Si vous appartenez toujours à l'armée, il se peut que vos relations militaires vous permettent de faire échouer la requête du baron. Dans le cas contraire, vous ne pouvez pas faire grand-chose par les voies légales.
Nous sommes toujours dans l'armée royale.
Par vos relations dans l'armée, vous découvrez que le baron a un fils sous-lieutenant dans un régiment parisien. Vous vous arrangez pour lui obtenir une promotion, en échange de quoi le baron renonce à faire valoir ses droits sur le domaine de votre père. Après avoir fait entériner le titre de propriété exclusif de votre famille sur les terres, vous vous mettez en quête, avant de regagner la capitale, d'un régisseur dévoué capable d'aider votre mère et de veiller sur ses intérêts. Trouver un homme de confiance n'est pas facile. Le temps passe et vous reprenez vos anciennes habitudes : chasse, pêche et promenades à cheval. Vous avez presque

l'impression de vivre dans un monde différent de celui que vous avez laissé à Paris.
Bien que les nouvelles de Paris soient mauvaises, vous n'y prêtez guère attention, sachant que l'on vous rappellera quand on aura besoin de vous. Un matin, une estafette vous apporte vos nouvelles consignes. Vous devez rejoindre Paris immédiatement et vous présenter à votre colonel. Après avoir fait vos adieux à votre mère, vous accompagnez l'estafette jusqu'aux faubourgs de la capitale, mais vous vous présentez seul aux portes de Paris.
Dès que vous avez franchi les portes de Paris, vous constatez que la populace est devenue à la fois plus puissante et plus arrogante. Votre uniforme vous désignant comme un suppôt des haïssables aristos, vous êtes bombardé d'injures et de projectiles divers. Vous contraignant à rester calme, vous parvenez à traverser sans encombre l'obstacle de la rue et galopez vers le Palais de Justice. A la grille, où la sentinelle avait l'habitude de vous présenter les armes, un soldat mal rasé vous barre la route tandis que d'autres vous surveillent à proximité. — Qu'est-ce que vous voulez ? vous demande le soldat.
En lui tendant votre ordre de mission, vous remarquez, à ses épaulettes, qu'il fait partie de la Garde nationale, le régiment qui a abandonné le roi pour se mettre au service du redoutable Comité de salut public.
— On ne salue plus les officiers supérieurs ? rétorquez-vous sans vous démonter.
L'homme crache par terre aux pieds de votre cheval et ne tient aucun compte de votre remarque. Il fait semblant d'examiner vos papiers d'une manière insultante, bien qu'il ne sache probablement pas lire, et finit par daigner parler.
— Le Palais de Justice est maintenant occupé par l'Assemblée du peuple, vous déclare-t-il. Vous trouverez les autres chouchouteurs d'aristos aux Tuileries. Contrarié par cette nouvelle, vous faites faire demi-tour à votre monture et vous vous rendez à l'endroit indiqué. En arrivant aux Tuileries, vous vous heurtez à un autre soldat de la Garde nationale, mais, cette fois, il vous laisse passer sans poser de question. Au moment où vous entrez dans le palais, vous remarquez qu'une foule de petites gens commence à s'amasser devant les grilles.
Lorsque vous traversez le quartier à cheval, les compagnies sont rassemblées pour l'appel. Impassibles, les soldats n'ont pas l'air de se rendre compte que, de l'autre côté des murs de la caserne, la populace fait la loi. Vous vous dirigez vers le bâtiment de l'état- major, où l'on vous introduit dans le bureau du colonel.

— D'Auvergne, vous déclare-t-il, vous arrivez à un mauvais moment. L'Assemblée nationale vient de me donner l'ordre d'arrêter tous ceux de mes officiers ayant des sympathies royalistes. Si l'on vous reconnaît, je ne pourrai pas faire grand- chose pour vous. Il faut que vous fuyiez immédiatement. Ici, nous sommes sous surveillance.
— Mais j'ai franchi les portes de la ville sans la moindre difficulté, protestez-vous,
— Ça ne m'étonne pas, ricane-t-il. La plupart des aristos sont déjà arrêtés et emprisonnés. C'est le sort qui vous attend, mon ami, si vous ne partez pas sur l'heure !
Il vous serre la main pour un dernier adieu et ajoute :
— Il vaut mieux que vous retiriez votre uniforme. Il suffirait à vous faire mettre en pièces par la populace.
Vous suivez les conseils du colonel et retirez votre uniforme avant de quitter la caserne. Où pourriez-vous aller, maintenant ? D'après ce qu'il vous a dit, il semble que la capitale tout entière vous soit hostile, et cela uniquement à cause d'un incident remontant à votre naissance : le fait que vous soyez né aristocrate ! En conduisant votre cheval vers la porte de la caserne, vous constatez que la foule qui commençait à s'amasser à votre arrivée s'est transformée en cohue. Néanmoins, vous ne pouvez rien faire d'autre que payer de toupet, en espérant que la populace ne s'en prendra pas à vous. Lorsque vous arrivez à la porte, la sentinelle qui vous a laissé entrer quelques instants auparavant vous barre la route et vous demande :
— Vous êtes un aristocrate, m'sieur ?
Vous :
-Essayez de convaincre le soldat de vous laisser passer ?
-Vous éperonnez votre monture et tentez de forcer le passage ?
-Vous dégainez votre arme et vous battez ?
Le perso :
Nous sommes toujours dans l'armée royale.
Par vos relations dans l'armée, vous découvrez que le baron a un fils sous-lieutenant dans un régiment parisien. Vous vous arrangez pour lui obtenir une promotion, en échange de quoi le baron renonce à faire valoir ses droits sur le domaine de votre père. Après avoir fait entériner le titre de propriété exclusif de votre famille sur les terres, vous vous mettez en quête, avant de regagner la capitale, d'un régisseur dévoué capable d'aider votre mère et de veiller sur ses intérêts. Trouver un homme de confiance n'est pas facile. Le temps passe et vous reprenez vos anciennes habitudes : chasse, pêche et promenades à cheval. Vous avez presque

l'impression de vivre dans un monde différent de celui que vous avez laissé à Paris.
Bien que les nouvelles de Paris soient mauvaises, vous n'y prêtez guère attention, sachant que l'on vous rappellera quand on aura besoin de vous. Un matin, une estafette vous apporte vos nouvelles consignes. Vous devez rejoindre Paris immédiatement et vous présenter à votre colonel. Après avoir fait vos adieux à votre mère, vous accompagnez l'estafette jusqu'aux faubourgs de la capitale, mais vous vous présentez seul aux portes de Paris.
Dès que vous avez franchi les portes de Paris, vous constatez que la populace est devenue à la fois plus puissante et plus arrogante. Votre uniforme vous désignant comme un suppôt des haïssables aristos, vous êtes bombardé d'injures et de projectiles divers. Vous contraignant à rester calme, vous parvenez à traverser sans encombre l'obstacle de la rue et galopez vers le Palais de Justice. A la grille, où la sentinelle avait l'habitude de vous présenter les armes, un soldat mal rasé vous barre la route tandis que d'autres vous surveillent à proximité. — Qu'est-ce que vous voulez ? vous demande le soldat.
En lui tendant votre ordre de mission, vous remarquez, à ses épaulettes, qu'il fait partie de la Garde nationale, le régiment qui a abandonné le roi pour se mettre au service du redoutable Comité de salut public.
— On ne salue plus les officiers supérieurs ? rétorquez-vous sans vous démonter.
L'homme crache par terre aux pieds de votre cheval et ne tient aucun compte de votre remarque. Il fait semblant d'examiner vos papiers d'une manière insultante, bien qu'il ne sache probablement pas lire, et finit par daigner parler.
— Le Palais de Justice est maintenant occupé par l'Assemblée du peuple, vous déclare-t-il. Vous trouverez les autres chouchouteurs d'aristos aux Tuileries. Contrarié par cette nouvelle, vous faites faire demi-tour à votre monture et vous vous rendez à l'endroit indiqué. En arrivant aux Tuileries, vous vous heurtez à un autre soldat de la Garde nationale, mais, cette fois, il vous laisse passer sans poser de question. Au moment où vous entrez dans le palais, vous remarquez qu'une foule de petites gens commence à s'amasser devant les grilles.
Lorsque vous traversez le quartier à cheval, les compagnies sont rassemblées pour l'appel. Impassibles, les soldats n'ont pas l'air de se rendre compte que, de l'autre côté des murs de la caserne, la populace fait la loi. Vous vous dirigez vers le bâtiment de l'état- major, où l'on vous introduit dans le bureau du colonel.

— D'Auvergne, vous déclare-t-il, vous arrivez à un mauvais moment. L'Assemblée nationale vient de me donner l'ordre d'arrêter tous ceux de mes officiers ayant des sympathies royalistes. Si l'on vous reconnaît, je ne pourrai pas faire grand- chose pour vous. Il faut que vous fuyiez immédiatement. Ici, nous sommes sous surveillance.
— Mais j'ai franchi les portes de la ville sans la moindre difficulté, protestez-vous,
— Ça ne m'étonne pas, ricane-t-il. La plupart des aristos sont déjà arrêtés et emprisonnés. C'est le sort qui vous attend, mon ami, si vous ne partez pas sur l'heure !
Il vous serre la main pour un dernier adieu et ajoute :
— Il vaut mieux que vous retiriez votre uniforme. Il suffirait à vous faire mettre en pièces par la populace.
Vous suivez les conseils du colonel et retirez votre uniforme avant de quitter la caserne. Où pourriez-vous aller, maintenant ? D'après ce qu'il vous a dit, il semble que la capitale tout entière vous soit hostile, et cela uniquement à cause d'un incident remontant à votre naissance : le fait que vous soyez né aristocrate ! En conduisant votre cheval vers la porte de la caserne, vous constatez que la foule qui commençait à s'amasser à votre arrivée s'est transformée en cohue. Néanmoins, vous ne pouvez rien faire d'autre que payer de toupet, en espérant que la populace ne s'en prendra pas à vous. Lorsque vous arrivez à la porte, la sentinelle qui vous a laissé entrer quelques instants auparavant vous barre la route et vous demande :
— Vous êtes un aristocrate, m'sieur ?
Vous :
-Essayez de convaincre le soldat de vous laisser passer ?
-Vous éperonnez votre monture et tentez de forcer le passage ?
-Vous dégainez votre arme et vous battez ?
Le perso :
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