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  • Histoire des Von Nordheim, Ducs de Bavière

    I - Introduction




    En l'an de grâce 1066, le Duché de Bavière est dirigé par Otto II von Nordheim, grand électeur du Saint Empire Romain Germanique. Homme de 46 ans, marié à Richenza Ezzonen, parente du comte de Palatinat (qui fait partie du Duché de Lorraine) a 6 enfants : 3 filles et 3 fils.

    Otto est un dirigeant doté d'un assez sale caractère : alors qu'il est à la tête d'un des plus grands duchés de l'Empire, il arrive encore à envier les autres. Ce qui ne l'empêche pas d'être un homme très orgueilleux et arbitraire : il fait ce qu'il veut, parce qu’il est duc. Toutefois, il lui arrive parfois, lorsqu'il est de bonne humeur, d'être charitable envers les plus démunis.

    Malgré son caractère, c'est un dirigeant relativement compétent, quoique d'une inculture crasse. Il est peu apprécié des ses vassaux, mais a des relations plutôt cordiales avec le clergé.

    Sa fille aînée, Ethelinde, a épousé le Baron d'Altdorf, fils bâtard du duc de Lombardie : la Bavière est donc alliée à Azzo d'Este, duc de Lombardie, mais aussi au Baron d'Altdorf.


    En vert, au milieu de l'Empire : la Bavière
    [tmb]http://img88.imageshack.us/img86149/dpartbavire.png[/tmb]


    Les vassaux directs du Kaiser Henry III. Les subdivisions des entités politiques externes à l'Empire ne sont pas représentées.
    [tmb]http://img59.imageshack.us/img59/985divisionserg.png[/tmb]

    La famille proche d'Otto II
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    Les alliés d'Otto II
    [tmb]http://img841.imageshack.us/img841/2977/ck22012070215030321.png[/tmb]

    Le conseil du Duché de Bavière est composé de personnes compétentes, relativement dévouées au Duc. (et au Duché)
    L'intendant Albrecht, l'évêque Karloman et le maréchal Otto sont envoyés dépoussiérer les bibliothèques des bourgeois, moines et nobles locaux, aux alentours de Munich. Le tout dans le but de posséder un domaine où les plus grands savoirs de l'homme sont utilisés à bon escient. Le Maître-espion Gebhard, lui, va étudier la technologie orientale, dans le même but. Enfin, le chancelier, Heinrich, Prince-évêque de Trente, est envoyé dépoussiérer les bibliothèques autrichiennes, dans un but moins orthodoxe que ses congénères...

    [tmb]http://img155.imageshack.us/img155/1384/ck22012070215375298.png[/tmb]

    Pour conclure cette brève introduction, on retiendra que le duc Otto II ne saurait lever que 800 hommes, en cas de guerre...

  • #2
    Coooooooooool, un aar ck2 ! Tu joues sur Vanilla ?

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    • #3
      Oui, 1.06 vanilla (avec la traduction de la communauté Jeux-stratégies)
      La suite quand je serai arrivé à un moment intéressant, donc ce soir, ou demain, ou après-demain, qui sait

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      • #4
        Tu vise la couronne impériale ou un royaume de Bavière indépendant ?

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        • #5
          On verra
          Ce qui est sûr, c'est que quand l'autorité de la couronne est assez haute pour empêcher les guerres entre vassaux, c'est po drôle (et c'est là qu'on devient indépendant, en général... sauf si on devient empereur)

          Après mon "fantasme" ce serait d'abolir la monarchie élective dans l'emprei, mais ca doit etre très très dur

          Commentaire


          • #6
            J'adore ce jeu
            Tellement de défis à réaliser sa donne envie!

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            • #7
              II - L'espoir de plus de pouvoir





              Début 1067

              Le Kaiser avait mobilisé tout l'empire : c'était la guerre contre les Poméraniens ! La plupart des troupes bavaroises sont parties sur le front, soit, 800 hommes (grâce à un recrutement en masse, afin de gonfler les effectifs), dont le Duc Otto, chargé de mener l'ost bavarois. C'est ainsi que pendant un an et demi, les 12 500 hommes de l'ost impérial voyageaient, assiégaient, poursuivaient, massacraient, enterraient (les quelques rares paysans qui tombaient, pas ces infâmes barbares païens !) puis repartaient.

              Un soir, en avril 1068, après avoir massacré des fuyards dans le Brandebourg, Otto bavarda avec son voisin le Duc de Souabe. (qu'il méprisait, car c'était le beau-frère d'Otto le Duc légitime. C'est d'ailleurs pour ça qu'il a épousé une Ezzonen : la fille du duc voisin, c'était une excellente alliance. Malheureusement, l'héritier du duché n'avait pas un caractère fort, et cela faisait 30 ans que le duché était dirigé par un usurpateur, désormais le seul duc légitime n'est qu'un courtisan qui héritera du comté de Palatinat.)
              Cet usurpateur avait amené au Kaiser deux fois plus d’hommes que ce que la Bavière n'avait offert. "Comment est-ce possible ?" se demandait le pauvre Otto.
              La réponse s'imposa rapidement : "ces crétins de barons et comtes me méprisent tellement qu'ils usent de diverses coutumes ancestrales comme prétexte pour ne me donner qu'un nombre limité de troupes. Il me faudra remédier à ça en rentrant à la maison.".
              Deux mois plus tard, alors que la guerre est presque finie (dans le sens de l'Empire, évidemment), une lettre avec le sceau du Comté de Tyrol arriva :

              Cher Suzerain,

              J'ai le regret de vous annoncer qu'Irmele, la nourrice de votre fille Mechtild, est décédée. L'évêque Karloman pense que c'est du à une dépression. Quoiqu'il en soit, en attendant vos instructions, j'ai pris la liberté de la surveiller personnellement.

              Votre dévoué intendant, le Comte Albrecht.
              "Je lui répondrais ce soir, j'ai d'abord une demande à faire à ce gamin de 18 ans qui se fait appeler empereur."

              Il entra dans le pavillon du Kaiser, s'agenouilla et perdit un quart d'heure à cause de l'étiquette. Ensuite, il demanda :
              -Mon Kaiser, je souhaite rentrer à Munich pour m'occuper d'affaires personnelles. Bien sûr, je vous laisse la majorité de mes troupes.
              Heinrich III le toisa de haut, avec son air supérieur de gamin qui croît que le monde lui obéit au doigt et à l'oeil. (ce qui était plus vrai pour lui que pour beaucoup d'autres, certes)
              -Je n'ai guère besoin de vos 800 hommes, contribution négligeable pour un duc qui contrôle autant de terres. Partez avec !
              -Que voulez-vous ? Les temps sont durs... répondit Otto en évitant de lever les yeux, avant de se retirer.

              C'est ainsi que le 17 juillet 1068, Otto II, Duc de Bavière, rentrait à Munich.
              L'intendant Albrecht arriva en courant :
              -Mon seigneur, quelles sont vos résolutions à propos de votre fille ?
              -Je vais m'en occuper personnellement, maintenant que la guerre est finie. (Elle a effectivement pris fin durant le voyage de retour, sans les hommes bavarois.)





              [imgsans]http://img440.imageshack.us/img440/5333/lettre1.png[/imgsans]

              -Cet idiot croit vraiment que je vais le laisser brider nos droits ?!
              -Mais, mon seigneur, il fait ça pour le bien de l'Emp...
              -Heinrich ! Je veux dire... Eminence, (en se rappelant qu'il a eu l'idée stupide de donner un comté à ce curé de village) vous vous rendez compte qu'il fait ça pour sa propre gloire, quand même ?!
              Et voilà l'intendant Albrecht qui s'en mêle :
              -Si le Kaiser laisse les vassaux s'entretuer et se révolter sans risquer que sa famille perde ses titres à sa mort, la paix n'existera jamais...
              -Je m'en fiche ! Je refuse ! Merci de vos conseils avisés.
              Sur ce, il sortit.

              Environ 6 mois plus tard, le Kaiser informait tous ses vassaux que le vote était majoritairement oui. Le premier à avoir accepté était le duc de Saxe, Ordulf Ier, meilleur ami du Kaiser. "Encore un lèche-bottes ! où va le monde ?"

              En Août 1069 le Duc de Bohème se proclamait Duc de Moravie (fait légitime, puisque le Duché de Bohème recouvre l'ensemble du territoire de Moravie)
              C'est aussi durant cette année que le Duc de Bourgogne déclarait la guerre à son suzerain, le roi de France, car il revendiquait le titre de Roi de France. Le Duc de Champagne appuyait les revendications bourguignonnes

              En février 1070, le Kaiser offrit son aide au Roi de Hongrie, qui attaquait les Petchénègues dans le cadre d'une guerre sainte, et il y eut à nouveau une mobilisation. C'est ainsi qu'Otto se trouva à la tête de ses troupes, en Carinthie, lieu de rendez-vous de tous les osts de l'Empire.

              Durant la campagne, il reçut plusieurs bonnes nouvelles, ainsi qu'un mauvaise.
              La mauvaise était que l'intendant Albrecht a perdu la vie. (il se faisait vieux) Son fils (du même nom) était un ambitieux qui ne supportait pas son nouveau suzerain (il n'en supporterait aucun, d'ailleurs)
              La première bonne nouvelle était que le chancelier Heinrich avait "trouvé" des documents qui prouvaient que son suzerain était le Comte d'Autriche légitime.
              La seconde était que le fils aîné d'Otto, Heinrich Von Nordheim, était devenu majeur. Il semblait manifester des dons pour le commandement.
              La troisième bonne nouvelle était qu'Heinrich (le chancelier de Bavière) avait cherché une prétendante pour Heinrich (l'héritier du duché) et a trouvé la soeur aînée du duc de Hollande, qui en plus de son héritage plus qu'intéressant (qui disparaîtrait probablement dès que le Duc se mariera et aura des enfants, mais au moins l'alliance restera) était assez intelligente et cultivée.

              [tmb]http://img820.imageshack.us/img820/7014/revendautriche.png[/tmb][tmb]http://img32.imageshack.us/img32/7991/ainemajeur1.png[/tmb][tmb]http://img808.imageshack.us/img803162/mariagehollande.png[/tmb][tmb]http://img440.imageshack.us/img440/4403/intendantmort1.png[/tmb]

              Le nouvel intendant est un simple courtisan sans terres.

              Pendant qu'Otto guerroyait contre les hommes de l'Est, il avait ordonné à ses conseillers, son fils et sa femme de planifier la conquête de l'Autriche. Ce fut vite fait, mais coûteux : parce que les 900 hommes disponibles ne suffisaient pas à battre rapidement les 300 Autrichiens (en fait si, mais ils étaient alliés au Comte de Sundgau, qui leur a fourni 150 hommes de plus), il a fallu appeler les alliés à l'aide. Le Duc de Lombardie appréciait particulièrement le Duc D'Autriche, et le Duc de Hollande a eu besoin d'une légère subvention pour accepter. La guerre fut vite terminée, car le Duc d'Autriche capitula après quelques batailles et quelques sièges.

              [tmb]http://img845.imageshack.us/img845/5056/ck22012070221365986.png[/tmb]

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              • #8
                III - Querelles de succession





                Début 1073

                Si le duché de Bavière était si faible, c'était bien parce que les vassaux d'Otto le détestent. Aussi, s'attela-t-il à se faire apprécier le plus possible : confier ses enfants à de nobles seigneurs et non plus de simples nourrices, donner divers titres honorifiques, etc...

                C'est ainsi que les deux plus jeunes fils d'Otto furent éduqués par Berthold von Andechs, Comte d'Innsbruck, et que Mechtild et Isa, ses deux plus jeunes filles furent éduquées par Berengar von Sulzbach, Comte de Nuremberg.

                Après un recensement du nombre de troupes prêtes à se battre, une semaine plus tard, on recensait 200 hommes de plus. De 1000 hommes, les effectifs bavarois sont passés à 1400. (Il faut aussi prendre en compte une loi qui augmentait les contributions en troupes de la noblesse, loi passée cette année là)

                En avril 1073, Adela Gerulfing, l'épouse d'Heinrich von Nordheim (le fils héritier d'Otto) apprenait la naissance de sa nièce et de son neveu, deux jumeaux. Ces enfants étaient ceux de Dirk Gerulfing, Duc de Hollande. Leur naissance, grâce à un système juridique complexe typique des Hollandais, plaçait Adela en troisième position dans la succession. Ainsi, elle devenait assez légitime pour être la Duchesse de Hollande. Il lui manquait juste du soutien...

                Ce soutien, ce fut la Bavière qui le fournit. Les raisons étaient stratégiques : Ludolf von Nordheim, nouveau-né d'Heinrich, serait appelé à hériter du Duché de Bavière un jour, mais il hériterait aussi des titres d'Adela. Ainsi, si elle devenait Duchesse de Hollande, ce duché aurait, quelques décennies plus tard, le même dirigeant que la Bavière. Ce fut donc pour cela qu'Otto déclara la guerre, en ce 23 Avril 1073, au Duc de Hollande.

                Folco de Grisons, demi-frère du Baron d'Altdorf, lui-même beau-fils d'Otto von Nordheim, fut le seul allié à répondre à l'appel. (Il fut aussi, accessoirement, le seul à être appelé) En effet, le frère et suzerain de Folco, Ugo d'Este, Duc de Lombardie, haïssait tellement Otto qu'il n'hésiterait pas à refuser. D'ailleurs, Folco lui-même a eu besoin de quelques piécettes pour se laisser convaincre...

                C'est ainsi que, traversant la Germanie, 1700 hommes (dont 300 Lombards) se dirigeaient vers la Hollande, en cette fin d'année. Alors qu'ils traversaient la Lotharingie, Otto fut nommé Chancelier de l'Empire. (Visiblement, le Kaiser devait être à court de bon diplomates, vu la compétence d'Otto...)
                Ce fut en février que se joua la première (et décisive) bataille. Les 500 Hollandais furent massacrés par les 1700 Bavaro-Lombards.
                Parmi les rares pertes, on comptait le Comte d'Innsbruck, tuteur du fils cadet d'Otto...

                Après cette bataille, pressentant que le reste n'était qu'une question de temps, les hommes de Grisons sont retournés chez eux.

                En décembre 1074, le petit Ludolf a reçu une petite soeur.
                Le 19 août 1074, Adela Gerulfing devenait Duchesse de Hollande.

                Désormais, le sort de la Hollande est lié à celui de la Bavière.
                Dernière modification par bisthebis, 09-07-2012, 13h17.

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                • #9
                  MORE !

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                  • #10
                    IV - La fin d'une vie.





                    Début 1077

                    Le 25 janvier 1077, à cause de son stress, le duc illégitime Rudolf I de Souabe a perdu la vie. Si il était mort un mois plus tôt, son fils Berthold aurait été placé sous régence, et le duché aurait été suffisamment affaibli pour que l'on puisse soutenir la revendication de Richenza, l'épouse d'Otto. Hélas, le Destin en a décidé autrement. Mais il n'est guère trop tard. Après tout, en 1080, il n'a que deux filles pour lui hériter.

                    Mais entre 1074, la glorieuse année de la conquête de la Hollande, et 1080, il y a eu beaucoup de morts... D'abord Siegfried, le fils d'Otto, mort dans d'étranges conditions, à 18 ans.


                    Puis la mort d'Otto lui-même.

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                    • #11
                      V - Court et mauvais





                      Début 1080

                      En novembre 1080, Arnold von Andechs, comte de Kempten et vassal du Duc de Bavière, rendait l'âme. Lors de la guerre contre la Hollande, il fut mutilé (il y perdit son bras gauche) et la plaie s'est infectée quelques mois plus tard. Il se battit vaillament pendant 5 ans avant de rejoindre le Père. Pire nouvelle encore, son fils et héritier, Friedrich von Andechs, haïssait son suzerain (et haïssait beaucoup de monde, dévoré par son ambition) et des rumeurs couraient que seule sa faiblesse le retenait de se déclarer indépendant et de prêter directement serment au Kaiser.

                      En décembre 1080, la veille de Noël, Mechtild von Nordheim, la sœur d'Heinrich IX de Bavière (la fille de feu Otto donc) épousa Heinrich (un de plus) Staden, Comte de Brandebourg, frère aîné du Comte d'Anhalt et Duc de Brandebourg déchu par les Païens du nord. (Ce qui lui fait perdre le droit de suzeraineté sur son frère, qui est passé sous suzeraineté directe du Kaiser)
                      Leurs fiançailles avaient étés conclues quelques années plus tôt, du temps du très regretté Otto.

                      Le 1er septembre 1081, Heinrich von Nordheim, Duc de Bavière et seigneur de Munich tombait malade. Il allait le rester deux ans...


                      Durant cette période, il fut encore plus paresseux et désagréable que de coutume, et ce, au détriment de nombreux paysans. C'est pour cela qu'en Aout 1082, une révolte éclata aux alentours de Munich. Or, ce jour-là, il rencontrait tous ses vassaux dans sa demeure. Aussi, les rebelles, assiégeant Munich, empêchèrent toute la noblesse bavarois de quitter les lieux, et il fallut envoyer des pigeons pour prévenir de lever les troupes.


                      Hélas, en ce jour s'est posé un des nombreux mythes de l'Histoire : comment 500 paysans avec des fourches et quelques frondes ont pu battre 600 hommes d'armes, dont 400 lourdement armés ? Quoiqu'il en soit, il fallut attendre l'arrivée d'un ost impérial pour faire fuir les paysans.


                      La nouvelle de la défaite provoqua l'ultime battement de coeur du Duc Heinrich, dont le corps malade ne pouvait guère supporter d'aussi mauvaises nouvelles...


                      Ainsi débute le règne de l'enfant Ludolf, Duc de Bavière, Seigneur de Munich et héritier de la Hollande.

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                      • #12
                        Excellent récit bis. Décidément CK2 est excellent.

                        Commentaire


                        • #13
                          Bravo bis. Qu'est ce que tu es allé t'embringuer dans les histoire du St Empire. Cause perdue.

                          Ps : on peut plus te donner de rep. Un message conseille d'en donner à d'autres, que t'en as bien assez.
                          Dernière modification par Démocrite le Jeune, 20-07-2012, 22h09.

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                          • #14
                            VI - Guerre civile




                            En 1083, le Duché de Bavière était placé sous la régence du Maître-espion Gebhard von Dingolfing.


                            Ce dernier, en plus de s'occuper des affaires courantes, a arrangea les fiançailles du Duc Ludolf I avec la Comtesse de Lecce, du même âge, en Italie du sud. De plus, il confia l'éducation du Duc au comte de Kempten, grand diplomate.

                            [tmb]http://img267.imageshack.us/img267/8713/ludolf1.png[/tmb]


                            En juillet, le Kaiser déclara - une fois de plus - la guerre aux Païens du Mecklembourg. De nombreux hommes bavarois partirent... Juste au mauvais moment !
                            Le frère du Duc Heinrich, donc l'oncle de Ludolf, Kuno, comte d'Autriche (depuis la mort d'Otto) a déclaré qu'il serait un meilleur Duc que son neveu.


                            Hélas, le Comte de Brandebourg et son frère, le Comte d'Anhalt, ont honoré leur alliance avec Kuno. (puisque que Tante Mechtild a épousé le Comte de Brandebourg)
                            Ensemble, les deux frères réunirent 400 hommes (sans compter les Autrichiens...) alors que les Bavarois couplés aux Hollandais de Mère ne parvenaient à rassembler que 250 hommes.


                            La partie s'annonçait serrée... Surtotu que le Kaiser, dans son immense bonté - et intelligence - a nommé le félon Duc d'Autriche, titre qui n'était plus porté depuis l'annexion du Comté à la Bavière.
                            En novembre, une seule nouvelle, quoique mauvaise, redonnait un peu d'espoir : le Baron d'Andechs est mort sans héritier, son titre revenait donc à son suzerain, le Comte de Haute-Bavière et actuel Duc de Bavière. Le territoire de Ludolf s'agrandissait, et avec lui, une centaine de bras supplémentaires.

                            Le baron était mort d'un accident suspect (dont personne ne connait l'instigateur) à 12 ans. Il légua à son suzerain 75 pièces d'or, juste assez pour doubler le trésor ducal ! En cas de besoin, peut-être pourra-t-on envisager de payer des mercenaires...

                            Situation au 18 novembre 1083

                            Les hommes placés en Haute-Bavière étaient en infériorité numérique, de qualité approximativement égale, mais avaient deux avantages : ils défendaient une colline, et l'ennemi attaquait par une rivière.
                            La bataille sera serrée, et déterminera probablement l'issue de la guerre...

                            Commentaire


                            • #15
                              VII - Le Familicide




                              (J'ai joué ce que je raconte il y a 3h, et ma mémoire n'est plus très fraiche, donc je vais zapper un peu)

                              De 1083 à 1086, les combats firent rages, souvent à l'avantage des troupes du Brandebourg.




                              C'est pour cela que le régent Gebhard se permit df'embaucher des mercenaires lombards, profitant de l'héritage des von Andechs.


                              Pendant que la compagnie assiégeait Vienne, des troupes hollandaises se sont occupés de retenir les Autrichiens.


                              C'est ainsi qu'à la mi-1086, le Duc d'Autriche, Kuno von Nordheim, se rendit à son neveu.


                              Quelques mois plus tard, la tête du félon était au bout d'une pique. (ou au bout d'une corde, au choix)
                              Cette façon "forte" de punir a assez déplu aux vassaux, qui craignent un tyran. (malgré que l'initiative vienne du régent) De plus, Ludolf a fait exécuter son oncle, un parent proche, ce qui n'est guère apprécié, logiquement...


                              Alors, pourquoi faire un acte aussi immoral et criminel ? La raison est simple et stratégique : Kuno, fiancé à une fillette de 13 ans au début du conflit, n'avait pas encore d'héritier. C'était donc son neveu qui devait hériter de ses possessions. Ainsi, Ludolf von Nordheim devint le premier Duc de Bavière à être également Duc d'Autriche.

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