Je viens de finir ma L2 d'Histoire et je rejoins une partie des avis ici.
On se cantonne trop à limiter les études d'Histoire à ... l'Histoire et l'enseignement. Personnellement je me suis inscrit à la fac d'Histoire avec l'ambition déjà faite de tenter (et réussir tant qu'à faire) les concours de l'école de journalisme de Bordeaux ainsi que Science Po Bordeaux, à ma fin de L3 pour y faire un master. La fac d'Histoire n'est donc pas une finalité mais une porte d'accès, qui plus est en rapport avec ma passion première. Cette approche me motive parce qu'au moins j'ai un but fixe, rare en licence, et du fait du niveau d'exigence de ces deux futures écoles, cela me force à m'impliquer.
Je suis d'accord sur le fait qu'on puisse réussir une licence d'Histoire sans se fouler pour peu qu'on soit déjà passionné et un minimum cultivé. Là où j'ai du m'investir c'est surtout en première année pour la méthodologie (commentaires, dissertations, etc), étant donné que j'ai commencé ma licence 6 ans après le bac. Ca a été rude sur ce plan. Au niveau des révisions, etc, en donnant le strict nécessaire j'ai eu 14.5 de moyenne aux 4 semestres (2 par année). Je suis premier de mon TD et l'un des premiers de la promotion sans doute. Donc oui, c'est vraiment pas sorcier, pour peu qu'on s'implique un poil. J'avoue qu'il y a 6 ans, lorsque j'avais tenté la première fois la fac, ce fut un désastre mais j'avais eu le bac en mode Rage Quit et je ne voulais plus entendre parler des études. La motivation de départ, et la maturité, ça joue.
Enfin, pour revenir à ce que je disais au départ, avec une licence d'Histoire, on peut s'orienter vers un tas de concours pour les grandes écoles histoire de s'orienter vers un avenir qui recrute de nos jours donc ça me semble un atout, seulement les élèves sont très peu informés sur le sujet. On a bien eu une matière à la con PPE où il fallait constituer un dossier soi-même sur un emploi...totalement inutile pour ceux qui ne savaient déjà pas vers où se diriger. Il faut vraiment des cours d'orientation en licence avec la rencontre de divers professionnels qui sont passés par là auparavant pour montrer aux élèves la diversité des orientations disponibles dans le monde du travail avec une licence d'Histoire. Ils font un peu comme ça aux USA de ce que j'en sais. Evidemment, tout ce que l'on rencontre à la fac d'Histoire ce sont des universitaires et chargés de TD, qui ont souvent été profs au seconde auparavant, donc les élèves finissent par penser que c'est la seule orientation possible.
On se cantonne trop à limiter les études d'Histoire à ... l'Histoire et l'enseignement. Personnellement je me suis inscrit à la fac d'Histoire avec l'ambition déjà faite de tenter (et réussir tant qu'à faire) les concours de l'école de journalisme de Bordeaux ainsi que Science Po Bordeaux, à ma fin de L3 pour y faire un master. La fac d'Histoire n'est donc pas une finalité mais une porte d'accès, qui plus est en rapport avec ma passion première. Cette approche me motive parce qu'au moins j'ai un but fixe, rare en licence, et du fait du niveau d'exigence de ces deux futures écoles, cela me force à m'impliquer.
Je suis d'accord sur le fait qu'on puisse réussir une licence d'Histoire sans se fouler pour peu qu'on soit déjà passionné et un minimum cultivé. Là où j'ai du m'investir c'est surtout en première année pour la méthodologie (commentaires, dissertations, etc), étant donné que j'ai commencé ma licence 6 ans après le bac. Ca a été rude sur ce plan. Au niveau des révisions, etc, en donnant le strict nécessaire j'ai eu 14.5 de moyenne aux 4 semestres (2 par année). Je suis premier de mon TD et l'un des premiers de la promotion sans doute. Donc oui, c'est vraiment pas sorcier, pour peu qu'on s'implique un poil. J'avoue qu'il y a 6 ans, lorsque j'avais tenté la première fois la fac, ce fut un désastre mais j'avais eu le bac en mode Rage Quit et je ne voulais plus entendre parler des études. La motivation de départ, et la maturité, ça joue.
Enfin, pour revenir à ce que je disais au départ, avec une licence d'Histoire, on peut s'orienter vers un tas de concours pour les grandes écoles histoire de s'orienter vers un avenir qui recrute de nos jours donc ça me semble un atout, seulement les élèves sont très peu informés sur le sujet. On a bien eu une matière à la con PPE où il fallait constituer un dossier soi-même sur un emploi...totalement inutile pour ceux qui ne savaient déjà pas vers où se diriger. Il faut vraiment des cours d'orientation en licence avec la rencontre de divers professionnels qui sont passés par là auparavant pour montrer aux élèves la diversité des orientations disponibles dans le monde du travail avec une licence d'Histoire. Ils font un peu comme ça aux USA de ce que j'en sais. Evidemment, tout ce que l'on rencontre à la fac d'Histoire ce sont des universitaires et chargés de TD, qui ont souvent été profs au seconde auparavant, donc les élèves finissent par penser que c'est la seule orientation possible.
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