1er septembre 803, Stavanger, Norvège.
Ca y est, c'est le grand départ. Notre chef, Harald Trygvasson, surnommé "le Viril" ou plus familièrement "le Couillu", nous a rassemblé il y a quelques heures, avec vivres, armes, armure, équipement et boisson pour notre grand départ vers le vaste monde.
Après la cérémonie au cours de laquelle nous avons prié Odin de bénir nos armes et prié le grand Njord pour que la mer nous soit clémente, nous avons ripaillé en présence de nos familles. C'est là que j'ai rencontré Godfred.
Godfred Sigurdsson est un homme immense et sa force est telle qu'il a lui-même apporté deux tonneaux de bière sur ses épaules. Nous bavions de gourmandise à la vue de ces deux immenses barriques remplies du breuvage sacré mais nous avons vite dû déchanté, puisqu'il proclama qu'elle lui étaient réservées et qu'il ferait goûter une "soupe de phalanges maison" à quiconque approcherait des tonneaux. Même Harald Trygvasson ne s'est pas risqué à demander une chopine.
Après cette fête mémorable, où des tables furent renversées, des injures proférées, des flatulences larguées dans l'air frais du matin, où presque tout le monde roula sous la table en chantant "A la claire branlette", nous partîmes sur nos drakkars pour partir à la conquête du vaste monde, l'explorer, le comprendre, mais surtout le mettre à feu et sang et éventuellement boire de l'alcool et taquiner deux trois nonnes.
Avant de partir, j'ai embrassé ma chère Frida et mon petit Sven, à qui j'ai promis de rentrer en lui rapportant une belle tête de moine empaillée, sans oublier les yeux pour qu'ils puisse jouer aux billes et les boyaux pour qu'il fasse des farces à sa soeur. Et à ma petite Ingrid adorée, ma chère fille, je lui rapporterai de beaux bijous pour qu'elle soit aussi belle que sa mère, et une belle hache franque pour qu'elle puisse se défendre des garçons qui lui font des avances, et éventuellement contre son frère.
Au moment où on partait, Godfred a vomi sur le pont. Mais il en avait tellement à faire sortir qu'il a couru à travers le bateau en inondant tous les rameurs, et a parachevé son ouvrage en vomissant tout ce qui lui restait sur Zaariel Stilgarsson. tout le monde a rigolé, et Zaariel nous a tous traités de fils de pute et est parti se laver en marmonnant.
Je sens que ce voyage va être marrant.
25 septembre 803, côtes du "Pictland"
Après trois semaines de voyage, nous avons enfin pu voir une côte. Cette côte est, selon Niels Larsson, l"intellectuel" du groupe, notre cartographe, la terre que les Romains, ces tarlouzes en jupe courte, nomment "Calédonie" et qu'ils disent peuplée par les "Pictes". Abordant cette terre que nous nommerons "Pictland", nous sommes arrivés devant un petit village de pêcheurs.
Comme à notre habitude, on cherche d'abord à comprendre un peuple avant de le réduire en charpie.
C'est pourquoi une petite délégation, composée de moi, le chef, Niels Larsson et Zaariel Stilgarsson s'est mise en marche dans le village.
Tout le monde nous regardait avec un air étrange. Ils ne devaient pas comprendre pourquoi nous, on portait pas de jupes à carreaux.
Le chef de ce village était de mauvaise humeur. On s'est approché de sa hutte, on a entendu une voix tonitruante proférer des paroles atrocement incompréhensibles. La vaisselle volait à travers la hutte.
Une femme d'aspect monstrueux sortit de la hutte. On s'est tous serrés les uns contre les autres, car on avait compris que c'était elle qui criait et on avait peur qu'elle nous fasse subir le même sort qu'à la vaisselle.
Un homme, plus petit qu'elle, sortait aussi, l'air penaud.
Il semblait accablé par les soucis. Lorsqu'il nous aperçut, nous, puis le drakkar, il se prit la tête dans les mains, puis soupira.
Puis après, des guerriers armés de longues épées et le visage tout bleu s'avancèrent vers nous. Ils avaient l'air menaçant et, prudents, on s'est écartés. Tous, sauf Zaariel Stilgarsson qui regardait une belle indigène en bavant. Il a payé sa curiosité d'un gros coup de poing dans le visage.
Ca y est, c'est le grand départ. Notre chef, Harald Trygvasson, surnommé "le Viril" ou plus familièrement "le Couillu", nous a rassemblé il y a quelques heures, avec vivres, armes, armure, équipement et boisson pour notre grand départ vers le vaste monde.
Après la cérémonie au cours de laquelle nous avons prié Odin de bénir nos armes et prié le grand Njord pour que la mer nous soit clémente, nous avons ripaillé en présence de nos familles. C'est là que j'ai rencontré Godfred.
Godfred Sigurdsson est un homme immense et sa force est telle qu'il a lui-même apporté deux tonneaux de bière sur ses épaules. Nous bavions de gourmandise à la vue de ces deux immenses barriques remplies du breuvage sacré mais nous avons vite dû déchanté, puisqu'il proclama qu'elle lui étaient réservées et qu'il ferait goûter une "soupe de phalanges maison" à quiconque approcherait des tonneaux. Même Harald Trygvasson ne s'est pas risqué à demander une chopine.
Après cette fête mémorable, où des tables furent renversées, des injures proférées, des flatulences larguées dans l'air frais du matin, où presque tout le monde roula sous la table en chantant "A la claire branlette", nous partîmes sur nos drakkars pour partir à la conquête du vaste monde, l'explorer, le comprendre, mais surtout le mettre à feu et sang et éventuellement boire de l'alcool et taquiner deux trois nonnes.
Avant de partir, j'ai embrassé ma chère Frida et mon petit Sven, à qui j'ai promis de rentrer en lui rapportant une belle tête de moine empaillée, sans oublier les yeux pour qu'ils puisse jouer aux billes et les boyaux pour qu'il fasse des farces à sa soeur. Et à ma petite Ingrid adorée, ma chère fille, je lui rapporterai de beaux bijous pour qu'elle soit aussi belle que sa mère, et une belle hache franque pour qu'elle puisse se défendre des garçons qui lui font des avances, et éventuellement contre son frère.
Au moment où on partait, Godfred a vomi sur le pont. Mais il en avait tellement à faire sortir qu'il a couru à travers le bateau en inondant tous les rameurs, et a parachevé son ouvrage en vomissant tout ce qui lui restait sur Zaariel Stilgarsson. tout le monde a rigolé, et Zaariel nous a tous traités de fils de pute et est parti se laver en marmonnant.
Je sens que ce voyage va être marrant.
25 septembre 803, côtes du "Pictland"
Après trois semaines de voyage, nous avons enfin pu voir une côte. Cette côte est, selon Niels Larsson, l"intellectuel" du groupe, notre cartographe, la terre que les Romains, ces tarlouzes en jupe courte, nomment "Calédonie" et qu'ils disent peuplée par les "Pictes". Abordant cette terre que nous nommerons "Pictland", nous sommes arrivés devant un petit village de pêcheurs.
Comme à notre habitude, on cherche d'abord à comprendre un peuple avant de le réduire en charpie.
C'est pourquoi une petite délégation, composée de moi, le chef, Niels Larsson et Zaariel Stilgarsson s'est mise en marche dans le village.
Tout le monde nous regardait avec un air étrange. Ils ne devaient pas comprendre pourquoi nous, on portait pas de jupes à carreaux.
Le chef de ce village était de mauvaise humeur. On s'est approché de sa hutte, on a entendu une voix tonitruante proférer des paroles atrocement incompréhensibles. La vaisselle volait à travers la hutte.
Une femme d'aspect monstrueux sortit de la hutte. On s'est tous serrés les uns contre les autres, car on avait compris que c'était elle qui criait et on avait peur qu'elle nous fasse subir le même sort qu'à la vaisselle.
Un homme, plus petit qu'elle, sortait aussi, l'air penaud.
Il semblait accablé par les soucis. Lorsqu'il nous aperçut, nous, puis le drakkar, il se prit la tête dans les mains, puis soupira.
Puis après, des guerriers armés de longues épées et le visage tout bleu s'avancèrent vers nous. Ils avaient l'air menaçant et, prudents, on s'est écartés. Tous, sauf Zaariel Stilgarsson qui regardait une belle indigène en bavant. Il a payé sa curiosité d'un gros coup de poing dans le visage.
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