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  • Limse T'as été pris au lycée Fénelon en quoiii ?

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    • CptSparke En hypokhâgne

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      • Limse Le hasard de la vie, vu que personnellement, j'ai fait trois ans de prépa littéraire à Fénelon

        Si tu veux des conseils sur la prépa et les différents concours à passer (inscris toi l'an prochain pour passer le CELSA et des écoles de commerce !) et même sur les profs que tu vas avoir, n'hésite pas à me MP héhé

        J'avais fait cet article sur le sujet

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        • Merci CptSparke je prends note !
          Dernière modification par Limse, 09-06-2017, 16h14.

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          • Bien le bonjour à la communauté,

            Un retour en France après une grosse année à l'étranger ça fait plaisir de voir que Mundus Bellicus continue de vivre
            J'ai pût constater une refonte du forum (ou crash au choix) donc 'j'ai eu la "chance" de pouvoir réutiliser mon vieux pseudo et ça rappelle de bon souvenir (et mon arthrite aussi)... Et me revoilà "éplucheur de patates"

            Donc Fred 41 ans d'Ile de France (de nouveau) j'ai put retrouver la chaine Twitch la chanine youtube (pratique desormais peut cliquer à partir du forum), lire les news en parallèle charge les MAJ de stellaris, total war warhammer, EU4.. sur stream....

            Voili voilou Longue vie à Mundus
            Dernière modification par Gamrod, 15-06-2017, 00h57.

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            • Elle prend la poussière la taverne.

              Anyway, j'ai été dernièrement à Gdańsk. Cette fois ci pas seulement pour me conforter dans l'idée saugrenue et futile qu'est le régionalisme poméranien et râler à quel point les polonais arrivent à gâcher cette ville, mais essentiellement pour visiter un nouveau musée en ville. Le Musée de la Seconde Guerre Mondiale. Ouvert cette année, cette massive bâtisse abrite moult artefacts et multimédias consacrés à une vision globale du conflit. Cependant, le gouvernement polonais cherche par tout les moyens à modifier l'exposition, allant jusqu'à essayer de fusionner le musée avec le Musée de Westerplatte, qui lui est mauvais. Pourquoi ? La réponse viendra au fil de l'écriture.

              Le musée est comme sus-mentionné, une bâtisse impressionnante. Déjà écrasant au niveau du sol, le tout se fait encore plus pesant quand on y rentre (L'entrée se trouve au niveau -1). A l'intérieur, l'ambiance ne change pas. Les formes triangulaires et le tout en béton bien gris donne vraiment une atmosphère étouffante et oppressante, tu sens déjà que tu vas pas passer une joyeuse matinée. Les entrées sont très largement abordable, surtout pour les occidentaux: Un billet normal coûte 23 złote (Un peu plus de 5 euros) et le tarif étudiant (Je conseille de prendre une carte ISIC) est de 16 złote/Moins de 4 euros. Aha, achetez les billets à l'avance, le nombre d'entrées au musée est limité.

              Passons sur l'exposition. Il y en a au fait deux, l'exposition principale et l'exposition pour enfants (Devant laquelle se trouve un écriteau "Wojna to nie przygoda/La guerre n'est pas une aventure", autant dire qu'ils ont gagné mon respect rien que pour ça), que je n'ai pas faîte, par manque de temps et de merdeux à emmener. La première partie est consacrée à l'avant guerre. Dans de (petites) salles sont tout d'abord abordés les totalitarismes allemand, italiens, soviétique et rapidement, mais c'est rare, le totalitarisme japonais. Beaucoup d'affiches, quelques uniformes, une fiat et quelques statues. Ensuite, vient une reproduction d'une rue polonaise avant guerre. On a bien sûr une partie sur les opérations militaires, de l'équipement (Surtout 2 chars originaux, je vous laisse la surprise), des affaires personnelles et bien plus, je vous laisserai découvrir...

              Il ne s'agit pas vraiment d'un musée de l'histoire militaire. C'est un musée qui cherche à aborder le conflit dans sa globalité, à montrer toutes les expériences possibles qu'on pu avoir ceux qui ont été touché par le conflit. Par contre, contrairement à bien d'autres musées polonais, c'est les civils (Et la résistance/collaboration) qui sont mis à l'honneur à mon avis. Pour vous donner une idée, une seule salle est consacrée à la campagne de Pologne. Et trois au bombardements aériens des villes polonaises et des crimes de guerres y liés. Cependant, au lieu d'agiter les torts polonais, ces salles servent un but plus général: Celui de montrer que cette guerre a été particulière du point de vue des bombardements aériens des cibles civiles.

              Cette volonté de globalité se retrouve au fil de la visite: Par exemple, tous (Ou la grande majorité) des mouvements de résistances européens sont ne serait ce que mentionnés, y compris les méconnus belges et danois ("Flammen', cet hardcore). Mais non seulement les différents faits sont abordés, mais aussi leur interprétation. Là où des dissenssions fortes existent entre historiens (Fin' sérieuses, pas les trucs "LES CHANBRE A GAZE SA NEXISTE PO), celle-ci sont mentionnés.

              Le musée est assez éprouvant, non seulement physiquement (Vous allez marcher non-stop pendant 3 à 5 heures) mais aussi psychologiquement, selon votre sensibilité. En matière d'archives vidéos, la seule chose qu'on vous épargnera, c'est les viols (Qui sont mentionnés, même si pas assez selon moi). Mais pour le reste: Bombardement, exécutions, descriptions ultra-précises de la mort de faim... De plus, selon vos préférences, l'arrangement de certaines salles vous touchera plus ou moins. A titre personnel, c'est la salle consacrée aux prisonniers de guerres soviétiques que les allemands ont laissé crever de faim, de soif et de chaleur qui m'a le plus marquée: Y passent en non stop des images de camps de la mort avec des sous-titres, avec un psaume byzantin en fond. Ma visite d'Auschwitz est je crois la seule fois où je me suis senti plus mal à l'aise que dans cette salle.

              Vous l'avez compris, le but du musée est de montrer la guerre dans son horreur (Rien d'original vous me direz), sans gloire ou hourrapatriotisme crétin. Ce n'est pas "antihéroïque": Beaucoup de personnes admirables (Sophie Scholl/Karski (<3)/Sendlerowa (<3)/"Flammen" et bien d'autres) sont honorées pour leur actions. L'idée est je pense la suivante: Les personnes peuvent être admirables, mais ils sont peu nombreux et le feront souvent à un prix et une souffrance disproportionnée. La guerre quand à elle, est glorieuse au mieux qu'à posteriori. Cette idée se retrouve dans la partie consacrée à la résistance, où tout est fait pour rappeler le prix que beaucoup ont y eut à payer, avec souvent rien d'autre que la défaite et la mort à la clé. En gros, sans qu'il soit mentionné, on retrouve le mantra de l'entrée de l'exposition pour enfants: "La guerre n'est pas une aventure".

              Et ici se trouve la raison pour laquelle la PiS veut fermer ce musée. Il ne rentre pas dans sa narration militariste, nationaliste, polonocentrée, chauviniste et vaguement messianique, où il n y a pas exactement de place pour des trucs pas patriotiquement corrects, comme la nuance, l'empathie, la réflexion silencieuse et la prise en compte d'un point de vue différente. Par exemple, Katyń est seulement abordée dans le contexte de la répréssion soviétique dans les pays "libérés" en 39/40. Au lieu de taper dans l'"exception polonais", il en font une partie intégrante de tout ce qui pouvait arriver en Ukraine ou dans les pays baltes. Donc du coup, il ont eut le droit à tous délires: Le musée a été accusé d'être "pro-allemand" (?) et d'être "anti-polonais", par ce qu'il se refuse de présenter la guerre comme une grande aventure où au pire on meure glorieusement pour la Pologne, qui n'a jamais rien fait de mal, c'est les autres qui sont méchants. Alors non, le musée n'est pas au dessus de toute critique. J'ai relevé deux ou trois cafouillages ou erreurs mineures. De plus, selon vos préférences, inclinaisons ou intêrets, certains points vous paraîtrons peut être pas assez dévellopés. Voici ma liste:

              _Pas assez sur les violences sexuelles, sur tout les fronts. Surtout l'armée rouge est mentionnée, dû fait de ses exactions en Prusse Orientale et Allemagne en 45. Même si moins massives, les viols de la Wehrmacht/SS ou des Alliés (Américains en France ou Goumiers au Mont Cassin) auraient dû être abordés.
              _Pas assez sur les discriminations que faisait subir l'Etat polonais et la société avant la guerre aux juifs et orthodoxes (Ukrainiens/Biélorusses). C'est mentionné, mais encore une fois brièvement.
              _Les salles sur les totalitarismes sont vraiment petites, on s'y sent vite à l'étroit.

              Plus quelques autres trucs que j'ai oublié. Cependant, ces petits trucs n'arrivent pas à gâcher le sentiment général: C'est un des meilleurs musées sur le sujet, probablement un des plus exhaustifs, ce qui est impressionant au vue de l'angle très global qui a été pris. Je vous conseille la visite (Avant que le gouvernement ne massacre toussa), c'est pas trop loin du centre historique en plus. Par contre, pissez et bouffez avant, par ce que c'est au GRAND minimum 3h30. N'hésitez pas aussi à poser des questions aux staffs, ils sont ultra-polis et répondent à tout.

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              • http://www.lepipotron.com

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                • Envoyé par Godwinsson Voir le message
                  _Pas assez sur les violences sexuelles, sur tout les fronts. Surtout l'armée rouge est mentionnée, dû fait de ses exactions en Prusse Orientale et Allemagne en 45. Même si moins massives, les viols de la Wehrmacht/SS ou des Alliés (Américains en France ou Goumiers au Mont Cassin) auraient dû être abordés.
                  _Pas assez sur les discriminations que faisait subir l'Etat polonais et la société avant la guerre aux juifs et orthodoxes (Ukrainiens/Biélorusses). C'est mentionné, mais encore une fois brièvement.
                  _Les salles sur les totalitarismes sont vraiment petites, on s'y sent vite à l'étroit.
                  Moi qui suit contre toutes violences sexuelles (non désirées), je ne savais pas que les soldats faisait ce genre de pratique, surtout les "Libérateurs" américains, je suis un peu dégoûté de ces gens là pour le coup. Tous le monde à subis la guerre... Sauf les politiciens, cloîtrés dans leurs bunkers.

                  Merci Godwinsson de m'avoir appris quelque chose .

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                  • Commandant Soso Disons que dès que la mentalité "conquérant" s'installe, un peuple occupé peut faire face à toutes les exactions possible, libérateur ou pas. Je suis pas vraiment un spécialiste en la matière, mais il y en a eu des deux côtés germano-soviétique, puis ensuite par les américains, l'état-major était bien au courant et a fais son possible dans une certaine mesure pour punir ses viols tout en les cachant à la population le plus plus possible. Certains villages français ont d'ailleurs réussi à en choper et les ont condamné ( menant parfois si je m'en souviens à des éxécutions, ce qui faisait pas vraiment plaisir à l'US Army ). On parle d'à peu près 3.000 victimes ( c'est les chiffres qui me reviennent ) dans le nord de la France. Affaires qui ne reviennent sur le tapis que depuis récemment, elles ont longtemps été tu et les ricains ne veulent pas trop en parler, ce sont les Libérateurs hein.

                    Autre élément, qui a été un facteur agravant sur ces viols, sont des fascicules qui ont été distribués aux soldats US ( pendant la première et la seconde guerre mondiale ) sur la France, le pays et sa population. En ventant les femmes françaises et leur "légéreté" et aussi comment la population française était arriéré et sale ( entre autre ).

                    PS : Je peux aussi te conseiller une série française « Un village français », qui est à sa septième et dernière saison, et qui se propose de retracer la vie d'une village du Jura en France entre l'armistice en 1940 jusqu'à 1946 et le début de la reconstruction. Il y a vraiment une bonne vision d'ensemble de ce qu'à été la guerre en France dans son ensemble avec les diverses factions et les différents événements et étapes de l'occupation. Par exemple il n'y a pas de vision manichéenne de la Résistance et de la Milice ( certains résistants sont des crevures, comme certains miliciens sont juste des types qui savent vraiment pas quoi faire ) et il y aussi l'exemple avec les ricains comme on en parlait .De manière générale la plupart des gens ont surtout été attentiste et cerchaient à survivre tant bien que mal à l'occupation. Cette série est vraiment un condensé de la période de l'occupation et des différents événements qui se sont passés à travers le France.
                    Dernière modification par Limse, 30-06-2017, 16h12.

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                    • Merci Limse je connais cette série, mon père la regardait et vu que j'étais trop jeune pour commencer il y a quelques années, je m'y attellerai en temps et en heure .

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                      • Commandant Soso : Limse a très bien résumé les tenants et aboutissants du problème. Le problème a été bien moins massif que sur le front de l'Est (Où on a des viols en série, viols de groupe réguliers, nombreux suicides...), même si on connait pas les chiffres précis. La question du viol en temps de guerre étant violemment taboue dans pas mal de sociétés et faisant naître des réactions hystériques (Il y avait cette statue d'une artiste polonaise représentant un soldat se préparant à violet une femme, le truc a eu le don d'exciter la droite polonaise et certains russes) rend toute recherche sur le sujet assez complexe. Surtout que peu de gens se confessent pour des viols: pour des exécutions sommaires ou autre ça arrive, avec en général un truc du genre "Situation/mentalité/circonstances" qui suit. Mais pour les viols jamais, ou très rarement.

                        Après j'avais je crois vu Faras critiquer cette série pour une vision parfois un peu "moderne" de la mentalité de l'époque. Anyway, j'ai pas regardé la série, donc je ne jugerai point.

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                        • Envoyé par Godwinsson Voir le message
                          La question du viol en temps de guerre étant violemment taboue dans pas mal de sociétés et faisant naître des réactions hystériques (Il y avait cette statue d'une artiste polonaise représentant un soldat se préparant à violet une femme, le truc a eu le don d'exciter la droite polonaise et certains russes) rend toute recherche sur le sujet assez complexe. Surtout que peu de gens se confessent pour des viols: pour des exécutions sommaires ou autre ça arrive, avec en général un truc du genre "Situation/mentalité/circonstances" qui suit. Mais pour les viols jamais, ou très rarement..
                          Même de nos jours en France le viol est une question taboue. Les victimes préférant vivre avec leur "honte" ou n'étant pas prises au sérieux, voire pire (elles étaient consentantes, demanderesses). Le viol, lorsqu'il est organisé, est aussi une arme de guerre, de domination (cf certaines guerres en Afrique avec en plus le Sida dans la balance)

                          Alors pendant la Seconde Guerre Mondiale, avec des exactions aussi nombreuses, les chiffres réels paraissent bien délicats à estimer.

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                          • Bah pour les estimations des chiffres des viols, c'est comme pour le bilan des morts. Un exemple sont les "marocchinate", les viols commis par les Goumiers en Italie. Les Italiens ont avancé un nombre assez pété dans leur historiographie (Par rapport à la population de la région et d'autres paramètres), 20 000 je crois, j'ai plus le chiffre en tête, pour être dans une meilleure position dans les négociations et les revendications par rapport aux réparations. Et le côté français à fait la même chose dans le sens contraire.

                            Pour ce qui est du viol en France aujourd'hui, suffit de voir certains commentaires à chaque affaire de viol un peu médiatisée (Ou même pas). Ou même les réactions de certains des élus quand le sujet est abordé :/

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                            • Envoyé par Commandant Soso Voir le message
                              Tous le monde à subis la guerre... Sauf les politiciens, cloîtrés dans leurs bunkers.
                              "Placés à des échelons et sur des théâtres d’opération extrêmement divers, les parlementaires mobilisés – au nombre de 235 en février 1915 (Compte effectué par le premier bureau du GQG et mentionné par F. Bock, op. cit., p. 59.) – devinrent une source essentielle d’information sur le déroulement des opérations militaires, même si la majorité d’entre eux se trouvait à l’arrière, en position relativement protégée, plutôt que sur le front (À titre d’exemple, on peut signaler que, sur les 23 députés mobilisés ou engagés du département de la Seine, 15 ont effectivement rejoint un régiment et que parmi ces 15, 7 ont eu l’expérience de la première ligne. Voir Paul Baquiast, « Héros ou embusqués ? Les parlementaires de la Seine mobilisés et engagés volontaires de la Première Guerre mondiale ». Il faut aussi noter que certains des députés mobilisés ou engagés avaient décidé de se mettre en congé total vis-à-vis de la Chambre, privilégiant ainsi leur devoir militaire : voir Fabienne Bock, Op. cit., p. 114)."

                              +

                              "Surtout, les plus jeunes députés ont été mobilisés ; certains, élus pour la première fois aux législatives des 26 avril et 10 mai 1914, ont à peine eu le temps de siéger. Les benjamins de la Chambre, à l’époque, descendent pour la plupart de véritables dynasties d’élus locaux et nationaux : démentant par l’exemple une certaine rhétorique aux relents démagogiques sur « les planqués » et « les pékins de l’arrière », ils font une guerre active, dans les mêmes conditions que leurs concitoyens. Bientôt les rejoignent d’anciens officiers, devenus parlementaires, qui demandent à reprendre du service. D’autres députés, en acceptant des missions civiles de contrôle ou de secours, s’exposent courageusement aux côtés des poilus et des populations sinistrées du front. Au total, dix-sept députés sont tués à l’ennemi au cours de leur mandat : jusqu’à la fin de la législature, leurs sièges dans l’hémicycle demeurent voilés de crêpe noir et ornés de leur écharpe tricolore. Du duc de Rohan-Chabot au mineur de fond Sorriaux, conservateurs, modérés, radicaux et socialistes mêlés, c’est la France de l’Union sacrée qu’on retrouve dans la liste des noms gravés sur le monument aux morts de la salle des Quatre-Colonnes."

                              Source : https://www.cairn.info/revue-parleme...ge-13.htm#no21 et http://www.assemblee-nationale.fr/13...pliant-dgg.pdf

                              Et enfin pour donner deux noms à mon propos :

                              Emile Driant (59 ans en 1914 à l'époque la mobilisation s'étend de 20 à 40 ans) député de Nancy, qui par son action et celle des 2 bataillons qu'il commandait a permis de retarder suffisamment les allemands dans l'offensive de Verdun pour que les renforts arrivent. Il est mort avec une bonne partie des soldats qu'il commandait lors des premiers jours de l'offensive.

                              Jean Jolly Né le 12 janvier 1879 à Marseille (Bouches-du-Rhône), mort au Champ d'honneur, le 21 février 1915 (36 ans) aux Eparges (Meuse). Elu de la 4e circonscription de Marseille (dans ma circonscription il me semble).
                              [...]
                              Mais quelques semaines plus tard, survint la Première Guerre mondiale, et il partit comme simple soldat. Dès les premiers jours, avec trois camarades, il reconnaît un village ennemi à 6 kilomètres de nos lignes. Il est nommé caporal et cité à l'ordre du jour. Promu sous-officier, puis officier, il est cité encore mais cette fois à l'ordre du jour de l'armée et proposé pour la croix de la Légion d'honneur : « Très belle attitude au feu, dit le Journal officiel, a fait preuve d'une bravoure, d'un calme et d'un sang-froid indiscutables. » Après un court séjour à Paris, il repartit retrouver ses compagnons d'arme Abrami et Maginot. Il était sous-lieutenant au 132e régiment d'infanterie. Engagé en Argonne, dans une région réputée dangereuse, il tomba glorieusement aux Eparges, le 12 juillet 1915, il n'avait que 36 ans.
                              [...]

                              Source : http://www.assemblee-nationale.fr/image_wall/index.asp

                              NB : Un dernier point, tout ceux qui étaient mobilisables l'ont été (plus d'un tiers), certains ont usé de leurs relations pour pouvoir être mobilisé alors qu'ils avaient largement dépassé l'âge. Donc pour les politiciens cloîtrés dans leur Bunker ... on repassera.
                              Dernière modification par Scramouille, 05-07-2017, 01h02.

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                              • Sinon, dans les pas français et pas la première guerre mondiale, y'a aussi ce type là :

                                https://fr.wikipedia.org/wiki/Theodore_Roosevelt,_Jr.

                                56 ans, il fait le débarquement de Utah Beach à la tête de ses hommes et meurt d'une crise cardiaque.

                                Après, en général, quand on parle des politiciens planqués dans leurs bunkers, en général, on vise plutôt le genre à être au gouvernement et souvent ceux-là ont plus vraiment l'âge pour se retrouver au front.

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