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  • C'est d'ailleurs une chance puisque Clausewitz m'intéresse. J'irais encore plus vite pour le lire si j'avais pas à je cite :
    "- Une recherche sur le contexte historique et littéraire, ainsi que sur la biographie (même sommaire) des auteurs.
    - Une réflexion personnelle, nourrie de lectures philosophiques et littéraires sur le thème.
    - En outre, afin de prendre en compte la part croissante de la culture générale dans les épreuves, écrites et orales, nous recommandons de compléter vos connaissances, en particulier en histoire littéraire."

    Sachant qu'en plus j'ai Le Feu, de Barbusse et Les Perses d'Eschyle.
    Le problème c'est que dans les éditions demandées Eschyle c'est indigeste (150 pages sur 250 sont des documents àa lire puisque je dois fournir un travail dessus, et le reste a tellement de notes ou de remarques que ça ferait un livre à elles toutes seules !).
    Et pour le coup, la 1ère GM, hé bien, je trouve ça horripilant : j'en ai trop entendu parler cette année pour qu'on vienne me bassiner avec les tranchées.

    Je suppose que ça fait une sorte de mini coup de gueule ?
    Mais bon, si je n'avais pas ça à faire il n'y aurait que des révisions en maths et en physique, ce ne serait pas drôle sinon (sachant qu'il y a de grandes chances que ce soit le français-philo qui me prenne le plus de temps alors que c'est une matière mineure)

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    • Ah, la Rzeczpospolita, c'est un peu ma terre de lait et de miel, la terre rêvée du far east, la terre perdue pour les Polonais, bref, y a tout une charge émotionnelle derrière, donc forcément, y a eu de la publication, mais hélas pas toujours traduite. Content que Sienkiewicz t'ait plu, cela dit, y a vraiment une charge épique et en même temps de la place pour le rêve, dans ce livre. C'est le premier volume d'une trilogie : Potop (le Déluge) et Pan Wolodyjowski (Messire Wolodyjowski) viennent la compléter. Hélas, pas faciles à trouver. Au passage, ces livres ont fait l'objet d'adaptations diverses et diversement réussies (en fouillant un peu, on les trouve facilement en STA). Autre classique de Sienkiewicz, Les Croisés, sur la bataille de Grunwald, ça se lit très bien aussi (à mon sens mieux que le Quo Vadis pour lequel il a été récompensé par le Nobel, même s'il est bien aussi).

      Hors Sienkiewicz, toujours pareil, problème d'édition en français ... Mais en vrac, chez les Polonais, on peut citer : les Mémoires de Jan Chryzostom Pasek, édité chez Noir sur Blanc, mémoires d'un Pancerny (autre cavalerie lourde polonaise) qui a vécu le Déluge et qui a une verve truculente hautement jouissive, à mon sens (il arrête pas de se la péter, aussi) ; malgré quelques longueurs parfois, c'est une source superbe pour appréhender la période. Plus XVIIIe et fin de la République, la Condition d'Eustachy Rilski (des Polonais de la Grande Armée qui se livrent un duel acharné, digne du Duel de Conrad) et Pan Tadeusz de Mickiewicz (un peu le Victor Hugo polonais, un très long poème tantôt épique, tantôt presque lyrique) montrent bien les rivalités internes qui ont affaibli le pays. Et en russe, comment oublier Taras Bulba de Gogol, qui se lit très bien, même si cette fois, ce sont les Polonais les méssants qui tabassent les Cosaques fiers et ombrageux Adaptations intéressantes : celle avec Yul Brynner dans les 60's, qui trimballe à merveille sa sale gueule pour donner une belle ampleur au personnage principal (une certaine ambiguité existe dans le film, plus que dans le livre, pour le coup) et la dernière ultra-nationaliste de je sais plus quel Russe (plutôt à crever de rire).
      Liste non exhaustive, à compléter si des trucs me reviennent.

      Le Feu ou les Perses, c'est bien, pourtant. Certes, avoir des trucs à faire dessus vient toujours gâcher le plaisir, mais en elles-mêmes, ce sont des œuvres tout à fait honorables. Sur la PGM, oui, on nous en met ras la casquette, mais y a quand même de bons bouquins qui ont été écrits, faut l'avouer (A l'ouest rien de nouveau, Orages d'acier, l'Ordre du jour chez les Teutons ; la Main coupée, la Randonnée de Samba Diouf, Ceux de 14, Les Croix de Bois, Verdun, Capitaine Conan chez les Frenchies ...).

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      • Bon, je suis plutôt content, je m'adapte très bien avec mes nouvelles lunettes, quoi que, la je fais un gros hors sujet ici !
        Je n'avais jamais été réellement attiré par l'épaisseur des gros bouquins, j'appelle cela des pavés dit vulgairement, le nombre de page m’attristait, je fuyais comme un chien battu... Mais j'ai découvert le génie de Zola, certes, je l'avais étudié en cours de français en première, et peu à peu, je l'avais évacué de mon esprit. Quelle horreur ! quel blasphème, quel idiot ! Je me suis lancé mercredi dans ce livre de poivrot de l'Assommoir et j'y ai laissé mes tripes ! Mais quel livre, je l'ai terminé ce matin. Je m'étais comme réconcilié avec la lecture, cette dernière, qui me faisait tant souffrir.
        J'ai rigolé du début à la fin (même si cette période n'est pas drôle, c'est l'écriture de ce grand Zola qui m'amusait tout particulièrement, les tournures de phrases, les comparaisons, les différentes allusions...), toutes les atrocités du monde ouvrier apparaissaient devant mes yeux à chaque page de tourné, j'étais abasourdi, impressionné, médusé, stupéfié tellement cette oeuvre me tournait la tête. Je n'ai encore jamais rien lu de tel et en aussi peu de temps !
        Il est l'heure de partir triomphant à la conquête de l'univers de Zola: prochain livre, La fortune des Rougon, et hop, ils vont tous y passer, ça prendra du temps, 20 livres à lire, plus que 19. Mais je pense le lire une deuxième fois, cet Assommoir !
        Allez un passage qui m'a particulièrement touché dans le bon et dans le mauvais sens:

        "Fichtre ! murmura Lantier, quand ils furent entrés, qu'est ce qu'il a donc fait ici ? C'est une vraie infection." En effet, ça puait ferme. Gervaise, qui cherchait des allumettes, marchait dans du mouillé. Lorsqu'elle fut parvenue à allumer une bougie, ils eurent devant eux un joli spectacle. Coupeau avait rendu tripes et boyaux: il y en avait plein la chambre: le lit en était emplâtré, le tapis également, et jusqu'à la commode qui se trouvait éclaboussée. Avec ça, Coupeau, tombé du lit ou Poisson devait l'avoir jeté, ronflait là-dedans, au milieu de son ordure. Il s'y étalait, vautré comme un porc, une joue barbouillée, soufflant son haleine empestée par sa bouche ouverte, balayant de ses cheveux déjà gris la mare élargie autour de sa tête.
        "Oh ! le cochon ! le cochon ! répétait Gervaise indignée, exaspérée. Il a tout sali... Non, un chien n'aurait pas fait ça, un chien crevé est plus propre."


        J'était tellement à fond dans le livre que je me visualisais la scène, tordu de rire et de honte pour ce pauvre Coupeau. C'était atroce, dégueulasse, pitoyable, abominable, j'aurai pu me pisser dessus, ça n'aurait été que plus propre ! Ingénieux ! Les dérives de l'alcool, des histoires de poivrot, du grand n'importe quoi. Complètement sous le choc. La dérive de Coupeau qui sombre dans l'alcool après un accident de travail. Une Gervaise, qui demeure saine, propre jusqu'à ce qu'elle craque et *lamentable comme situation* ! Un salaud de Lantier qui vient profiter, et qui apparait comme triomphant à la fin du livre. Très intelligent et perfide, comme personnage, celui-là !

        J'oubliais la visite extraordinaire du musée par des gueux d'ouvrier, monumental, impardonnable, grandiose !
        Ce livre est un vrai classique que j'ignorais. Oh, que je suis satisfait !

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        • Content que tu découvres les joies de la lecture (surtout avec Zola ).

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          • J'ai décidé de relire mes classiques en Philosophie que je possède (Platon, Aristote, Epicure), et je commence bien sûr par le mastah :



            J'aime beaucoup Platon, surtout au niveau de sa sensibilité, là ou j'apprécie plus Aristote pour son raisonnement, sa logique, et son génie presque total. Ca me fait plaisir de le relire, et la République c'est du fapfapfapfap constant pour l'esprit.
            Dernière modification par Faras, 02-08-2014, 16h55.

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            • La référence pour toute personne s'intéressant de près ou de loin à l'histoire constitutionnelle française.

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              • Je viens de terminer hier soir La Malédiction. Le livre est fluide, l'écriture est facile d'accès. L'auteur réussit son pari, il tient son lecteur jusqu'au dernier mot. Impressionnant, stupéfiant et angoissant. On se retrouve rapidement plongé dans l'esprit mouvementé et abasourdi de Thorn.
                Un livre qui donne des frissons, Damien est il vraiment l'enfant de Satan ? Damien est il si innocent qu'il en a l'air ? La nouvelle servante qui arrive sans même savoir l'origine de sa venue ! Tant de point qui apporte au livre une certaine originalité. Et ce chien noir, sombre, qui amplifie la peur de Thorn et réciproquement celle du lecteur.
                Tout cet ensemble d'événement bien tourné, utilisé à bon escient, justifie la richesse de ce livre.
                Je l'ai fini en 2 jours, je ne suis pas allé à mon entraînement de plongée, oui j'ai séché pour connaître l'issue tragique et rocambolesque, surprenante que je ne dévoilerai pas ! Un livre passionnant de bout en bout qui mérite d'être lu, regardé de tous ! Je confirme, j'ai ensuite allumé le lecteur DVD et inséré le film La Malédiction.
                Et je me suis rendu compte que le livre ressort mieux, les images du films semblent moins soutenues, le livre va au bout la ou le film passe sous silence certains événements essentiels.
                En quelques mots: déroutant, fascinant et prenant !
                Dernière modification par Strabon, 11-10-2014, 08h00.

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                • Aie Aie, je ne lis pas du tout ce genre de livres. Là-dessus, je suis encore dans les livres fantastiques et héroic-fantasy style Les Chevaliers D'émeraude. J'ai lu les 10 tomes de L'épouvanteur de Joseph Delaney, les deux autres livres sur sorcières et bestiaire de l'épouvanteur. Sinon, trois trilogies de Pierre Bottero, La Quête d'Ewilan, Les Mondes d'Ewilan, Le Pacte des Marchombres ou Ellana; Il y aussi une série qui est plus réaliste, Le clan des Otori, que j'ai lue intégralement. Sinon, pour les cours, j'ai lu le Père Goriot que j'ai apprécié sur l'histoire et contexte, mais avec une prose trop difficile et une action très longue en description; Il y a aussi 1984 d'Orwell, que j'ai lu comme un petit pain, sauf le chapitre sur le livre de Goldstein qui a été lecture en diagonale(complètement inintéressant, j'aime quand ça bouge mince!), Au Bonheur des Dames, où la lecture n'est pas facile, avec des moments qui emportent et des descriptions qui viennent vous faire gueuler alors que le livre vous a lancés; Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, qui est aisé à lire, est pas très difficile sur le style d'écriture.

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                  • quitte à lire du fantastique, regarde du coté des annales de la compagnie noire, les chroniques du disques-mondes, ou Tolkien ( énuméré en dernier car c'est le monumental substrat de tout le reste )

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                    • C'est pas du fantastique, ça .

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                      • Envoyé par hussard Voir le message
                        quitte à lire du fantastique, regarde du coté des annales de la compagnie noire, les chroniques du disques-mondes, ou Tolkien ( énuméré en dernier car c'est le monumental substrat de tout le reste )
                        C'est de la fantasy ça pas du fantastique, pour le fantastique, faut lire Poe, Lovecraft, le Horla de Maupassant. Bref c'est des récits qui se déroule dans un monde réel, mais avec des éléments "anormaux". Les annales de la compagnie noire, les annales du Disque Monde et Tolkien présente à chaque fois leur propre univers.

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                        • Est-ce que quelqu'un sait qui a traduit le livre de Platon par La république ? C'est un terme complètement anachronique, qui n'a aucun sens dans le monde hellénique. Pourquoi ne pas choisir de rendre politeia par politique tout simplement ?

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                          • Dans le De Legibus de Cicéron, c'est traduit par De Republica. Ca doit venir de là. La traduction n'est pas mauvaise (entre "la politique" ou "la chose des citoyens" et "la chose publique" c'est kif kif bourricot), c'est juste que le terme république a un sens un peu trop différent de nos jours.

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                            • Bonjour,

                              Je lis actuellement La Bête Humaine de Zola pour mon examen qui portera sur le réalisme et plus particulièrement le naturalisme.

                              Je me demandais votre avis sur le livre sachant que je débute sur ce post de cercle littéraire .
                              Qu'en avez vous pensez ? Qu'avez vous aimez / pas aimé.


                              Carpe diem !

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                              • Quel gland !! Et comment Cicéron a traduit La politiqued'Aristote ?

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