[Turambar]

Oui, c'est une simple étude de fonction (rassure-toi, même après un an de prépa, il y en a encore qui n'y pensent pas ).

[lombrenoire]

Nan mais c'est frustrant, quand même.

[gderoull]

Un petit conseil : ne fais pas trop de maths quand même, profite de tes vacances, tu auras besoin de ton énergie plus tard
http://etudiant.lefigaro.fr/orientat...-le-choc-6974/

[Turambar]

Oui, enfin ils dramatisent tout, le choc n'est pas si énorme qu'ils essayent de nous le faire croire.

[gderoull]

Certes, mais c'est parce qu'on dramatise à l'avance qu'on est finalement surpris en bien
Mais il vaut mieux profiter de ses grandes vacances que passer son temps à faire des maths et autres

[leviath]

Tous mes amis de lycée qui sont allés prépa, c'est à dire presque tous, y étaient devenus de vrais zombies dépourvus de toute joie de vivre et sombrant dans les soirées alcoolisées comme seul loisir (encore plus qu'un étudiant normal je veux dire) pour pouvoir passer une nuit sans faire un cauchemar sur une équation.

[Turambar]

Bizarrement, j'en connais aucun comme ça, et je suis en prépa...

[lombrenoire]

Mais c'est à dire qu'on ma donné des devoirs de vacances, que je me barre dans le Jura le 11 pour 2 semaines, et qu'il est hors de question que je fasse des maths et de la physique. Et puis galérer sur de la trigo me fait apprendre la page entière de formules à la con, ce qui est finalement une bonne chose.

En revanche, l'enfer, ça va être la physique, parce réviser un programme où une bonne partie des chapitres sont cloisonnés et n'ont pas beaucoup de rapport avec le reste (contrairement aux maths donc) c'est très chiant.

PS: devoirs de vacances notés comme 1er contrôle, autant que les mecs ils s'amusent bien.

[ElPadrino]

Je vais entrer en Terminal S et les maths me font peur.

[Turambar]

J'ai rien révisé avant la première année, et je m'en suis plutôt très bien sorti...

[Stilgar]

Surtout que la prépa ça dure à peine deux ans. C'est très loooin d'être un bagne. Un grand nombre de mes potes ne foutaient absolument rien le week-end et ont eu soit les meilleures écoles soit de très bonnes écoles.
A la fac, si tu veux réussir en médecine et en droit (à partir de L3/M1) tu travailles sur ton cursus bien plus qu'un étudiant qui a fait une prépa (vu qu'il ne travaille que deux ans, après c'est branlette, et d'ailleurs pour la plupart c'est également la branlette une fois le CDI en poche).
Après si tu vas en prépa mais que tu n'es pas fait pour ce type de matières c'est qu'il y a clairement une erreur d'orientation. Mais ça c'est un autre problème. Fin bref, les ravages du "S c'est la voie royale". Quand je fais un comparatif entre les gens de mon lycée qui ont fait S, et mon parcours actuel, il y a de quoi relativiser plus que fortement.

[lombrenoire]

Je n'ai jamais comprit la peur (parfois même la terreur absolue) qu'inspirent les maths. Ou toute autre science d'ailleurs.
Très honnêtement ElPadrino, la seule chose qui selon moi peut poser problème en maths (parce que c'est une façon de penser u peu différente de d'habitude) c'est les lois à densité, et franchement ça tien plus du par cœur que d'autre chose.

Il y aura quelques nouvelles fonctions pas vues jusqu'à maintenant (l'exponentielle...) mais si tu apprends bien les particularités ça deviendra un truc tout à fait banal. Et encore, je dois que je me suis touché jusqu'à maintenant et que j'ai quand même été dans le top 5 de la classe (avec une moyenne générale de 12, pour une classe c'est plutôt bon).

Généralement sinon, on considère que la S est une voie royale parce que "ça ouvre toutes les portes", mais c'est un autre débat.

[Stilgar]

Ce qui ouvre des portes ce sont tes compétences et qualités, ce quelle que soit la filière (S, L, STG, bac pro...). Le reste ce n'est que du bullshit (et j'utilise volontairement un terme anglais pour en rajouter) de professeur ou du lycéen qui ne sait pas prendre de recul.

[lombrenoire]

D'où le fait que j'ai mit entre guillemets. Il est clair que la S a un prestige dont je ne sais pas d'où ça vient (peut-être qu'il fut un temps où personne ne voulait y aller parce que les sciences faisaient peur et qu'il y a eu une bonne grosse pub ?).

[Stilgar]

Raison simple = mythe de l'égalité sociale avec les maths.
Avant c'était la filière littéraire (jusque dans les années 50-60 en tout cas), car France = pleins d'auteurs + on sait raisonner + on a de la culture.
Mais c'est une spécificité relativement française que de voir une voie "royale" au stade du bac, qui ne donne accès à rien du tout. Généralement dans les pays voisins c'est plutôt au niveau de la filière universitaire (et en général c'est les fonctions les plus rémunératrices qui sont les plus prestigieuses, comme le droit aux USA ou en Allemagne ou l'économie en Angleterre).