Sons of Valhalla

Petit jeu des allemands de Pixel Chest, Sons of Valhalla mêle action side-scroller avec un peu de gestion. On y incarne Thorvald Olafson qui mène en bon viking sa quête de vengeance en ravageant l'Angleterre. Sons of Valhalla possède trois modes de jeu, le premier, l'histoire par lequel il vaut mieux commencer car c'est le plus aboutit, le second est un petit passage infiltration avec Raya (notre dulcinée enlevée) annexe à l'histoire et enfin un mode survie qui permet de se concentrer sur le combat en affrontant 75 vagues d'ennemis avec tous les ennemis du jeu, mini-boss et boss inclut. Le jeu est édité par Hooded Horse et est disponible sur GoG, Steam ou encore Epic pour 20€. Notez tout de même que c'est un jeu assez court au gameplay qui se répète beaucoup, heureusement la démo est toujours disponible pour voir si le jeu vous convient.



L'histoire commence comme 90% des histoires de viking, par un pillage. Mais voilà pas de chance, non seulement on a pas été invité à la fête, mais pire encore c'est notre village natal qui l'a subit. Le paternel a rendu l'âme dans l'affaire et notre dulcinée enlevée. Alors ni une, ni deux, un peu comme un preux chevalier qui vole au secours de sa demoiselle en détresse, on rassemble nos hommes sur notre drakkar et on se lance à la poursuite de son ravisseur. Direction la perfide Albion où l'infâme a établi sa base. Mais en chemin voilà que notre navire coule à pic lors d'une tempête avant même d'apercevoir les côtes anglaises et on sombre sans demander son reste. Pour un héros évidemment ce n'est qu'un léger contretemps et ça rend le voyage d'autant plus épique. Les Grecs ont bien mis dix ans à récupérer la belle Hélène et Ulysse en a mis dix de plus en perdant équipage et navire au passage, faire naufrage c'est donc la marque des grands héros. Au réveil faut bien avouer, c'est pas les plages idylliques de la mer Égée et une charmante Calypso qui nous attendent. Non, c'est plutôt un palais d'Asgard et un Odin grisonnant qui semble avoir pitié de nous et qui nous renvoie sur terre aussi sec avec une rune pour nous laisser poursuivre notre de vengeance, visiblement il a un projet derrière la tête mais bon tant qu'on peut y retourner, on ne dit pas non ! Et c'est ainsi qu'en sautant majestueusement du Bifröst, on arrive à destination non loin de la base de notre ennemi juré, c'est qu'on aurait presque gagné du temps au final !


Et c'est à ce moment que le jeu commence réellement. Coté gameplay, imaginez Kingdom (classic, new land, two crowns ce que vous voulez) mais cette fois en étant capable de taper sans soucis sur nos ennemis qui de leur coté ont choisit de chercher à nous ôter la vie plutôt que la bourse. D'ailleurs a bien y penser, c'est un peu comme jouer du point de vue des greeds, on commence en bord de map on se renforce de jour en jour et on vient piller nos adversaires. Y a même un cycle jour nuit avec des bonus pour nous la nuit.

Donc à commencer par l'aspect le plus Kingdom du jeu, la construction de base. Elle commence évidemment avec le bâtiment central qui détermine l'extension de la base, la capacité de recrutement totale et débloque les emplacements de constructions supplémentaires. Pour tout bâtir dans Sons of Valhalla au lieu d'avoir juste des pièces on doit gérer 3 ressources. De l'argent évidemment qu'on a appris à amasser sans fin et ensuite du bois et des poissons qui eux en revanche sont limités par la capacité de stockage. Les bâtiments économiques se limitent aux cabanes de pêcheur et de bûcherons, ils font également entrepôt, pas besoin cette fois de trouver de la main d’œuvre, ces bâtiments récoltent automatiquement des ressources tous les X temps dès qu'ils sont construit. Coté militaire c'est plus varié vu qu'on peut bâtir 5 structures différentes pour équiper combattants rapprochés, archers, shamans ou spécialiste et arme de siège. Chaque bâtiment peut être amélioré jusqu'à 3 fois pour débloquer plus de technologies et en amélioré tous les effets, la tente principale déterminant le niveau max de tous les autres. Et la partie gestion de base s'achève à peu près là, le but du jeu c'est plutôt de passer son temps à ravager les campagnes anglaises que de gérer son camp. On y reviendra quand même de temps en temps pour recruter des hommes ou améliorer des bâtiments et on repartir aussitôt au combat.




Et d'ailleurs dès qu'on a quelques hommes en arme c'est le moment d'aller semer la mort et la désolation en allant massacrer tout ce qui n'est pas bleu. Les guerriers suivent des ordres sommaires mais efficaces, défendre ce point, suivre le chef, position mur de bouclier et CHAAARGEEEEEZ ! Tactique testée et approuvée jusqu'au bout du jeu, le reste c'est pour se faire passer pour un stratège, limiter les pertes. Si la compo est bonne ça passe, ou ça passera à la vague suivante. Au début c'est vrai que c'est un peu limite, le nombre d'hommes dont on dispose est pas énorme et le premier point que l'on va capturer c'est une zone de commerce pour échanger du bois ou des poissons contre de l'argent. Ce n'est pas avant de débloquer une seconde base que l'on commence à diriger une véritable armée. Bon ceci dit les zones commerciales c'est important et elles permettent de recruter des mercenaires, de puissantes unités uniques qui viendront appuyer la troupe, on y trouve au choix un archer d'élite, un apothicaire ou un pyromane qui attaque en zone.
Au bout d'un moment les épées et les arcs c'est un peu limité quand on se retrouve à attaquer une forteresse, là va falloir faire appel à des engins de siège. L'idéal c'est une catapulte, plus fun surtout avec des boulets incendiaires et on peut en prendre le contrôle, mais c'est cher et plus long donc pour les plus pressés le bélier ça marche tout aussi bien, ou les sapeurs avec leurs gros marteaux. Il y 5 camps à capturer au total sur la carte, si besoin on peut utiliser un voyage rapide pour aller de l'un à l'autre et éviter de se taper des longs trajets où il ne se passe rien.



Mais bon à la fin de la journée, dans notre aventure celui qui fait bouger les choses c'est quand même nous à grand coup d'épée dans la gueule. Donc notre brave Thorvald peut faire des coups rapides et forts, des roulades pour esquiver les dégâts ou simplement bloquer les projectiles avec son bouclier, à noter qu'il y a blocage en face de soi mais aussi en haut dans le cas où les flèches pleuvent. Jusque là c'est classique et facile de prise en main. Ensuite on a toute la panoplie des armes à distance, les flèches classiques, celles enflammées, les javelots et puis les bombes à goudron et celles qui font molotov, les deux marchent bien en duo. Les projectiles ne sont pas incroyables au début mais après les avoir améliorés ils deviennent diablement efficaces. Le soucis c'est trouver de l'or, c'est une ressource qui ne sert qu'à améliorer Thorvald au cours de la campagne, mais elle est relativement limitée et rare à trouver, il faudra donc faire des choix (enfin rassurez vous, on peut quand même améliorer un peu tout, il y aura juste quelques armes qui n'atteindront pas le maximum).
Au cours du combat il faudra faire attention également à deux jauges. La première c'est la barre de vie et la seconde c'est l'endurance. Pour les restaurer en cas de pépin on peut manger un coup, pour restaurer la vie, ou boire un peu beaucoup d'hydromel, ça c'est pour l'endurance, une fois bourré on ne sent plus son point de coté.

C'est vrai que des fois les attaques se passent mal et on meurt, faut dire que bloquer un boulet de catapulte c'est pas évident. Mais pas de problème ! Enfin pas trop de problème, Odin nous couvre ! Quand on est mort la première fois avant de nous renvoyer faire un saut de l'ange depuis le Bifröst, il nous avait confié une rune. Les runes c'est à la fois des bonus que peut équiper Thorvald et aussi ses vies, on en trouve plein au cours de la partie. Et donc grâce au favoritisme d'Odin, à chaque fois qu'on meurt on peut donner il suffit de lui donner une rune au choix pour retourner au pilla.., à notre vengeance et à la rescousse de la demoiselle en détresse, une noble quête.
Bon par contre, je vous préviens, Raya qu'on cherche à retrouver c'est une princesse Mario, toujours dans un château.