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  • #31
    La fin de la campagne de l'ouest

    Philippe continue sa marche vers le nord.

    Enfin après 2 petits sièges et des jours de marche forcée dans les forêts du Pinde, l'armée macédonienne entre dans un véritable petit paradis



    La magnifique plaine est dominée par la riche cité portuaire d'Epidamnos, la ville aux cinq fermes et aux 12 routes maritimes et terrestres.

    Philippe aperçoit également la dernière cité illyrienne qui vivait dans la clandestinité absolue en espérant ne pas être découverte par la Macédoine



    Avant de marcher sur Epidamnos, il convient d'abord de prendre Appolonia Illyria.



    La cité oppose une certaine résistance et fait souffrir la phalange d'Edessa. Epidamnos envoie bien quelques renforts mais ceux ci se retrouvent pris en sandwich entre les hypaspistes et les compagnons.

    Au même moment une phalange marche sur la dernière cité illyrienne.

    Appollonia prise, le gros de l'armée marche sur Epidamnos. Les murs de la cité étant particulièrement solides, il est décidé d'attendre l'arrivée des catapultes et en attendant les troupes prennent possessions des différentes fermes



    Finalement la ville succombe tout comme la cité illyrienne



    Tout la côte ionienne et de l'Adriatique est occupée ? non ! une petite île résiste encore aux envahisseurs macédoniens. La vie est facile pour les habitants de Corcyra qui, malgré la domination de toutes les côtes de la région par l'ennemi, peuvent compter sur leurs deux fermes et les liaisons maritimes avec le reste de l'empire athénien pour manger à leur guise !



    Une expédition de 4 trirèmes est lancée pour débarquer des troupes sur l'île



    Il s'avère que l'ennemi n'avait pas fait des stocks de nourriture suffisant



    Résultat à peine deux groupes d'hoplites et les peltastes sortis, il ne restait plus rien pour nourrir les cavaliers et leurs montures. Une fois les hoplites et les moustiques peltastes vaincus, la prise de la ville n'en est que facilitée.

    Commence alors la lente réorganisation de toute la région : des mines sont ouvertes, les prisonniers de guerre mis au travail, des garnisons sont supprimées, des navires de guerres sont désarmés, etc.

    Le résultat est palpable : les dépenses sont réduites de 500 tandis que les revenus augmentent de 600.

    Enfin Philippe se penche sur la suite : il envisage un instant de lancer une grande opération pour débarqué à la tête du gros de son armée dans le nord-ouest du Péloponnése. Les terres d'Elide sont riches en fermes et constitueraient la base-arrière rêvée pour toute opération dans cette région.

    Mais Philippe choisit de déplacer son armée à Grenide, ancienne capitale du royaume occidental des Odryses. Une fois l'armée réunie, il franchira le Nestus pour pénétrer dans le coeur de la Thrace et soumettre les nombreuses cités athéniennes de la région

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    • #32
      Le bain de sang de l'Hebros

      Philippe rassemble une immense armée pour marché vers l'est le long de la côte. Bien que toute son armée ne soit pas encore arrivée, il décide de marcher contre Bistones, ville frontière du royaume central des Odryses. Il doit prendre garde car en plus de la ville Odryse remplie de peltastes de Thrace, juste au sud se situe la ville d'Abdera, cité de l'empire athénien



      La prise de Bistones se déroule sans réel soucis : encerclée par un cercle de phalange et de cavaliers avec derrière de nombreux archers, les Pelstastes de Thrace se font massacrer à peine sorti de la ville



      Dans la foulée, Philippe fait donner l'assaut contre la ville athénienne avec l'aide de troupes toute fraîches qui viennent de franchir le Nestus



      Les hoplites sont détruits et de nombreux prisonniers sont fait et envoyés dans des mines qui sont ouvertes pour l'occasion.

      Philippe continue sa marche sur l'est et arrive dans une plaine riche en fermes



      Ici encore il n'y a pas de réels soucis, les peltastes pourraient être de dangereux adversaires mais en choisissant d'attendre le dernier moment pour sortir des villes, ils s'interdisent de manœuvrer et de profiter de leur supériorité numérique.

      Korpilike ayant envoyée toute ses troupes pour la défense de Briantike, il ne reste que deux pauvres formations de peltastes pour défendre la ville. Puis c'est au tour de la ville athénienne de Maronia de tomber.

      Enfin avec la prise de Dorsikos, Philippe arrive au bord de l'Hebros, frontière avec le royaume oriental des Odryses.



      Il choisit cependant de ne pas franchir la rivière et de la remonter en restant sur la rive droite jusqu'à la capitale du royaume central, Eulmonia.



      Hélas la nature n'est point généreuse en ces lieux : si la rive gauche de la rivière regorge de ferme, il n'en est rien sur la rive droite où il faut plus compter sur les troupeaux de moutons qui apparaissent pendant l'hiver que sur les fermes.



      La prise d'Harmanli et de Sithones ne posent guère de problèmes militaire, mais il en va autrement pour le ravitaillement des deux cités.

      Au même moment, dans l'extrême nord de l'Illyrie apparaissent pour la première fois les redoutables cavaliers et archers des tribus occupant la vallée du Danube et pour beaucoup venant des steppes de la Scythie.



      Heureusement ce ne sont que des pillards qui viennent brûler les champs.


      Sur la rivière Hebros, malgré les difficultés logistiques, les soldats avancent rapidement en rêvant déjà du repos bien mérité qui les attendra lorsque Eumolpia, seule ville fermière de la région, aura été prise. Il n'y a plus que Karganoi sur le chemin.

      Hélas ce qui s'annonçait comme un siège comme un autre devient le pire massacre subit par l'armée macédonienne depuis l'accession au pouvoir de Philippe II.
      Comme d'habitude jusqu'ici, l'IA attends que le siège ait commencé pour tenter une sortie. Mais ici les Odryses vont également rameuter toutes leur forces restantes basées à Eumolpia



      C'est une véritable nuée de peltastes qui fondent sur les troupes macédoniennes. Preuve est rapidement faite qu'ils sont redoutables en nombre et avec la possibilité de manœuvrer.
      Philippe a la tête de sa cavalerie fonce sur l'ennemi et en massacre un grand nombre. Mais rien à faire les javelots thrace continuent à obscurcir le ciel jusqu'au moment où Philippe lui même est gravement blessé



      Puis rapidement la phalange d'Edessa est mise en déroute pendant que les effectifs des deux phalanges restantes se réduisent à une trentaine d'hommes chacune.



      Les mercenaires peltastes et archers sont alors vitaux. Heureusement, la seconde phalange de Pella qui était restée a Sithones arrive sur le champs de bataille. Il n'était que temps...

      Finalement Karganoi tombe. Mais la situation n'en est pas meilleure pour autant : les unités de phalange sont décimées et il est impossible en l'état de marcher sur Eumolpia et ses fermes. Il y a risque de voir la nourriture manquée



      Une fois rétablit à Pella, Philippe décide que vu la situation difficile dans le nord, il faut prendre Eumolpia le plus rapidement possible. Il tente avec sa cavalerie, la seconde phalange de Pella et les catapultes de prendre la ville



      Heureusement l'ennemi n'a pas non plus eu le temps de se remettre de la boucherie de Karganoi. Seules deux groupes de peltastes de thrace défendent la cité



      Philippe admire Eumolpia, cité déjà millénaire à l'époque, et il décide d'en faire une colonie macédonienne et la renomme Philippopolis.

      Mais la prise de la ville n'a pas empêché que les problèmes de nourriture critique à Sithones ont provoqué le soulèvement de la ville



      Une fois la ville rebelle matée, Philippe se devra de choisir sa prochaine destination :
      -il peut marcher au nord et entrer sur le territoire des tribus des Balkans
      -il peut retourner vers l'est et franchir l'Hebros et envahir le royaume oriental des Odryses qui s'étend jusqu'au bord du Pontos Euxenios
      -ou il pourrait se diriger vers l'ouest pour soumettre les dernières cités des Odryses de l'ouest

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      • #33
        Ah, intéréssant ! J'ai l'impression que le destin d'être blessé lors d'un siège est inévitable pour ce brave Philippe : D

        Aller jusqu'au Pont Euxin t'attirerais pas les foudres des Perses?

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        • #34
          Envoyé par Faras Voir le message
          Ah, intéréssant ! J'ai l'impression que le destin d'être blessé lors d'un siège est inévitable pour ce brave Philippe : D

          Aller jusqu'au Pont Euxin t'attirerais pas les foudres des Perses?

          Je pense qu'ils commenceront à réagir lorsque j'aurais franchis l'Hebros et avancer sur l'Hellespont. S'il s'avère trop collant, j'enverrais quelques coffres d'or en cadeau pour le Grand Roi

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          • #35
            Le Péloponnese bendiou! Ou sont Sparte, Athene et Thebes?

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            • #36
              Envoyé par Zaariel Voir le message
              Le Péloponnese bendiou! Ou sont Sparte, Athene et Thebes?
              Je garde le meilleur pour la fin (je ne sais pas encore ce que je vais faire une fois la Thace soumise jusqu'à Byzance : je n'irais certainement pas vers le Danube, mais j'hésite entre une campagne contre les petites îles athéniennes et peut-être Lesbos, ou un débarquement massif sur Eubée en prélude a une attaque contre le coeur de la Béotie ou encore un débarquement dans le nord-est du Péloponnèse)

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              • #37
                La sanglante avancée en Thrace orientale et la marche sur l'Hellespont

                L'armée macédonienne franchit l'Hebros et commence les manoeuvres d'encerclement de Kypsela



                La bataille est rude : les Peltastes sortent de la ville alors que d'autres arrivent de l’extérieur. Et non content de faire mal avec leur javelots, ils se défendent plutôt bien au corps à corps



                La ville prise, les forces macédoniennes lancent immédiatement un assaut contre la ville athénienne de Ainos qui garde l'embouchure de l'Hebros de ce côté-ci.

                Désireux de mieux ravitailler les villes récemment conquises dans les Rhodopes le long de l'Hebros, Philippe décide de marcher sur la riche cité thrace d'Uscudama



                Les cités thraces de la régions sont décidément très puissantes. Elles n'alignent que leurs peltastes mais les Macédoniens ont appris à craindre ces redoutables guerriers.

                Là aussi c'est un bain de sang qui affaiblit considérablement plusieurs phalanges.



                Or on est ici très loin du coeur de la Macédoine : les nouvelles recrues mettent du temps à arriver dans leur unité. Les plus affaiblies sont laissées en arrières, mais Philippe continue à avancer. Une fois Uscudama tombée, il marche vers l'est et prend Byzin avant de marcher sur Astrike qui avait envoyée plusieurs de ses unités pour défendre Byzin



                Dans le même temps deux nouvelles phalange de vétéran franchissent l'Hebros. Elles étaient en charge de la défense des plages jugées vulnérables, mais la levée de nouvelles phalange a permit de les dégager de ce travail de garde.




                Au sud-est d'Astrike se trouve la forteresse portuaire de Perinthus, contrôlée par Athènes, qui avec la cité de Selymbria garde l'approche du Bosphore et de Byzance.

                Mais Philippe décide plutôt d'achever la Thrace et se rabat vers les villes portuaires du sud qui permettront d'établir des routes maritimes pour mieux assurer le ravitaillement du secteur. Car malgré le nombre de fermes de certaines cités, il est difficile de nourrir toutes les forces armées qui ont été requises pour écraser le gros des armées de la Thrace. De plus les villes de la Thrace orientale sont particulièrement rétives à l'occupation macédonienne et il n'est pas rare de devoir laisser 3 formations de piquiers pour assurer l'ordre.

                La prise des cités thraces prises dans l'enveloppement de Philippe n'est plus qu'une formalité tellement ces villes ont saignée leur réserve de recrues pour défendre d'autres villes.




                Philippe décide alors de marcher sur l'Hellespont. Quatre cités athéniennes gardent les lieux. La plus puissante, Cardia, a envoyée en secret des émissaires à Philippe II. Vivant dans l'ombre du gigantesque, prestigieux et richissime empire perse, les habitants que Cardia plus que ceux d'autres cités grecques, éprouvent la plus grande joie à l'idée d'avoir un champion qui va unifier la Grèce et défier la Perse.

                La cité est prête à passer pacifiquement sous contrôle macédonien pour peu que Philippe vienne en personne.



                La ville sous contrôle, Philippe décide de faire venir le gros de ses troupes d'invasions pour tenter de prendre le contrôle intégral de l'Hellespont côté européen.

                Les espions lui rapportent qu'Artrabazus, ancien satrape de Phrygie en révolte contre Artaxerxes III, est réfugié dans la ville de Sestos. En attendant qu'un nouveau roi monte sur le trône de perse ou que l'actuel lui pardonne, il pourrait accepter l'hospitalité de la Macédoine...

                Mais surtout on lui rapporte que le satrape de Lydie a pris la décision de concentrer de rassembler une armée a Abydos. Bien que ne représentant qu'une infinie partie des armées d'Asie mineure de la Perse, elle n'en est pas moins impressionnantes avec de nombreuses formations de la magnifique cavalerie perse qui combattent en grand nombre et sont réputés pour leur moral d'acier

                Philippe envisage une solution diplomatique et envois un représentant a Sardes pour négocier avec le satrape de Lydie. Hélas l'or dont dispose Philippe s'avère insuffisant pour espérer négocier une trêve avec l'empire

                Et en effet, alors que le siège de Sestos a commencé, les hoplites au service de l'empire commencent a franchir le détroit rapidement suivis par la cavalerie perse



                Heureusement pour Philippe, les troupes athéniennes ont déjà été vaincus avec peu de pertes côté macédoniens. Il décide de poursuive le siège en espérant que le terrain étroit jouera contre la cavalerie perse.

                La ville tombe rapidement alors que la cavalerie perse commence tout juste a franchir le détroit



                Philippe et ses compagnons passe a deux doigts d'une défaite, mais un de ses gardes réussit a le ramener à la raison en lui faisant remarquer qu'il ne reste plus qu'une poignée de sa garde qui tient encore debout. Il ordonne le replie vers Sestos pendant que la phalange couvre la retraite



                La plupart des unités se replient dans la ville pour armer les catapultes défensives. Hélas la phalange chargée de tenir est débordée par la cavalerie et anéantie



                Mais les catapultes de Sestos font du bon travail et commencent à tuer des cavaliers. Mais c'est finalement une phalange qui réussit à mettre en déroute le reste de la force perse



                Le soir venu Philippe félicite ses soldats en faisant valoir qu'ils ont vaincu une grande armée perse. Mais en privé il remarque avec ses conseillers que malgré un terrain jouant nettement en leur faveur, ils ont eu le plus grand mal à repousser une attaque de forces ne représentant que deux villes de l'empire.

                Sans les catapultes de la ville et le terrain étroit, la cavalerie perse aurait pu faire bien plus mal. Et leur moral est véritablement impressionnant : sur des unités de 36 cavaliers il n'était pas rare de ne les voir paniquer que lorsque leurs effectifs tombaient a 5.

                Profitant de cette victoire, il prend le contrôle de la dernière ville athénienne de l'Hellespont.

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                • #38
                  Ah, un peu déçu par le jeu là, normalement le contrôle des détroits est un objectif primordial pour Athènes ( Blés du Pont), et ils le défendirent quasiment jusqu'au bout.
                  Par contre j'ai l'impression que tu as peut-être fait une erreur en t'avançant aussi près des Perses non?

                  Commentaire


                  • #39
                    Envoyé par Faras Voir le message
                    Ah, un peu déçu par le jeu là, normalement le contrôle des détroits est un objectif primordial pour Athènes ( Blés du Pont), et ils le défendirent quasiment jusqu'au bout.
                    Par contre j'ai l'impression que tu as peut-être fait une erreur en t'avançant aussi près des Perses non?
                    Il ne fallait pas t'attendres à des miracles pour un jeu indépendant développé par 5 ou 6 personnes. Le jeu n'est pas parfait et son principal atout est sa carte, quant a l'IA elle n'est pas remarquable pour la stratégie globale. Pour bien représenter le contexte géopolitique, il aurait fallut opter pour un jeu en tour par tour avec des règles bien complexes sur les sièges donnant le temps a Athènes d'organiser la défense des villes stratégiques avec une partie des moyens de son empire


                    Sinon, pour l'Hellespont, je vais rester quelques temps pas trop loin car je me méfie : il lui faudra du temps pour récupérer des pertes infligées (je ne pense pas qu'il ferra venir des troupes du reste de son territoire) mais d'un autre côté j'ai vu qu'il a construit une batterie de catapulte a Abydos... Alors est-elle là pour faire de la déco ou compte-t-il vraiment s'en servir ?

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                    • #40
                      Je mets mon AAR de côté pour quelques jours. Je dois consacrer mon temps de loisir aux test sur la version pour Darkest Hour du mod33

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                      • #41
                        Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan.

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                        • #42
                          Byzance et le blé du Pont Euxin

                          Philippe décide pour finir sa campagne de l'est de s'emparer de Byzantium et des greniers à blé athénien du Pont Euxin



                          Quelques pertes sont enregistrées pour la prise de Selymbria, mais la présence à proximité d'un autel de soin permettra de rapidement remplir les rangs avec de la chair à lance toute fraîche



                          La forteresse de Perynthus ayant commise l'erreur d'envoyer sa garnison au secours de Selymbria, il est possible de détacher une phalange pour lancer le siège de la place forte




                          Après quelques batailles contre les peltastes thraces, les dernières villes sur le chemin de Byzantium sont prises et le siège est lancé






                          La ville prise, Philippe décide de se tourner vers les villes du nord où se trouvent selon la rumeur des terres d'une grande richesse agricole




                          Une fois les dernières cités des Thraces orientaux prises, Philippe peut vérifier la véracité de la rumeur :



                          Une dizaine de fermes occupe le territoire de trois villes athéniennes. Ces villes tombent sans grande difficulté. Il reste bien encore une ville plus loin au nord, mais celle-ci est trop proche de l'embouchure du Danube, rivière dont la vallée est contrôlée par des barbares. N'ayant aucune envie de s'embarquer dans une aventure danubienne synonyme de grosse difficulté logistique, Philippe décide de céder a ses généraux qui demandent une offensive sur le coeur de la Grèce


                          L'armée se regroupera a Pella avant de marcher vers la cité portuaire d'Acarnania et d'embarquer sur des navires en vue d'un débarquement dans les riches terres agricoles couvrant une partie du nord-est du Péloponnèse

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                          • #43
                            Super récit. Merci beaucoup en tout cas.

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                            • #44
                              Yep j'approuve, heureux que tu ais reprit!

                              Commentaire


                              • #45
                                Opération Zeus

                                Une immense armée est rassemblée à Pella puis met le cap sur l'Acarnanie



                                Philippe n'a pas lésiné sur les moyens : ce sont près de 15 trirèmes qui sont rassemblées dans le port d'Acarnanie. Philippe explique à ses soldats que le but sera d'établir une solide tête de pont dans les riches plaines fertiles du nord-ouest du Péloponnèse afin de prendre le contrôle de toute la péninsule puis de frapper le coeur de l'empire athénien avant de marcher contre Thèbes. Il y aura de nombreux ennemis à affronter (Elis, Messenie, ligue d'Arcadie, ligue Achéenne, alliance de Corinthe, Sparte, et d'autres encore) et le relief intérieur de la péninsule ne sera pas facile



                                L'opération Zeus peut commencée :



                                Les premières troupes débarquées doivent rapidement affronté une phalange d'hoplite qui marchait vers la ville la plus menacée.



                                Une fois la première ville tombée, l'armée macédonienne se déploie pour prendre le contrôle des fermes et pour pouvoir encercler la ville d'Elis puissamment défendue



                                Les Macédoniens prennent rapidement le contrôle d'un sanctuaire de soin situé près d'Elis. Ce sanctuaire est d'autant plus important qu'il permettra de soigner les troupes même en pleine hiver lorsque les lignes maritimes seront coupées, et donc tout liens entre l'armée et le reste de l'empire macédonien. Philippe craignait fortement la bataille pour le contrôle d'Elis, mais les dirigeants ennemis font sortir leur unités au compte-goutte




                                Et finalement la puissante cité tombe



                                la prise de la capitale condamne rapidement le reste du royaume qui tombe entièrement dans l'escarcelle macédonienne, y compris la ville d'Olympia



                                Pour consolider ses positions, Philippe ordonne la prise de Patras qui permettra d'augmenter les liaisons maritime entre le Péloponnèse macédonien et les territoires macédoniens de l'autre côté du bras de mer

                                Après la prise d'une autre ville plus à l'est, la ligue achéenne semble être grandement affaiblie car privée du gros de ses fermes. Philippe en est encore à réfléchir a son prochain mouvement quant il s'aperçoit avec surprise que des troupes d'Arcadie ont attaquée Elis



                                Philippe furieux de l'attaque surprise contre ses soldats qui campaient autour de la ville, ordonne une offensive importante contre la ligue d'Arcadie qui occupe le centre du Péloponnèse

                                Par chance l'attaque arcadienne semble avoir privé les villes périphérique de quasiment tout leur défenseurs et c'est parfois même sans catapulte que des villes tombent.
                                Néanmoins la puissante Megapolis, cité fondée par le grand général thébain Épaminondas pour être la capitale de la ligue d'Arcadie et une puissante place forte interdisant le passage vers l'ouest à Sparte, envois de nombreuses troupes. Mais les défilés permettent aux macédoniens d'écraser sans guère de difficulté ces renforts :



                                Philippe choisit de ne pas marcher immédiatement contre Megapolis, mais préfère viser les villes frontières de l'Arcadie avec la ligue corinthienne et Argos : les fermes sont nombreuses et permettront de résoudre en partie le casse-tête du ravitaillement dans cette région



                                Les villes (et leur fermes) sont prises et les Macédoniens se retrouvent à la frontière du royaume lacédémonien, plus connu sous le nom de Sparte

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