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  • L'armée française en 1914 - Uniforme, équipement et tactique.

    Cet article a pour objectif de présenter l'armée française en 1914, sans être pour autant exhaustif.
    Il s'attache surtout à présenter et à commenter les grandes caractéristiques de cette dernière.
    Les spécialistes y trouveront beaucoup à redire, qu'ils soient indulgents et considèrent que
    cet article est écrit par un quasi-néophyte qui s'adresse à d'autres néophytes.


    I. Infanterie : uniforme et équipement

    A la veille de la Grande Guerre, l'écrasante majorité des soldats français porte un uniforme composé d'une lourde capote bleue et d'un pantalon rouge. Ce pantalon rouge garance a d'ailleurs fait beaucoup parler de lui. En effet, on lui a reproché d'être trop visible (notamment par rapport aux tenues kakis italiennes ou au feldgrau allemand), et d'avoir ainsi contribué de manière significative aux importantes pertes françaises lors des premières semaines de la guerre. Enfin, le soldat français ne porte pas de casque mais un simple képi.

    Ci-dessous, un uniforme français de 1914 avec ledit pantalon.
    Spoiler:


    Pourquoi l'armée française a-t-elle conservé cet uniforme archaïque jusqu'en 1914 ? Tout d'abord, il faut savoir qu'il se rattache à la conception française de la guerre, héroïque et romantique. En effet, dans la mentalité de l'époque, l'on ne fait pas la guerre en se cachant. Le soldat est avant tout un acteur héroïque et volontaire. L'idée de gloire à la bataille est encore profondément enracinée dans les subconscients, d'autant plus que l'histoire napoléonienne, devenue légendaire et mythique, influence grandement l'idée que les Français se font de la guerre.

    Ci-dessous, la toile Le Rêve d'Edouard Detaille, datant de 1888.


    De plus, hérité des guerres de Napoléon et de celle de 1870-1871, cet uniforme a été consacré par les traditions. Il existe également une volonté de vengeance de la France vis-à-vis de l'Allemagne, qui s'attache notamment à porter les mêmes uniformes que lors du XIXe siècle. D'autres tenues, plus discrètes, sont expérimentées avant 1914. Mais elles ne plaisent pas. Ainsi, la tenue Reseda est sifflée par la foule et subit une campagne de dénigrement de la part de la presse.

    Le pantalon rouge, c'est la France !
    Le ministre français de la guerre en 1913, Eugène Etienne

    Néanmoins, la décision de remplacer ce pantalon avait été prise avant la guerre, mais les délais ne permirent pas de la rendre effective pour le début des hostilités. Ainsi, dès l'automne 1914, le pantalon rouge garance disparaît dans un soucis d'optimisation, alors qu'il n'était plus en service dans l'armée professionnelle depuis le mois de février.

    Enfin, le fantassin français est équipé du fusil Lebel. Il est simple et robuste, mais sa cadence de tir n'est que de 14 coups par minute, contre les 22 du Mauser 98 allemand. Il est chargé avec des balles de 8mm à trajectoire plus tendue et donc plus létale. La portée efficace est à 800m, mais il est possible de toucher un homme debout jusqu'à 3.000m.

    Ci-dessous, le fusil Lebel modèle 1886/M93.
    Spoiler:


    II. Artillerie et mitrailleuse

    Un des principaux avantages de l'armée française en 1914 est son célèbre canon de 75mm. Celui-ci est sans recul, grâce à un système de frein hydraulique. Cette innovation constitue à l'époque une prouesse technique inégalée.
    De facto, le 75mm français est meilleur que le 77 allemand. En effet, l'absence de recul permet au pointeur de rester assis derrière la pièce, protégé par un bouclier blindé. De plus, la cadence du 75 français est de 20 coups par minute contre 15 chez le 77 allemand. Celle-ci permet des actions "en rafale" pour soutenir l'infanterie française.

    D'une manière assez étonnante, mais encore liée à la conception française de la guerre, l'armée ne dispose pas de pièces plus lourdes. En effet, les généraux privilégient la "guerre à vue" et méprisent le tir de loin. Ainsi, dans les peintures militaires, seules des pièces légères et alignées à découvert sont représentées. Le bouclier du 75 est même jugé contraire au caractère français ! D'un point de vue plus pragmatique, les dirigeants de l'armée estiment que le 75mm est assez puissant et que des pièces plus lourdes ne sont pas nécessaires, d'autant plus qu'elles risqueraient d'encombrer les routes et de ralentir les mouvements d'une armée en opération. Néanmoins, l'emploi qui est fait du 75mm est mauvais et le rend quasiment inefficace. De plus, l'armée française était en cours d'acquisition de pièces plus lourdes lorsque débutèrent les hostilités, telles le 105mm L, modèle 1913.

    Ci-dessous, avant et arrière d'un canon de 75mm français, modèle de 1897.


    La mitrailleuse française standard est la Hotchkiss. Malgré ses deux kilos en plus par rapport à la mitrailleuse Maxim allemande, elle est assez comparable à cette dernière. Chaque bataillon dispose de deux mitrailleuses de ce type.

    Ci-dessous, une mitralleuse Hotchkiss M1914.


    III. Tactique

    Il faut préciser que la pensée tactique française est très erratique : entre 1875 et 1914, cinq règlements de manœuvre pour l'infanterie se succèdent, pour un total de 2.300 pages. Chez les Allemands pour la même période, ils représentent seulement 900 pages ! De facto, la centralisation doctrinale intervient seulement à partir de 1911, soit bien trop tard que pour être efficace en 1914.

    La conception française du combat est très cartésienne : ce dernier est centralisé, avec un commandant "joueur d'échec", censé avoir une vue exacte de la situation et avoir tout prévu ou presque. En conséquence, l'information doit remonter vers lui afin qu'il prenne une décision et en informe les officiers sur le terrain. Les conséquences de ceci sont multiples : premièrement, le temps que prend l'information pour circuler favorise l'inertie au niveau des échelons inférieurs de commandement, ce qui les rends moins réactifs. Ainsi, il est quasiment impossible d'exploiter les occasions qui se présentent spontanément au point de vue tactique. De plus, les ordres arrivent souvent trop tard et sont donc inexécutables. Certains généraux, tels Grandmaison, souhaitent décentraliser davantage le commandement, mais les instances supérieures le refusent. La doctrine tactique française se caractérise également par la préférence donnée à la percée sur l'enveloppement, par l'importance accordée au mouvement, qui est jugé décisif et irrésistible, par un engagement graduel de l'artillerie et par la négligence de la puissance de feu.

    Enfin, il faut préciser que l'encadrement de l'armée française est déficient (instruction, officiers d'active, sous-officiers,...). De plus, l'on croit à l'époque aux vertus guerrières naturelles du soldat français et on néglige donc l'entrainement.



    Pour davantage d'informations sur l'équipement de l'armée française en 1914, voir ici ou ici.
    Merci à Valryan et à Erwan pour leurs apports (vous pouvez retrouver des photos des différents équipements français dans les messages ci-dessous).





    Pour rédiger ce sujet, je me suis exclusivement basé sur mon cours de Guerre et Stratégie à l'Epoque Contemporaine ; cours donné par Bruno Colson et que j'ai suivi à l'Université de Namur lors de l'année académique 2012-2013.
    Si ce genre d'article vous intéresse, chers membres, je pourrais en rédiger d'autres. Les sujets possibles sont : les armées allemande, belge et britannique, ainsi que quelques batailles s'étant déroulées sur le territoire belge (Namur, Liège, Haelen, bataille des frontières).
    Dernière modification par Trollope, 09-04-2014, 13h16.

  • #2
    Très intéressant cet article, ce serait cool d'avoir ceux des autres nations de la même période

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    • #3
      Je ne veux pas faire le rabat joie, car, ce genre d'initiative est très sympathique, et bien que tu précise à l'avance que c'est vraiment partiel et succinct, il y a des choses complètement invraisemblable dans ce que tu écrit aussi bien du point de vue doctrinale que matériel (Ex : Pourquoi le rouge garance est toujours en service / l'incompréhension sur la doctrine de l'artillerie française en se début de siècle et la comparaison allemande , ou l'erreur monumentale que tu fait sur les doctrines militaire française de l'époque et les différents manuels en service à l'époque (que je peux te fournir) ).

      Il y a cependant des choses que tu dis qui sont d'une grande qualité et rare sont les gens qui comprennent ou savent ce qu'étais la vision militaire française d'un conflit général et global à l'époque, tu devais avoir un bon prof.

      Loin de moi l'idée de te corriger intégralement mais, je pense que tu a mal compris certains des propos de ton professeur et t'invite à te diriger vers une bibliographie plus conséquente que je peux te partager par Mp si tu le souhaite.

      Je pense qu'il y a une bonne base mais qu'il s'agit de l'approfondir et d'étoffer tout ça, en travaillant une bibliographie plus conséquente.
      (Si ça intéresse vraiment, je suis moi même militaire, et diplômé en histoire des conflits et de la guerre (mon devoir porté d'ailleurs sur les mutations matérielles et doctrinale de l'armée française entre 1918 et 1941, que j'ai d'ailleurs étendu à la période 1901-1918 dans une annexe).
      Dernière modification par Valryan, 04-03-2014, 22h13.

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      • #4
        Rendre la biblio publique serait aussi intéressant pour les lecteurs qui souhaitent approfondir eux-aussi le sujet. Merci

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        • #5
          Bien qu'actuellement je travaille sur une thématique approchante (en fait sur l'enseignement de la stratégie durant l'entre deux guerres en Belgique) avec le Professeur Colson je n'ai pas trop le temps de développer ces aspects, qui de toute façon doivent être mieux maitrisés par Valryan (tiens à ce titre si tu as des pistes pour l'étude de l'enseignement de la stratégie en France, je serais extrêmement intéressé). Malgré tout je me permets de vous fournir la biblio du cours en question, que j'avais uploadé pour d'autres desseins : http://speedy.sh/mujJN/Strat-biblio.pdf

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          • #6
            Déjà une bien belle présentation de l'armée française à la veille de la Grande Geurre, bravo Trollope.

            Comme le dit Valryan, c'est une excellente base même s'il y a des points qui sont plus ou moins faux... Mais pas tous, comme le pantalon rouge qui hélas, vrai. Et je référé à un article dans le GBM numéro 102 d'Octobre/Novembre/Décembre 2012 de François Vauvillier... A moins que l'on me donne d'autres éléments qui prouve le contraire. Pour l'artillerie, l'armée française était en cours d'acquisition de pièces plus lourd que le 75mm comme le 105mm L Modèle 1913 mais c'était une création privée donc hors monopole étatique... Paradoxe français!

            Pour Musashiii1987, tu n'as pas regardé au niveau des officiers/professeurs de l'Ecole de Guerre durant cette période? J'ignore si ce genre d'information sont disponibles aux étudiants ou étrangers de l'Armée, comme leurs résumés de cours ou écrits.
            Dernière modification par RedTovarich, 05-03-2014, 18h33.

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            • #7
              @Valryan : Je vais être honnête avec toi, mes seules connaissances dans ce domaine proviennent de mon cours et ce n'est pas vraiment un domaine sur lequel je me renseigne En fait, que tu me dises qu'il faudrait approfondir et étoffer tout ça, ça ne m'étonne pas et je suis fort heureux que certains puissent apporter beaucoup plus que ce petit article.

              Ce qui m'intéresse beaucoup en revanche, ce sont ce que tu désignes comme des "choses complètement invraisemblables". J'ai conscience que cet article est juste une base partielle, c'était plus ou moins mon objectif, car il ne vise pas spécialement les gens qui connaissent déjà le sujet (à l'inverse de celui sur la politique romaine de Faras, pour prendre le contre-exemple). En revanche, j'aimerais beaucoup, si tu acceptes, que tu m'envoies par mp ce qui est faux et ta bibliographie. Je pourrais ainsi corriger ce qui doit l'être dans l'article et donner des pistes aux personnes intéressées pour aller plus loin dans ce sujet.

              @RedTovarich Merci de ton intervention, à toi aussi je réitère la demande que j'ai faite à Valryan. Je suis bien conscient que sur le pantalon garance notamment, il y a beaucoup à dire. J'essaye d'écrire des choses qui restent vraies, même si toutes doivent être obligatoirement nuancées.

              @Elanion Merci pour les encouragements, je tâcherai de faire ça !
              Dernière modification par Trollope, 06-03-2014, 15h12.

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              • #8
                Je part en WE dans quelques heures et j'avoue que je n'ai pas le temps là. Mais promis, à mon retour, dés dimanche soir, je t'écris tout ça, Biblio + ce qui me (parce que bon, je n'ai pas la science exacte) faux dans ce que tu a écris.

                Comme dis, il y a quand même une très bonne base.

                Pour te répondre rapidement, ta vision de la capacité de l'artillerie française en 14 est assez faussé. Effectivement les français attache un très faible intérêt a l'artillerie lourde à l'inverse des allemands, mais tu a l'air de dire que c'est compensé par le canon de 75. En réalité, le canon de 75, bien qu'intéressant technologiquement, étais très mal employé et donc quasi inefficace. Dans le livre "La france et son armée" de Gaule (le général), explique en détail la doctrine d'emploie de ses canons, qui n'est pas adapté au conflit : moins de pièces que les allemands (ils ont en réalité 4000canon de 77 de plus que nous), moins de coup à dispositions (600 par pièce contre 1300) en face, la lourdeur des communications qui retarde les observations de l'avant et empêche une coordination des appuis correcte (ce qui seras changé dés 1917), en somme, en début de guerre, notre artillerie (et ça me fait mal de le dire, étant moi même artilleur à la base) est complètement à la ramasse.

                Autre exemple : pour le Pantalon rouge garance, attention : en 1914, en février exactement, il n'est plus en service dans "l'armée professionnelle", et a commencé à être remplacer par un pantalon plus sombre (attention, la lourdeur de l'approvisionnement (on connais tous les SMCAT...) ne permet pas à tout les régiments de ligne d'être fournis avant aout, ce qui fait qu'on en vois beaucoup). Cependant, faute de moyen, il l'est toujours chez les mobilisés et dans l'armée territoriale (une commande est passé en avril pour 1M3 unités pour remplacer les pantalons de ses unités)(ce qui compose quand même la majorité de l'armée).

                Pour le casque c'est la même choses : 800k sont commandé en février, très peu livrée avant le début des conflits, mais ce n'est pas forcement mieux en face, en effet, les allemands n'ont que le casque à pointe, qui n'est pas fait pour protéger mais intimider : métal mou et cuir..

                Ta vision de la doctrine du haut commandement me semble un peu faussé aussi..

                Enfin bon, je pourrais en parlais pendant des heures et avec grand plaisir sur humble si tu le souhaite (comme vous le voyez je ne suis pas très doué à l'écrit..) mais faute de temps...
                Je posterais à mon retour un jolie message avec l'historique des dépenses militaires, des extraits de rapport de manoeuvre d'armée, les annotations des commandants en chef et de certains journaux et la liste du matériel exacte en service, il me faut juste un peu de temps pour trouver tout ça haha

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                • #9
                  Intéressant j'ai des bouquins de mon gd père grand passionné des armées et de l'histoire si tu veux des images et si j'ai le temps de scanner des uniformes je le ferais
                  Dernière modification par Argeleb, 10-03-2014, 23h49.

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                  • #10
                    @Argeleb : si tu savais scanner des images intéressantes par rapport à ce que je décris, je serais ravi de les intégrer à l'article ! Et pour d'autres articles du même style

                    @Valryan : pour le canon de 75, jamais je n'ai dit que c'était compensé J'avais aussi appris que ce canon était très mal employé. J'ai écris que "les dirigeant estiment que...". Mais je nuancerai et retravaillerai cette partie pour intégrer tes remarques.Tout comme celles sur le pantalon et le casque.
                    Juste pour terminer, en quoi la vision du haut commandement est-elle faussée ?
                    Merci pour tes réponses en tout cas, si tu veux je ne t'oblige pas à taper des pages entières ici Juste cette dernière précision et éventuellement poster la bibliographie pour ceux qui seraient intéressés, ce serait génial
                    Dernière modification par Trollope, 10-03-2014, 15h01.

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                    • #11
                      J'ai regardé les bouquins que j'avais malheureusement je sais pas où sont ceux de 14-18 mais j'ai deux bouquins sur les uniformes du second empire, et un l'antiquité au Moyen Age...

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                      • #12
                        Bonjour à tous,
                        Du côté des uniformes français du début de la guerre, on peut noter une multitude d'autres uniformes plus ou moins voyant.

                        Du côté des chasseur à pied, le képis et le pantalon sont bleus foncés avec les liserés jonquille (jaune).


                        Pour les bataillons alpins de chasseurs à pied, futurs bataillons de chasseurs alpins, l'uniforme est le même que les chasseurs à pieds excepté le fait qu'ils portent leur célèbre "tarte" (un large béret) orné du cor de chasse, que leur vareuse est à col rabattu et qu'ils porte des bandes molletières bleues.


                        L'infanterie alpine, elle, sera vêtue comme les chasseurs alpins mais aura son pantalon bleu-cerise (rouge) comme l'infanterie de ligne et une grenade de la même couleur remplacera le cor de chasse sur la tarte.

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                        • #13
                          Très bonne initiative ! Des articles sur les autres beligérants de cette période seraient très intéressants (poursuis avec l'armée belge ).

                          Edit: pour ceux que cela intéresse et si mes souvenirs sont bons, le tableau Le Rêve est présenté dans le dernier numéro de Guerres et Histoire
                          Dernière modification par Baal, 11-03-2014, 13h01.

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                          • #14
                            Envoyé par Baal Voir le message
                            Edit: pour ceux que cela intéresse et si mes souvenirs sont bons, le tableau Le Rêve est présenté dans le dernier numéro de Guerres et Histoire
                            En effet, une double page y a été consacré.

                            Pour l'artillerie de campagne, leur uniforme a la même coupe que celle que l'infanterie, bien que de couleur soit plus terne (ce qui valut au 61e RAC d'être surnommé les "diables noires" du fait de leur opiniâtré au combat) . Les canonniers sont armés du mousqueton modèle 1892 et du revolver (modèle 1892 ou 1873). Les officiers sont armés du revolver et du sabre.

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                            • #15
                              Mon ancien régiment étant le 61RA (et oui, j'y ai fait mon stage en corps de troupe) (maintenant régiment drone), je connais plutôt bien son histoire. C'est également à cause de leur visage noircit par la poudre des canons qui les faisaient apparaître comme des diables qu'on les a surnommé ainsi (d'ou l'insigne régimentaire actuel).

                              Pour ma réponse au topic, et la bibliographie détaillé, ça arrive, ne vous inquiétez pas !

                              Pour le reste, tu peux également rajouter les Zouaves, Tirailleurs et Spahis qui ont également des uniformes différents.
                              Après, il ne faut pas se leurrer, 90% de l'armée (au bas mot) étaient équipée du fameux pantalon rouge garance.
                              D'ailleurs, la tenue de combat seras très vite uniformisés parmi toutes les unités, peu importe leur origine pour harmoniser l'apport.

                              Edit : http://www.lesfrancaisaverdun-1916.fr/uniforme1024.htm Voilà un site qui détaille très bien les tenus des soldats (et SO/O de 14 à 18.

                              Double edit : Pas de revolver pour les artilleurs, uniquement le mousqueton. Si revolver (non réglementaire), pas de mousqueton. Très peu de double dotation à l'époque.
                              Dernière modification par Valryan, 11-03-2014, 13h50.

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