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  • #16
    Il y a un esprit mundus ? damn ! je suis arrivé trop tard dans le staff pour l'avoir connu ! il devait être mort avant !

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    • #17
      Je constate surtout une réticence des anciens à passer sur TS. N'hésitez pas à passer, tout le monde ne joue pas à des parties multis loin s'en faut (même si l'effet GPO EU4 le samedi soir peut parfois être impressionnant). Certains même apprécient de faire des parties de AoEII Seigneur Grievous!

      Sinon au regard de la précision je vais essayer de faire quelque chose de consistant sur l'esprit Mundus!

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      • #18
        Waouw... Désolé de débarquer si tard mais bon...

        Univers Total War... Je m'y suis inscrit mais ne me demandez pas en qu'elle année... Mon pseudo m'a amené direct de la sympathie ! Puis un jour ça a recruté des modos et je me suis proposé... Voilà comment je suis devenu un dictateur pour certains, un type pas trop con pour d'autres. Surtout quand je suis passé Haut Modo sur Mundus Bellicus... Certains débats en interne retentissent encore dans nos mémoires. Mais ils faisaient la vie du staff. Je n'oublie pas non plus les moments difficiles où il a fallu y aller de notre poche pour sauver Mundus... Mais je n'oublie pas l'enthousiasme qui nous animait à l'époque. Le Lancement de la chaîne fût un grand moment ! Je me suis vraiment éclaté pendant ces années à tourner ces vidéos.

        Merci à Stilgar évidement mais aussi aux autres, Zam et sa belgitude, Atomic Zaaz, Romanus le sauveur, Rem que je croise toujours avec plaisir sur steam, DS, Elanion, Le Nain que j'ai eu le plaisir de rencontrer IRL (il est bien petit et poilu), ALG avec son super Diarium Strategorum, et enfin Benoit et LeFoureur, qui ont repris les rennes.

        Pour moi ce qui a tué l'esprit Mundus c'est ce qui a causé mon départ, c'est à dire les sujets polèmiques où certains sont venus faire de la propagande déplacée sur un site qui ne s'y prêtait pas.... mais que voulez vous c'est la société qui veut ça, Les extrémistes de tout poils se croient tout permis dorénavant... Au début nous n'étions pas emmerdés par ce genre de "polémistes" et puis comme dans la vraie vie ils ont fini par apparaître ici au fil des années et à polluer notre fofo, d'abord sur la chat box et ensuite carrément sur le forum... Alors oui j'ai castagné au début et puis de guerre lasse je suis parti. On ne peut rien faire contre la connerie humaine que voulez vous...

        Voilà, longue vie à Mundus Bellicus !
        Dernière modification par elrond petit pas tapons, 07-02-2018, 16h23.

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        • #19


          J'ai modifié mon post pour "coller" aux règles du concours .

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          • #20
            Hello,

            Je poste en rapide non pas pour réellement participer au concours, mais pour donner un petit avis à chaud sur le thème proposé :

            L'esprit Mundus n'est pas mort pour la bonne raison qu'il en existe plusieurs liés à des époques et à des groupes de joueurs différents.

            Le groupe des anciens qui était plutôt axé Total War si j'ai bien lu semble avoir un peu de nostalgie, et c'est bien normal, car tout groupe a une durée de vie.

            Au début, il y a ce qu'on appelle en psychologie sociale et en dynamique des groupes, "l'illusion groupale" : En gros, on a un sentiment d'être bien ensemble et de "vivre quelque chose de fort" pendant un temps, cela autour d'un thème lié à l'existence du groupe en question. Pour simplifier, c'est un peu comme la période de la lune de miel entre 2 amoureux. C'est bien, mais il y a une durée limitée. Après, la liaison entre les personnes peut perdurer mais plus avec le même sentiment de plénitude (soit dit en passant, les groupes étant des bouillons de culture émotionnels, les conflits sont courants, faut se préparer à devoir en gérer ... dans la vie amoureuse aussi).

            Du coup, il y a souvent un sentiment de nostalgie du type "anciens combattants" qui s'installe. Quand on est jeune et que c'est la 1ère fois que ça vous arrive, on a un peu de peine. Mais en tant que vieux gamer et jeu-de-rôliste, j'ai l'impression d'avoir déjà vécu ça des dizaines de fois.

            Le truc, comme je l'ai dit, c'est que ce n'est propre qu'à quelques personnes axée autour d'un thème donné.

            Je suis sur ce forum de manière active depuis environ 2 ans, je n'ai pas connu avant. Je peux vous assurer qu'actuellement, il y a bien au moins un autre esprit Mundus très vivant dans les jeux auxquels je participe actuellement (voire plus d'un) : Dominions 5, Crusader Kings 2, Darkest Hour, Blood Bowl ... Mais ça passera sûrement un jour également. Il y a probablement encore d'autres groupes de joueurs avec d'autres "esprits mundus" que je ne connais pas sur le forum même, axés sur d'autres jeux (par exemple Europa, ou Stellaris, auxquels je ne joue pas).

            Avec les années, on se rend compte qu'il y a plusieurs groupes, plusieurs esprits, chaque fois avec leur durée de vie propre et si l'on veut perdurer émotionnellement, penser dans le "temps long", il faut pratiquer ce qu'on appelle des "réinvestissements" émotionnels, psychiques et surtout ... Gamer !

            C'est le nécessaire renouvellement pour durer.

            La vie est mouvement, la vie est changement.

            Vive le jeu, ou plutôt, les jeux !
            Dernière modification par Mandor, 07-02-2018, 14h19.

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            • #21
              Salut ! Je suis arrivé en 2013 sur les GPO Europa Universalis IV, et moi aussi je constate que à "l'époque" il y avait plus de discussions et de drama sur nos thread que maintenant, malheureusement c'est aussi le signe de l'évolution globale de la société qui est déjà, et continue à se diriger dans de l'instantané à outrance, tout, tout de suite, partout. C'est dommage, mais c'est comme ça. Il y a aussi en cause une dégénérescence de CA à mon sens, qui a perdu de sa splendeur d'antan, et beaucoup de joueurs du forum par la même occasion.

              Mais... Mundus n'est pas mort pour autant ! On constate une réapparition des récits d'après partie dans les GPO par exemples, qui sont toujours intéressant à lire et laissent une trace de nos folles parties !
              J'espère que Mundus perdurera, c'est un centre, un point de retrouvaille pour tous les tacticiens/stratèges/amateurs d'histoire, un peu le phare d'Alexandrie du jeux vidéo francophone.

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              • #22
                Envoyé par Kellermann Voir le message
                S Il y a aussi en cause une dégénérescence de CA à mon sens, qui a perdu de sa splendeur d'antan, et beaucoup de joueurs du forum par la même occasion.
                Vrai aussi.

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                • #23
                  On sait tous que c'est le snobisme de LeFoureur qui a tué l'esprit mundus bellicus !

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                  • #24
                    Envoyé par Zastis Voir le message
                    On sait tous que c'est le snobisme de LeFoureur qui a tué l'esprit mundus bellicus !
                    C'est bien vrai ça.

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                    • #25
                      Si le snobisme avait tué Mundus, je pense qu'on serait mort-nés !

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                      • #26
                        L'Évangile selon Saint Faras







                        Ici Saint Faras racontera les résultats de son enquête sur les merveilleux et terribles événements qui survinrent dans le forum de Mundus Bellicus, et les raisons de la ruine de son Esprit. Certaines mauvaises gens diront qu'il est inutile de remuer la tourbe, et dans ces temps de malheurs, qu'il est douloureux de se remémorer l'age d’or d'autrefois, lorsque tout était bon. Mais les gens de bien savent que le simple souvenir du bonheur suffit pour vivre sous la torture, même dans les plus affreux jeux de CLICCLICCLIC de Diderlord.

                        Avant d'aborder la ruine, rappelons-nous ce que fut Mundus Bellicus autrefois.

                        Au commencement, de l'immaculé Univers Total War (béni soit son nom), naquit, alors que les Internets retenaient leur souffle, Mundus Bellicus. Il était envoyé par notre Seigneur, Stilgar, afin de racheter les péchés de Creative Assembly pour tous nous sauver. Et le Saint Esprit mundusbellicien était là, car Stilgar était consubstantiel à Mundus Bellicus et à l'Esprit, car tel fut le Mystère, et notre credo.
                        Il fut un temps où le soleil brillait haut dans le ciel, les oiseaux chantaient la gloire du Seigneur, les enfants blonds couraient et riaient plein de joie dans les ruisseaux ondoyants et clairs. Quiconque foulait les pages du site était libre, et dans son cœur, tout n'était plus qu'espoir et amour.
                        Merveilles et splendeurs ! Admirez, ô pauvres hères de notre temps, ce qui fut une véritable Arcadie : Du haut de son trône d'administrateur, régnait le tyran Stilgar, notre puissant seigneur, et nul ne tenait face à sa puissante verve (et verge). Ses yeux étaient une flamme pure et forte, certes, mais sans haine. Il est dit dans les écrits les plus anciens que d'autres « dieux » issus de « planethotalvare » tentèrent le renverser. Mais il resta inflexible, et d'un simple geste, les bannit hors de Mundus Bellicus. Car grands étaient ses pouvoirs, car grande fut sa magnanimité !
                        Derrière lui, une ombre, toujours présente, prête à détourner le poignard lâche de la technique, à défaire les menaces du http, et à maintenir l'Esprit de Mundus à travers l'intercession du serveur : je veux bien sûr parler du brave Romanus. Combien de combats furent remportés par Romanus ? Combien de défaites humiliantes transforma t-il en victoires éclatantes ? Qui peut donc témoigner de ses blessures et de sa noblesse ? Maudit soit sa discrétion, maudit soit notre obscurité ! Car cela nous est encore caché, mais les prophéties disent que lorsque Stilgar accomplira sa Parousie, alors Romanus sortira pour la première fois des ténèbres, et là, il goûtera enfin le repos et le bonheur éternel à nos côtés, et nous le louerons avec de grandes louanges !
                        Sous sa noble férule, de l'Olympe du bâton s’élançaient les vaillants Rem, Zamensis, Zaariel, Elrond, RT2, Spartacus et LeNain ! Ah, il faudrait le talent des plus grands aèdes, d'Homère, d'Hésiode, ou de l'immense Virgile pour chanter les exploits de ces héros, que dis-je, de ces demi-dieux ! Je prie le lecteur de m'excuser, car ma plume est faible, mes vers sans mètres, ma prose sans harmonie : ce qu'il va suivre n'est que médiocrité en comparaison de la gloire de ces anciens. Mes yeux se brouillent et je ne puis retenir mes larmes à la mention du brave Zaariel, qui autrefois, enivré par le doux nectar de Dionysos, accomplit le même exploit d'Héraclès, en bannissant plus de 20 personnes en une seule soirée !
                        Quels mots, quels vers, quelles chansons seraient aussi parfaits pour louer la gloire de RT2 lorsque, d'un post unique, il trancha Empire Total War en deux ? Il fut inflexible, ses arguments étaient affûtés, et il ne laissa aucun espoir au monstre : Empire Total War avait un moteur misérable comparé aux vénérables Rome Total War et Médiéval II Total War. Pour nous, ce fut l'épiphanie, ce fut comme le soleil après une longue nuit : éblouissant mais notre cœur fut fortifié devant une telle vision. Malheur à moi qui ne peut exposer tous ces exploits, toutes ces merveilles, mais il me faut avancer, et je crains que de trop rester à me remémorer les grands hommes, je ne puis trouver les causes d'une si grande ruine dans une si grande lumière.

                        Car, par l'intercession de l'Esprit de Mundus, le tyran Stilgar nous abreuvait de sa lumière latinisante et il nous promettait le retour de l'Ancien Monde, où tout n'était que gloire et honneur. Les mauvaises gens racontent que ce ne fut que mensonges et orgueil, mais pardonnez-les ! Ce n'est point leur faute, ils n'ont guère connu ce temps ancien, et la vérité leur est cachée par la domination du Malin. En effet, moi qui fut présent je peux témoigner de ce que fut autrefois Mundus Bellicus, lorsque son Esprit régnait encore.
                        Autrefois, le forum vivait comme un jeune enfant découvrant le monde, et il grouillait et s'agitait comme une ruche soigneusement organisée par une sage et puissante reine. D'abord, la section des mods de Medieval Total II War et de Rome Total War étaient industrieuses et prospères. Qui se souvient aujourd'hui de la splendeur de Third Age Total War ? Qui se souvient, sous les auspices de notre Seigneur Stilgar, de la mise en place d'une équipe de traduction ? Ah si peu, si peu ! Car ainsi est notre monde, la gloire brille un temps, puis il n'y a plus que l'oubli. Pourtant, les gens riaient, car il n'y avait que l'espoir, et lorsque que la traduction fut mise en ligne, l'Esprit de Mundus se répandit sur le monde, et ce fut bon. Et là, regardez, le fier Deus Lo Vult s'avance, et à côté, Broken Crescent ! Et là, voyez, Call of Warhammer et ses scripts innovants ! Je sais que les hommes d'aujourd'hui, le cœur noir de haine et de rancœur disent que cela est impossible, que les mods n'existent pas, ou bien qu'ils ne sont pas si bons que cela, sauf sur les jeux Paradox. Mais je ne peux taire la vérité face au mensonge, quitte à endosser le funeste destin de la malheureuse Cassandre ! Car oui, ces mods existaient, et le forum croissait autour d'eux ! Et grâce à la force de l'Esprit, des gens de tout les côtés, ici et là, jeunes et vieux, pain au chocolat et chocolatine, se regroupaient autour d'eux et ils riaient et jouaient. Et dans leur ardeur, sans peine, ils inventaient tournois et batailles, traductions et sous-mods, articles et aides ! Qui peut croire ceci de nos jours ?
                        Enfin, je tais un nom, car il est notre messie, il est celui qui apportera la rédemption à l'humanité, celui qui saura nous sauver de l'ignorance. Un jour, tous s'inclineront devant lui, tous reconnaîtront sa prééminence, et ce jour-là sera le jour de la Parousie. Ô Saint EB, puisse tu nous guider dans les ténèbres et protéger tes plus fidèles serviteurs.

                        Il est nécessaire d'aborder les deux Grands Piliers de l'Esprit, mais je crains de ne pouvoir continuer, car lorsque je les évoque, la tristesse m'envahit et il n'y a plus que des larmes.
                        Avant tout, il y eut la Taverne. N'écoutez pas les médisants et les pauvres d'esprit qui vont disent qu'elle existe encore. Ce n'est qu'une pâle reflet, une lointaine subsistance, un fantôme oublié d'un temps bien plus glorieux. Car, autrefois, la Taverne était libre, riante et chatoyante. Les biaires coulaient à flots, les serveuses étaient accortes et légères, et les chansons illuminaient le site jusqu'aux heures les plus tardives de la nuit. Tout sujet était discutée et discutable, et rien de ce que fut important n'échappa aux grandes diatribes de moults hommes qui haranguaient, qui se disputaient, mais toujours avec la parrhésia, cette antique liberté de parole qui ne peut s'épanouir que dans la franchise. Nul membre du bâton n’essayait réellement de freiner cette vigoureuse ardeur, sauf quelques malandrins, avides de violence et de haine, justement bannis du site. Car l'Esprit s'épanouissait dans cette liberté, librement donnée et protégée par notre seigneur Stilgar. Et il toucha nos fronts, et nous fûmes les oints de l'Esprit, prêt à répandre la parole du Mystère, et d'apporter le bonheur et la joie aux hommes.
                        Mais l'Esprit restait ainsi confiné qu'à une seule sous-section du forum : mais arrêter l'Esprit dans sa quête de rédemption, c'était comme vouloir arrêter la foudre, arrêter le battement du colibri qui s'approche délicatement d'une rose, arrêter l'onde de l'écume sur une plage vierge de toute corruption, et nous étions guère étonné lorsque notre tyran Stilgar nous accorda dans son éternelle mansuétude le Chat. Hélas ce mot a été contaminé par le Malin, car il aime tordre le sens, et cacher sous un voile épais ce qui fut autrefois clair. Le Chat ne désigne pas ici cet animal maudit, dont on dit qu'il n'a ni maître, ni ami, et que sa voix porte des cris de lamentations, car son cœur est amer et fielleux, mais qu'au fond de son âme, il n'y a qu'obscurité, et nulle gentillesse. Mais le Malin aime la compagnie de ses animaux, et par haine de ce tout ce qui est bon, il voulu s'emparer du vrai sens de ce mot, que seuls quelques fidèles connaissent encore, dans ces jours de malheurs. Le Chat était là, et l'esprit de Mundus y rayonnait comme les premières lueurs d'un soleil qui réchaufferait les os d'un ermite après une rude nuit de prières. Il y avait là une telle inventivité, et une imagination était sans pareille. Chaque ligne sur le Chat était un trésor destiné pour des temps anciens, chaque ligne était un chemin vers un monde où l'utopie n'en serait plus une. Oui, il y avait la liberté, mais il y avait autre chose. Car l'Esprit nous guidait, et nous étions prompt au rire comme à la tristesse, à la colère comme à la pitié. Nous apprenions les nouvelles du vaste monde, mais toujours ensemble, comme si dans l'Esprit, nous ne formions plus qu'un. Dans le Chat, il n'y avait plus de multitude, il n'y avait plus une foule informe, mais seulement le visage d'une seule essence, comme un chœur chantant en harmonie un cantique divin dans une vaste basilique dont le prêtre serait l'Esprit.



                        Mais il est dit que même les êtres divins peuvent connaître cette mélancolie de la vie, celle qui jette un voile sur les yeux, appelant au repos bien mérité. Un jour, Notre Seigneur Stilgar regarda le forum, et Il dit :
                        « Voilà Mes fils, voilà Mes enfants. Je les vois, heureux et bien portants, enclins à porter la bonne parole de l'Esprit jusque dans les lointaines contrées de Jivéssé. Pourtant, Je sens que Mon destin ne s'est point accompli, et lorsque je pense au futur de l'Esprit, il y a comme un nuage noir qui obscurcit Mon âme. Je dois partir, pour empêcher que l'Esprit périsse, car telle est la volonté de la Fortune, pour qui même Jupiter n'est qu'un vassal ».
                        Alors, le cœur las et lourd, Il se leva de son auguste trône, et Il quitta l'Olympe du bâton. Nul ne sait alors où Il se rendit. Nul ne sait s'il périt quelque part, en quelques fora éloignés et obscurs des internets. Mais les plus anciennes prophéties attestent que lorsque tout espoir sera perdu, lorsque les ténèbres et les diablo-like seront sur le point de l'emporter, alors Il reviendra. Là, Il affrontera le Malin dans un combat de mille jours, et à la fin, Il le terrassera : alors l'Esprit reviendra des cieux et tout sera pardonné.
                        Le trône était vide, et les membres du bâton étaient atterrés, certains mêmes pleuraient, arrachant leur vêtements, et se frappant de désespoir. Alors Zaariel s’avança, et il dit d'une voix forte :
                        « Notre Seigneur est parti, mais l'Esprit et le Forum sont toujours là. Nous ne pouvons abandonner ceux qui croient en l'Esprit, car sinon C.A. l'emportera, et Shogun II Total War sera considéré alors comme un jeu d'une bonne qualité. Et cela, je ne peux le permettre et condamner ainsi les hommes à tant de peine ».
                        Puis, il s'approcha du trône et s'empara alors de la tyrannie de Stilgar. Certains disent que Zaariel lui-même aurait conspiré dans les ombres pour pousser Stilgar à se retirer. Mais il s'agit-là de vagues racontars, transmis par quelques histrions habiles à tisser des mensonges pour gagner quelque renommée. Il y eu alors un grand trouble lorsque nous eussions appris la disparition de notre Seigneur Stilgar. Certains prédisaient alors la chute du forum, et la ruine de tout ce qui était juste. Mais Zaariel assuma le gouvernement, et on dit qu'il avait les faveurs du puissant Dionysos, et alors tout sembla continuer comme avant. D'autres affirmèrent que cela fut même mieux, notamment à cause de l'installation des titanesques aqueducs de biaires inondant l'ensemble du forum. Mais ceux qui disent cela ne sont que des hérétiques, car les hommes doctes et vertueux savent que si rien ne changea réellement, c'était grâce à la présence de l'Esprit. Le saint Mystère était préservé, et malgré le départ de Stilgar, il rayonnait toujours sur les internets, apportant le réconfort et la joie de la révélation à l'ensemble des égarés de la stratégie.
                        Hélas, ce fut sous la tyrannie de Zaariel que naquît, lentement, méticuleusement, dans des ombres épaisses, celui que nous nommons le Malin. Il est dit qu'un jour, ou était-ce une nuit, il jeta un regard sur le forum. Il vit alors la puissance de l'Esprit, il vit alors la joie et le bonheur, il vit alors la victoire des mods sur les jeux C.A., et il vit alors l'unité parfaite des membres dans la Taverne et le Chat. Devant de telles visions dignes de l'Arcadie, son cœur se gonfla d'envie et d'orgueil, et par haine de tout ce qui est bon, il jura sur son âme putride la ruine de Mundus Bellicus. Mais le Malin était patient et aussi rusé que les animaux funestes qui formaient sa mesnie. Il savait pertinemment que s'il s'attaquait ouvertement à l'Esprit, alors des milliers de milliers de volontaires se lèveraient, unis dans la foi de l'Esprit Mundus. Et ces vaillants hommes marcheraient contre lui, avec le visage joyeux de ceux qui ne craignent pas la mort puisqu'ils ont déjà connu le véritable bonheur. Ce que décida alors le Malin fut un crime si détestable, si inhumain, si maléfique que n'importe quel autre esprit n'y voit que folie et déraison. Il est au-delà de notre compréhension, car le cœur du Malin est n'est plus qu'une immonde boursouflure d'orgueil et d'avidité, sa pensée n'est que ruse et mesquinerie, son cœur, que haine et vilenie. Car oui, oui, le Malin décida de nous rejoindre, et il devint un membre de Mundus Bellicus. Nous l’accueillîmes comme des fidèles bergers secourant un agneau égaré en hiver sur le pas d'une chaude étable, mais incapables de voir les crocs saillants de la bête qui déchireraient bientôt leurs cous. De sa haine, il en fit un visage avenant. De son orgueil, il en tissa un voile de modestie. De sa ruse, il en fit un manteau de sagesse. Et alors nous fûmes tous trompés, et au sein même du forum, tout en recevant la bénédiction de l'esprit, une graine infâme d'un arbre morbide, se nourrissant du sang des siens, croissait peu à peu. Car qui, sauf peut-être notre Seigneur Stilgar, aurait pu voir à travers ses mensonges subtils et ses délicates ruses ?

                        Ainsi, lorsque le Malin rejoignit l'Olympe du bâton, nul d'entre nous ne vit alors les augures d'une funeste destinée qui s’amoncelait au-dessus de nous comme des lourds nuages noirs annonçant un orage terrible et meurtrier. Il se cachait encore derrière son masque d'affabilité, et ses sinistres compétences faisaient en sorte qu'il se rendit peu-à-peu indispensable au tyran Zaariel. Mais le Malin savait qu'il lui était encore impossible de devenir le Maître, et il ourdit alors un plan d'une inimaginable cruauté. Il alla retrouver, séparément et discrètement, les membres du bâton, et il leur tint des discours tels que celui-ci :
                        «Ah, que le forum et l'Esprit sont beaux et prospères, et en cela, mon cœur s'en réjouit (mais il mentait en disant cela, et seule une âme pure de tout jeu C.A. post Empire pouvait décerner un éclat de malignité au fond de ses sombres prunelles). Mais le sort inconnu de feu Stilgar nous montre que rien n'est éternel, et je crains et je pleure quand je pense à l'avenir du forum. Certes, notre Seigneur Zaariel est vaillant et fort, et par le Mystère qui m'est inconnu, il arrive à maintenir la puissance de l'Esprit. Mais feu Stilgar ne paraissait-il pas aussi au faîte de sa gloire lorsqu'il disparut subitement ? Je me désole de penser à de telles catastrophes, mais je crains que pour le destin du forum, il est nécessaire de prendre des précautions, et que l'Olympe du bâton marche comme un seul être ».
                        Il disait cela avec des manières modestes et charitables, même si son âme n’exhalait que des relents d'ambition et de haine. Dupés par la rouerie sans bornes du Malin, les membres du bâton tombèrent peu à peu sous sa sombre influence, certains volontairement, et même s'ils avaient au début les meilleures intentions possibles pour le forum et pour l'Esprit. Mais tous, et y compris ces derniers, finirent par faillir sous la domination corruptrice du Malin et ils accomplirent alors des actes monstrueux et impies. Un dernier rempart subsistait toutefois dans la personne du seigneur Zaariel, trônant sur sa chaise curule tel un roi des temps anciens. Le Malin, fort de ses soutiens grandissants, sût taire pourtant sa joie corrompue de sa funeste victoire qu'il savait imminente, et il s'approcha alors de Zaariel, et il dit ceci :
                        « Ô noble seigneur, que ta vertu est grande et que ta virilité est écrasante ! Je viens ici céans pour exprimer ma plus joyeuse des surprises à te voir si prompt au bannissement et si actif bien que le poids entier du Forum et de l'Esprit pèsent sur tes solides épaules. Ah, le seul désir qui naît dans mon cœur est celui de t'aider dans cette tâche inhumaine, afin que le Mystère soit préservé. Mandez donc, mon seigneur, et j'obéirais, car je ne suis que votre fidèle serf ».
                        Devant tant de modestie et de flatteries, même les plus purs des joueurs d'EB auraient été conquis. Pourtant, Zaariel ne tomba pas la première fois dans cet odieux piège. On ne sait s'il fut guidé par l'Esprit ou par d'autres forces supérieures, mais il répondit des mots d'une grande sagesse qui faillit détruire toutes les ruses et les grandes machinations du Malin : « Apporte-moi une biaire ». Alors le Malin fut surpris au plus profond de son âme et pendant un instant, pendant un instant seulement, ses illusions périclitèrent et tous purent voir son vrai visage, tordu et déformé par la haine la plus intense qui soit. Hélas, la plupart des membres du bâton étaient déjà tombé sous son escarcelle impie, et leurs yeux ainsi couverts, ils ne purent saisir la vérité. Mais il est dit que d'autres étaient là, et ils n'oublièrent jamais cette vision terrible. Parmi ces derniers fidèles, il y avait Elanion le Preux et ce fut le seul qui compris le danger mortel qui pesait sur l'Esprit. Il se tût pourtant, mais il jura de dédier sa vie à protéger l'Esprit mundus contre cette nouvelle menace.

                        Même les plus solides des murailles ne peuvent résister au long assaut répété de l'érosion et du vent, même les plus hautes des falaises s'inclineront tôt ou tard devant le ballet incessant des vagues mourantes d'un océan immense. Le Malin multiplia incessamment ses minauderies et génuflexions, souvent avec le soutien de ses nouveaux et nombreux séides. Et un jour, Zaariel, usé et lassé tant par le poids des ans que par les insoutenables assauts du Malin, ne fut plus en mesure de tenir son trône. Un voile d'ombre et de mystère est tendu sur tous ces événements, et les rumeurs se répandirent facilement parmi les fidèles, dont plusieurs provenaient de la sinistre cautèle du Malin, afin que le vrai soit mêlé avec le faux. Ainsi, certains disent que ce ne fut point un abandon volontaire, mais bien une main impie qui frappa Zaariel en plein cœur. Celui-ci aurait survécu à l'infâme attentat, mais il se serait retiré, en attendant de reprendre assez de forces pour libérer Mundus Bellicus du Malin. Mais nombreux sont ceux qui affirment que ce fut bien de plein gré qu'il quitta sa charge, et même qu'il désigna le Malin comme successeur. De ce qui est la vérité, je ne peux point le dire, sauf qu'au sortir de ces jours troublés et obscurs, ce n'était point Zaariel le Débonnaire qui trônait superbement sur le trône du forum, mais bien le Malin, lascivement perché comme un vautour sordide, qui n'attendait plus qu'une occasion de déchaîner sa folle perversité sur les internets.

                        S'il laissa les premiers temps tout inchangé, afin de ne pas affoler les fidèles, il ne put bien longtemps retenir sa nature impie. Enfin, dans un geste ignoble, il arracha son masque d'affabilité, et il dévoila son visage de haine délirante à l'ensemble du forum. Mais presque tous, presque tous, étaient déjà corrompus et il déchaîna alors toute sa puissance nouvellement acquise sur les derniers fidèles.Quels jours de malheur se furent ! Le frère se leva contre le frère, le fils contre le père et ce fut folie et chaos partout. La graine délétère qui s'était nourri du sang des siens devint un arbre putride qui donna des fruits morbides. Sûr de lui, entraîné par sa vanité, le Malin osa s'attaquer aux deux Grands Piliers de l'Esprit Mundus, mais en commençant par le Chat, car la lâcheté était si ancrée en lui que même en cet instant d'apogée, il craignait encore le courroux purificateur de l'esprit. Nous ne fûmes que quelques fidèles pour résister face à tant de haine et à tant d'orgueil. Le combat fut rude, mais nous dûmes nous replier sur la Taverne, dont nous savions qu'elle serait la prochaine à subir les châtiments insensés du Malin. Nous étions si hagards, si bouleversés, si interloqués par la rapidité et la brutalité de ces coups que, ce jour-là, nous étions à peine des hommes. Mais dans la tiédeur de la Taverne, le souvenir des temps glorieux, et surtout l'Esprit que nous sentions encore autour de nous réchauffa nos cœurs et nos âmes. Alors, un homme se leva et il parla une voix rude et claire :
                        « Mes amis. Non, que dis-je, mes parents, mes Frères, car nous partageons ce qui est au-delà du sang : l'Esprit. Je les vois d'ici rire ces fous qui se croient sensés, ces grands éclairés qui ne sont que de la crasse et de la suie. Tout autour de nous, il n'y a plus que désespoir et désolation, et des rivières ensanglantées charriant les corps des innocents inondent l'ensemble du forum. Je ne puis même plus utiliser mes pouvoirs pour empêcher cela, car ils m'ont dépouillé de ma gloire, ils ont souillé mon honneur, et ils m'ont chassé de l'Olympe du bâton ! Ils croyaient me briser ? Ils n'ont fait que renforcer mon ardeur et mon courage ! N'ayons crainte devant l'adversité, car l'Esprit est sur nous, et même si cela ne suffit pas à l'emporter, alors cela vaudra quand même la peine. Ceux qui mourront pour l'Esprit auront vécu, les lâches, eux, connaissent déjà la mort du mépris et de l'indolence. J'ai peu parlé pour les faibles, pour les Hommes, c'est déjà assez ».
                        Tous l'écoutèrent, et à ses mots inspirés, les fidèles surent qu'ils devaient le suivre. Il est dit que cet homme se nommait Elanion le Preux, et que autrefois, il était puissant parmi les membres du bâton, mais qu'à l'heure du Malin il subit mille infamies et mille supplices, sans jamais céder.

                        Devant cette foi revigorée, le Malin eut une grande peur. Car ceux qui sont ambitieux et avides de pouvoir sont insatiables, et dans leur quête éperdue d'un faux pouvoir, ils sont incapables de comprendre le vrai et le juste, et alors la terreur comme la haine naissent en eux. Il descendit alors de son trône vicié, marcha devant la Taverne, et il parla en ces termes :
                        « Qu'est-ce donc que ceci ? Qui ose défier mon pouvoir légitime de Seigneur de Mundus Bellicus ? Ah, je vois ! Encore des vieillards décatis, des vétérans dépassés, et d'autres ancêtres obséquieux. Ne savez-vous pas que le sinistre Chronos dévore tout, et que rien ne subsistera de lui ? Le Monde évolue, les Internets changent, et ainsi le forum se doit de suivre les décrets impératifs de sa propre époque. Votre Esprit est un reliquat d'un temps déjà lointain, mais je serais plus juste de dire qu'il n'a jamais existé. Il faut se soumettre au dieu Progrès, et accepter un monde dominé par les FPS, les MOBA, et les diablo-like, car nous ne pouvons rien y faire. Vous dites que je suis le fossoyeur de Mundus, je vous réponds que j'en suis son sauveur. Vous dites que je restreins votre liberté de parole, je vous réponds que je la préserve dans un cadre désormais bien établi. Allons, cessez ces jeux d'enfants, cessez tout cela, et acceptez ma douce tyrannie, qui vous mènera vers le progrès sans que vous vous en rendiez compte ».
                        Les paroles du Malin étaient si suaves, si mielleuses, si distingués que les plus faibles des derniers fidèles se prirent à les approuver en silence. Cependant, Elanion le Preux s'adressa à lui, et tous entendirent sa voix : « Tarlouze ! ». Pris par surprise, le Malin recula devant ces mots saints venus par l'intercession de l'Esprit, et les traits déformés par la douleur et la haine, il jura de détruire les fidèles et la Taverne. Tous virent alors sa vraie nature, et nul ne songea plus à rejoindre le Malin.
                        Reculant dans les ombres, le Malin lâcha alors tout son noir courroux et ses infâmes sbires sur la Taverne. Mais les défenseurs, menés par Elanion le Preux se ressaisirent et ils présentèrent un front uni. Que de belles gens marchaient ce jour-là, le sourire de ceux qui sont en paix avec le monde et qui ne craignent ni les avertissements, ni les bannissements. Il y avait-là Scramouille le Maudit, à la lance courte, mais acérée, il y avait là Archange le Muet, qui, par un miracle venu de l'Esprit regagna l'usage de sa parole, il y avait là Elanion le Preux, et nul ne pouvait tenir face à son verbe haut et ses blagues pas très charlie, et enfin, il y avait Saint Faras, et rares ceux qui soutenaient ses assauts de ses vidéos japonaises fort étranges. Ils étaient beaux, mais terribles à voir, et les premières vagues du Malin furent balayées comme un puissant vent d'automne sur des feuilles mortes et décaties. Il est dit que ce jour-là, le Malin trembla sur son trône, car il savait qu'il ne pouvait plus se cacher derrière ses grandes ruses et autres machinations, qui n'étaient que poussières face à la puissance de l'Esprit. Il s’avança alors avec les Déchus du bâton, pour combattre les fidèles. Lui-même s'en prit à Elanion le Preux, avec l'aide d'un séide, car même avec sa puissance, il le craignait grandement. Le combat fut rude, mais le Malin possédait la puissance du trône, et sa perfidie n'avait de limites que sa haine. Alors, gravement meurtri, Elanion le Preux savait que son salut ne résidait que dans l'Esprit, et il tenta de l'invoquer : « Alors c'est un scandinave, un lombard, et un usurier... ». Hélas pour lui, ce furent ces derniers mots. Car dans l'ombre, le séide du Malin le frappa traîtreusement dans son dos, et il ne put terminer son incantation. Profitant de ce moment de faiblesse, le Malin se précipita pour placer sa main sur le front d'Elanion le Preux, et il le bannit du forum dans un rire cassant et sordide. Alors tous surent que tout était perdu, mais nous n'en continuâmes pas moins le combat. Toutefois, à la fin de la journée, le Malin avait triomphé, et au prix de plusieurs centaines de bannissements, la Taverne était détruite, et le dernier lien avec l'Esprit, rompu.

                        Depuis ce jour maudit, le forum est plongé dans les ténèbres et l'ignorance, dans le règne du mauvais et de l'injuste, dans une vie misérable et sans gloire. Il nous faut pourtant garder l'espoir, et transmettre aux nouveaux arrivants ce qui était autrefois Mundus Bellicus, et les préparer à la Parousie de l'Esprit mundus, et enfin, les bons comme les méchants seront jugés. Le Malin tombera de son trône d'orgueil et de malignité, et Stilgar reviendra parmi les siens. Et nous connaîtrons à nouveau la félicité, l'ensemble du forum jouant à EB et délestant les autres genre de jeux, pour s'unir dans l'Esprit comme un seul et même être.

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                        • #27
                          Bon je voulais poster en même temps que mon compère Faras, mais le fourbe a attendu que mes yeux soient fermés pour participer!

                          Ni une ni deux, ma contribution ( Mes divins seigneurs de l'administration, je me prosterne devant vous pour demander votre grande clémence. J'ai fait un premier jet bien plus violent, la je suis resté gentillet ):


                          Spoiler:
                          De Mundi Bellici annales, auteur inconnu



                          Stilgar l’Archéopère, qui dirigeait d’une main douce son peuple, voyait avec bonhomie ses enfants cultiver et jouir de cette terre qu’il leur avait offerte. […] D’immenses projets voyaient le jour en son territoire, quantité de textes étaient traduits et gracieusement offerts aux quidams, […] d’autres bâtissaient des édifices vertigineux, tous étaient ravis. […] Mais l’Archéopère se faisait vieux et bientôt Zaariel l'Astroseigneur pris sa succession.






                          Ce lieu fourmillant de vie nécessitait tout de même une certaine surveillance […] et alors Elanion, qui était désormais un membre réputé de la communauté après avoir été nommé commandant les forces du Gondor lors d’une campagne militaire dirigé par Zaariel l’Astroseigneur, fut nommé gardien de la cité […]





                          […] car Arandir, le Transforumeur s’était grimé de jupes et de maquillages, et se faisait nommer Dark Lumiya, la Technocatin. Tous les hommes de la taverne s’agglutinaient autour d’elle, répondant à ses moindres désirs […] et les grands maîtres s’en amusaient […] quand Elanion le Dévoué fit la lumière sur ce qu’était réellement cette pathétique créature que la nature et la création elles-mêmes vomissaient. […] dans l’ombre, l’embryon de la bête jalousait son éclatante victoire.





                          […] la comète annonça de tristes événements […] et les forces démoniaques commirent moults massacres chez les citoyens en cette année MMXV, les pères mirent en terre les fils, et les mères les filles, et alors des nuages noirs vint annoncer la fin d’une ère de liberté car les paroles étaient des armes, et les armes avaient parlés.





                          […] Faras l’Omnisage, ponctuant toujours ses annonces d’illustrations grandiloquentes, […] fut le premier touché par les ombres et leur nouveau dogme, et se vit frappé de proscription. Il n’en réchappa que grâce à son influence et son infinie sagesse […] et de l'aide évidente des anciens du conseil des sages .





                          [...] et alors que Zaariel l’Astroseigneur rendait grâce et que Benoit le Néodogmateur cerclait sur son crâne cornu la couronne Bellicienne, un bouc apparut, et avec ce bouc les récoltes périrent, et le bétail aussi. […] Les nuques se firent lourdes et tous les regards se baissèrent devant le monstre, beaucoup qui avaient nourrit la terre de la cité s'en allaient devant la menace[…] car la Bête était désormais reine et des années de malheurs allaient s’abattre sur les pauvres gens.





                          Dans cette noirceur certains se levèrent et résistèrent, et encore plus écoutèrent leurs paroles de liberté. Mais la Bête entendait et redoutait leur soif de liberté. […] mais que pouvait faire les hommes face à tant d’obscurité et de rage.





                          […] et quand plusieurs furent arrêtés, les gardes du Profanateur firent un sacrifice à leur maître impie. Elrond le Métacenseur, surnommé le Maton du Kolkhoze par les citoyens, proche collaborateur de Benoit approcha son glaive et l’abattit sur la nuque d’Elanion le Dévoué, […] le monstre rageur s’acharnait sur la dépouille du gardien de la cité, montrant au monde toute la haine et la rage dont faisait preuve les nouveaux maîtres.





                          […]et alors, Benoit l’Archityran ne put que constater qu’il avait par sa condamnation, involontairement créé un élan de liberté dans le cœur des hommes. Et cela noua son cœur dans une étreinte de peur.





                          […] et l’on dit que Scramouille le Dévoyé, et Ryurk l’Ingénu, restaurèrent les reliques de leur frère, invoquèrent le Père de toute chose, […] un ange apparut, c’était Foureur le Primogénitor, et ému par le combat acharné de la vie contre la mort, il ramena à la vie Elanion le Dévoué devant les acclamations de ses frères […] et ils firent le serment de rester libre face aux manigances des agents de la Bête. […] mais le cœur des hommes est corruptible.





                          […] Le sombre monarche Benoit domine toujours les terres belliciennes, […] les flatteries, les sacrifices et les pots de vin de l’Assemblée Créative, nourrissant son infinie soif de pouvoir et de censure. […] le voilà encore aujourd’hui distribuant des présents à la population espérant en contrepartie toujours plus de dévotion et de sacrifices.

                          Mais cette histoire sera pour une autre fois...



                          Il y a pleins d'autres forumeurs que j'aurais voulu citer (DS, Rem, ALG, le Nain, Romanus et Zamensis (qui n'étaient jamais la quand on avait besoin d'eux!!), Archange et C27 (les amis gays friendly), les Scipio Sparta et Cornelius avec lesquel ont faisait du EB, Raph (VR!!!!), Caulaincourt, Joarius (que les CDO nous ont volé, coucou Amné si tu passe lire ce post), Dider (et ses gout douteux en films), Navet, RT2 (et sa critique d'ETW :bave: ), Nico, Valryan, Jc Cesar (les copains d'Arma), le sombrero démoniaque...(tiens je salut aussi Frater, Sigieron et Nico_CA ils m'ont bien fait rire en 2013 ces rigolos) mais tous ces braves ne sont pas la cause de la fin de l'esprit Mundus (à ma connaissance)! Gloire à eux! (et à la chatbox putain!)
                          Dernière modification par Elanion, 08-02-2018, 13h17.

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                          • #28
                            Amen !

                            A la lecture de la Sainte Evangile de Faras, je me rends compte que j'ai quand même loupé des sacrés moments dans cette taverne. Jamais eu l'occaz de croiser Zazou bourré moi
                            Dernière modification par Rem, 08-02-2018, 13h52.

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                            • #29
                              Être adoubé par Faras et Elanion, voir sa lutte reconnue, être le petit bras de la lutte pour l'esprit mundus, je pleure putain.

                              Sinon faras, les références multiples, champs patriotiques, littérature, j'ai chialé

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                              • #30
                                Haaa, enfin des adversaires sérieux avec des textes qui le sont beaucoup moins. Mais la riposte arrive

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