Old World : Wrath of Gods

Le 4X Old World s'offre un nouveau dlc aujourd'hui 3 mars avec Wrath of Gods. Au menu cette fois, que des plats de résistance et un dessert, pour toutes les parties ont peut désormais activer les calamités avec leur lot d'évènements ainsi que de nouveaux projets dans les cités pour faire face aux désastres. Si les désastres ne sont pas votre tasse de thé peut être que la nouvelle civilisation, Aksoum, saura vous allécher. Enfin pour bien porter son nom de Wrath of God, ce dlc ajoute un nouveau scénario qui tourne autour de la satisfaction des dieux, mais la pléthore de divinité veut également dire qui il est impossible de tous les satisfaire et qu'il faudra subir le courroux de certains. On est sur le prix classique des dlcs de ce format, 10€, avec 10% de réduction pour le lancement et davantage encore si vous le prenez dans le bundle du jeu.



Les catastrophes naturelles sont un peu la mécanique phare de ce dlc puisqu'elles interviennent dans toutes les parties. Habituellement une mécanique clivante dans un 4X, je trouve personnellement qu'elles sont très bien adaptées à l'équilibre précaire permanent dans lequel on se trouve constamment en jeu. Mais si ce n'est pas votre tasse de thé, elles restent désactivables dans les très, très nombreux paramètres de la partie. Il existe 9 catastrophes possibles, les grands incendies, les inondations, tsunamis, ouragans, épidémies de peste, sécheresses, tempêtes de sable, éruptions volcaniques ou encore tremblements de terre. On peut, dans la mesure du possible se préparer aux désastres, en général ça passe par la forme d'événements (du moins dans mon cas), ce qui limite un peu la casse voir on avec un peu de chance on s'en tire avec 3 fois rien, une légère baisse de production temporaire et on passe à la suite. En revanche dans les cas les plus extrême les destructions voir l'altération durable du terrain sont possibles, par exemple une terrible sécheresse dans un terrain déjà aride peut le transformer en désert et quiconque à déjà joué à Old World sait qu'on a pas spécialement envie d'avoir des cases de désert. Mais si c'est gênant quand ça nous arrive, ce genre de catastrophes ça peut également ouvrir de nouvelles opportunités quand ça arrive sur un voisin.
La page steam mentionne également 26 nouveaux projets ainsi que 8 nouveaux traits de caractère et de nouvelles missions mais pour l'instant je ne les ai pas rencontré dans ma partie test donc je ne sais pas dire à quoi ils ressemblent et il n'est pas impossible qu'une partie sont spécifiques au scénario. En tout cas ce sont de nouvelles options pour lutter contre les désastres ou qu'on obtient en conséquence de ceux ci et ça permet d'agir sans être tributaire seulement des événements. En parlant d'événements d'ailleurs le dlc en ajoute plus de 200, ce qui semble être dans la moyenne basse




Passons maintenant à la suite avec la nouvelle civilisation, ça faisait d'ailleurs un moment qu'on avait pas vu une de rajoutée dans le jeu vu que la dernière fois remontait à Pharaoh of the Nile. La dernière fois c'était les Koushites et aujourd'hui on reste dans la même zone géographique avec un voisin, le royaume d'Aksoum. Déjà rien qu'au menu de sélection on sent que c'est une civilisation qui est conçue selon les standards du jeu après plusieurs années de développement. On a 5 choix de dirigeants, ils ont des traits uniques et parfois des personnages spécifiques qui les accompagnent au lancement de la partie. Outre ses dirigeants spécifiques (et probablement quelques personnages) Aksoum de façon plus général bénéficie d'un bâtiment unique, les stèles, petites et grandes qu'on peut ériger notamment en souvenir d'un de nos souverains, c'est la seconde civilisation à disposer ainsi d'une structure spécifique.
Niveau des bonus Aksoum a un projet unique lui permettant de battre monnaie pour accroitre ses revenus et obtient de l'ivoire en ressource de luxe à chaque case d'éléphant exploitée ce qui est plus situationnel mais fort d'autant que ses connaissances de base lui permettent de les exploiter dès le début de la partie. Et niveau connaissance Aksoum peut facilement connecter ses villes et construire des trésoreries tôt dans la partie ce qui lui permet de partir sur de bonnes bases économiques tôt et d'acheter les ressources manquantes. Pour la partie militaire on est plutôt sur du frondeur en début de partie, mais son unité unique est un guerrier à shotel (ou Da'amot pour la première version) donc une infanterie de corps à corps qui à la particularité d'infliger le malus "désarmer" à ses adversaires réduisant leur capacité d'attaque et de défense.




Pour finir le contenu de ce dlc, le scénario "La colère des dieux" est quasiment un autre mode de jeu solo relativement libre qu'on peut faire avec n'importe quelle civilisation. Dans ce scénario le principe reste de marquer des points de victoire mais on doit en plus répondre au mieux aux requêtes des dieux. Évidemment on joue avec les panthéons polythéistes de chaque peuple, ça casserait un peu le principe de passer sur un monothéisme et n'avoir qu'un unique dieu à satisfaire. En parvenant à répondre à leurs demandes ont obtient leurs faveurs et potentiellement leurs bénédictions mais comme c'est difficile de courir plusieurs lièvres à la fois, certains sont inévitablement négligés et en deviennent courroucés jusqu'à provoquer une calamité sur nos cités.
Dans les mécaniques qui changent particulièrement du jeu de base, les religions païennes de toutes les civ sont divisées en 4 divinité vu que c'est le nombre de sanctuaires différents qu'il est possible de construire. Les ambitions deviennent des commandements des dieux et ne servent plus de condition de victoire possible mais de moyen de remonter la satisfaction d'une divinité (en plus de certains projets dans les cités). Enfin les religions mondiales (les monothéismes) sont remplacées par un clergé fanatique et un autre prophétique



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