X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Faut essayer de tout bien lire, c'est assez important tous les détails de conduite.

    Vous lui répondez que vous venez d'Ermenonville, à vingt kilomètres de Paris.
    — Vraiment ? dit-il. Comment êtes-vous entré dans la ville ? Toutes les portes sont fermées depuis vingt-quatre heures.
    
    Emparez-vous de lui, citoyens ! Avec l'énergie du désespoir, vous vous élancez entre les mains qui se tendent vers vous et dévalez la rue à toute vitesse, en courant en zigzag pour qu'on ne puisse pas vous tirer dessus. Aussitôt que vous vous savez hors de portée, vous reprenez une allure plus normale et essayez de vous perdre dans la foule.

    Au moment où, haletant, vous croyez avoir échappé à vos poursuivants, une exclamation retentit derrière votre dos.
    — Le v'là ! crie une voix au fort accent parisien. Vous reprenez votre course en louvoyant entre les passants dont certains essayent sans succès de vous arrêter, dévalez des passages obscurs, bondissez par-dessus des monceaux de détritus qui barrent parfois près de la moitié de la chaussée. Dieu merci, aucun de vos poursuivants ne semble disposé à prendre le risque de blesser un témoin innocent en ouvrant le feu sur vous. Petit à petit, les clameurs s'estompent dans le lointain, mais vous continuez à courir jusqu'à ce que vous ayez la certitude d'avoir définitivement distancé la foule lancée à vos trousses. Vous ralentissez alors l'allure et continuez à chercher la maison.

    A première vue, rien ne distingue la maison que vous cherchez de ses voisines, mais une discrète tache de peinture sur le montant gauche de la porte vous prouve que vous ne vous trompez pas. Vous frappez conformément au code que l'on vous a indiqué : quatre coups brefs, suivis de trois plus lents. La porte est ouverte par une jeune fille.
    — Je viens de la part de M. Gascon, dites-vous.
    — De Chevreuse ? demande-t-elle.
    — Non, d'Orsay, répondez-vous.
    — Entrez vite, dit-elle en regardant anxieusement des deux côtés de la rue.
    Vous franchissez le seuil.

    Plusieurs personnes sont assises dans une pièce spacieuse, éclairée par des bougies. A votre entrée, un monsieur âgé, à cheveux blancs, se lève pour vous accueillir.
    — Bonjour, monsieur, dit-il. Permettez-moi de me présenter et de vous présenter ces personnes. Je suis le marquis de Candeille, naguère l'un des conseillers les plus intimes du roi, aujourd'hui, hélas, rien de plus qu'un fugitif. Et voici ma fille, Marguerite.
    Il désigne une femme d'âge mûr, élancée, qui se lève et vous fait une révérence. Vous vous inclinez très bas devant elle.
    — Nous avons dû fuir nos demeures sans rien emporter d'autre que les vêtements que nous portons sur nous, dit le marquis. Notre Plusieurs personnes sont assises dans une pièce spacieuse, éclairée par des bougies. A votre entrée, un monsieur âgé, à cheveux blancs, se lève pour vous accueillir.
    — Bonjour, monsieur, dit-il. Permettez-moi de me présenter et de vous présenter ces personnes. Je suis le marquis de Candeille, naguère l'un des conseillers les plus intimes du roi, aujourd'hui, hélas, rien de plus qu'un fugitif. Et voici ma fille, Marguerite.
    Il désigne une femme d'âge mûr, élancée, qui se lève et vous fait une révérence. Vous vous inclinez très bas devant elle.
    — Nous avons dû fuir nos demeures sans rien emporter d'autre que les vêtements que nous portons sur nous, dit le marquis. Notre intention est de gagner le plus rapidement possible l'Ecosse, où d'autres partisans de notre vénéré roi sont déjà rassemblés. Notre groupe comprend également le marquis de Serval (il désigne un autre homme âgé, qui boit un verre de vin dans un coin de la pièce ; celui-ci lève les yeux et hoche brièvement la tête en réponse à votre salut) et le comte de La Vallière, accompagné de son épouse, la comtesse de la Vallière, et de leurs enfants, Raoul et Josette.
    Le comte, un homme assez jeune qui a quelque chose de militaire dans l'allure, se lève et s'incline en vous serrant énergiquement la main.
    — Très honoré de faire votre connaissance, monsieur... ?
    Vous vous hâtez de vous présenter, et la jeune fille, Madeleine, vous dispense d'explications embarrassantes en revenant vous apporter un verre de vin. Vous acceptez celui-ci avec reconnaissance et, en le buvant, vous remarquez que les aristocrates vous observent attentivement. Le marquis de Candeille finit par prendre la parole.
    — Nous espérions, monsieur d'Auvergne, que vous vous joindriez à notre groupe pour tenter de recouvrer la liberté. Je serai franc. Nous avons terriblement besoin de quelqu'un doté d'une certaine expérience militaire et d'une âme saine dans un corps sain. Et le nombre a toujours été un facteur de réussite.
    Épuisé par les événements de la journée, vous acceptez sans trop réfléchir. C'est la meilleure occasion qui se soit présentée jusqu'ici, et il semble qu'elle repose sur un semblant d'organisation. Vous vous promettez d'interroger Madeleine dans la matinée, mais, pour l'instant, vous êtes trop fatigué pour faire quoi que ce soit d'autre que de vous écrouler sur un lit.

    Le lendemain matin, une fois restauré, vous allez retrouver Madeleine, qui est en train de préparer un cataplasme pour le marquis de Serval. Apparemment, celui-ci souffre de la goutte. Après avoir posé le cataplasme, Madeleine vous réunit avec le comte de La Vallière et le marquis de Candeille pour vous expliquer les dispositions prises. Elle déroule un plan de Paris sur la vaste table de la cuisine.
    — Nous sommes ici, dit-elle en posant son doigt sur la carte. La porte la plus proche est là, à moins d'un kilomètre, mais elle est si bien gardée qu'il n'y a aucun espoir de la franchir. Notre organisation a préféré concentrer ses efforts sur cette porte-ci, celle de la rue des Clefs. Normalement, elle n'est gardée que par une seule sentinelle mais, si celle-ci a besoin d'aide, les renforts ne sont pas loin. Nous avons réussi à soudoyer le gardien habituel, le sergent Valmy. Il prend son service à une heure du matin, et il lui est déjà arrivé à plusieurs reprises de laisser sortir une voiture sans la fouiller, à condition que le cocher lui remette cinq louis d'or. La somme vous coupe le souffle. Avec cinq louis, on peut mener la vie de château pendant au moins deux mois !
    — J'ai amené derrière la maison, continue Madeleine, une carriole bâchée et suffisamment de chevaux pour la tirer et permettre à un cavalier d'ouvrir la route. Malheureusement, je n'ai personne pour la conduire : il faudra que l'un de vous s'en charge. Vous partirez d'ici à minuit et demi, et vous arriverez à la porte juste après que Valmy a pris son service. Emportez toutes les armes que vous possédez. Je ne peux rien vous fournir d'autre que cette carriole. Une fois sortis de Paris, vous prendrez la route du nord-est, qui conduit directement à la forêt. A dix kilomètres de l'enceinte, quittez la route, dissimulez la voiture sous les arbres et attendez qu'on vienne vous trouver. De là, on vous conduira à Calais, dans un endroit 'sûr, d'où un bateau vous emmènera en Angleterre.
    Elle vous sourit, et votre admiration pour cette courageuse jeune femme s'accroît encore. Le restant de la journée se passe à faire des projets. On décide que, au cas où quelqu'un viendrait à être blessé ou se laisserait distancer, il faudra l'abandonner. On ne peut pas compromettre la sécurité de tout le groupe pour sauver l'un de ses membres.

    A la nuit tombante, vous commencez à charger la carriole. Les femmes et les deux aristocrates âgés voyageront à l'abri de la bâche. Vous avez le choix entre conduire la voiture ou la précéder à cheval, en avant-garde.

    - Vous décidez de faire cavalier seul.
    - Vous préférez conduire la carriole.



    Le perso :

    Spoiler:
    Le frêle nobliau, plus intéressé par les salons que par les sanglantes mêlées :

    Force : 5

    Agilité : 5

    Chance : 10

    Diplomatie : 12

    Adresse : 9

    Habileté : 5

    Equitation : 6

    Endurance : 3

    Commentaire


    • Euh.... je décide de faire cavalier seul (j'avais pris l'autre option quand j'avais fait le livre!)

      Commentaire


      • Être cavalier, c'est la liberté. La possibilité d'abandonner femmes, vieillards et enfants en un claquement de sabots si nécessaire pour la préservation de sa précieuse existence. La possibilité de s'éclipser s'il faut être discret. La possibilité d'aller beaucoup plus vite si l'on est poursuivi. La possibilité de trahir à tout instant. Bref, il n'y a pas à hésiter, il faut sauter sur le cheval. En plus, avec un peu de chance, on peut jouer les matamores à peu de frais et s'il se trouve des demoiselles à marier avec une dot assez conséquente, ma foi ... L'exil peut bien s'annoncer. (HS : marrant, tiens, d'avoir mis un Raoul de La Vallière, je m'en souvenais plus )

        Commentaire


        • Précédons à cheval, on pourra toujours prendre la poudre d'escampette ( si nous allons en Angleterre, il faut bien nous préparer à la fourberie albionne )

          Commentaire


          • Nous vivons en-dehors de Paris évidement.

            Commentaire


            • Cavalier seul, pour les raisons cités par pol_ak

              Commentaire


              • Cavalier seul. Cela nous permettra de nous éclipser rapidement en cas de pépin, la fonction d'éclaireur nous fournissant une bonne excuse pour prendre ce canasson. Je propose de dérober quelques babioles de valeur (après tout, ils ont les moyens de donner 5 louis d'or à un garde) aux autres aristocrates et de mettre le tout dans nos fontes. Cela nous donnera l’assurance de pouvoir prendre un bateau seul une fois à Calais, au cas où viendrait un immanquable problème sur la route.

                Commentaire


                • Cavalier seul, pour les mêmes raisons (je manque d'imagination ? Vous trouvez ? M*rde.)

                  Commentaire


                  • Cavalier seul.

                    Commentaire


                    • Envoyé par pol_ak 47 Voir le message
                      (HS : marrant, tiens, d'avoir mis un Raoul de La Vallière, je m'en souvenais plus )
                      Fichtre ! Diantre ! Morbleu ! Je n'avais jamais fait attention a se détail , je suis souvent passé par la ville de la vrai famille "de la Vallière" , cela m'amuse beaucoup ce soir !

                      Commentaire


                      • Cavalier seul, plus de possibilité pour fuir en cas de pépin

                        Commentaire


                        • Ca devient tendu :

                          Estimant que vous serez plus efficace à cheval, vous prenez les devants après un dernier adieu de Madeleine. Le comte de La Vallière prend avec maîtrise les rênes de la carriole et vous suit. Vous chevauchez depuis une vingtaine de minutes dans les ténèbres des rues désertes lorsque vous entendez le bruit des sabots, d'un autre cheval. Vous vous retournez et constatez que celui-ci suit la carriole. Qu'allez-vous faire ? Laisser la voiture vous dépasser et faire demi-tour pour affronter le poursuivant ou crier au comte de forcer l'allure ?


                          Le pero :

                          Spoiler:
                          Le frêle nobliau, plus intéressé par les salons que par les sanglantes mêlées :

                          Force : 5

                          Agilité : 5

                          Chance : 10

                          Diplomatie : 12

                          Adresse : 9

                          Habileté : 5

                          Equitation : 6

                          Endurance : 3

                          Commentaire


                          • Affrontons le poursuivant, notre maîtrise de la rhétorique et notre bonne étoile suffiront sûrement à circonscrire un éventuel danger.

                            Commentaire


                            • Le comte devrait suivre l'exemple de Radagast dans le film le Hobbit, forcer l'allure à un niveau inédit.

                              Commentaire


                              • Hmmmm ... Y a débat, y a débat ... Certes, l'idéal serait d'éviter tout combat, l'expérience ayant démontrer une augmentation du taux de mortalité en temps de conflit. D'un autre côté, forcer l'allure risque d'attirer l'attention de tout ce qui pourrait traîner dans le coin sans grandes chances de succès à cause de cette fichue carriole. La peste soit des goutteux, ils encombrent. D'un autre côté, l'ennemi est seul et mal défini ; on peut soit l'éloigner soit le surprendre suivant son attitude et ainsi sans doute gagner un temps précieux ... Mais bien sûr, se battre, c'est s'exposer aux risques et à la saleté, et ça, c'est mal. Pendant tout le temps que nous pesons le pour et le contre, le bougre aura sans doute eu le temps de trop se rapprocher pour permettre un espoir de fuite. Optons donc pour la confrontation franche et directe, sous le regard des dames de préférence et avec succès si Dieu veut ! Montrons qu'un frêle individu avec un pistolet vaut bien un robuste individu s'il tire en premier.

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X