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  • #46
    Parce que notre régiment s'éclaircit de plus en plus et que nous sommes bien frêle pour charger: Harcèlement digne d'un parthe

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    • #47
      On s'embusque

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      • #48
        EMBUSCAAAAAAAAAAAADE !

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        • #49
          Embuscade !

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          • #50
            Attention ! Imaginez qu'il y ait un type avec un buste de Necker dans l'immeuble et... Bon ma gueule et embuscade.
            Dernière modification par Khelian, 16-07-2013, 21h28.

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            • #51
              Embuscade!

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              • #52
                Embuscade!

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                • #53
                  Comprenant qu'il serait vain de tenter de vous frayer un chemin à travers la cohue, vous faites entrer vos hommes dans la boutique d'un fabricant de chandelles, de l'autre côté de la place, face à la Bastille. Là, vous grimpez rapidement l'escalier, en dépit des protestations du boutiquier craintivement réfugié derrière son comptoir, et vous déployez votre petite troupe devant les fenêtres du dernier étage. D'un coup de crosse de pistolet, vous fracassez une croisée en faisant pleuvoir des éclats de verre sur le pavé irrégulier de la chaussée. Ce ne sont pas les cibles qui manquent, et vous ouvrez posément le feu sur la populace agglutinée autour du portail de la prison qui vous fait face. Vos hommes canardent la foule par les autres fenêtres. Quelques manifestants, parmi les plus proches, tentent de riposter, mais ils sont rapidement éliminés par vos tireurs d'élite. D'autres essayent sans grande conviction de pénétrer dans la boutique du rez-de-chaussée, mais votre sergent y a posté des hommes pour empêcher toute intrusion, et ils sont facilement repoussés. Malgré l'aide que vos tirailleurs apportent aux défenseurs de la forteresse, les émeutiers amènent un chariot lourdement chargé devant le portail et s'en servent comme d'un bélier pour l'enfoncer. A la troisième tentative, la porte cède, et la populace s'engouffre dans la brèche. La Bastille est prise. Le sort de ses occupants semble désormais réglé, et vous devez veiller à la sécurité de vos propres hommes. Ayant atteint son objectif, la foule risque maintenant de se retourner contre vous. Aussi, après avoir commandé à vos soldats de poursuivre un tir de harcèlement, vous mettez-vous en quête d'une autre issue. La place sur laquelle donne la maison est une voie de repli trop exposée. A l'arrière du bâtiment, une petite porte donne sur un passage qui, pour l'instant, paraît relativement sûr, mais peut-être pas pour longtemps. Vous remontez à l'étage supérieur ; vous devez maintenant prendre une décision : allez-vous :

                  - évacuer vos hommes par la porte du passage

                  - leur faire attaquer les émeutiers ?

                  La deuxième solution c'est pas de les envoyer en diversion pendant qu'on s'enfuit (je précise), c'est de faire charger la compagnie sur la place de la Bastille pour disperser la foule.

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                  • #54
                    Donc on a le choix entre charger plusieurs milliers de barbares assoiffés de sang armés jusqu'aux dents et venant d'écraser deux garnisons parisiennes avec un peloton réduit qui arrive à tenir dans une maison, le tout au risque de se faire déchirer ses vêtements ou perdre sa perruque, ou s'éclipser discrètement d'un lieu où il n'y a plus rien à faire grâce à une issue à peu près sûre (malgré le risque de jet de bustes de Necker, toujours présent et fort dommageable pour les chapeaux de par sa verticalité) ? Sans surprise, je vote pour l'issue de secours. On a déjà poussé l'héroïsme jusqu'à aller au-delà de nos ordres, désormais, la priorité est bien de ramener intacts un maximum de soldats de sa majesté. Faut pas déconner. La porte de derrière, messieurs, tant pis si elle est boueuse, les bottes seront un peu crottées, mais ma foi, il faut savoir faire des sacrifices pour le Roi.

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                    • #55
                      Evacuer, car si ces foutus paysans sont capables de prendre la Bastille avec des morts sans broncher, ca va etre un massacre chez MB !

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                      • #56
                        La charge suicidaire n’étant pas digne d'un fin stratège, je prône aussi l'évacuation de l'immeuble... (HS: j'avais choisi l'autre voie de départ quand j'ai fait le livre jeune héhé, ne pas tirer.)

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                        • #57
                          Envoyé par pol_ak 47 Voir le message
                          malgré le risque de jet de bustes de Necker, toujours présent et fort dommageable pour les chapeaux de par sa verticalité
                          Je vois que mes interventions récurrentes ont porté leurs fruits
                          En attendant, évacuation, on ne va pas envoyer nos hommes à la mort (et nous avec).

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                          • #58
                            L'anarchie règne dans les rues. Les boutiques sont mises à sac, et les ruelles sont jonchées de cadavres. La garnison de la Bastille s'est défendue avec énergie, avant de succomber sous le nombre. En ramenant vos hommes au Palais de Justice, vous vous heurtez à quelques îlots de résistance, mais, tout éprouvée qu'elle soit, votre petite troupe est encore un adversaire trop dangereux pour les bandes indisciplinées qui vous barrent la route. Quelques volées de balles bien ajustées suffisent à disperser les plus téméraires. Lorsque vous vous éloignez du théâtre de la bataille, les vociférations de la populace victorieuse s'estompent dans le lointain, mais les cris des infortunés défenseurs résonnent encore dans vos oreilles. Les pertes et les désertions ont réduit l'effectif de votre compagnie de plus de la moitié, depuis qu'elle est sortie du quartier, quelques heures seulement auparavant. On vient de mettre plusieurs canons en batterie pour protéger l'accès de la caserne. En haut lieu, quelqu'un prend cette émeute très au sérieux, et, en regardant les survivants en lambeaux de votre compagnie, vous ne pouvez vous empêcher de lui donner raison... et espérer qu'il n'est pas trop tard pour la France et pour le roi. En arrivant dans la cour d'honneur, vous rompez les rangs et vous vous hâtez d'aller vous présenter à votre colonel.

                            Les graves nouvelles que vous apportez n'amènent aucune réaction visible chez votre colonel. Il vous écoute, le visage fermé, impénétrable.
                            — C'est ce que je craignais, dit-il. La populace a pris l'initiative. Nous ne sommes plus maîtres de la rue.
                            Il tend la main vers le plan de Paris suspendu au mur, derrière son bureau, et vous demande quelles sont les artères encore dégagées. Vous continuez votre rapport, et l'expression du colonel devient encore plus dure. Lorsque vous avez terminé, il hoche la tête.
                            — Vous ne pouviez pas faire grand-chose, capitaine. Nous avons sous-estimé la puissance de la foule. Cela dit, on nous demande d'envoyer des troupes à Versailles de toute urgence pour renforcer la garnison. Vous avez déjà eu affaire à la populace, aussi je vous envoie là-bas avec vos hommes.
                            — De quels renforts puis-je disposer pour remplacer les soldats que j'ai perdus ? demandez-vous.
                            — D'aucun, rétorque-t-il. Je n'ai pas trop de tous les hommes en état de tenir un fusil pour défendre les rues qui entourent ce quartier général. Donnez une heure de repos à votre compagnie, puis mettez-vous en route pour le Palais.

                            Les semaines suivantes s'écoulent lentement. En surface, la ville a repris son aspect habituel, mais, sous ce calme apparent, les rancœurs et les injustices demeurent. Paris est une poudrière qui n'attend qu'un brûlot pour exploser... A Versailles, le service de la Garde n'est pas épuisant, et vous avez tout le temps de réfléchir à votre situation. Il est évident que le spectre de la mort ne va pas tarder à planer de nouveau sur les rues de la capitale. A la mi-août, vous recevez une lettre. Reconnaissant l'écriture de votre mère, vous vous hâtez de l'ouvrir. Enfin des nouvelles de votre famille !

                            Cher Philippe,
                            J'espère que cette lettre vous trouvera en bonne santé. J'aurais voulu pouvoir vous-annoncer de vive voix les graves nouvelles que j'ai à vous apprendre, mais je comprends que votre devoir vous interdit de vous éloigner du roi. Philippe, mon fils unique bien- aimé, votre père n'est plus. Je sais que ce sera un choc terrible pour vous. Je vous jure qu'il n'a pas souffert. Il s'est éteint paisiblement dans son sommeil, il y a près d'une semaine de cela.
                            J'ai pensé que vous ne pourriez pas arriver à temps pour l'enterrement, c'est pourquoi je ne vous ai pas écrit plus tôt. Cependant, Philippe, maintenant que je suis seule, j'ai bien besoin de votre aide. Je n'ai personne d'autre à qui m'adresser. Le baron de Paton a introduit une action en revendication sur les biens de votre père. Il semble qu'il ait prêté de l'argent à votre père il y a bien des années de cela et qu’il n’ait jamais été remboursé.
                            Mon fils, vous devez agir dans cette affaire selon votre conscience. Vous êtes le seul à savoir où se trouve votre devoir. N'oubliez jamais que je vous aime plus que tout au monde.
                            Votre mère affectionnée, Antoinette d'Auvergne
                            Vous :

                            -Décidez de rentrer chez vous.

                            -Estimez que votre place est à la capital.


                            Le perso :
                            Spoiler:
                            Le frêle nobliau, plus intéressé par les salons que par les sanglantes mêlées :

                            Force : 5

                            Agilité : 5

                            Chance : 10

                            Diplomatie : 12

                            Adresse : 9

                            Habileté : 5

                            Equitation : 6

                            Endurance : 3

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                            • #59
                              Hoho ... Il est vrai que les salons de notre province perdue offrent moins d'agrément et de distraction, il est indiscutable que les chemins de campagne sont peu propices aux souliers bouclés, mais il n'en est pas moins vrai que l'air de la ville, fut-elle Versailles, n'est pas bonne pour de trop frêles constitutions, surtout en ce moment si elles portent perruque. Une petite mise au vert s'impose. La famille avant tout, que diantre !

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                              • #60
                                Restons, si ça péte quand on est à la campagne, on risque de finir spectateurs !

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