Intéressant tout ça. J'ai reconnu d'anciennes connaissances à moi dans les citations de Ze cid sur "Les cocus radieux".
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Oui j'adore "les cocus radieux", ça vaut pour un gros paquet de gens de "gÔche" qui gueulent quand la drouÂte fait des trucs dégueus, et qui perdent leur sens critique quand c'est les socialos qui libéralisent/privatisent/etc.
Envoyé par Thaut Voir le messageT'es assez pathétiquement méprisant. T'es qui pour affirmer qui est philosophe et qui ne l'est pas? Qui fait de la merde? BHL m'énerve aussi quand je l'entends, je suis rarement d'accord avec lui, mais non, ça n'en fait pas un crétin.
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Rejette pas la faute sur moi, j'ai fait qu'énoncer un truc un tout petit peu évident: quand on a pas lu la moindre ligne d'un auteur, fut-il le mec le plus horripilant de sa génération, on le descend pas en flamme à ce point, et on ne juge pas de sa qualité de philosophe ou non (surtout quand on ne l'est visiblement pas soi-même). Et c'est pas la peine de t'énerver, j'ai certainement pas l'intention de me laisser insulter à chaque fois que je te contredis juste parce que t'as un très très sérieux problème d'ego, et de manque d'esprit critique et de capacité à te remettre en question, éléments selon moi nécessaires à un débat serein.
C'est dommage, bisous et bonne soirée.
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Bah non justement, si chacun garde son avis, on débat jamais, après c'est sûr que si j'avais nommé le topic "Onfray vs BHL", ça aurait mieux collé. Même si je me doute qu'Onfray n'a peut-être pas que des qualités (comme tout homme), il n'en reste pas moins que BHL n'a pas fait la moitié de ce qu'a fait Onfray et de plus, BHL est un type dangereux.
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Bof, dangereux, dangereux...C'est un bien grand mot...
Je n'ai rien contre le débat, d'autres topics peuvent en témoigner, mais là je trouve que le ton est vite devenu excessif. Or, comme le disait Talleyrand, tout ce qui est excessif est insignifiant. En d'autres termes, quand je vois certains mots ou expressions employés ici, je me dis qu'il n'y a pas de débat possible ici, mais plutôt des envolées hystériques parallèles. Je ne vois pas trop l'intérêt d'y rajouter la mienne...
Par ailleurs je n'ai pas lu Onfray, et autant il y a des choses qu'on peut juger sans les avoir pratiquer, autant pour la philo c'est quand même autre chose.
Mais pour te faire plaisir, Madurk, voilà mon avis sur le bonhomme: j'ai l'impression (peut-être fausse) qu'il rejoint la longue cohorte des gens qui-critiquent-la-méchante-société-et-les-médias-tout-pourris tout en n'hésitant pas à se faire mousser et en prenant des postures sensationnalistes à dessein, de manière à faire parler d'eux.
Mais ça n'invalide pas sa pensée pour autant, c'est juste une histoire de personnalité (et de pose dans le débat public).
Après, dire "j'aime parce qu'il a les mêmes idées que moi" ou "j'aime pas parce qu'il n'est pas de mon bord politique" c'est ridicule et débile, donc là-dessus je n'ai vraiment pas d'avis.
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Si tu veux me traiter d'hystérique insignifiant, ait au moins la décence de le faire directement. Et même le ridicule et débile, ça m'étonnerait moyen que ça me soit pas indirectement adressé parce que j'ai dis ça :
Vu qu'il est libertaire (comme moi) et anti-libéral (comme moi), athée et critique des monothéismes (comme moi), j'en pense pas mal de bien
(et sinon avant que tu demandes : non je ne suis pas "énervé", je demande, je questionne)
Envoyé par Thaut Voir le messageT'es assez pathétiquement méprisant.
Envoyé par Thaut Voir le messageEt c'est pas la peine de t'énerver, j'ai certainement pas l'intention de me laisser insulter à chaque fois que je te contredis
Par contre on voit bien que ta provocation plus haut était pas gratuite, tu cherchais une occasion de pouvoir me tailler un costard, parce que ça te démangeais :
Envoyé par Thaut Voir le messagejuste parce que t'as un très très sérieux problème d'ego, et de manque d'esprit critique et de capacité à te remettre en question
Un 2ème coup allez : quand on s'adresse aux gens avec des trucs du genre :
Envoyé par Thaut Voir le messageT'es assez pathétiquement méprisant.
Envoyé par Thaut Voir le messageéléments selon moi nécessaires à un débat serein.
Et puis comme t'es pas à une contradiction près, tu te pointes sur un topik d'Onfray, dont tu n'as pas lu les livres, en taxant ses méthodes de minables. Et quelques posts plus bas, tu prétends me faire la leçon en m'expliquant que je n'ai pas le droit d'avoir un jugement sur BHL au prétexte que je ne l'ai pas lu ? nan mais WTF ??
Tu vois où je veux en (re)venir ? à mon interrogation première, qui est une VRAIE question : toi, tu es qui pour déterminer qui a le droit de dire quoi ?
Sinon je venais (à l'origine) mettre un petit texte légèrement sarcastique (et pas du tout philosophique) d'Onfray. Le contexte est : début mai 2005, en pleine campagne sur le traité constitutionnel européen :
Les gens qui vont voter Non à la constitution européenne sont des crétins, des abrutis, des imbéciles, des incultes. Petit pouvoir d'achat, petit cerveau, petite pensée, petits sentiments. Pas de diplômes, pas de livres chez eux, pas de culture, pas d'intelligence. Ils habitent en campagne, en province. Des paysans, des pécores, des péquenots, des ploucs. Ils n'ont pas le sens de l'Histoire, ne savent pas à quoi ressemble un grand projet politique. Ils ignorent le grand souffle du Progrès. Ils crèvent de peur.
Jadis, ces mêmes débiles ont voté non à Maastricht ignorant que le oui allait apporter le pouvoir d'achat, la fin du chômage, le plein emploi, la croissance, le progrès, la tolérance entre les peuples, la fraternité, la disparition du racisme et de la xénophobie, l'abolition de toutes les contradictions et de toute la négativité de nos civilisations post-modernes, donc capitalistes, version libérale.
L'électeur du Non est populiste, démagogue, extrémiste, mécontent, réactif.
C'est le prototype de l'homme du ressentiment. Sa voix se mêle d'ailleurs à tous les fascistes, gauchistes, alter mondialistes et autres partisans vaguement vichystes de la France moisie, cette vieille lune dépassée à l'heure de la mondialisation heureuse. Disons le tout net : un souverainiste est un chien.
En revanche, l'électeur du Oui est génial, lucide, intelligent. Gros carnet de chèque, immense encéphale, gigantesque vision du monde, hypertrophie du sentiment généreux. Diplômé du supérieur, heureux possesseur d'une bibliothèque de Pléiades flambant neufs, doté d'un savoir sans bornes et d'une sagacité inouïe, il est propriétaire en ville, urbain convaincu, parisien si possible. Il a le sens de l'Histoire, d'ailleurs il a installé son fauteuil dans son sens et ne manque aucune des manies de son siècle.
Le Progrès, il connaît. La Peur ? Il ignore. Le debordien Sollers, le sartrien BHL et le kantien Luc Ferry vous le diront.
Bien sûr le Ouiste a voté oui à Maastricht et constaté que, comme prévu, les salaires s'en sont trouvé augmentés, le chômage diminué et fortifiée l'amitié entre les communautés. Le votant du Oui est démocrate, modéré, heureux, bien dans sa peau, équilibré, analysé de longue date. Sa voix se mêle d'ailleurs à des gens qui, comme lui, exècrent les excès : le démocrate chrétien libéral, le chiraquien de conviction, le socialiste mitterrandien, le patron humaniste, l'écologiste mondain.
Dur de ne pas être Ouiste...
Citoyens, réfléchissez avant de commettre l'irréparable !
Une phrase qui symbolise cette "mission" que les élites se sont octroyé, d'être la lumière du troupeau aveugle :
"Le traité de Maëstricht fait la quasi-unanimité de la classe politique. Les hommes politiques que nous avons élus sont tout de même mieux avertis que le commun des mortels !", Elisabeth Badinter, septembre 92.
(Et au fait qui est-il ce zecidre pour critiquer BHL ? qui lui a donné les droits ? on peut pas lui reprendre ?)Dernière modification par ze-cid, 24-03-2013, 18h07.
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Sans entrer dans votre dispute, la phrase de Badinter me rappelle le bon mot de Philippe Séguin, un des derniers républicains :"1992 est littéralement l'anti 1789"
Et si vous vous voulez vous amusez, je crois que Chevènement avait regroupé dans un bouquin, y'a quelques temps, toutes les bêtises que nous ont sorti l'aristocratie (Ze-cid, je te rappelle qu'en vertu d'Aristote, le principe électif est un principe aristocratique. Attention, ne me faites pas un partisan de la démocratie directe, je suis trop romanisé pour cela, mais j'estime que le principe électif peut et doit exister, si seulement il existe aussi un principe direct (référendums à tout va par exemple) à côté, le souci c'est que, on le voit bien aujourd'hui, les potentes ont peur du peuple, le craignent et refusent tout référendum) euroniaise. Très sincèrement c'est effarant de voir à quel point ces gens ont menti et ils ont l'audace de rester au pouvoir et encore plus effarant de voir comment ils ont traités lessaints républicains véritables patriotes, héritiers de la Révolution et adversaires de la monarchie et de l'aristocratieJe crois que c'est Rocard qui a dit qu'en gros si on votait non, on était nazi. Quelle haine du peuple ! Quelle haine de la nation !
Tenez en cherchant la citation de Rocard, j'ai trouvé ce pdf amusant :
http://www.homme-moderne.org/plpl/n23/23.pdf
Tiens, je savais pas que BHL a aussi dit que les nonistes étaient d'affreux nazis.
Et hop, quelques extraits du livre du Che :
http://www.rachidadda.fr/article-ext...-50949211.html
« Ce qui n’était pas prévu, c’est que les peuples puissent refuser ce que proposent les gouvernements. » (Michel Rocard, International Herald Tribune, 28.7.92)
« Fallait-il faire un referendum ? Je ne l’ai jamais pensé. Tout ce qu’a de bon la volonté́ générale, c’est la représentation populaire qui le canalise et le cristallise. La collectivité́, elle, est plus sensible au caprice et surtout à la peur. Les partisans du ‘‘non’’ au referendum sont plus émotifs, plus passionnels, plus mobilisés. » (Jean Daniel, Le Nouvel Observateur, 27.8.92)«C’est une grosse erreur d’organiser un referendum. [...] Je ne crois pas que les Français, individuellement, puissent avoir une opinion sur le traité. C’est trop compliqué. » (Antoine Pinay, Le Figaro, 9.9.92)
« Interrogez les peuples de Bosnie, de l’ex-Yougoslavie, de Pologne et des autres pays. Ils nous disent : “ chers amis français, entendez-nous. Apportez-nous votre soutien et votre oui. Ce sera un oui à la française, à l’amitié́, à la paix, à l’union. Votre oui à l’union fera tâche d’huile dans nos pays où nous souffrons tant ”. Les gens qui sont aujourd’hui sous les bombes seraient désespérés si les Français tournaient le dos à l’unité́ européenne. » (Jack Lang, France Inter, 18.9.92)
« Oui, pour aller de l’avant dans les conquêtes sociales, il n’est d’autre avenir que la Constitution de l’Europe.» (Julien Dray, Assemblée nationale, 6.5.92)
«Mon raisonnement est profondément social-démocrate. À vrai dire, je n’ai pas encore compris pourquoi les libéraux veulent de cette Europe-là» (Michel Rocard, Libération, 3.8.92)
« Un “non” au referendum serait pour la France et l’Europe la plus grande catastrophe depuis les désastres engendrés par l’arrivée de Hitler au pouvoir. » (Jacques Lesourne, Le Monde, 19.9.92)
« Préfère-t-on la logique de l’épuration ethnique à celle de l’intégration européenne ? »(Jean-François Kahn, L’Evénement du jeudi, 3.9.92)
«Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir: la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité́ ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité́ ; et la citoyenneté́, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie » (Michel Rocard, Ouest-France, 27.8.92)
« Si le Traité était en application, finalement la Communauté européenne connaitrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. » (Valery Giscard d’Estaing, RTL, 30.7.92)
« Avec Maastricht, on rira beaucoup plus. » (Bernard Kouchner, Tours, 8.9.92)
« Si vous voulez que la Bourse se reprenne, votez “oui” à Maastricht ! » (Michel Sapin, université́ d’été́ du PS à Avignon, 31.8.92)
Edit : la citation de Bhl :« M. De Villiers, donc s’installa à l’Elysée. [...] Le “non” français à Maastricht fut interprété, de fait, comme un encouragement aux nationalismes. Il relança la guerre dans les Balkans. [...] Si bien que, sans aller, comme certains, jusqu’a imputer à ce maudit “non” le soulèvement transylvain, la nouvelle guerre de Trente ans, entre Grèce et Macédoine, les affrontements entre Ossètes du Nord et du Sud, puis entre Russes et Biélorusses, bref, sans aller jusqu’à lui attribuer toutes les guerres tribales, ou para tribales, qui enflammèrent l’Europe de l’Est, on ne peut pas ne pas songer que c’est lui, et lui seul, qui offrit à Berlin l’occasion de son nouveau “Reich”.» (BHL, Le Figaro, 18.9.92)
Du grand BHL
Spoiler:Quand je le vois, je ne peux m’empêcher de penser à cette affiche :Dernière modification par Faras, 24-03-2013, 19h05.
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