côté, le choix devra être fait pour les porte-avions. L’Italie n’avait pas de porte-avions pendant la Seconde Guerre mondiale mais des plans étaient prévus pour convertir une paire de cuirassés rapides en porte-avions avec une motorisation puissante. Vous pouvez suivre cette voie et obtenir les plans des porte-avions de classe Aquila tout à fait décents, ou vous pouvez décider d’un modèle encore plus économique en adaptant rapidement des navires civils en porte-avions mais qui seront moins performants.






[Les autres focus vous fourniront des chantiers navals, des bonus de recherche, de combat et de doctrines, aboutissant au focus ultime Flotta d’Evasione qui vous aidera à dominer les mers, en vous conférant (notamment) de nombreux chantiers navals (dont certains en Afrique du Nord, Espagne et France si l’Italie en a le contrôle) et améliorant certains de vos amiraux pour que vous puissiez projeter vos forces au-delà de la Méditerranée.




La suite la semaine prochaine, on verra la branche politique et on en parle ici!

Sources
Traduction: Piwaille
Mise en page: Sinake