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#1
Les heures sombres de la maison d'Autriche
23-09-2011, 11h10
Jeu : Crown of Glory Emperor's Edition
Septembre 1805, palais de Schönbrunn
Le roi des Romains, empereur d'Autriche, roi de Hongrie, roi de Bohême et autres titres, François II est plongé dans ses réflexions sur l'état de son empire.
Les événements déclenchés par la Révolution Française ne font qu'empoisonner son règne depuis son sacre en 1792.
En 1801 une paix est signée entre la France, désormais aux mains de Napoléon, et l'Autriche mais hélas ce traité de paix ne referme pas les plaies entre les deux puissances. En effet l'Autriche a accepté à contre-coeur l'annexion de la rive gauche du Rhin à la France mais cette dernière ne respecte pas sa parole d'évacuer la Hollande. En Italie du nord, la France prend un peu trop ses aises également au goût de l'Autriche en créant le royaume d'Italie.
Enfin et surtout, l'Autriche soupçonne Napoléon de chercher à détruire le Saint Empire : la France intervient bien trop dans les affaires germaniques. Ainsi le recès de 1803, qui va bouleverser les structures de l'empire, est rédigé sous la pression de Napoléon. La quasi totalité des principautés ecclésiastiques et des villes libres disparaissent et sont offertes aux puissance lésées par l'annexion de la rive gauche du Rhin à la France. Cette redistribution profite surtout à trois puissances qui n'hésiteront pas à se soumettre à la France : Bavière, Würtemberg et Baden. L’Église d'empire qui était l'un des principaux levier de pouvoir de l'empereur sur les princes catholiques, disparaît.
En 1803 le Royaume-Uni de Grande Bretagne est insatisfait par les traités de paix : protectionnisme économique de la France et terres occupées par la France suffisent à provoquer une nouvelle guerre. Rapidement les diplomates britanniques réussissent à rallier la Russie qui entre également en guerre.
Objectif : ramener la France dans ses frontières de 1789.
Mais l'armée impériale russe ne servira à rien tant que l'Autriche ou la Prusse n'auront pas rallier la coalition. La Prusse préfère rester neutre malgré les offres que lui font les deux camps, mais en Autriche certaines oreilles sont plus bienveillantes pour les offres de la coalition.
Les raisons pour l'Autriche de faire la guerre sont bien là ! Reste à convaincre l'empereur. Le parti de la guerre réussit à écarter politiquement l'archiduc Charles d'Autriche, jeune frère de l'empereur et brillant général, qui s'était prononcé contre la guerre, jugeant que l'armée n'était pas prête à affronter une nouvelle fois les vétérans français. Le général Mack favorable à la guerre est nommé a la tête des armées. Finalement en juin 1805, l'empereur excédé par la création du royaume d'Italie, accepte de déclarer la guerre à la France
Situation en septembre 1805
En dehors de 6 divisions de Grenzer déployée le long des frontières avec l'empire ottoman, l'armée autrichienne a deux principaux groupement :
-le premier situé en Haute-Autriche
-et le second en Vénétie
Enfin une petite armée est également déployée dans le Tyrol
En Haute-Autriche c'est un peu plus de 70000 soldats qui sont rassemblés. Le gros des divisions est formée de soldats mal formés et sans expérience. Seule la division Kollowrat se distingue par son moral bien plus élevé que la normale,
Le gros de l'armée autrichienne est située en Vénétie sous le commandement du meilleur général autrichien, l'archiduc Charles. Les soldats sont pour beaucoup inexpérimentés et aucune division ne peut se comparer à celle de Kollowrat mais l'armée compense par la présence de l'archiduc et de 4 autres généraux et la supériorité numérique (près de 100000 soldats)
Enfin l'armée du Tyrol, seule à disposer d'artillerie, compte 21000 soldats qui sont capable d'intervenir en tant que renfort pour l'armée de la Vénétie
Ce déploiement a été conçu selon la pensée que l'Italie serait le théâtre principal. Hélas tout ceci s'avère rapidement dépassé : l'immense armée que Napoléon avait rassemblé en vue d'une invasion des îles britanniques se préparerait à quitter ses campements au bord de la mer du Nord pour marcher sur l'Autriche par l'Allemagne selon les rapports des agents de l'empereur.
Heureusement l'Autriche n'est pas seule dans ce combat. L'armée impériale russe sous le commandement du tsar lui-même est déjà dans les Carpates
En plus des 69000 soldats, dont de nombreux soldats d'élites, l'armée russe dispose de deux autres armées secondaire sur la frontière austro-russe
Hélas le tsar de Russie est particulièrement optimiste et il veut en découdre avec l'armée de Napoléon (plus de 200000 soldats) avant que l'armée de l'archiduc n'ait pu quitter la Vénétie pour prendre le commandement de l'armée coalisée !
Face au risque d'une défaite majeure, François II décide d'envoyer une proposition de reddition à Napoléon. Si Napoléon en accepte le principe, il imposera alors ses conditions a l'Autriche selon comment ses armées se seront comportées. François II espère ainsi éviter une bataille en Autriche car en cas de défaite des austro-russes, Napoléon pourrait imposer des conditions de paix dures
François II espère que l'armée commandée par son frère saura faire payer chèrement aux Français leur tentative d'invasion par l'Italie et que Mack saura repoussé les troupes de la Bavière et du Württemberg qui pourraient tenter d'envahir l'Autriche avant l'arrivée de la Grande Armée. Ainsi Napoléon sera plus facilement tenté d'accepter la paix pour pouvoir se tourner vers la Russie et l'Autriche ne devrait pas écoper de conditions de paix trop dures
L'empereur prend déjà quelques réformes destinées à permettre, à terme, de bâtir une armée bien plus moderne :
Le niveau de taxe est considérablement élevé, la population soumise à conscription est augmentée, l'âge limite de mobilisation est abaissé à 40 ans et le temps d'entraînement est augmenté.
Tout cela permettra d'avoir un moral plus élevé parmi les nouveaux soldats et plus d'argents.
L'économie du pays est également revue en profondeur : chaque province doit être spécialisée dans la production des matières les plus intéressantes.
Cela permettra la hausse de production des matières importantes : nourriture, chevaux, laine, textile (crée à partir de la laine et très important pour la création de nouvelles divisions), acier. La production de biens de luxes n'est pas non plus négligée, ces produits permettant de rendre la guerre moins pesante pour la population civile. Par contre le bois, nécessaire principalement pour la construction de bâtiments (pas vraiment une priorité), est grandement négligée.
L'empereur jette également un coup d’œil aux points forts caractérisant son armée :
Clairement le point fort de l'armée autrichienne est sa cavalerie, sans doute celle disposant du meilleur entraînement au monde, mais l'infanterie a un entraînement sommaire en dehors des changements de formation.
Enfin l'empereur ordonne deux mouvements militaire : les Grenzer reçoivent l'ordre de quitter leurs position et de se regrouper à Odenburg et l'armée d'Allemagne doit marcher vers la Bohême pour intercepter toute armée qui tenterait d'envahir cette zone.
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frgo
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23-09-2011, 12h19
.
Zaariel
membrinutile
Lecteur de Sun Tzu
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#2
23-09-2011, 11h19
Tient, je connaissais pas ce jeu, il a l'air bien!
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Zamensis
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Stratège du dimanche
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#3
23-09-2011, 11h22
Un récit prometteur. J'avais déjà vaguement lu quelques trucs au sujet de ce jeu, mais j'espère que tu nous le feras découvrir de manière bien plus plaisante qu'un simple article de "presse" spécialisée ne le ferait. Je suis curieux de voir les choix que tu vas entreprendre pour parvenir à un Austerlitz à l'envers (car j'imagine que c'est ton objectif).
(Et c'est indépendant de ta volonté, mais je trouve la carte très jolie.
)
Attention toutefois à ton texte : je loue ton respect de l'orthographe, mais certaines répétitions peuvent nuire à ton écriture. Exemple :
Enfin et surtout, l'Autriche soupçonne Napoléon de chercher à détruire le Saint
Empire
: la France intervient bien trop dans les affaires de l'
empire
. Ainsi le recès d'
empire
de 1803, qui va bouleverser les structures de l'
empire
En dehors de ça, je ne peux que te souhaiter une bonne continuation.
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frgo
Tacticien incompris
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#4
23-09-2011, 12h25
Envoyé par
Zamensis
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Un récit prometteur. J'avais déjà vaguement lu quelques trucs au sujet de ce jeu, mais j'espère que tu nous le feras découvrir de manière bien plus plaisante qu'un simple article de "presse" spécialisée ne le ferait. Je suis curieux de voir les choix que tu vas entreprendre pour parvenir à un Austerlitz à l'envers (car j'imagine que c'est ton objectif).
(Et c'est indépendant de ta volonté, mais je trouve la carte très jolie.
)
Attention toutefois à ton texte : je loue ton respect de l'orthographe, mais certaines répétitions peuvent nuire à ton écriture. Exemple :
En dehors de ça, je ne peux que te souhaiter une bonne continuation.
Bien vu pour la répétition un peu lourde, je viens de corriger ça.
Sinon, ma priorité pour le moment est de me tirer de cette guerre pour laquelle je n'ai aucune chance (il faudrait que j'essaye un jour en contrôlant à la fois la Russie et l'Autriche, mais là je ne contrôle que l'Autriche et tout ce que je pourrais demander à la Russie sur le champs de bataille se résumera à : "attaquez" ou "défendez" ; impossible de monter une tactique commune) : mes deux armées d'Autriche + l'armée russe restent inférieur numériquement (sans parler de la qualité) à l'armée de Napoléon qui va marcher vers l'Autriche. Une fois en paix, il faudra réformer l'armée, la dotée d'une véritable artillerie, levé de nouvelles unités et peut-être s’entraîné contre la Prusse ou l'empire ottoman avant de revenir vers la France
EDIT : décidément je ne suis pas réveiller aujourd'hui
je joue bien avec l'Autriche et non la Russie comme le laissait entendre ce message
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frgo
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23-09-2011, 12h46
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Zamensis
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Stratège du dimanche
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#5
23-09-2011, 12h29
Ah j'avais pas compris. Vu ton récit, j'aurais plutôt dit que tu contrôlais l'Autriche. Alors en effet, ils n'ont plus qu'à se dém*rder pour ne pas refaire Austerlitz.
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Zaariel
membrinutile
Lecteur de Sun Tzu
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#6
23-09-2011, 12h39
Euh, c'est bien l'Autriche qu'il joue.
L'aigle bicéphale, Mack, les grenzers toussa toussa...
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frgo
Tacticien incompris
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#7
24-09-2011, 18h06
C'est dans le Tyrol qu'a lieu la première bataille. Une division d'un des Etats allemands soumis à la France attaque l'armée du Tyrol.
La supériorité numérique autrichienne est écrasante mais cela est compensé en partie par le moral élevé des troupes françaises et par leur excellent entraînement tactique.
La division française est repérée rapidement par une petite garnison autrichienne.
Aussitôt les deux divisions d'infanterie et l'artillerie se mettent en route accompagnée par les chariots de ravitaillement
La manœuvre n'est pas facile et les Français se mettent en contact avec la division Debovich. Le général Johan ordonne le contournement rapide par la division Lusignan et par l'artillerie : les combats sont particulièrement meurtriers avec plus de 500 morts dans chaque camp en un tour. A ce petit jeu le français sera gagnant grâce à son moral.
Finalement les troupes autrichiennes réussissent leur manœuvre
Mais au même moment le feu français à raison de la division Debovich qui bat en retraite
Mais l'artillerie et la division Lusignan redresse la situation en causant plus de 800 morts français contre 150 pour l'Autriche. Les Français se replient.
Cette bataille confirme les pires prédictions de l'archiduc Charles : l'armée autrichienne n'est pas au niveau.
Mais l'épreuve n'est pas finie pour les Autrichiens : l'armée française d'Italie et ses auxiliaires du tout jeune royaume d'Italie entrent dans le protectorat vénitien de l'Autriche.
L'archiduc décide de ne pas prendre le moindre risque et il envois aussitôt l'ordre à l'armée du Tyrol de se mettre en route. Si tout va bien, les troupes du Tyrol seront arrivée avant le début de la bataille a proprement parlée.
Le prince autrichien choisit de déployer ses troupes a proximité d'une zone assez habité. De plus le flanc droit autrichien sera protégé par une colline derrière laquelle se cache une division de cavalerie légère autrichienne. Le commandant autrichien à la tête de la division de cavalerie O'Reilly mène une reconnaissance qui indique la présence d'un écran de cavalerie ennemi : impossible de savoir ce qui se passe derrière, mais habituellement c'est derrière ce type d'écran que se trouve le gros des troupes ennemis.
Cela s'avère rapidement faux : tandis que la cavalerie française prend à parti le flanc gauche de l'infanterie autrichienne, trois divisions sont repérées loin à gauche et tout indique que d'autres divisions les suivent. Cela aurait pu être grave pour l'Autriche mais heureusement l'ennemi semble vouloir conquérir la ville tenue par trois garnisons. Elles seront submergées mais devraient fournir le temps nécessaire pour écraser la cavalerie ennemi et se réorganiser en conséquence.
Enfin les troupes du Tyrol commencent à arriver sur le champ de bataille. Fatiguée par leur marche au son des canons, ces troupes ne seront pas aussi solides que les autres mais le général autrichien compte sur elle, et en particulier sur l'artillerie qui pourrait faire des ravages
La division du flanc gauche décide prise à partie par deux divisions de cavalerie, pour ne pas subir une charge, de se mettre en carré. Au même moment la division de cavalerie française qui avait foncé sur le centre autrichien se retrouve grandement encerclée.
La cavalerie commandée par l'archiduc réussi une charge contre la cavalerie française qui s'en prend au centre
Sur le flanc gauche, la division Vukassovich finit par céder à la panique face à la cavalerie ennemie et s'enfui. Mais heureusement une autre division devrait réussir à fixer la cavalerie ennemie tandis que les troupes du Tyrol remonte justement dans cette direction
Finalement ce sont les cuirassiers de la division Lorraine qui viennent à bout, par une charge nocturne, de la division ennemie quasiment encerclée. Ses lignes défoncées, elle tente de s'enfuir mais est finalement faite prisonnière
L'archiduc espérait dès lors pouvoir orienter ses forces vers l'ouest mais hélas le levé du soleil révèle que deux divisions d'infanterie ennemie arrivent de cette direction.
Finalement il s'avère que ce sont trois divisions qui arrivent du nord. Contre celle de droite l'Autriche envoi une division d'infanterie soutenue par deux divisions de cavalerie. Au centre, la division Nordmann réussit une belle attaque contre l'ennemi. Les cuirassiers de Lorraine reçoivent l'ordre de gravir la colline et de profiter de toutes opportunités de charge contre l'ennemi : les charges de cavalerie ne réussissent que rarement contre l'infanterie française, celle-ci montrant une excellente capacité à se mettre en carré très rapidement, mais au moins en carré leur feu est moins dangereux pour l'infanterie
Finalement la division du centre ennemi cède rapidement et est faite prisonnière.
Quant à la troisième division venue du nord, elle est écrasée par les cuirassiers de Lorraine qui réussissent une charge particulièrement meurtrière : plus de 2300 morts côté français pour seulement 15 pertes dans les rangs des cuirassiers.
Finalement l'archiduc fait marcher deux divisions vers le nord puis vers le sud pour prendre à revers l'infanterie et la cavalerie ennemie qui résistent toujours sur le flanc gauche autrichien, il était temps d'ailleurs car l'infanterie française à mis la division Reuss en déroute. Heureusement pour l'Autriche, les garnisons de la ville de l'ouest se montrent plus résistantes que prévue.
Les deux divisions ennemies du flanc gauche misent en déroute, les troupes autrichiennes se mettent en ligne en espérant que l'ennemi viendra à eux et qu'ils n'auront pas à aller les déloger
Finalement c'est une charge des hussards Erdody contre la division française de l'est qui finit de convaincre les Français qu'il faut sonner la retraite
Deux autres petites batailles suivent, une division française croyant apparemment pouvoir à elle seule vaincre l'armée autrichienne, mais l'ennemi est toujours repoussé
Au final et en comptant les poursuites consécutives aux batailles, les Autrichiens ont perdus 1600 hommes dans le Tyrol contre 3540 pour l'ennemi, 6350 contre 18940 en Vénétie. Et surtout ce ne sont pas moins de 6 divisions ennemies qui sont faites prisonnières et les Autrichiens en profitent pour récupérer les chevaux ennemis (ils n'en auront pas besoin en captivité après tout. Et s'ils sont libérés, Napoléon n'aura qu'à leur en fournir des nouveaux.)
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Archange
Rêveur serein
Expert Stratège
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#8
24-09-2011, 18h39
Sympathique récit
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Faras
Princeps Mundi Bellici
Expert Stratège
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#9
25-09-2011, 09h32
Oui, et le jeu à l'air super complet!
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frgo
Tacticien incompris
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#10
25-09-2011, 13h32
Pour ceux que ça intéresse : une présentation
ici
Et un
test sur strategium
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frgo
Tacticien incompris
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#11
26-09-2011, 14h44
L'empereur d’Autriche est inquiet : les rapports de la marine britannique ne signalent que quelques divisions sur la côte de la Manche et de la mer du Nord. La concentration d'ennemi à Würzburg est-elle la Grande Armée ?
Décidé à éviter une confrontation avec l'armée française, les 80000 hommes de l'armée d'Allemagne et de l'armée de Mack reçoivent l'ordre d'éviter tout combat
Cela s'avère être une sage précaution car une armée française forte de plus de 100000 hommes marche sur Vienne. Les troupes autrichiennes réussissent à garder leurs position tout en évitant le combat ce qui permettrait de couper le ravitaillement français
Mais le ravitaillement autrichien des deux armées d'Autriche est également coupée, près de 9000 soldats paieront de leur vie cet oubli de leurs chefs : il faudra bâtir en urgence une ligne depuis Venise
Heureusement pour l'Autriche, les troupes françaises fatiguées de leur marche ne réussissent pas à faire tomber les fortifications de la région de Vienne
Napoléon, apprenant la déroute de Masséna en Italie et le fait que l'armée impériale russe se faufile dans son dos pour attaquer les protectorats français d'Allemagne, décide d'accepter la reddition de l'Autriche.
C'est certes un jour noir pour l'Autriche, mais au moins l'armée à éviter un combat qui aurait forcément tourné au désastre. Autre bon point, cette défaite convainc l'empereur d'accordé la direction du conseil aulique pour réformer l'armée.
Au chapitre des désagréments, le moral du peuple autrichien chute. Mais l'empereur reste populaire et fait un bain de foule en présence du nouvel ambassadeur de France auquel il demande après : "votre empereur aurait-il droit à un tel accueil en retournant à Paris avec une défaite comme la mienne ?"
La réforme militaire commence : trois nouvelles divisions d'infanterie sont levées. Les deux premières sont classiques, mais la dernière est formée de soldats maîtrisant les tactiques d'escarmouches et au final plus redoutables qu'une division d'infanterie légère classique. Bien que coûteuses (surtout en textile), les divisions de Jäger seront l'élite de la nouvelle armée, l'empereur ayant décidé de ne pas tenter dans l'immédiat de constituer une division de garde (extrêmement coûteuses)
Enfin l'archiduc ordonne une réforme des tactiques de l'infanterie : grâce à la formation sur deux lignes, le feu autrichien sera bien plus redoutable
Et aimant avoir à la fois la mobilité et la puissance, l'infanterie suit un entraînement intensif de marche en ligne
L'empire déploie également ses efforts diplomatiques : Metternich est envoyé à la cour de Saxe, tandis que la princesse Marie Louise se rend à Naples. L'empereur espère convaincre ces deux pays de devenir des protectorats de l'Autriche alors que la Prusse se fait agressive envers ses petits voisins et que l'empire Ottoman est tenté par des aventures guerrières
D'ailleurs un ambassadeur du Monténégro se présente à Vienne : son pays attaqué par l'empire ottoman souhaitera devenir un protectorat autrichien. L'empereur refuse : le Monténégro est trop pauvre pour justifier une guerre alors que l'armée autrichienne remplie ses rangs et forme de nouvelles unités.
Et finalement en novembre les termes de la reddition sont envoyé à Vienne : la performance autrichienne en Autriche à évitée le pire : la France n'exige que le Tyrol, n'impose aucune restrictions sur le budget militaire et n'exige aucun mariage entre les deux dynasties
La perte du Tyrol est cependant difficilement acceptée. Pour montrer son attachement à cette province, à l'occasion de la refonte des structures des armées, l'empereur insiste pour que l'armée du Tyrol soit l'une des plus puissantes (l'armée de Mack disparaît et le général échappe de peu à la cour martiale et au peloton d'exécution)
En décembre 1805, tombe une nouvelle très intéressante pour l'Autriche : la Prusse à déclarée la guerre à la Saxe ! François II espère bien que le souverain de Saxe en appellera à l'Autriche et il ordonne que l'armée se concentre en Bohême (toute l'armée prussienne étant dans le Brandebourg), même les armées d'Italie doivent remonter.
Et comme espérée, la Saxe demande rapidement la protection autrichienne
L'empereur décide d'accepter et un ultimatum est envoyé à Berlin : si le roi de Prusse ne reconnaît pas la Saxe comme protectorat de l'Autriche et s'il n'ordonne par le retrait de ses troupes, ce sera la guerre.
Le roi de Prusse, affolé par cette tempête diplomatique d'un voisin qui a réussi à conserver sa puissance militaire malgré sa défaite, décide de se soumettre. François II est quelque peu dépité : il espérait que l'orgueil de l'arrogant roi de Prusse l'emporterait.
Mais tout cela est bon augure : l'Autriche est désormais plus confiante dans son armée et dans tout Vienne, on commence à parler de revanche contre la Prusse pour les guerres passées. Qui sait : peut-être sera-t-il possible d'effacer l'affront que fit autrefois Frédéric II en prenant la Silésie...
En attendant, l'Autriche récupère une partie des revenus de la Saxe et l'armée saxonne passe sous contrôle autrichien
Le conseil aulique fournit en janvier 1806 un rapport complet sur les principales forces françaises. Mêmes les va-t-en guerre reconnaissent que l'empereur à bien fait d'éviter un combat qu'il était impossible de gagner :
680000 hommes de l'armée batave (regroupant également des formations françaises et germaniques)
105000 hommes sous le commandement de Napoléon dont les 10000 de la garde impériale
Et enfin 1330000 hommes dans une autre Grande armée
En février, l'ambassadeur de France présente un traité que Napoléon "propose" à l'Autriche : la France demande une année de droit de passage à travers les territoires autrichiens et accorde la réciproque à l'Autriche.
François II n'est pas dupe : il a fortement intérêt à accepter cette offre pour ne pas exaspérer Napoléon. Et puis après tout : s'il a envie d'aller se perdre dans l'immensité russe, libre à lui ! Nul doute que le général hiver et les Cosaques sauront le lui faire payer cher
Sur le plan militaire, le corps saxon est rattaché à l'armée du Tyrol. L'archiduc Charles inspecte cette armée et prend conscience des avantages offerts par le système de corps : cela permet d'avoir plus de troupes dans une armée, une meilleure exploitation des capacités des généraux, des mouvements plus rapide, des flanquements plus redoutables lorsque mené par des unités d'un même corps. Par contre les corps coûtent bien plus cher qu'une armée en tant que structure
A Vienne alors que la première division de Jäger est en train de finir son entraînement, la mise en place d'une deuxième commence
L'empereur exige une guerre assez rapidement soit contre l'empire ottoman, soit contre la Prusse pour remonter le moral national, gagner plus d'expérience pour mettre sur pied de nouvelles réformes, donner de l'expérience aux divisions et... s'agrandir
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frgo
Tacticien incompris
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#12
29-09-2011, 10h12
En mai 1806, c'est officiel : l'armée française met le cap sur Moscou
En septembre elle a dépassée Minsk et avance à toute vitesse sans guerre se soucier de ses arrières
AU même moment deux armées autrichiennes se concentrent dans la région de Lusatia, en Saxe : l'armée du Tyrol forte de 1250000 soldats, et l'armée d'Italie forte de 108000 hommes répartis en deux corps
La hausse de l'expérience terrestre apportée par les casernes permet de lancer un programme d'entraînement destiné à réduire les pertes de l'infanterie en ligne
Enfin, en octobre, l'Autriche signifie à l'ambassadeur de Prusse que leur deux pays sont désormais en guerre. L’Autriche compte bien neutraliser son dangereux voisin du nord. Il est peu probable que d'autres pays réagissent : la Grande Bretagne et la Russie sont alliées à l'Autriche et la France est déjà occupée en Russie. Et puis qui va se soucier de ce pays qui est resté neutre dans le conflit contre la France ?
Les mouvements sont simples : toute l'armée prussienne étant réunie à Berlin, les deux grandes armées autrichiennes marcheront sur cette dernière tandis qu'une armée secondaire marchera sur Magdeburg et que deux autres armées assiégeront Breslau et la Silésie.
Tout est alors prêt pour l'affrontement entre les armées prussiennes et l'Autriche
Les renseignements pensent que l'ennemi est concentré autour de la forteresse du sud. Le terrain n'est pas facile avec ses rivières, ses marécages et ses colinnes.
La première unité ennemie est repérée près du village sud-est. Certainement une unité isolée, peut-être prévue pour attaquer le flanc autrichien si nous avions marché directement vers les grandes positions ennemies.
Pour plus de sécurité, les Grenzer Hussard sont dépêchés sur les côtés pour vérifier qu'il n'y a pas de mauvaise surprise avant de contourner la division de cavalerie ennemie.
Sur la ligne principale, l'infanterie autrichienne profite de la nuit pour prendre position sur la colline qui domine la forteresse prussienne. L'ennemi comprend ce qui se passe lorsque les Jäger ouvrent le feu sur la cavalerie avancée de la Prusse
Au petit matin ce sont trois divisions qui ont réussis à prendre position sur les hauteurs tandis qu'à l'est plusieurs divisions attaquent la grande garnison ennemi et la division de cavalerie ennemie
L'ennemi semble avoir du mal à s'organiser alors que les Jäger font pleuvoir une pluie d'acier sur les cuirassier prussiens
Finalement, le prince autrichien donne l'ordre aux divisions de la colline de descendre dans la plaine : il faut faire de la place aux divisions de l'arrière et au ravitaillement et le feu autrichien sera d'autant plus redoutable de près
Bien décidé à infliger une défaite massive à l'ennemi, l'archiduc a ordonné l'envoi de nombreuses divisions de cavalerie suivies par de l'infanterie sur la route du sud pour contourner la concentration ennemie. Objectif : capturé les division tentant de fuir le champs de bataille ou leur infliger des charges meurtrières
Sur le champs de bataille, l'infanterie autrichienne continue à infliger des dégâts important, mais la garnison de la forteresse tient bon
L'armée autrichienne à deux ennemis : la malchance qui peut faire échouer les charges de cavalerie qui semblent les mieux conçus et l'artillerie adverse. La Prusse ne dispose que d'une unité d'artillerie, mais les Autrichiens savent qu'une seule de ses unités peut causer d'énormes dégâts. C'est pourquoi lorsque l'artillerie ennemie est repérée, des renforts sont envoyé de l'autre côté du fleuve. Hélas la configuration du terrain rend difficile toute intervention de la cavalerie : seulement deux hexagones séparent le fleuve d'un lac
Pendant ce temps, comme prévu la cavalerie autrichienne s'en donne à cœur joie sur les fuyards prussiens tout en échappant aux divisions d'infanterie encore en ligne
Finalement à 16h, l'artillerie prussien fait tonner ses canons sur la division O Reilly : c'est un carnage
Après avoir tentée une charge dans la nuit qui se solde par un désastre, la formation autrichienne O Reilly bat en retraite.
Et c'est finalement une charge menée par le commandant de l'armée du Tyrol qui réussit à désorganiser l'artillerie prussienne
Hélas celle-ci parviendra à s'échapper avec des pertes au final assez légères
A 23h trois divisions autrichienne lance l'assaut final sur la partie droite de la forteresse ennemie tandis qu'au sud de nouveaux corps de cavalerie arrivent accompagnées par de l'infanterie.
Au petit matin, la cavalerie prussienne réussit une charge contre l'artillerie autrichienne. Les dégâts ne sont pas trop important, mais la cohésion est détruite.
Voici la situation au petit matin
Si le centre ennemi est en train de s'écrouler avec la chute de la forteresse, l'ennemi dispose encore de nombreuses divisions au sud et au nord.
Le feu continue entre les deux camps, mais à 10h, les Prussiens apprennent terrorisés que le front situé de l'autre côté de la rivière a été mis en déroute par les cuirassiers autrichiens : ceux-ci vont pouvoir suivre la route le long de la rivière et bloquer cette porte de sortie
Finalement à 11h, alors que les divisions en déroute et les reddition se multiplient, la Prusse sonne la retraite
La poursuite qui s'en suit donne près de 30000 morts pour la Prusse, qui réussit néanmoins à tué un peu plus de 10000 Autrichiens
Bizarrement cette bataille ne rapporte quasiment aucune gloire à l'Autriche qui vient pourtant de tuer près de 100000 Prussiens en n'en perdant que 25000... Et ce sans compter les 14 divisions prussiennes et les trois généraux faits prisonniers.
Mais c'est un véritable désastre pour la Prusse qui voit son moral national chuté à -807 ! L'ennemi ne tardera sans doute pas à être obligé de se rendre, ce qui arrangerai également le gouvernement autrichien soucieux du déficit budgétaire causé par ce conflit.
L’Autriche apprend également que la Russie vient de se rendre après la chute de sa capitale. L'armée française à fondue, mais pas autant que l'aurait souhaité l'Autriche. En particulier le corps d'artillerie français, unités TRÈS coûteuses et hélas meurtrières, est quasiment intact.
Le mois suivant, Breslau est prise par l'Autriche. Le rattachement de la Silésie est à portée de main ! Il ne reste plus qu'à prendre la capitale ennemie et peut-être à écrasé les lambeaux de l'armée prussienne
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Zaariel
membrinutile
Lecteur de Sun Tzu
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#13
29-09-2011, 10h29
Sympa comme tout comme suite!
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Faras
Princeps Mundi Bellici
Expert Stratège
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#14
30-09-2011, 16h47
J'ai l'impression que tu crains Napy comme la peste!
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frgo
Tacticien incompris
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#15
02-10-2011, 09h10
Envoyé par
Faras
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J'ai l'impression que tu crains Napy comme la peste!
Hélas je n'aurais pas le combat que j'espérais contre Napoléon comme vous le verrez dans cet épisode
La Prusse tente une action afin de sauver sa capitale : 50000 soldats prussiens viennent se mesurer aux 265000 Autrichiens et Saxons qui se concentrent dans le Brandebourg. Cela ressemble à du désespoir.
La bataille se déroule avec plus de 50 cm de neige. Pendant 3 jours, les Prussiens vont essuyer le feu autrichien. Les renforts prussiens appelés ne peuvent rien faire pour changer le cours de la bataille.
Plusieurs divisions réussissent de véritable carnage contre les Prussiens : par exemple, la division Vogelsang se distingue en prenant à revers les Jäger prussiens et en mettant hors d'état de nuire plus de 1000 soldats ennemis pour des pertes ridicules
Même l'artillerie prussienne, qui s'était distinguée en causant des ravages parmi les cavaliers autrichiens, ne réussit plus à faire des carnages
Finalement la bataille se termine avec un peu moins de 5000 pertes côté autrichien pour plus de 25000 côté prussien.
S'ensuit une bataille expresse en Silésie
Puis à Magdeburg
La défaite militaire est telle que finalement la Prusse est forcée à la reddition
Le traité de Dresden imposé à la Prusse est particulièrement dur : elle perd la Silésie, Breslau, Warsaw et Petrokov, doit payer une petite partie de ses revenus et surtout réduire de 20% son niveau de préparation militaire.
Dans le même temps à l'initiative de la Prusse vaincue, le pacte de protection de Thorn est rédigé : la Suède, la Russie et la Prusse s'engagent à déclarer la guerre à leurs ennemis communs pour une année.
Ce pacte semble principalement être dirigé contre l'empire ottoman qui mène la vie dure à la Russie qui lui a déclarée la guerre. La Russie tente de faire entrer l'Autriche dans ce conflit par le pacte de Rostov. L'Autriche est intéressée : son armée devrait pouvoir se redéployer d'ici 2/3 mois sur la frontière ottomane et ce serait encore l'occasion de s'agrandir. Mais hélas alors que le pacte est sur le point d'entrer en vigueur, la Russie est contrainte à la reddition (quelle idée aussi d'entrer en guerre avec un moral national déjà plombé par la défaite contre la France !)
Quelques mois plus tard, c'est au tour de la Turquie de faire une initiative diplomatique : la coalition de Sofia dirigée contre la France est proposée à la Suède et l'Autriche.
L'empereur hésite fortement : son armée semble être au sommet de sa puissance mais il y a des problèmes à régler. La nourriture produite par l'empire est tout juste suffisante pour nourrir l'armée en temps de paix (mais cela devrait aller mieux une fois que les provinces conquises récemment auront été pacifiée), mais surtout plusieurs unités sont en formation : une unité d'artillerie et deux divisions de Jäger et surtout la création d'une unité d'artillerie lourde bien plus puissante est sur le point d'être lancée.
Après mûre réflexion, il refuse préférant attendre la sortie des nouvelles troupes d'artillerie.
Cette coalition tombe donc à l'eau, mais la Russie réussit à en monter une quelques mois plus tard
La coalition de Kazan regroupant Russie, Suède et Prusse contre la France.
La campagne française menée contre la Prusse change tout a la volonté de temporisation de l'Autriche : Napoléon fonce sur le Brunswick, protectorat britanniques qui tombe sans problème. Mais une fois sur le territoire prussien, ses effectifs fondent comme neige au soleil. En quelques tours, alors que l'armée prussienne est écrasée, les armées françaises fortes de plus de 300000 hommes avant la campagne n'atteignent même plus les 200000.
La Prusse à genoux, c'est à peine 150000 hommes qui rentrent en France !
Réunion de crise au palais de Schönbrunn : l'empereur craint que l'Autriche ne figure pas parmi les nations qui auront écrasée la France ! Le conseil aulique de guerre prépare en urgence les ordres de mouvement des troupes. Le gros de l'armée autrichienne (près de 300000 soldats en trois armées) entrera en Bavière. L'ancienne aile droite de l'armée d'Italie, sera en charge du secteur d'Italie : il n'y a aucune concentration ennemie en Italie et les 50000 hommes dévolus à ce théâtre devraient suffire.
Enfin la déclaration de guerre est envoyée à la France. L'empereur décide de respecter les règles en écartant l'idée d'une attaque surprise ou d'une guerre totale. Quant aux territoires de l'Allemagne qui seront libérés, il opte pour une politique intermédiaire : aucune annexion, mais création de protectorats fidèles à l'Autriche
Cette entrée en guerre proclamée, l'empereur François reçoit rapidement une délégation du Würzburg, l'un des derniers Etats allemand indépendant, qui souhaite devenir un protectorat autrichien. Naples à beau lui avoir échappé (s'étant placée sous protectorat espagnol), l'Autriche à tout de même déjà fait de belles acquisitions grâce à Metternich et à la princesse Marie Louise : la Saxe, le Würzburg et les Etats papaux.
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