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Archange
Rêveur serein
Expert Stratège
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#1
La route pour Berlin
20-06-2011, 20h39
15 heures 15, 6 juin 1944.
4éme division US, 8éme régiment, charlie compagnie, 3éme groupe.
10 kilomètres au sud-est d’utah beach, manoir de Mardelle.
«
- Moi j’dis que c’est pas ici qu’on verra des boches. Regardes, sur la plage c’est à peine si on en a vue. Je me suis engagé pour combattre les allemands, pas pour poursuivre des bouffeurs de choucroute fuyant la queue entre les pattes.
- Ouais c’est vrai, j’en ai pas vue un seul sur la plage, à part se trainer dans ces putains de marécages on n’a pas fait grand-chose. J’pensais pas que c’était comme ça l’armée quand je me suis engagé. On a même pas tiré un seul coup de fusil.
- Et tu t’attendais à quoi Chase ? A prendre un jolie bateau pour la France, arriver à Paris en deux jours et pousser jusqu’à Berlin en écrasant tout le monde sur ton passage sans jamais t’salir ? A rentrer pour Noël ? »
L’homme qui venait de parler se trouvait à plat ventre jusqu’à coté de Chase.
«
- Hé l’ancien, bien sûr que je m’attends à rentrer à la maison pour noël, Roosvelt nous l’as promis. »
L’homme eut un sourire crispé. L’ancien ! Il avait 38 ans seulement. Il secoua la tête et se déconcentra sur la route devant lui, se dressant sur un coude pour mieux voire par-dessus son compagnon allongé devant lui. Enfin, ils n’avaient même pas 20 ans.
Le premier soldat à parler, qui était également le dernier de la colonne, s’adossa confortablement contre le muret.
«
- Dans tous les cas, j’vois vraiment pas pourquoi on attend dans ce manoir depuis 10 minutes. Y’a pas d’allemand ici, ça se voit.
- Ici non mais devant oui Baker ! » lui dit l’officier en second derrière lui. « Y’a probablement quelques allemands regroupaient au carrefour juste devant. Les paras largués sur Sainte-Mère-église disent que des allemands se regroupent dans le village de Les Forges, à 3 kilomètres. Leur premier cordon de défense est forcément ici. Et remet toi droit ! Putain ! Fais gaffe à ton fusil, le pointe pas sur Chase ! Mais qui m’a foutu un abruti pareil ? Et remet moi ce casque ou je …"
Le 3éme groupe au complet. A la queue de la colonne Baker remet rajuste son casque.
Vue globale de la carte, le manoir où sont les troupes américaines est hors-champs en bas
Le lieutenant McGrody, qui recevait les dernières informations du QG d’Utah beach par la radio l’interrompis.
«
- Harrisson, dites aux hommes de se tenir prêt à se mettre en marche. Prévient aussi les équipages des chars. J’vais voire le capitaine dans la cour. »
2éme équipe de soutien.
Les cinq servants de mortier venaient de finir d’installer leur le M7 quand le capitaine les interpella.
«
- Citrone par ici !
- Bon finissez les derniers réglages je reviens. » dit ce dernier.
McKinnan, dinardo et Bloomfield finirent de mettre le mortier en position et ouvrait la caisse contenant les obus tandis que Jeremy les regardait faire, allongé sur les pavés de la cour, son paquetage en guise de coussin et sa carabine en travers du ventre.
Le capitaine et les groupe de soutien dans la cour du manoir
«
- Alors on bosse les filles ? Pas trop dur ?
- La prochaine fois qu’on tire au sort celui qui ne s’occupe pas du mortier de la journée, JE mettrais les papiers dans MON casque Jeremy.
- Sous-entendrez tu que je triche bloomfield ? Voila qui me fend le cœur, moi qui suis l’honnêteté incarnée ! »
Ils virent alors le lieutenant passer à côté d’eux en petite foulée pour rejoindre la route à leur gauche.
«
- Ca va bouger je sens, commenta McKinnan.
- On ne va pas tarder à savoir, annonça Jeremy, voila le caporal qui revient. »
Le caporal Citrone avait en effet fini de recevoir les instructions du capitaine.
«
- Hausse à 71°, l’équipe de reconnaissance à vue du mouvement au carrefour, on va le bombarder pendant que les gars progressent. On lésine pas sur les munitions c’est l’état qui paie, allez ! »
3éme groupe.
Tout le monde était debout, prêt à partir du manoir dans l’instant quand le lieutenant revint de la cour et monta sur le char de tête.
«
- Bon on quitte la route et on traverse le champ jusqu’au prochain boccage. Les équipes de soutien marcheront sur notre gauche tandis qu’on se mettra en position à l’entrée du champ. » Il s’adressa ensuite au commandant du char sur lequel il était : « Roulez jusqu’à l’entrée du champ mais restez à couvert du bocage, vous dévoilez pas avant qu’on ai prit position le long du champ et qu’on ais bien pu observer le carrefour. Le reste de la compagnie devrait bientôt arriver, on les attendra là-bas. Exécution ! »
Baker finit sa tablette de chocolat pendant que Chase l’attendait en tapant du pied.
«
- Putain y’a que toi pour bouffer dans des moments pareils ! Allez on y va !
- Ouais chest bon, cha va. J’ai aps mangé depuis Utah beach.
- Mais c’était y’a une heure ! »
Ils emboitèrent le pas à Grenwood, l’homme que Chase avait qualifié d’ancêtre.
Alors qu’ils avançaient, ils dépassèrent le lieutenant qui soupirait d’exaspération en attendant son opérateur radio au milieu de la route. Il est vrai que le mouvement de la compagnie Charlie ressemblait à tout sauf à une manœuvre militaire proprement exécutée. Tous les groupes se mélangèrent, tous le monde allant de son commentaire bravache sur le combat à venir ou souhaité bonne chance à des membres d’un groupe différent du sien.
Nombre d’hommes étaient des bleus dans la compagnie Charlie, rares étaient les hommes qui avaient combattu en Afrique en en Italie.
Les hommes entament leur progression.
Rapidement ça ressemble plus à rien
Le premier sherman galère à manœuvrer, ce modèle n'a pas un gros rayon de braquage
Finalement deux groupes se formèrent. Le 3éme groupe de Chase et Baker et le 1er dépassèrent le premier blindé qui manœuvré pour pénétrer dans le champ et suivirent sur le second qui les précédait déjà d’une vingtaine de mètres.
Ils perdirent de vue le second groupe et les équipes de soutien qui continuèrent sur la route pour passer par une petite faille dans le bocage.
Ils mirent deux minutes à parcourir atteindre l’autre extrémité du champ. Le bruit des obus de mortiers s’abatant 3 par 3 sur le carrefour devant eux et le ronronnement des moteurs de shermans accompagnait leur progression.
Une petite promenade bucolique à travers champs
Les deux groupes se rejoignent
Dans le troisième groupe on tire une sacrée tronche
«
- 1er et deuxième groupe, à gauche du portail ! Second groupe à gauche avec moi. Les équipes de soutien se positionnent à notre gauche. Les blindés restaient ici. » ordonna le lieutenant McGrody.
Les premiers et troisième groupes prennent positions
Chase, Baker et Greenwood se retrouvèrent à l’extrême droit du dispositif. A peine avaient-ils posé un genou à terre que la première compagnie était déjà prise pour cible par des tirs de mitrailleuse lourde.
«
-Démerdez vous pour trouver un trou dans ces putains de buissons pour voire à travers le bocage ! » Hurla le sergent Fleming, du 1er groupe.
Mais Chase, Baker et Greenwood ne virent que des arbres derrière la haie.
«
-On voit rien sergent ! » Hurlaient les hommes. « Y’a juste des arbres, et une grange ! » « Une rivière aussi et je crois qu’y’a une passerelle ! » « Y’a pas de boches ! »
Pourtant les allemands étaient bien là et le 2éme groupe, de l’autre côté de l’entrée du champ cible d’une intense feu croisé et répliquait en tirant dans tous les sens.
En effet, sur le flanc droit mes hommes ne voient pas grand chose
Un soldat du deuxième groupe riposte
«
-Surveillez la grange ! Y’a peut-être des boches embusqués ! Ordonna le caporal Cannon. »
Chase et Baker ne souriaient plus. Le vacarme assourdissant de la fusillade, les cris des sous-off’ et les explosions d’obus de mortier leur vrillaient les tympans.
«
-Où ils sont merde ? » gueula Baker
-Tais-toi et écoute, lui dit Greenwood, j’ai l’impression qu’y’a des tirs qui viennent de la ferme, y’a des boches derrière la grange, c’est certain. »
Comme pour appuyer ses propos la mitrailleuse de l’équipe de soutien cracha un grêle de fer en direction de la ferme, découpa de nombreuses branches d’armes et faisant voler les feuilles du bois en face du 3éme groupe.
Soudain 3 nouvelles détonations d’obus retentirent et les tirs de mitrailleuse lourde cessèrent. Cela soulagea grandement la pression que subissait le 2éme groupe depuis 2 minutes. Mais l’instant d’après le bocage derrière lequel il s’abritait encaissa une explosion qui fit voler des branches dans tous les sens. Les hommes du deuxième groupe baissèrent la tête, et des obus continuaient d’exploser devant eux, les clouant au sol.
Un blessé léger à la suite de ce premier tir, mais il devrait pouvoir continuer à se battre
«
-Ils ont un canon antichar derrière la ferme !! cria quelqu’un
- Hé merde on voit rien d’ici ! Faut bouger ! »
2éme groupe de soutien.
Une fois l’ordre de mouvement donné, les servants du mortier se retrouvèrent seuls dans le manoir. Ils finirent de régler le 60 mm et commencèrent à tirer leurs obus trois par trois en direction du carrefour pendant 4 minutes.
FIRE !
«
-J’espère qu’on en bute à la pelle là-bas. » dit Bloomfield.
-Ca on le saura pas avant de retrouver le reste de la compagnie répondit le caporal Citrone. »
Une fois leurs munitions épuisées ils démontèrent le mortier et se dirigèrent vers le champ. En traversant le bocage ils virent le reste de la compagnie répartie le long du champ. Tout le flanc gauche tirait sans discontinuer.
«
- Là-bas le capitaine, annonça Jeremy qui avait prit la tête du groupe.
- Va y on te suit » répondit Citrone qui aidait ses hommes à porter le mortier.
Carlos
Corvéable
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#2
20-06-2011, 21h42
Excellemment mis en scène, bravo
A la manière qu'ont tes soldats de rouler des hanches, je pense qu'ils sont le plus fréquemment en ordre "mouvement" pour l'approche. Si à couvert cette commande est parfaitement valide, le lui préfère beaucoup plus souvent "soutenu" qui ne s'avère pas trop dispensieuse en fatigue et donne plus de "nerf" à l'avancée. En "mouvement", ça se traine grave quand même : hop hop hop, une deux, une deux !
Une question de style plus que d'efficacité j'avoue. :P
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Carlos
,
20-06-2011, 21h49
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Archange
Rêveur serein
Expert Stratège
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#3
20-06-2011, 21h53
Bah techniquement ils ont pas vue l'ennemis encore, ils on pas raison de se bouger.
Et je trouve ça tellement classe les militaires qui marchent nonchalamment en tenant leurs fusils du bout des bras
QUestion de style ET d’efficacité
Je ne sais plus quel général à dit: "il ne sert à rien d'envoyer des hommes fatigués au combat"
Et pour la mise en scéne j'ai toujours voulu écrire un ptit' truc sur des paras ou des soldats débarquant en normandie, combat mission me donne l’occasion de le faire sans trop me fouler (des beaux screens qui font que je suis loin de me casser la tête en écriture. Mais faudrait que je fasse un effort quand même.)
Aprés c'est pas un aar avec vue globale du champs de bataille c'est sûr
EDIT: Par contre le truc le plus inutile c'est prudent
ça va à la même vitesse que traquer, ça fatique autant que soutenu et contrairement à traquer ils ne sont pas aux aguets prêt à faire feu sur tout ce qui bouge.
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Archange
,
20-06-2011, 21h57
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Archange
Rêveur serein
Expert Stratège
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#4
21-06-2011, 15h18
15 heures 20, 6 juin 1944.
4éme division US, 8éme régiment, charlie compagnie, 3éme groupe.
10 kilomètres au sud-est d’utah beach, manoir de Mardelle.
«
-J’ai l’impression que le canon a arrêté de tirer » annonça Chase.
Et pour cause, cela faisait 30 secondes que le deuxième groupe n’avait pas reçu un seul tir d’artillerie.
«
-Fermes la, voila le lieutenant qui arrive. »
McGrody avait demandé au char de droit d’avancer légèrement vers la droite de l’entrée du champ pour lui permettre de rejoindre les premiers et troisièmes groupes indemnes. En effet, les tirs allemands s’étaient multipliés et toute la haie était désormais traversée par les balles ennemies. La mitrailleuse neutralisée par des obus de mortier se remit même à cracher une grêle de plomb.
Mais pour l’instant aucune perte n’était à déplorer, pas en tout cas à la connaissance de Chase et Baker.
«
-Ok les gars ! dit McGrody. Le lieutenant Strosnide nous a contactés par radio, il vient d’arriver au manoir avec le reste de la compagnie et les blindés de la dog compagnie. Ils vont envoyer des hommes nous soutenir et vont tenter de percer sur notre droite. »
Une nouvelle explosion d’artillerie se fit entendre, mais le deuxième groupe n’en n’était pas la cible, c’était les équipes de soutien, loin à droite qui étaient visées.
«
-Hé merde ! Faut faire taire ce canon ! Mais on doit prendre la ferme pour ça. Balancez moi des fumigènes devant et courez jusqu’au bois, la seconde compagnie balancera aussi des fumigènes pour vous couvrir des tirs venant de la droite. Un des blindés vous accompagnera, exécution ! »
Le lieutenant reparti du côté du second groupe.
Le sergent Fleming et le Caporal Canon discutèrent un instant avant que Fleming ne donne ses instructions. Ses propos étaient par moment inaudibles, une deuxième mitrailleuse lourde embusquée dans un bois prés du carrefour tirant sur le sherman qui s’était avancé, créant un fracas de tous les diables.
«
-Bon balancez moi ces putains de fumigène devant ! A mon signal le troisième groupe passe avec Canon, le premier reste avec moi on passe juste après le char ! Faites pas les cons et foncez têtes baissées jusqu’au bois devant et abritez vous dans la fumée. »
A ces mots Greenwood roula sur le dos et pris une grenade fumigène. Il se releva, la dégoupilla et la lança par-dessus le bocage. De la fumée blanche s’échappa de son projectile et de ceux qu’avaient lancé ses camarades.
«
-Regardes Baker, fit Chase, les renforts arrivent du manoir. » S’exclama Chase en montrant du doigt les premiers hommes qui entraient dans le pré.
-Peuh ! On peut très bien se débrouiller sans eux, fanfaronna Baker.
-Fermes ta gueule au lieu de dire des conneries pareil ptit’ ! cria Greenwood.
-Pourquoi on s’en sort bien pour le moment !
-On a même pas commencé ! »
Il cracha par terre.
«
-On verra bien quelle tête tu feras quand sortira de ce champ ! »
Ils patientèrent en silence encore quelques secondes que l’écran de fumée atteigne une taille raisonnable.
«
-3éme groupe go go go ! Suivez Canon ! Pas toi Stuart ! T’es dans l’premier tu te souviens ? Mais quel abruti c’est incroyable ! »
Chase et Baker s’élancèrent vers l’ouverture du champ. Leur jeune jambe eurent tôt fait de rattraper et doubler Greenwood et le soldat devant lui, Humfrey.
Le troisième groupe s'élance vers une mort potentielle.
Le sang battait dans les tempes de Baker et la peur lui nouait l’estomac, il ne sentait plus ses jambes qui semblait avancer toutes seules. Il avait envie de faire demi-tour mais quelque chose le poussait à continuer, de manière automatique. Le groupe fut prit pour cible par une mitrailleuse allemande dés qu’ils sortirent du pré. Fort heureusement les servants de cette dernière ne voyaient que de vague silhouettes se découper dans la fumée et leurs tirs manquaient de précision.
Tous le monde réussis à rejoindre le bosquet mais Baker reçu 2 balles qui traversèrent son paquetage sur toute sa largeur, le faisant chancellera sur le côté et une troisième effleura le haut de son casque.
Sonné et surpris, son premier réflexe fut de détacher une sangle de son sac pour voire l’étendu des dégats.
«
-Faut bouger petit ! » Hurla Humfrey en le dépassant.
Baker le regarda sans comprendre alors que les balles volaient autour de lui. Son sac de couchage déchiré était le centre de son attention, c’est à peine si il entendait le cris des hommes autour de lui et les détonations des armes.
C’est alors que Greenwood, dernier du groupe, le saisi par le coude et l’entraina vers le couvert des arbres. Le choc fut assez rude pour lui faire lâcher son paquetage et pour lui faire reprendre conscience. C’est courant comme un lièvre qu’il atteint finalement le bois où il se jeta à plat ventre.
Greenwood s’étendit à côté de lui. Enfin Baker supposait que c’était lui car la fumée blanche lui piquait les yeux, c’est à peine si il distinguait l’arbre à 1 mètre devant lui.
Bon en fait j'avais totalement manqué l'envoie de fumigène à cet endroit, les bois sont maqué par un épais voile de fumée mais pas l'entrée du pré
Un miracle qu'il n'y ai pas eu de perte.
Baker et Greenwood reprenant leur souffle
Chase quand à lui s’était adossé à un arbre et mis plusieurs seconde à retrouver son souffle, exercice difficile quand la fumée blanche vous irritez la gorge et vous fait suffoquer.
Il réalisa alors que Baker n’était plus avec lui.
«
-Hé merde… Hum Hum… Baker ?...Chié ! »
Il avait perdu tout ses repères en pénétrant dans le brouillard artificiel et se mit à ramper au hasard, espérant trouver Baker.
Il atteint alors la petite rivière entourant la ferme et vit que des gars du premier groupe ainsi que le sherman avaient prit position le long de cette dernière.
«
-1er et 3éme groupe ! Faites l’appel ! » Hurla alors le sergent Fleming quelques part dans la purée de poix.
2éme char sherman de la dog compagnie : Firefly.
«
-Stop ! »
Le char s’immobilisa quelques mètres derrière son homologue. Les fantassins qui accompagnaient les deux blindés s’adossèrent au muret séparant le manoir de la route.
Le caporal Dalton se pencha dans l’habitacle :
«
-Sam, règles la radio, j’veux connaitre la situation. »
Il ressortit sa tête et profita de l’air frais venant de la manche. Le manoir était de toute évidence déserte, mais ça avait l’air de chauffer à quelques centaines de mètres devant. La première section de la Charlie compagnie était toujours au prise avec les allemands tenant le carrefour.
« Tant mieux, songea t’il, y’en aura plus pour nous. »
«
-C’est bon caporal, le lieutenant Strosnider a établi le contact radio avec le capitaine Ulrich. » lui apprit Samwel.
Dalton revint dans l’habitacle, Joe, Palmer et Brian se contorsionnèrent pour qu’il puisse approcher la radio.
«
-… tteint le manoir de Mardelle. Ca à l’air de chauffer devant, à vous. Fit la voix dénaturée de Strosnider.
-Crrrr… Reçu lieutenant… shrrrr… Oui ça chauffe pas mal ici…
-Quels sont les ordres ?
-Envoyez quelques hommes dans le champ juste en face de vous pour nous soutenir….shrrr…. On est fixé par un nombre assez important d’allemand retranchés derrière un muret devant le carrefour …crrrr… et par un canon antichar sur notre gauche. On va tenter d’avancer via le couvert d’arbres et d’une ferme sur la gauche pour … crrrr… le neutraliser. Envoyez des hommes remonter la route avec un blindé et attendez au virage mes instructions… shrrrr… Dites au dernier blindé de traverser le manoir et de se rendre devant le champ à droite… crrr… remontez la route et le champ et avancez sur le carrefour par la droite... crrr… vous devriez être à couvert grâce aux bocages mais des allemands y sont forcément embusqués faites gaffe… crrrr… et attention, leur antichar a peut-être un angle de tir sur la route avancez.
-A vos ordres capitaine.
-Crrr… terminé. »
Dalton ressorti sa tête une nouvelle fois et vit Strosnider s’approcher du Firefly. Il lui tendit la main pour l’aider à monter.
«
-Bon, 3éme groupe suivez le Crazy monkey, 3éme groupe avec moi on remonte la route avec Firefly, 1er groupe accompagnez les équipes de soutien voire le capitaine dans le champ juste devant. La 1ére section est au prise avec des boches vous allez enfin pouvoir en flinguer quelques uns »
Il se tût le temps que les hommes poussent un cri d’approbation.
«
-On va les flanquer par la droite. »
Il interpella sergent Simo du Crazy Monkey.
« -Sergent, traversez le manoir avec le troisième groupe. Apparemment y’aurait un champ à droite, arrêtez vous là-bas et attendez les instructions. Enfin, j’suppose que vous avez entendu le capitaine. Allez ! 2éme section en avant ! »
Les fantassins se remirent en marche.
Hop ! En avant tous le monde !
«
-Joe, marche arrière lente on va laisser Simo manœuvrer. Ordonna Dalton.
-A vos ordres caporal. »
Le Crazy Monkey eut du mal à manœuvrer en emporta un pan de mur d’une annexe du manoir avec lui en entrant dans la cour sous les sifflets de hommes du 3éme groupe.
«
-C’est bon, on remonte la route. »
Dalton appuya nonchalamment son coude sur la tourelle et se mit siffloter alors que Firefly dépassait les groupes de fantassins qui s’écartaient sur son passage.
«
- Arrêtez-vous au virage ! » Lui rappela Strosnider quand ils le plantèrent sur place. »
Comment foutre la rage à des fantassins
Dalton obtempéra et le Sherman s’arrêta une cinquantaine de mètre plus loin.
«
-Joe, met toi dans l’axe de la route qu’on soit prés à avancer. Brian, Palmer, chargez un obus HE et pointez moi le canon sur les bocages à 2 heures. »
Le caporal se saisit de ses jumelles et observa la route à la recherche d’éventuelles traces de mines. Il scruta ensuite le bocage mais ne vit rien. A une cinquantaine de mètres devant lui, derrière la haie qui délimitée la route, il entendait les hommes de la 1ére section de la Charlie compagnie tirer sur des ennemis invisibles.
Un coup d’œil sur sa droite lui apprit que le sergent Simo et le 3éme groupe avait prit position.
Le troisième groupe s'est installé à l'ombre dérrière la haie, mais vous pouvez voire à l'icône qu'il est bien présent.
«
-Et maintenant sergent ? demanda Samwel.
-On attend le lieutenant ».
2éme équipe de soutien.
Les servants de mortier avaient presque atteint le capitaine Ulrich lorsque d’autres lanceurs de patates les dépassèrent au pas de course.
Faut reconnaitre que ça va quand même plus vite en courant.
Ils reconnurent instantanément le 3éme groupe de soutien de la compagnie Charlie.
«
-Y’a que vous ? demanda le caporal Citrone.
-Les autres sont derrière, on vient prendre des instructions de tir auprès du capitaine. »
Citrone, Bloomfield et les autres leur emboitèrent le pas et ils arrivèrent auprès du capitaine qui rechargeait sa carabine M1.
«
-Ah vous voila Nevitt ! Installez votre engin juste derrière la haie, je vous donnerez des instructions de tirs plus tard. Quand à vous Citrone bien joué, vous avez neutralisé une équipe de mitrailleurs.
-Pourtant elle m’a l’air de continuer à tirer cria McKinnan en baissant la tête.
-En effet, la mitrailleuse n’a pas du écoper. Et une deuxième s’est dévoilée sur la droite. Répondit le capitaine. »
Il marqua une pause quand un obus explosa prés du groupe e mitrailleur à sa droite. Pas de blessés heureusement.
«
- Merde… marmonna-t-il… Euh… Il vous reste des munitions ?
-Dinardo ? demanda Citrone
-3 obus capitaine.
-Humpf… Bon restez ici et utilisez vos pétoires, dit le capitaine Ulrich en épaulant son arme, faut leur rendre tout ce qui nous envoie et plus encore ! Et faites gaffe à ce foutue canon derrière la ferme ! J’ai l’impression qu’il nous a pris pour cible ! »
Les lanceurs de patates joignirent alors leurs tirs avec ceux de leurs compagnons déjà présents le long du bocage et arrosèrent le carrefour avec leur carabine, sauf le caporal Citrone qui envoyait quand à lui de courte rafale de M1 Tompson.
Un groupe de mitrailleur et un groupe d’infanterie supplémentaire arrivèrent sur eux depuis le manoir alors que de la fumée commençait à s’élever sur la gauche.
Le groupe de combat arrive au niveau du 3éme groupe de soutien qui installe son mortier. En arrière plan le manoir de Mardelle.
«
-Capitaine, fit l’un des nouveaux arrivants, le lieutenant Strosnider m’a demandé de vous dire que les deux blindés et les 3 autres groupes de combat ont presque fini de se positionner à droite.
-Bien ! Restez ici et arrosez moi ces boches ! Et baissez la tête, on est plus sur la plage, ils se défendent ici ! »
La fusillade se poursuivit, le capitaine espérait que quand la deuxième mitrailleuse lourde serait mise en batterie ils prendraient l’avantage sur les allemands.
Les allemands sont répartis tous le long du carrefour et un assaut à travers le champs devant est impensable. Les hommes de ce côté-ci du champs vont vraisemblablement vider leur chargeur pour fixer les ennemis jusqu'à la fin de la bataille.
Jeremy s'aplatie au sol quand une série de projectile fit voler branches et brindilles juste au dessus de lui.
« Espérons que personne se fasse blesser d’ici là. » songea-t-il le caporal Citrone. « Moi moins qu’un autre » ajouta-il mentalement avant de tirer une nouvelle rafale de mitraillette.
Petite vue globale de la situation après 7 minutes de combat:
Les îcones vertes sont américaines et les icônes grises allemandes.
Un petit bonhomme désigne un groupe de combat (le truc classique quoi) ou des pourvoyeur d'artillerie, les drapeaux les officiers, les chars je vous laisses deviner, les mortier et les mitrailleuses pareil
Attention toutes les positions allemandes ne sont pas connues j'affronte plus d'une dizaine d'homme (même si je pense avoir moins d'une section ennemie en face). Certaine icônes ennemie peuvent même être erronées.
Le canon anti-char a cessé de tirer et n’apparait donc pas sur la carte, il se trouve sur la rive gauche, au niveau du deuxième pont.
Dernière modification par
Archange
,
22-06-2011, 16h18
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Zamensis
ツ
Stratège du dimanche
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#5
21-06-2011, 15h51
Envoyé par
Archange
Je ne sais plus quel général à dit: "il ne sert à rien d'envoyer des hommes fatigués au combat"
"Que peut faire un soldat qui arrive sur le terrain déjà hors d’haleine ?" - Végèce
Spoiler:
Ceci dit :
"À la guerre, il faut être rapide." - Silius Italicus
Source : Mes vieux fichiers de RTW. (J'ai honte.)
Sinon, bon début de récit. Tout ce que je lis à ce sujet me donne de plus en plus envie d'acheter la version complète de ce jeu. Fais cependant attention à ton orthographe et à ta mise en page. C'est peut-être moi, mais je trouve que ton texte est beaucoup trop aéré et a moins l'air suivi. Bonne continuation !
Dernière modification par
Zamensis
,
21-06-2011, 15h55
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Zaariel
membrinutile
Lecteur de Sun Tzu
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#6
21-06-2011, 16h27
Archange doit probablement faire un copier/coller du texte depuis Word. Je sais que quand je le fais moi, j'ai aussi un texte beaucoup trop espacé, je dois du coup retoucher la mise en page après.
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Archange
Rêveur serein
Expert Stratège
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#7
21-06-2011, 17h52
Exact
Dernière modification par
Archange
,
22-06-2011, 08h09
.
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Archange
Rêveur serein
Expert Stratège
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#8
22-06-2011, 16h19
Mise à jour de mon dernier post de récit.
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Archange
Rêveur serein
Expert Stratège
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#9
23-06-2011, 12h23
Firefly.
Lorsque tous les fantassins furent en position derrière Firefly, le lieutenant Strosnider s’approcha de ce dernier.
«
-Vous voyez quelque chose ?
-Non mon lieutenant.
-Bien, dites à Simo d’avancer et longez la route. Mais restez bien à couvert du bocage.
-A vos ordres mon lieutenant. Sam, t’as entendu le lieutenant. »
Le blindé se remit en marche. Le caporal Dalton scrutait attentivement l’environnement que lui faisait face. Mais il ne voyait encore aucun boche.
Roules petit tank ! Roules !
«
-Joe stop, dit-il une fois qu'il eut jugé qu'ils avaient suffisamment avancé."
Mais alors qu’il sortait ses jumelles pour observer plus attentivement la route une rafle vint éclater sur le blindage avant du sherman.
Le caporal Dalton est un espèce de gros warrior, son char se fait mitrailler et lui il garde sa tête dehors comme si rien n'était, il se paie même le luxe d'avoir un moral "inébranlable"
«
-Qu’est-ce qui se passe caporal ?! »
Dalton se força à rester calme et à chercher le tireur à l’aide de ses jumelles alors que les tirs fusaient autour de lui, manquant fort heureusement de précision. Le vacarme que faisaient les balles ricochant sur le blindage était assourdissant et se fondait avec la pétarade incessante des fantassins cachés par la haie à sa gauche. Mais il ne voyait toujours rien.
C’est alors que quelque chose explosa, soulevant des gerbes de terre juste en face du blindé, à droite du carrefour.
«
-Qu’est que ? fit Dalton en pointant ses jumelles sur le lieu de l’explosion. Nid de mitrailleuse ! 270 mètres droit devant dans le prolongement de la route ! »
Il se saisit de la mitrailleuse et commença à tirer.
Mais d'où vient donc cette explosion ?
3éme groupe.
«
-Lewis présent !
-Stark présent !
-Baker présent ! »
Chase était rassuré, Baker était en vie et tout le monde semblait avoir réussis à atteindre le bosquet. La fumée commençait même à s’estomper et il commencer à apercevoir des visages familiers.
Alors qu’il s’apprêtait à signaler sa survie il entendit un VSHHHHHHHHH sonore suivit d’une explosion.
«
-Baissez la tête !
-C’était quoi ça ? »
Un chouilla plus haut et c'était fini de mon sherman
Il déglutit, et aplatit son visage contre le sol, le ventre noué par la peur. Le sherman se mit alors à bouger. Chase se força à regarder et vit le canon du blindé pointé sur la grange. Il fit feu avec son canon et sa mitrailleuse coaxiale.
Les tirs de mitrailleuses ciblèrent la grange de balles mais l’obus explosa juste devant la passerelle. Après 5 secondes le sherman cessa de tirer et tout le monde s’immobilisa. Puis, la trappe du blindé s’ouvrit et une tête en sortie prudemment.
«
- Un espèce de bazooka boche, je crois qu’on l’a eu, dit elle avant de retrouver le couvert du char. »
Les explosions du jeu ne sont pas très jolies... mais ayant la démo je ne peux pas télécharger de mod corrigeant ça.
A quelques mètres de la, dans le bois, la fumée s’était en grande parti dissipée et Baker et Greenwood se rendirent compte qu’ils n’étaient qu’à quelques mètres de leur camarades. La tension était à son comble à la droite du bois où les soldats ne voyaient rien de l’affrontement. L’annonce du chef d’équipage les soulagea.
«
-Hey ! Mais ils ont des lances roquettes les allemands ? demanda Baker.
-Bah, on en a bien nous, pourquoi pas eux ? répliqua un Greenwood exaspéré. »
Le caporal Canon passa alors prés deux en trottinant, le corps plié en deux.
«
-On avance prudemment allez allez ! On avance prudemment allez ! » Répétait t-il en chuchotant à tous les hommes qu’il croisait. »
Les deux groupes de combat et le sherman remontèrent alors le bois quand des coups de feu retentirent une nouvelle fois sur la gauche.
Chase se félicita d’avoir attendu le char pour avancer abrité derrière lui quand des balles ricochèrent dessus. Le sergent Fleming, juste devant lui, épaula son M1 thompson et ouvrit le feu en direction de la grange où des boches semblaient toujours être retranchés.
Une bonne idée que j’ai eu de faire avancer le tank à vitesse d'homme.
C’est alors que le sherman se remit à avancer, les laissant tous les deux à découverts comme de rond de flanc.
«
-Hé merde ! jura le sergent Fleming en précipitant Chase à terre. »
Bon ça par contre c'était pas prévu, les hommes n'en font qu'à leur tête des fois.
Le tank s’arrêta un peu plus loin et recommença à cribler la grange de balle. Un gémissement de douleur retentit et les tirs allemands cessèrent. Mais des cris et jurons proféré en germanique leur apprit que des ennemis étaient encore en vie et se repliaient.
Plus de peur que de mal, l'équipage du char s'est bien débrouillé
Baker et Greenwood quand à eux se jetèrent à plat ventre dés les premiers coups de feu. Désespérant de ne rien voire à nouveau ils scrutèrent le croisement qui commençait à se dessiner lentement à travers la fumée qui se dissipait. Finalement les coups de feu cessèrent une nouvelle fois sur la gauche et ils virent le sherman avançait jusqu’à la passerelle. Il orienta alors sa tourelle vers le carrefour et se mit à tirer au canon.
«
-Sur quoi il tire ? demanda Baker. Je ne vois rien.
-On est à plat ventre dans l’herbe c’est normal qu’on voye rien. Il a de la hauteur lui. Tient voila le 1er groupe. »
Le sherman a réussis à repérer la mitrailleuse qui arrosait
Firefly
à 400 mètres de là à travers la végétation alors qu'aucun homme n'avait la tête en dehors du char pour scruter la zone avec les jumelles. Et je n'ai rien demandé ! Ils sont sacrément bon en fait !
Firefly
Tout en continuant d’arroser la mitrailleuse ennemie, Dalton jeta un coup d’œil en arrière et vit que le lieutenant hésitait à avancer. Il leur fit signe de progresser prudemment le long du bocage.
A gauche de l'image, le groupe accompagnant le
Crazy Monkey
traverse le champ
C’est alors qu’un craquement métallique sur sa droite attira son attention.
«
-C’était quoi caporal ? demanda Joe affolé.
-L’imbécile ! Hurla Dalton. Ils se sont fait avoir par le canon ! »
Bon, j'ai mal estimé la position du canon et donc son angle de tir
Le char est entiérement détruit mais fort heureusement, aucuns hommes d'équipage n'est touché. Des contusions tous au plus.
De plus, les balles ricochaient de plus en plus précises autour de lui. La mitrailleuse n’était toujours pas hors de combat malgré les deux tanks qui lui tiraient dessus. Il redescendit dans l’habitacle et ferma la trappe.
«
-Joe avance jusqu’au bord du bocage on a va s’approcher pour mieux l’avoir. Mais fais gaffe à ce putain de canon ! Il a un angle de tir sur le champ ! »
Aussitôt dit, aussitôt fait, et Firefly se mit à tirer des obus HE sur le nid de mitrailleuse avec son homologue du côté de la ferme. Au bout d’une quinzaine de secondes, les tirs allemands cessèrent dans la zone mais impossible de savoir si ils avaient touché quelque chose ou pas.
Mais alors que les fantassins arrivaient au niveau du char, un explosion assourdissante vrilla les tympans de tout l’équipage de Firefly.
«
-Hé merde ! Le Crazy Monkey, il a explosé ! s’écria Palmer quand il eu incliné la tourelle en direction du blindé en proie aux flammes. »
Et merde ! Pas d'chance
Mais alors qu’il remettait la canon dans l’axe de la route il aperçut du mouvement dans le bocage à droite.
«
-Caporal, mouvement à droite ! Cible non déterminée.
-Les animaux ont tous fuis la zone depuis longtemps. C’est forcément des boches. Feu. »
Le malchanceux soldat Jackson.
Le premier groupe de la 2éme section de la Charlie compagnie traversait le champ quand tout à coup une explosion retentit.
Jackson, qui depuis le débarquement à Utah beach crevait de trouille et sursauté au moindre bruit s’était juré, alors qu’il traversait le marécage au sortir de la plage, de toujours se trouver à l’arrière dés qu’un combat éclaterait.
C’est respectant ce serment fait à lui-même qu’il s’élança 5 secondes après ses compagnons, persuadé de rester en vie de cette manière. Malheureusement pour lui, le Crazy Monkey, fut touché par un obus anti-char, à une trentaine de mètres devant lui.
Son blindage vola en éclat et un morceau d’acier de 20 centimètre de diamètre vint se planter dans son ventre.
«
-Aaaaah gémit-t’il faiblement. Maman ! »
Faut quand même avouer qu'il a vraiment pas bol !
Mais loin derrière le groupe, personne ne put entendre ses plaintes. De plus toute l’attention de ses compagnons était portée sur John, qui avait lui aussi écopé d’un éclat d’acier dans la jambe.
Lui non plus remarquez
Et alors que les hommes se précipitaient pour lui venir en aide, Jackson tentait en vain d’attirer l’attention sur lui, mais le sang inonda sa gorge et il n’émit bientôt que de petit gargouillis. Après une minute d’agonie :
R.I.P
A l'heure où j’écris ces lignes le soldat John est toujours entre la vie et la mort, mais même si il meurt, il ne mourra pas seul lui
Je sais pas pourquoi mais j'adore ce dernier screen
3éme groupe.
En effet, le 2éme groupe s’élance à son tour vers le bosquet avec le lieutenant McGrody et le deuxième sherman.
Ce dernier avança rapidement à travers les arbres et s’arrêta juste à la sortie du bois, à côté de son homologue.
Chase, trouvant le flanc gauche trop exposé décida d’allait chercher Baker au milieu des arbres. Il le trouva allongé à côté de Greenwood.
«
-Putain, mais t’étais où ?
-Juste derrière toi mais…
-Attends ! Ne me dit pas que t’as encore paumé ton paquetage !
-Non, enfin pas vraiment… je… »
C’est alors le blindé fraichement arrivé reçu un tir anti-char et s’enflamma.
«
-Barrez vous ! Ca va péter ! crièrent les hommes d’équipages en sortant de leur véhicule. »
Erf ! Pas mauvais les artilleurs ennemis.
Comme pour couronner tout, une mitrailleuse se mit à les arroser depuis le 1ére étage du bâtiment d’habitation de la ferme.
Ca commence à sentir le roussie
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Stilgar
Artiste compris
Fan de Clausewitz
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#10
09-08-2011, 15h48
Je déplace dans la bonne section.
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Archange
Rêveur serein
Expert Stratège
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#11
16-08-2011, 19h48
Euh... Merci
mais je l'avais mît où avant ?
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Zaariel
membrinutile
Lecteur de Sun Tzu
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#12
16-08-2011, 20h22
Dans la section autres jeux je crois.
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Archange
Rêveur serein
Expert Stratège
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#13
16-08-2011, 21h57
Damned ! Il va falloir que je me flagelle deux jours et de nuits pour me faire pardonner de cette erreur.
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