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  • La réflexion à tenir est simple : nous sommes seul, ils sont nombreux. Autant essayer de discuter pour s'en tirer sans bosses et sans vêtements froissés, même s'ils sentent plus mauvais encore de près et si l'éventualité du vomissement sur notre personne serait fort apte à nous faire prendre les armes. Puis, si ça marche pas, il sera toujours temps de s'enfuir en donnant quelques coups à ces marauds au besoin, s'ils sont ivres, ça devrait se faire. Quelques ivrognes abrutis et aussi sots que leurs cocardes ... Mais d'abord la parole, car ils tapent peut-être fort.

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    • Par la parole !

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      • Par la parole, après tout, on sait tous que la violence ne résout rien

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        • Vous répondez à la question par un éclat de rire.
          — Vous êtes soûl, citoyen, déclarez-vous. Allez, je vous offre un verre. Nous avons tous quelque chose à célébrer.
          — Quoi donc ? demande l'homme d'un air soupçonneux.
          De nouveau, vous riez.
          — Mais l'arrestation de ce traître de roi, voyons, répondez-vous jovialement. La France sera bientôt débarrassée de toutes ces ordures d'aristos.
          Il rit à son tour, et vous êtes écœuré jusqu'à la nausée d'être obligé de proférer de pareilles horreurs.
          
          — C'est juste, citoyen, nous avons effectivement quelque chose à célébrer, acquiesce-t-il en faisant signe à l'aubergiste de servir une nouvelle tournée. Vous sentant pris au piège, vous liez conversation avec ces pochards, mais en prenant soin de ne pas trop boire. Lorsque vos compagnons de beuverie s'en vont enfin, il est largement plus de minuit.

          Lorsque la taverne ferme, vous allez trouver le cabaretier et vous lui demandez s'il pourrait vous loger pour la nuit.
          — Bien sûr, citoyen, répond-il.
          
          Puis, après avoir jeté un coup d'œil circulaire pour s'assurer que personne ne l'écoute, il vous demande :
          — Dites donc, vous ne seriez pas à la recherche d'un moyen pour quitter Paris, par hasard ?
          Vous pesez le pour et le contre et estimez que, si cet homme essaye de vous tendre un piège, vous avez une bonne chance de vous échapper. Vous pouvez donc prendre le risque d'acquiescer prudemment. Il hoche la tête avec satisfaction.
          — Je m'en doutais, dit-il. Je ne veux pas savoir si vous êtes un « fumier d'aristo », mais je connais une adresse qui pourrait vous être utile. Il y a beaucoup de gens qui pensent comme vous et qui seraient également désireux de quitter la capitale.
          Il vous indique une adresse située à l'ouest de la ville, ainsi qu'un mot de passe dont, dit-il, vous aurez besoin en arrivant à destination. Puis il vous conduit dans une chambre pour la nuit et refuse tout paiement.
          — Chacun fait ce qu'il peut, monsieur, déclare-t-il avec un clin d'œil. Allez, dormez bien, et que le bon Dieu vous ait en sa sainte garde !
          Épuisé de fatigue, vous dormez comme un loir et, le lendemain matin, vous vous mettez en route vers l'adresse que le cabaretier vous a communiquée.

          Vous arpentez d'un pas ferme l'une des étroites ruelles qui sillonnent la capitale, en faisant de votre mieux pour vous fondre dans la foule crasseuse des petites gens. Un remugle de poisson pourri et la puanteur des caniveaux pleins d'immondices assaillent vos narines. Au-dessus de votre tète, une fenêtre s'ouvre à la volée et une voix de poissarde glapit : « Gare dessous ! » Vous avez tout juste le temps de vous écarter d'un bond avant que ne se déverse sur la chaussée le déluge d'eau grasse que la femme balance sans se soucier de savoir où elle tombe. Après avoir repris votre équilibre, vous tournez à nouveau les yeux vers le bout de la rue et apercevez une bande de citoyens armés, qui arrête les passants au hasard pour les interroger. Que faire ? Vous cherchez fébrilement une échappatoire et découvrez non loin de vous, sur la gauche, un passage obscur. Allez-vous l'emprunter ou essayer de franchir le barrage au chiqué ?
          Dernière modification par Archange, 17-07-2013, 20h20.

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          • Mmmmmmh, je dirais le passage obsur, faut pas abuser de notre bonne étoile non plus

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            • Le barrage ! C'est un gros chanceux ce gars !

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              • Les passages obscurs sont nos amis. Il faut les aimer aussi. Et passer au large de la valetaille malodorante et décoiffée.

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                • Le passage obscur, même si il sent le truc louche à des kilomètres . Tiens, ça me rapelle cette nuit au Gai Pinçon, avec ce brésilien chevelu qui ...
                  Dernière modification par Angelus, 17-07-2013, 20h27.

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                  • Voyons voir le barrage.
                    Dernière modification par Godwinsson, 17-07-2013, 22h01.

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                    • D'experience je dirai (si le truc est bien fait) de passer le barrage en etant détendu , genre tranquille pepere rien a me reprocher

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                      • La ruelle, c'est louche, y peut y avoir un mec psychopathe armé d'un buste de Necker souhaitant capturer les aristos pour les sacrifier à Io l'aveugle avec un cure dent et étendre leur matière cérébrale sur une assiette de navets.
                        Le barrage, ça pue comme plan. Faut pas abuser de notre bonne étoile... Je sais pas quoi preeeeeeeeeeeeeendre !
                        Bon... Am stram gram pique et pique et colle et gramme bourre et bourre et ratatam am stram gram ( je n'ai bien sûr aucune idée de l'orthographe de cette comptine Halakon(TM)

                        Allez, on tire sur la corde de la chance (merde, faut pas dire son nom sinon elle vous abandonne !) et on va au barrage.

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                        • La ruelle je le sens pas. Essayons de passer le barrage normal, si ça dégènère on éperonne notre monture et ciao Paris (pour rejoindre l'armée des émigrés peut être ?)

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                          • On l'a abandonnée pour être discret, notre monture.

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                            • ouais et fait étrange, on a laissé notre uniforme on doit etre en sous vetements, l'air de rien... mais avec une épée et un pistolet bien sur

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                              • Chemise blanche et culotte (d'époque)... on est habillé en pécor une fois qu'on a enlevé le manteau je pense.

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