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  • Enestinos le gaulois





















    NB. Les traits de caractères de mon personnage développés le long de l’histoire sont ceux qu’il a dans EB.

    Je profite en fait d’un script pour me faire un petit plaisir, en effet lorsque vous êtes arvernes un message vous propose de vous allier aux épirotes et d’aller envahir deux villes en échange de l’aide d’une armée épirote dans vos campagnes. Chanceux en plus j’ai eut un capitaine qui est devenu membre de la famille suite à une bataille épique sur un pont !
    Donc je me suis dis que l’occasion était trop belle pour ne pas faire un petit récit !

    ( Pour mettre la viabilité du truc j’ai du cheater quelque peu car tous les peuples du monde se sont dit que c’était une bonne occasion de m’envahir donc il me fallait un peu d’argent si je ne voulais être rayé de la carte avant de terminer mon récit !).

    (Beaucoup d’éléments ne seront pas très historiques, je fais avec mes maigres connaissances sur les gaulois)


    UN SIECLE PLUS TARD.

    GERGOVIE, CAPITALE DES GAULES .

    -On parle d’une découverte sensationnelle !

    -Comment ça ?

    -Tu sais qu’on a jamais exactement su comment et qui avait déclenché l’invasion de la Dacie ?

    -Oui, la chute de Rome est un récit qui a occulté le reste de nos mémoires, ces territoires lointains sont sous notre contrôle sans que l’on sache pourquoi à vrai dire. D’ailleurs notre roi nous a demandé de partir en tournée d’inspection avant de se lancer dans l’invasion de l’orient lointain ! Quel dommage qu’à cette époque nos druides s’obstinaient à ne porter par écrits que les contrats ou autre actes administratifs !

    -Et bien figures toi qu’un raid mené sur les côtes d’asie mineure nous rapporté un manuscrit grec formidable. Lorsque nous avions annexé la cité de Massalia, certains grecs s’étaient mis au service de nos souverains. Et bien il se retrouve que lors de l’expédition qui mena à la chute de Vindobona et de Ak-Ink , un scribe grec nota tout le déroulement de l’expédition. Certains passages sont parait-il déroutante car ils racontent l’intimité du général responsable de l’expédition , comment si il s’agit de courriers !

    -C’est bien étonnant comme façon de raconter une expédition !

    -Justement ,je voulais ton avis sur ce récit avant que je le donne à notre Roi, pour savoir si nous devons en couper certains passages, car il m’est évident qu’une partie devra être copiée et diffusée !



    LIVRE I : LA LEVEE DE L’ARMEE


    Suite à l’annexion de la ville de Massalia, je me mis à l’idée d’étudier ce peuple arverne. En effet il est de mon devoir de mettre en garde les autres grecs du danger qu’ils représentent pour notre autonomie. Je serai le plus honnête qui soit dans mon analyse, en effet il ne faut se leurrer derrière nos préjugés, la vérité se doit être su ! Ils nous ont humilié en plaine comme au cour d’un siège. Nous ne les pensions pas capable de s’organiser si efficacement et de mener un siège aussi destructeur. Notre arrogance nous a perdu, cependant une expédition avait été lancée suite à l’appel du roi épirote pour le soutenir dans sa guerre contre les daces. Les arvernes avides de prestige se sont jettés sur l’offre. Un jeune chef ambitieux fut envoyé à la tête d’une expédition. Ce récit va mettre en lumière les faiblesses inhérentes aux gaulois et permettre, je l’espère, aux autres royaumes grecs de trouver des solutions efficaces de les contrer.
    Je dois être sincère, certaines erreurs sont uniquement imputables à ce chef, dont le caractère est assez atypique.

    Il faut tout d’abord remonter six années avant le départ de cette armée. En effet, il était nécessaire de préciser le contexte dans lequel allait évoluer l’expédition.

    La guerre faisait rage entres les Arvernes et les Eduens, ceux-ci avaient été renvoyé au-delà des Alpes. Leur dernière armée fut anéantie prêt de Massalia juste. Le chef des Arvernes, voyant l’avantage stratégique unique offert par notre cité, se dit qu’il était un juste prix que de l’annexer à son royaume. Il y plaça un caturige a la tête de la cité avec une petite garnison et remonta au nord pour y passer l’hiver. Il était sans compter l’intervention de Rome, dont Massalia était un protectorat. Plusieurs manipules avaient été envoyées en reconnaissance ,Lugort envoya à ce moment là une partie de sa garnison pour sécuriser le seul pont franchissable avant la ville. Leur but était seulement de tenir le plus longtemps possible , d’avertir la cité pour qu’elle demande des renforts à Adcobrovatos Mais les dieux sont parfois bien facétieux, il se trouva que les manipules romaines furent décimées, malgré le fait qu’ils aient été le double, voir le triple selon certains vétérans. Adcobrovatos fut si impressionné par cette éclatante victoire qu’il proposa au capitaine de ce détachement de rejoindre sa famille, offre qu’il accepta immédiatement. Petit noble de la tribu des Brannovici , ce qui influença énormément ces choix comme nous le verrons par la suite, il accéda à 20 ans à un destin inespéré.
    Le Royaume Arverne se construit sur l’alliance de plusieurs tribus partageant la même haine des Eduens, cependant il leur manque un évènement réellement fondateur pour les lier, de plus l’élection de leur Roi crée souvent à la suite de grave dissension, il serait sage de savoir en user.

    Les Brannovicis sont un peuple qui du fuir en Gaule l’arrivée de Boii, ils en retiennent une haine viscérale pour cette tribu qui les a chassé de leur terre et richesse, les laissant dans une certaine misère en Gaule, où certes ils sont acceptés mais considérés comme un tribu de second ordre. Ce précis est essentiel pour que le lecteur avisé saisisse le caractère exceptionnel des évènements qui ont suivis.

    Malheureusement pour Enestinos, il ne fut pas placé à de vrais rôles, il lui confia une petite armée qui devait simplement veiller à éradiquer les brigands qui s’attaquaient aux caravanes.
    Lugort (qui était le souverain de Massalia) récolta toute la gloire, en effet chaque année il subissait le siège d’une légion romaine. A chaque fois celui-ci, après un petit temps d’adaptation, sorti de ses murs pour livrer batailles contre les romains, ceux-ci ayant peu de cavaliers se retrouvaient brisés par les nobles celtes montés. Les gaulois n’étaient pas les meilleurs cavaliers mais comparativement aux romains, ils excellaient en tant que tel. Lugort ayant le même âge que Enistinos il occulta ses exploits passés. Devenant un homme impassible aux sièges et une véritable terreur pour les romains, ils le pensaient presque maléfique pour les vaincre d’une façon si automatique.
    Enestinos en tira une profonde rancœur, pensant être issue d’un peuple voué à se faire mépriser, il sombra dans grand pessimisme. De plus les dieux semblaient s’acharner sur lui, en effet il se retrouva face à de nombreuses difficultés, les brigands étaient beaucoup plus mobiles que lui il se retrouva vite dépassé par leur efficacité. Se battant contre un ennemi invisible alors que lui était conditionné aux champs de batailles. Ses complications croissantes mécontentèrent fortement le roi arverne, qui regrettaient de plus en plus son choix. Funeste coup du sort, il tomba gravement malade à l’âge de 23 ans, on ne sait si c’était lié à un empoisonnement par Adcobrovatos pour se débarrasser de ce nouveau venu finalement encombrant.
    Au moment se cette maladie il stationna près de Massalia , ayant finalement vaincu les rebelles au bout de deux années de chasses. Disposant de vétéran rompu au combat, les romains considéraient qu’une deuxième armée dans le secteur leur rajouteraient des complications dispensables.
    Ils firent un calcul simple, l’assassinat de leur général ferait dissoudre la cohésion de l’armée et elle serait alors plus simple à battre en plaine.
    Enestinos me raconta cette épisode marquant de sa vie.

    J’avais établis mon campement prend de la vallée du Pô, pour ainsi bloquer la route à toute autre légion romaine, pour les contraindre à se briser sur Massalia. J’étais souffrant , peinant à marcher, si bien que mes hommes devaient me porter sur un lit comme un de ces oriental !
    Etant assez naïf à l’époque, je me doutais pas que la fourberie de ces êtres soit disant fier d’être soldat allait se concrétiser par un geste aussi avilissant !
    Cela devait faire un mois que nous étions installés, j’avais délégué la gestion du camp à mon second, les villages voisins étaient mis à contributions. Ceci explique aussi pour des romains ont pu s’infiltrer aussi facilement dans la région. Un jour un négociant en vin s’arrêta prêt de nos positions.
    Connaissant les ravages que pouvait faire la boisson sur le cœur des hommes, j’étais assez sceptique à la venue de ce commerçant. Cependant je fus convaincu par mon second qui jugea utile de faire une offrande aux dieux, j’estimais qu’un acte de foi supplémentaire pouvait convaincre les dieux à m’offrir une mort plus digne que celle conséquente à un alitement.
    On envoya quelques hommes cherchez des agneaux pour le faire bouillir avec des légumes, on s’attabla autour d’un banquet. Je m’étais difficilement trainé jusqu’à la table. Je me devais d’y être pour à la fois honorer les dieux et montrer à mes hommes que j’étais présent, prêt à partager mon repas avec eux.
    Exceptionnellement j’avais consentit à ce que des femmes soient acceptées dans le camp, pour que la fête soit plus agréable, j’ai voulu faire plaisir à mes hommes. Etant lié à une des filles de Adcobrovatos je ne pouvais évidement me laisser tenter !

    Sentant le mal me ranger, je me décida à retourner dans ma tente, pour m’endormir, l’alcool m’ayant aidé à me plonger dans le sommeil.
    Deux gardes furent posté à l’entrée.
    La nuit obscure gagnait le camp, les lumière s’éteignirent, les amphores et une partie du vin fut placée en offrande, peu à peu les dernières bruits s’étouffèrent dans le noir.

    Ce fut la première nuit calme que je passais, surement grâce au vin d’ailleurs. Les gardes ont du s’assoupir car j’entendis des bruits de pas s’approcher de ma tente. Ces bruits légers et sournois réveillèrent mon esprit de guerrier, je dors toujours avec une dague sous mon oreiller. En alerte, je guettais si ces bruits se rapprochaient. Je sentis la voile de ma tente ronroner, c’était une nuit d’été étouffante, ça ne pouvait être l’œuvre du vent. J’attendis , serrant très fort ma dague dans ma main. Invoquant les dieux. Un souffle s’approcha de moi, habité par une force dont seul les élus disposent, je roule sur le côté, voyant une épée s’enfoncer dans lit. Je me relève et bondit sur mon adversaire, enfonçant ma dague dans son œil ; il s’effondra sur le champ !
    Un homme simple n’aurait pu éviter ce destin, seul un brave au sang noble eut été capable de l’entendre ! En tout cas ces romains ont démontrés toute la lâcheté qui pouvait les habiter.


    Tout conquérant tiens à construire son mythe et à en maitriser les éléments, cependant la pluspart des hommes du camps racontent une histoire. Il me parait juste de la mentionner.

    Enestinos avait raison de préciser la nuit noire, c’est ce qui le sauva. Ce soir là, il ne s’était pas couché légèrement ivre. Il avait été gagné par le vice, il avait passé sa nuit avec une fille de joie. Ses gardes étaient si ivre qu’ils s’étaient écroulés pendant leur tour. Il était donc aisé pour un assassin de s’en débarrasser, fort heureusement pour lui, la nuit était si noir qu’on ne pouvait que distinguer des formes. L’assassin avait enfoncé son épée dans la femme, le bruit réveilla en sursaut ... et de reflexe il avait saisit sa dague pour l’enfoncer dans le bras de son agresseur qui a pu prendre la fuite. Il est notable de remarquer qu’un homme mourant a pu boire autant et trouver l’esprit à la fornication. Ces gaulois sont d’une constitution assez exceptionnelle je dois l’avouer.
    Il a omit aussi ses représailles. Cette région ayant été que très récemment annexée, il considérait les paysans locaux comme des étrangers et était méfiant. Il savait de plus que ses réquisitions ne jouaient pas en sa faveur. Il avait donc demandé à chaque village se porter garant des civils visitant le camp. On n’avait jamais su si les paysans étaient au courant ou non de la machination. On me rapporta les faits ainsi :

    Quelques semaines plus tard, quasiment guérit , Enestinos prit la tête d’une vingtaine de cavaliers. Il était fou de rage , se dirigeant vers le village qui se porta garant du marchand de vin. Il se moquait de savoir si ils étaient au courant ou non, ce qui lui importait fut le respect. Si ils ne l’avait su, ils auraient du le savoir, être plus vigilant, il alla leur rappeler ce qu’il en coûta d’échouer !
    Arrivé au village , les habitants semblèrent quelque peu étonné de lui voir arriver.

    -Toi ! Appelles le chef de ton village ! ordonna-t-il au premier habitant qui croisa son regard.

    L’homme se précipita vers la maison du chef, manifestement inquiet.

    La plupart des autres habitant vaquèrent à leur occupation habituelle, comme si ils s’attendaient à une réquisition habituelle.
    Un homme relativement usé par le temps s’approcha, il avait pour seule richesse un collier un or, il s’agenouilla devant Enestinos puis semblait attendre craintivement une sentence.

    -Mmmh dites moi, avez-vous vu un marchand de vin passer récemment dans les environs ? Nous le cherchons, nous souhaitons être remboursé , il nous a vendu un bien mauvais vin qui a offensé les dieux !

    -Oui mon seigneur, nous l’avons même capturé et pendu , il avait tenté de voler ! Sa dépouille est toujours accrochée à l’arbre en guise d’avertissement au gens qui seraient tenté de nous dépouiller de notre due ! Nous nous sommes aperçu plus tard qu’il s’agissait du négociant en vin !

    Enestinos lui sourit.

    -Oh vous avez bien fait ! C’était une mauvaise personne, assurément elle méritait son châtiment.. –il regarda les enfants jouer- Vous avez un village fleurissant il est vrai, je comprend que vous vouliez le protéger. Etonnant que vous ayez autant d’enfant, vous devez avoir de solides femmes non ?

    -Oui !

    -En quelque sortes, vous vous portez garant qu’elles puissent enfanter sans risque ?

    L’homme quelque peu troublé répondit oui de la tête.

    -Bien Enestinos esquissa un rictus. SOLDATS ! Qu’on me mette tous les enfants de ce village dans une maison

    -PITIE ILS SONT INNONCENTS hurla le chef du village en se précipitant sur le général celtes, tirant sur sa cape en le suppliant.

    Pour toutes réponses, Enestinos dégaina son épée et lui enfonça dans la gorge. Les hommes du villages n’étaient pas armés et ne purent résister aux cavaliers, qui saisirent de tous les enfants qu’ils trouvèrent, les arrachant aux bras de leur mère.
    Une fois qu’ils furent enfermer dans une maison, sous les complaintes des parents, Enestinos descendit de son cheval, pris une torche, l’alluma et la lance sur le toit de chaume. La maison pris feu, se retournant vers la foule désespérée , il leur déclara :

    -J’espère pour vous que vous êtes plus confiant quant à la garantie de vos femmes !
    Dernière modification par {Scipius}Spartacus, 18-06-2013, 19h14.

  • #2
    T'aurais pu quand même installer la trad fr :\

    Spoiler:
    Nan c'est bien, la suite

    Commentaire


    • #3
      Merci !

      Un modo peut-il juste changer le Enistos en Enestinos svp ?

      Spoiler:
      Je le ferai promis , mais ayant mon jeux en allemand et vomissant les voix en fr j'ai pris le reflexe de ne pas prendre les trads !!


      edit DS : Fait. Tu peux toi même modifier un titre Modifier le message > Editeur avancé (à côté de Enregistrer)
      Dernière modification par DoubleSquall, 19-06-2013, 10h03.

      Commentaire


      • #4






        Suite au massacre de la vallée du Pô, Enestinos offrit une formidable opportunité de propagande pour les romains. Ils s'imposèrent, comme à leur habitude, en tant que mendant de la liberté d'autrui et répendirent le bruit d'une cruauté sans limite.
        Cependant ils ne purent l'exploiter, l'humiliation que leur infligea Lugort aux pieds des murs de Massalia réduisit à néant le prestige militaire de Rome , et surtout les tint à l'écart pour de nombreuses années de la Gaule.

        Lugort se montra si fin gestionnaire à Massalia, et sa capacité à tenir le siège convaincu Adcobrovatos de le maintenir là bas, de l'autoriser à battre monnaie et d'entretenir une armée.



        Une année plus tard, il reçut un missive épirote proposant de l'or contre une invasion de territoires barbares. Les caisses Arvernes étaient vides, et Adcobrovatos avait besoins de fonds pour mener sa campagne d'annexion de l'ouest de la Gaule. Les Eduens, quant à eux étaient devenu un protectorat de Rome, qui décida de les financer largement pour reconquérir leur territoires. Disposant d'argent à ne plus quoi savoir en faire, les Eduens envoyèrent des emissaires dans le Nord, dans le but de convaincre les chefs des tribus germaines à rentrer en guerre contre les Arvernes.
        Le chef Arvernes décida de frapper une monaie ronde, pour qu'elle soit utilisable dans le commerce international, mais il s'agissait là d'une mesurette.



        Il fallait donc envoyer une armée pour soutenir le Roi épirote lancé dans une guerre contre les Gètes.
        Il désigna alors Enestinos, dont le courage fut prouvé par le passé. Ses frasques dans la plaine du Pô l'ayant disqualifié durablement dans les coeur des grecs, son maintient dans la région fut intenable.


        Les Avernes ont cela de fascinants que leur intrigues politiques sont égales aux notres, elles ne sont certes jamais rapportées de par l'oralité de leur tradition, mais elles devraient un modèle pour nous. Nos citoyens ont perdu le sens de la Cité, nos débats ne sont que querelles de paysans et notre volonté de défendre nos terres relegués à des vils intérêts financiers. Ces moeurs orientaux ont pervertis ces que nos ancêtres des Cités ont bâtis, les monarques macédoniens décadants ont corrompu nos traditions par leur démeusures. Ces fous ont voulu s'aligner sur les dieux, ils n'ont que scellé notre ruine.
        Pour bien comprendre les conditions qui ont amenés à l'expéditions des 8000, il me semble opportun de rappeler le contexte politique.


        Adcobrovatos est le chef élu des Avernes, il est lui même issu d'une des plus anciennes familles de cette tribu. Ses hauts faits militaires et sa constitution robuste l'ont imposé comme un fait des dieux. Grand soldat, la politique ne l'emballe guère si ce n'est au maintient de son pouvoir.


        ---
        Sur les champs des Gaules, 20 ans plus tôt.



        Le temps est dégagée, c'est parfait se dit Adcobrovatos. Cette bataille allait sceller le destin de sa lignée, si les dieux lui offraient ce cadeaux, il préservera la réputation des héritiers.
        Un fleuve séparait l'armée Eduens de la route de .. . Si il la stoppait ici, il pourrait profiter de la confusion pour faire disloquer l'armée adverse , et peut être pourquoi pas foncer sur..
        -Mon roi !...

        L'estafette tira Adcobrovatos de ses reflexions

        -... votre état-major vous convoque devant les hommes !

        -Pardon ? repondit-il surpris

        - Oui.. Ils... Pour tout vous dire.. Ils pensent que peut être... Enfin il se pourrait que vous ne.. L'homme regara son roi.. Que nous courrons au massacre..

        Il fixa son jeune estaffete tremblotant comme une femme perdant son pucelage, il enfila son casque et continua de le toiser longuement de yeux froids.
        Il sorti alors sèchement de la tente et fit face à son armée, l'état major formait un arc de cercle à son entrée et la masse d'homme s'étendait à perte de vue. Brennos, son second, s'avanca vers lui en se courbant.


        -Mon roi, nos hommes ont peur ! La crainte étraint leur coeur, ces braves ne veulent pas s'offrir aux dieux inutilement, ils souhaitent retrouver leur terre, cette campagne dure depuis des longs mois !.. Personne ne s'occupe de leur champ, la famine guette notre peuple sire !


        -Mon peuple, mon brave peuple !.. Il bomba ferocement le torse.. Les dieux ont depuis longtemps accordés cette incroyable destiné à notre peuple, de pouvoir enfin affirmer avec force et courage que la puissance de la témérité de nos gens n'ont d'égales que les loups des forêts,nos pattes vont trancher leur gorges impropres, nous seront alors le plus grand peuple de ce monde ! Avec moi , soldats ! Nous irons vers les monts de la gloire, saisant , tel guidé par nos dieux comme cela fut le cas à de nombreuses reprises ! ... Souvenez vous mes frères à cett..

        Le silence fut absolu, les soldats écoutèrent incrédules l'ennuis sortir de la bouche de leur roi.
        A ce même moment un éclaireur sonna le cors, les Eduens traversèrent le fleuve.


        -Et merde.. Adcobrovatos lacha ce râle puis enfourna son cheval sans dire mot, sortit son épée et commença à aller au trot vers le fleuve. Sa garde royale le suiva par devoir.
        Les soldats regardèrent la cavalerie royale s'avancer vers une mort soudaine.


        -On ne va pas rester là à regarder notre roi mourrir !.

        -Ouais nos enfants seront châtié par les dieux!..

        -Ch'ui pas un lâche !

        D'autres voix se joignirent au cortège, l'état major compris qu'entre le déshonneur et la mort, la mort serait plus belle victoire sur l'éternité..
        Les soldats hurlèrent.


        20 plus tards , les Avernes règnent sans partages sur la Gaule.

        (Remettre en ordre pour le prochain papyrus)


        Son incompétence à saisir le politique et à exercer le discours auraient put être un formidable handicap, mais ses qualités militaires placèrent le roi comme souverain légitime.
        J'avais parlé de la lignée d'Adcobrovatos, mais il ne fut pas le seul héritier, il avait un petit frère, qui lui aussi s'était montré très intéréssé par la chose publique comme dirait les romains.
        Amminos, est son inverse.Il est certes un guerrier, comme les nobles de son clan, mais il s'est vite désintéréssé des combats pour s'initier au savoir des druides. Ses capacités de reflexion sans peu d'égale lui facilitèrent grandement cet apprentissage obligatoire. Son art oratoire l'a placé dans les plus hautes arcanes du pouvoir. Son ascension fut si rapide que son frère ne pouvait l'assassiner, en effet sa participation au Grand Conseil paru vite indispensable pour la gestion des affaires.



        Il n'en faut que peu ,
        A l'aigle pour déployer ses serres,
        Royales et implacables,
        Sur tout ennemi de son clan;
        Le loup n'offre que ses cros,
        Tranchant la veulerie,
        Des moutonts trop idiots ,
        Pour saisir l'occasion,
        D'engloutir les pousses ,
        D'un Empire florissant.






        La formation d'Amminos donc très contrastée de son frère , les bardes lui apprirent aussi l'art de la Poétique. Il composa en plusieurs en l'honneur du roi.
        Ces Avernes sont bien surprenants, leur éducation ne les rends pas si étrangers à certaines de nos traditions toute reflexions faite.
        La malice du cadet est certaine mais il est trop sur de lui.

        -Ah si il n'était pas mon frère je l'aurai déjà fait exécuter !

        -Mais Sire, il vous soutient tant, il vous dédie même des poèmes !..

        -Ah ses poèmes... Parlons en de ses poèmes ! Mes prends-tu pour un idiot Lugotorix ?

        Le conseillers paru apeuré

        -Non tu n'oserais pas.. Mais saches que j'ai très bien saisi l'allusion grossière , l'aigle ,le loup , l'empire florissant.. Il parle de Rome, il se moque de mon incapacité à réagir face aux trop nombreuses incursions des légions de cette République ! Et en plus , cet Enestinos dont j'ai eut le malheur de marier à ma fille , s'amuse à massacrer les villageois. Comment puis-je tirer l'impôt et administrer ces terres ?De plus son peuple occupe des terres qui ne sont les siennes ! Et puis ce roi épirote qui me promets de l'or , mais pour qui se prend-il ? Il me prend pour un vulgaire mercennaire !! Mon peuple me moquerait si je m'abaissais à une telle chose, et ce cher Amminos se saisirait de l'occasion pour écrire un de ces mythes ... Laisses moi maintenant, je dois reflechir !


        Quelques heures plus tard. Dans les rues de Gergovie, une petite ombre frêle rasa les murs. Ses pas étaient peu surs ; sa cape gigotait sur ces épaules tremblantes. Cependant quelque chose semblait la guider , dans la crainte certes, mais lui donnait paradoxalement une détermination étonnante. Aussi étonnante que la survie de cette petite chose. Finalement elle rentra dans une ruelle vide, une autre ombre s'avança alors vers la créature et un échange débuta.

        -Il doute dis tu.. Bien !.. Tu as bien accomplis ton oeuvre, va et retournes auprès de ton maître !..

        Lugotorix disparue alors.


        Une Heure plus tard dans la salle du trône.


        -Ah mon Roi !

        Adcobrovatos se retourna et aperçu son petit frère

        -Amminos..

        - Vous semblez préoccupé mon roi.

        -Oh rien de bien compliqué petit frère, tu sais.. La conduite du Royaume..

        Il en profita pour s'assoir sur le trône , sans faire aucun signe à son frère. Celui maintena sa tête baisée puis commenca

        - Peut être que , Sire, avez-vous déjà trouvé une solution pour vous débarasser d'Ennestinos et son peuple, je veux alors guère vous déranger.

        -Expliques-toi !.. lui lança sèchement le Roi Averne.

        - Je ne veux pas insulter mon roi en lui imposant mes ridicules desseins, ils ne pourraient soutenir comparaison.. Mais si vous me l'autoriser, il me semble mon seigneur, que l'offre de l'Epire pourrait être la solution à tous vos problèmes..

        -Je l'ai déjà dis lors de la réunion du Grand Conseil, je ne serai le commis d'un souverain étranger !

        - Mon roi, jamais je n'ai eut la pensée infamante de vous inclure dans ce projet.. Non je pensais plutot à Enestinos.. Vous savez sans doute que sa loyauté est motivée par un espoir de récompense, chose qui aurait du amplement être comblé par la main de votre fille, cependant il semblerait que son avidité soit sans pareille. Alors il me parait opportun de l'éloigner lui, et son peuple, ces Brannovici.. Vous savez comme moi que ce peuple voue une haine sans limite aux Boii, et que ces tribus ne sont guère éloignées des villes que le Roi épirote vous a prié de prendre en son nom !.. La route du Nord est bloquée par des tribus germaines qui semblent, selon tous nos rapports, lorgner sur nos terres. La route du Sud est bloquée par le dernier bastion des Eduens, dont l'armée financée par Rome est difficilement battable. Il ne reste que le col des Alpes. Les probabilité pour qu'Enestinos les franchise vivant ne sont que maigres, et si même il y parviendrait , son peuple ne serait guère loin des terres Boii.. Le destin pourrait l'y conduire et sa destruction serait sûre.. Demandez , mon roi, le paiemment en avance pour votre action militaire. Les caisses seraient en état de financer une expédition sur les mines d'Ibèrie et les Brannovici ne seraient qu'un souvenir...
        Le Roi se leva alors et sorti de la salle, laissant Amminos dans l'indifférence.



        La route du Sud fut bloquée par les Eduens




        Quelques jours plus tard un cavalier fut envoyé au camp d'Enestinos
        Dernière modification par {Scipius}Spartacus, 19-06-2014, 17h59.

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