[Revan]

Septembre -87



Ce Mois de Septembre commence avec une bonne nouvelle. Lucullus convainc les Pamphyliens de mettre leur flotte à disposition de Rome. Il s’agit d’une flotte de librunes légères et agiles et non pas de lourds navires, mais chaque navire à son utilité en combat.



En Italie, la situation militaire reste statique, mais sur le plan politique, on note le suicide du grand prêtre de jupiter et la candidature d’un inconnu, un neveu de Marius pour le remplacer. Ce …comment s’appelle-t-il déjà ? Ah oui Ce César n’as rien à espérer de nous s’il reste une créature de Marius.

Point Gameplay/Histoire : Peut-être cet évènement ne devrait survenir que quand Rome est sous le contrôle des Populares, je vois mal le neveu de Marius sortir du bois comme ça dans une rome hostile.



Prochaine et dernière Etape de Lucullus : la Crète. Les crétois sont de vulgaires pirates que l’on peut néanmoins acheter à vil prix, et de l’or, nous n’en manquons pas. Ensuite nous regrouperons notre flotte combinée avec nos escadres Phéniciennes, la flotte Rhodienne et ce qui reste de la flotte de Byzance et nous partirons à la chasse à la flotte pontique.

Point Technique : c’est bien le seul scénario et le seul camp où l’on n’a pas à trop surveiller ses finances. Ne vous y trompez pas, d’autres fois ça sera extrêmement juste, voire le calvaire. Autre chose, sans la flotte Lagide, inutile de partir réellement à la chasse de la flotte Pontique, parce que de une elle sera plus puissante et de deux rien ne presse si Rhodes n’est pas assiégée et que le Pont ne transporte pas de troupes partout.



Sulla quant à lui re-débarque en Eubée pour donner la chasse à Achelaos le fuyard, resté sur l’Ile, il est délogé de la région de Chalcis et son armée erre dans la campagne.

Point Tactique : ça fait quelques tours que j’empêche Archelaos de se ravitailler correctement dans une ville, son ravitaillement doit commencer à devenir un problème critique. Oui dans AGE affamer une armée ennemie n’est pas qu’un argument publicitaire, c’est un truc qu’on peut vraiment faire en étant malin.

[Zamensis]

J'avais complètement oublié que je m'étais promis de lire ce récit. Je mets ça au programme de ma journée.

[Faras]

Toujours aussi intéressant.
Pour César et le flaminat de Jupiter, je crois me souvenir que Carcopino dit qu'il fut poussé par d'autres Populares pour lui éviter le retour de flamme de Sylla qui commençait à revenir vers cette époque. Mais étant donné que le flaminat de Jupiter est une mort politique assurée, César l'évita en épousant une fille d'un chevalier, Cossutia (faut être patricien, mais son épouse aussi car elle tiens des fonctions religieuses).

[Revan]

Merci Faras
Du coup ça peut se comprendre dans le contexte de ma Partie : Marius n'a toujours pas pris Rome qui est solidement gardée par 5 Légions retranchées, et ce ne sont pas les vétérans de la guerre sociale ou les légions d'esclaves qui vont les déloger. On peut légitimement penser que les Populares sont mal embarqués.

Zamensis : bonne lecture

Bref, voici la suite, je m'excuse d'avance pour le manque d'action dans les chapitres qui vont suivre, mais nous abordons l'hiver, et dans AJE il est fort risqué de guerroyer pendant l'hiver.

Octobre -87



Lucullus débarque en crête avec de l’or et des bonnes paroles, malheureusement les crétois, très courageux quand il s’agit de piller des galères commerciales deviennent tout d’un coup très prudent quand il s’agit de s’opposer au tyran du Pont. Décadents et lâches…



Lucullus réembarque donc pour Rhodes, pour faire la jonction avec la flotte rhodienne qu’il était censé libérer d’un blocus pontique inexistant en pratique.

Point Technique : Bon voilà, la fin du périple de Lucullus, le bilan est mitigé, j’avais de réelles chances d’obtenir les flottes de Chypre et de la Crète, pas de bol. Bien sûr ne parlons pas du jackpot juteux d’Alexandrie, sa flotte puissante et son armée qui peut couvrir la Grèce.
Pour ce qui est de Rhodes, c’est un objectif juteux pour le Pont, la prendre donne un boost de Moral et un alléchant prix en Points de Victoire, et je crois même un trésor à piller. Mais la prendre est un exercice de haute volée.



En Grèce, les pluies d’automne tombent à grand flots, rendant tout mouvement lent et épuisant et contraignant Sulla à monter le camp à Chalcis, qui sera probablement notre quartier d’hiver. Les pontiques doivent également se préparer à hiverner de leur coté à Thessalonique. Qu’ils profitent bien de la ville, ça ne sera pas long.

Point Technique : le mouvement en temps de pluie fait baisser la cohésion des troupes à une vitesse effroyable, et annihile tout avantage basé sur la vitesse.
Mon « probablement » est la parce que je ne suis pas sûr de mon ravitaillement pour l'hiver, les villes ont une taille donnée qui indique le niveau de ravitaillement qu’elles peuvent fournir, une armée trop grande pour une ville trop petite aura pour conséquence que cette armée puisera dans ses réserves de ravitaillement, à éviter en hiver ou les réserves fondent vite. Si ça ne va pas, au tour prochain, repli sur Athènes.



En Italie, Quintus Sertorius s’empare de Metapontum, en y laissant tout de même un cinquième de ses forces ! La milice urbaine s’est bien battue.

[Revan]

Novembre -87



Nous n’avons même pas besoin de chasser la flotte pontique, la flotte pontique vient à nous ! Et avec un cadeau : La vaste armée de Cratère. Les paysans crétois qui l’ont aperçue longer leurs côtes sont formels : un grand nombre de navires de transport, peu de vaisseaux de guerre ! Une aubaine !
Pas de temps de rassembler la flotte Rhodienne, elle nous rejoindra après (en fait j’ai juste oublié de fusionner les piles, shame on me), Lucullus s’élance à sa poursuite ! Nous avons l’occasion d’envoyer une armée pontique entière par le fond. Les marins estiment que la flotte ennemie à 8 jours d’avance et doit se trouver actuellement au large de l’attique. Nous devons faire vite, les pontiques peuvent tenter un débarquement et reprendre Athènes dans notre dos.

Point Technique : un débarquement c’est grosso-modo 5 jours, mais avec la pluie et la boue….j’ai une chance.



En Grèce Sulla entrvoit une opportunité. L’armée d’Archelaos est toujours présente à proximité et en manque critique d’approvisionnement. Certains disent que les hommes meurent de faim à présent que les chevaux ont tous été abattus.
Bref, c’est un excellent moment pour attaquer, malgré la pluie.

Point Technique : comment vois-je que l’armée D’Archelaos est sous approvisionnée ? Simple : regardez les petites diodes à côté des piles. Leur nombre indique leur effectif nominal (pas leur valeur militaire, simplement des effectif, 50 000 légionnaires ou 50 000 frondeurs auront le même nombre de diodes) et la couleur indique leur effectif réel, plus cela tire vers le rouge, plus les unités sont dépeuplées, si c’est vert comme sur la pile de Sulla, c’est que tout est à effectif maximum ou presque.
La pile d’Archelaos est orange, cela indique des fortes pertes, mais les combats contre Archelaos n’ont jamais fait tellement de victimes et les renforts ont du recompter assez vite puisqu’il n’a pas perdu beaucoup d’éléments. Seule explication : le manque de ravitaillement, ce qui est logique, puisqu’il ne s’est pas ravitaillé dans une ville depuis qu’il a été expulsé de Thèbes.



Marius prend Ancoa qu’il assiégeait depuis des mois ! ses trois légions auront massacré nos légionnaires à peine formés. Marius dispose donc d’un bel endroit ou hiverner : juste sur des cadavres, qu’il ira rejoindre bientôt.



L’attaque sur Achelaos est un demi-succès : Lui et son armée en guenilles nous échappent encore , mais les pertes sont en proportion plus lourdes qu’a l’accoutumée. Notons que des 30 000 hommes, nous n’ne avons trouvé que 8 000 prêts au combat : la faim a fait des ravages, l’armée D’Archelaos n’est plus une menace.

[Revan]

Je parle beaucoup de ravitaillement en ce moment, si mes explications sur comment fonctionne le système ne sont pas claires, n'hésitez pas à me le dire et à me dire ou ça coince.

Décembre -87

En matière militaire, l’hiver est souvent une saison calme. Les hommes doivent se préserver du froid, les chevaux doivent être nourris.



La neige recouvre la Grèce de son blanc manteau, Sylla se retire sur Chalcis pour hiverner, le camp est vaste, bien tenu, approvisionné chaque matin par des paysans grecs reconnaissants de leur épargner la tyrannie orientale. Les hommes sont payés, leur moral au plus haut, bref l’armée est en Etat de se battre.

La situation pontique est contrastée.

D’après les messages qui nous sont parvenus la flotte de Lucullus a manqué son interception, la flotte pontique a pu débarquer l’armée de Cratère …mais pas à Athènes ou nous l’attendions, elle a filé au Nord, à Thessalonique qui sert selon toute évidence de quartiers d’hivers à l’ensemble des forces pontiques. Question : la ville de Thessalonique a-t-elle assez de grain en réserve pour nourrir l’ensemble des forces pontiques engagées ?

Par ailleurs les débris affamés de l’armée d’Archelaos trainent en Thessalie et l’armée de Taxile assiège toujours Dyrrachium. Cela étant elle semble en bien mauvais état, il faut dire que Dyrrachium est approvisionné par mer, pas l’armée de Taxile qui est maintenant devant un choix cornélien : rester et mourir de faim ou faire retraite par des cols enneigés ?



En Italie, pas de changement depuis les « exploits « de Marius à Ancona, les séditieux Populares étendent leur emprise sur l’Italie, mais si lentement que Sulla pourrait vaincre deux fois le Pont et avoir quand même le temps de revenir.

Et puis Rome est bien gardée. Les démagogues la veulent ? Qu’ils viennent la prendre !

[DoubleSquall]

Question : la ville de Thessalonique a-t-elle assez de grain en réserve pour nourrir l’ensemble des forces pontiques engagées ?

D'ailleurs ce genre de chose a un réel impact sur l'IA qui peut alors mourir de faim et voir ses troupes s'affaiblir ou, "triche"-t-elle ? étant en sécurité avec des réserves infinies.

[Revan]

Comme tu l'as vu l'armée D'Archélaos est morte de faim (30 000 hommes en gros au départ, 8000 au dernier combat), donc l'IA est bien impactée par le ravitaillement, et c'est pareil pour les limites de ravitaillement dans les villes, pas de grain magique.

En fait les seuls bonus donné a l'IA en niveau de difficulté maximale sont des bonus de vitesse et de récupération de cohésion et également des moindres pénalités de commandement, on peut également lui donner des bonus de détection/activation, mais ce sont des curseurs à part dans les options. Pas de Sardaukars en combat, pas de pognon gratuit, pas de PE gratuits.

[DoubleSquall]

Comme tu l'as vu l'armée D'Archélaos est morte de faim

J'avais loupé ce petit bout En tout cas c'est sympa de voir les armées IA touchées par ce genre de chose.

[Revan]

Généralement l'IA gère correctement son ravito (elle ne laissera pas ses armées mourir de faim dans la campagne), mais là je lui ai pas trop laissé le choix

D'ailleurs ça me fait penser que récemment, le coté raisonnable de l'IA m'as surpris en la voyant rapatrier son armée Carthaginoise de Sicile une fois que mon armée Epirote aie pris toutes les villes, elles ne s'est pas obstinée à attaquer avec une armée qui allait crever de faim.

[Revan]

La suite arrive bon je sais c'est l'hiver et il se passe pas grand chose militairement parlant (et il vaut mieux). Mais on a deux trois bricoles intéressantes quand même, bref.

Janvier -86

BONNE NOUVELLE !



Le champion des démagogues, Gaius Marius est MORT ! Quelqu’un soient les circonstances, cela fait nos affaires ! Les Populares sont maintenant menés pat l’instable et cruel Lucius Cornelius Cinna.



La mort de Marius laisse ses forces d’Anconna sous commandement d’un général moins prestigieux, probablement son fils et homonyme.
Nous tentons de mettre à l’abri la petite flotte d’Anconna dans le port italien le plus proche : Brindisi.



En Grèce, pas de changement de notre côté, nous hivernons paisiblement à Chalcis et les hommes hivernent sous la couverture des grecques maintiennent une discipline solide.

Côté Pontique, Archelaos ravage la campagne Thessalienne en cherchant de quoi se nourrir, petit souci, entre lui et les greniers de Pharsale il y a les glaives et les piques de la milice urbaine de Pharsale, défenses que ses hommes en loques sont trop faibles pour bousculer.

Taxiles quant à lui, plutôt de que mourir de faim devant Dyrrachium à retraversé les cols vers Thessalonique….au prix de lourdes pertes (diodes rouges)

Point Technique : On peut se demander comment j’arrive à avoir ces infos sur l’effectif des forces ennemies et la composition de leur armée dans des zones en brouillard de guerre ou je suis censé ne rien voir. La raison est simple : dans AJE, le brouillard de guerre est tempéré par la mesure de Loyauté, qui désigne quelle part de la population de la région nous est loyale ou pas. Plus cette part est élevée plus nous aurons d’infos sur les déplacements ennemis (les paysans renseignent nos éclaireurs etc). A l’inverse, si l’on contrôle une région non loyale, les ennemis pourront s’y cacher sans qu’on les voie, même si le brouillard de guerre est censé être levé. Ici l’entièreté de la Grèce est loyale au camp des Optimates. C’est donc du tout cuit.

[maxH]

Ton AAR est toujours aussi bien tournée, et les points techniques sont du caviar pour découvrir les mécanismes du jeu, donc merci
Chacune de tes publications m'incite à relancer le jeu, mais comme à chaque fois, les 4 minutes nécessaires a son démarrage m'impatiente au point de capituler.

[Revan]

Je vois tout a fait le souci j'en profite pour consulter mes mails, répondre a un texto ou deux et checker twitter pendant ce temps, ça passe tout seul!

Et de rien, c'est le but de faire découvrir ce jeu qui, comme tous les jeux Ageod est très riche mais rebute souvent par sa complexité (même si les devs font d'énormes efforts en termes d'interface je trouve, rien à voir entre AJE et leurs jeux du début)

[Revan]

Je m'excuse d'avance pour le manque d'action de cet épisode, promis, en Avril les opérations repartent en force!


Février -86



En Grèce pas de grands changements, il apparait que l’énorme armée pontique rassemblée à Thessalonique commence elle aussi à souffrir de problèmes de ravitaillement (diodes orages), c’est le moment d’attaquer, mais les pluies torrentielles ont transformé la Grèce en champ de boue et tout déplacement de troupes serait long et épuisant, Sylla prends donc la décision d’attendre le retour du beau temps, après tout, les pontiques ne vont pas faire apparaitre du grain par magie.
En Italie aussi chacun reste sur ses positions.



Petite vue de l’Hispanie ou les démagogues qui tiennent la province doivent faire face à une révolte des lusitaniens. Ces derniers ont réussi à prendre Corduba mais semblent assez bien contenus par ailleurs.

Mars -86



Mars ! Mois de récolte des taxes ! De l’argent frais pour payer les hommes et recruter des renforts, ce que nous faisons, en prévision des futures pertes !
La pluie tombe toujours en Grèce et les pontiques sont toujours en train de souffrir de la faim.



Une bonne nouvelle pour commencer l’année : révoltés par le sort des pauvres habitants de Chios, les grecs d’Ephèse craignent d’être les prochains sur la liste de défouloirs du tyran Mithridate et se soulèvent contre lui ! Nous devons arriver le plus vite possible à Ephèse pour sécuriser la ville

[Revan]

Puisque la révolte d'Ephèse ne semble pas susciter de passion, vous me voyez forcé de dégainer mon arme secrète avec....LA SUITE!

Avril -86



Les pluies de printemps ont cessé et le soleil brille sur toute la Grèce : il est temps d’attaquer !
Sur ordre de Sylla, le camp est levé et toutes les légions se dirigent à marche forcée vers le nord. Un seul but : Thessalonique. Il s’agit de rattraper le temps que la météo nous as fait perdre. En avant !





17 jours après, les troupes de Sylla arrivent à Thessalonique et fondent sur des grecs surpris et encore en train de se débattre dans d’inextricables problèmes de ravitaillement. Rapidement les lignes pontiques denses mais mal tenues sont enfoncées par les légions de vétérans et se débandent. La bataille de Thessalonique dure deux jours et se solde par l’anéantissement de la quasi-totalité de l’armée du Pont commandée par Taxiles. Les survivants se retranchent dans Thessalonique.

Point technique : observez en bas du rapport de bataille les logos représentant des tentes, un pour chaque camp, le nombre à coté donne la proportion d’unités correctement ravitaillées pour chaque camp, 100% pour moi, 32% pour lui, voilà le pourquoi d’un tel carnage.



Un jour de repos et les légions donnent l’assaut à la ville. Sylla n’a pas de temps à perdre avec un blocus et un siège. En un jour s’en est fait de l’armée du Royaume du Pont, de la plupart de ses généraux dont plusieurs fils du tyran Mithridate, qui néanmoins ne se trouvait pas avec le gros de son armée. Dommage, mais Thessalonique reste une victoire étincelante pour l’armée romaine. Ce nom restera dans l’histoire !