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  • Le MozAARt de la guerre - GPO You shall not core

    Le MozAARt de la guerre





    Depuis le temps que j’attendais une GPO européenne, et malgré le fait que le vendredi n’est pas un jour idéal pour moi, je ne pouvais que m’inscrire. J’ai eu la chance de me voir attribuer l’Autriche, ce pays si complexe à jouer, mais si intéressant.
    Au départ j’hésitais à écrire cet AAR, mais pour une fois que j’ai trouvé un titre d’AAR tout seul, cela aurait été dommage de ne pas le faire. Je l’avoue, l’AAR français m’a donné une autre raison d’en rédiger un, afin de donner un autre point de vue que celui de la propagande française, de nature trompeuse et malhonnête. ( )


    La diplomatie chez Halzum
    Afin d'éviter tout quiproquo pour la GPO à venir, et aussi parce que très peu me connaissent, je vais parler de mon mode de fonctionnement en diplomatie et de ma façon de joueur en règle général.

    En fait, l'AAR russe de Miniaar va s'en charger car il correspond parfaitement à ma vision des choses :
    "Discuter d'un accord et avoir un accord sont des choses fondamentalement différentes[...]. Ainsi, lorsqu'une discussion en est au point d'affirmer "De toute façon, je prendrais ce que je veux, tant pis si ça te gêne", il n'y a pas d'accord. Au contraire c'est typiquement le genre d'action qui "poke the bear" [comprendre ici, "poke the rooster].
    [...]
    Plus généralement, mes accords ne concernent que strictement ce que je dis, pas ce qui pourrait éventuellement être sous-entendu ou mal compris par l'autre partie. Ainsi, "déclarer la guerre" et "faire la guerre" sont deux choses distinctes, de même que "je ne t'attaque pas" et "je ne défends pas tes ennemis", ou encore "je t'attaque dans deux sessions" ne m'empêche pas d'attaquer dès la prochaine. Bref, je n'ai que faire de l'esprit de mes accords, je ne respecte que la lettre. Donc autant faire attention à ce que j'ai bien accepté ce que vous pensez s'il y a de l'ambiguïté possible."

    Chaque échange devrait être bénéfique pour les deux parties. Ainsi, il me paraît bête qu'un Éthiopien aide un Allemand dans une guerre en Allemagne, alors que seul le dernier y gagnera. De la même façon, il est encore plus bête que cet Allemand aide l'Éthiopien, pour le remercier, dans un conflit qui ne bénéficiera qu'à ce dernier. Ce genre de comportement favorise la coop, et nuit donc à l'intérêt d'une GPO.

    Profiter de la faiblesse d'un pays chez Halzum
    A mon sens, il est parfaitement normal de profiter d'une faiblesse d'un pays. Mais celle-ci doit dépendre de plusieurs facteurs. Je ne suis pas un monstre sans coeur et n'a pas pour principe de profiter d'un avantage à tout prix. Autrement dit, il est très peu probable que j'attaque un pays affaibli (quel qu'il soit) qui est déjà en guerre contre plus fort que lui, ou qui a été vraiment mis à mal. Déclarer une guerre où mon adversaire n'a absolument aucune chance de résister n'a aucun intérêt, à moins de l'avoir vraiment chercher.
    En revanche, si un pays décide de s'engager dans un conflit qui ne devrait pas le concerner, et donc s'expose ouvertement, alors je n'aurai aucun scrupule à le faire. Un exemple : Lors d'une précédente GPO dont j'ai oublié le nom, l'Autrichien a décidé de partir en guerre contre le Mamelouk dans un délire rp de croisade. Si j'avais été la France, j'aurai bien entendu attendu que les troupes autrichiennes soient en Egypte pour ensuite attaquer. Le fait même que des pays puissent protéger un pays qui part dans ce genre de délire rp (c'est ce qui c'était passé pour mon exemple) nuit grandement à l'intérêt de la partie. Bref, un peu de réalisme et de bon sens suffisent généralement à éviter de genre de problèmes.
    Enfin, si un joueur fait preuve d'une grande incompétence et se retrouve dans une situation qu'il aurait pu éviter, alors il doit s'attendre à ce qu'il soit puni. Oui, je parle des coalitions, mais aussi d'events ou désastres qu'on peut généralement éviter, en tout cas minimiser.

    Les zones d'actions chez Halzum
    En lien avec le précédent point, je raisonne beaucoup en zones d'actions. Concrètement, cela signifie que chaque pays a un rayon d'actions plus ou moins large et qu'il doit s'y tenir pour la plupart des situations. Mon exemple d'avant tient toujours, que fait un Autrichien chez le Mamelouk ? Que fait un Brandebourg contre un Ottoman ? Que fait un Suisse contre une Perse (et là, c'est moi qui avait joué la Suisse, avant que je ne raisonne avec ces zones d'actions, et reconnaît volontiers mon erreur). Et je ne parle pas de faire cela en late game, mais bien en early et mid game où ces joueurs ne devraient en théorie jamais s'affronter.
    A mon avis, une bonne façon d'estimer sa zone d'action est de déterminer qui sont ses voisins (facile), ses rivaux (un peu moins facile) et enfin les voisins des rivaux (facile aussi). Si je joue la Russie, ma zone d'action s'étend donc approximativement jusqu'à l'Ottoman (et encore, pas au début de partie), la Hongrie, l'Autriche et l'Ordre Teutonique, en incluant la Suède. Mais la Russie, à mon sens, n'a pas à aider ni contrer un mineur du HRE par exemple, ou bien s'occuper des affaires anglaises en Europe, etc.

    La zone d'action (ou d'influence, comme vous voulez) du Russe est donc très grande, mais pas infinie. Essayer de s'en tenir à cela réduit grandement le risque de guerres grotesques et mondiales.


    Sommaire
    Dernière modification par Halzum, 05-02-2018, 16h59.

  • #2
    Magnifique titre! J'attends la suite avec impatience.

    Ça fait aussi toujours plaisir d'être cité même 3 ans après. Surtout que ça concernait déjà à l'époque les erreurs de Diderlord dans sa diplo

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    • #3
      Les zones d'actions devraient être mise en introduction dans chaque GPO.

      Commentaire


      • #4
        Acte I : Le désastre de la consanguinité


        Et encore, il a été idéalisé...


        Une gestion du HRE souple
        Ma vision du HRE est la suivante : Faire des membres du HRE des pays suffisamment fort pour mener une politique extérieure autonome. Pour cela, il convient de veiller à ce que les partages territoriaux entre eux soient relativement équitables et que les pays étrangers ne les écrasent pas non plus avec leurs prétentions territoriales. Concernant leur expansion, j’estime que l’Empereur n’a pas à les aider, à moins qu’un pays se trouve dans une situation exceptionnellement compliquée, je pense notamment au petit pays de la Hesse dont le start dépend surtout des jeux d’alliances entre les IAs. De même pour les coalitions, les membres savent qu’ils devront faire face à leur responsabilité. L’incompétence n’a pas à être protégée. Pour les guerres entre mineurs, je n’interviendrai que si un conflit est exagérément déséquilibré. Enfin, le but est de passer les deux premières réformes, la troisième si tout se passe bien.
        En bref, les membres du HRE sont parfaitement indépendants tandis que je veille à l’équilibre interne du HRE. En gardant cela en tête, passons à la diplomatie.

        Diplomatie
        • Comme je suis l’Empereur, j’ai parlé à la quasi-totalité des joueurs, je vais donc m’efforcer d’être concis.
        • Hesse : Le partage entre nous est simple : il prend la culture name tandis que je prends les cultures souabe et franconienne. Outre cela, je lui promets une aide s’il n’arrive pas à trouver de failles contre les IAs. Si la Hesse ne se développe pas assez vite, le retard qu’elle aura alors avec les autres mineurs sera écrasant et elle ne pourra rien faire toute seule.
        • Brandebourg : Le partage se fait avec la Bohême, il prend les deux provinces saxonnes et je prends le reste.
        • Hollande : Je l’aiderai dans son indépendance contre la Bourgogne. Avec suffisamment d’alliés, l’IA le relâchera sans avoir besoin de lui faire la guerre.
        • Ordre Teutonique : Bien entendu, il est prévu qu’il intègre le HRE dès que possible. Comme les alliances sont interdites en temps de paix, cela va prendre un peu plus de temps afin avoir suffisamment de relations.
        • Milan : Le Milanais semble très gourmand. En effet, il souhaite récupérer une partie de la Suisse. Toutefois, je lui rappelle que j’ai moi aussi besoin des provinces suisses pour me défendre et qu’il a assez de place en Italie. La richesse des provinces italiennes est sans équivalent.
        • Naples : Tout comme l’Ordre Teutonique, il rejoindra le HRE après que je l’aide à se libérer de sa PU avec l’Aragon. Comme avec le Hollandais, il aura suffisamment de soutiens pour que cela se fasse pacifiquement. Intégrer Naples dans le HRE lui permettra de conquérir tranquillement les IAs italiennes sans que je sois appelé dans la guerre, et me permettra à moi de le défendre en cas de besoin. Et puis, c’est toujours bien de gagner des points impériaux.
        • Venise : Dans mon esprit, le but de Venise est de faire la guerre contre le Turc, c’est le but même de son existence. Par conséquent, je le laisse prendre Ferrara et Mantua et lui assure de mes bonnes intentions tant qu’il s’occupera du Turc.
        • Hongrie : Même discours que celui de Venise. Tant qu’il s’occupe du Turc, je ne ferai rien contre lui.
        • Suède : Mon meilleur ennemi Sabro. L’homme contre qui je me suis constamment battu durant mes 2 GPOs restifiennes. Bref, c’étaient mes meilleurs GPOs strike c’était mieux avant /strike. Rien de particulier, mais je ne pouvais pas ne pas parler de lui.
        • France : Les surnoms ne manquent pas pour désigner la plus grande menace d’Europe. La baguette monstrueuse me paraît bien. :ninja : Je suis parti dans l’optique de tout tenter pour réaliser la PU de la Bohême au start. Aussi, je me devais d’assurer mes arrières avec mon grand rival et trouver un accord afin qu’il ne fasse pas de mariage avec. En échange de sa neutralité, je lui laisse la province de Savoie ainsi que tous les territoires de Bourgogne (excepté ceux qui sont pour la Hollande, évidemment). En soi, le deal n’a rien d’extraordinaire, et les deux camps sont gagnants, même si l’incertitude concernant la PU reste handicapante. Si la PU ne se fait pas, je suis perdant, toutefois si elle se réalise, alors j’estime que mes gains sont équivalents aux siens. Sinon, il n’y a pas grand-chose d’autre à dire.
        • Pologne : Dans le même esprit qu’avec la France, je cherche à me réserver la PU sur la Bohême. Le Polonais est naturellement intéressé par les provinces de Silésie, et nous arrivons à un accord. Il récupère les 2 plaines tandis que je récupère les 2 collines. En plus du fait que la frontière sera beaucoup plus agréable à regarder, l’un a un potentiel de développement plus important tandis que l’autre à une position défensive privilégiée. Du gagnant-gagnant, donc.


        Préparation
        La diplomatie s’étant bien passée, j’avais de hautes attentes pour cette première session. Comme d’habitude, j’ai une liste avec toutes les actions à faire pour la session 1. Je vends mes LS aux IAs italiennes, ce qui me fait gagner 40 ducats en échange de navires qui me sont inutiles. Je garde les autres (galères et transports) afin de ne pas bloquer un slot de mission avec celle qui demande à monter à 75% de la NFL. Ces bateaux seront toujours en cale sèche. Et puis comme ça je pourrai menacer l’Anglais. Je mets mon focus en MIL day one et recrute un conseiller +1 en MIL, afin de réduire au maximum l’écart entre le gain de MMPs du français et du mien. Etre en retard en tech MIL contre le français, surtout les premières, équivaut au suicide. Je raquette tout de suite les nobles et le clergé pour avoir +150 de MMPs et AMPs. Je préserve les bourgeois pour le moment, car je souhaite avoir le bonus de dev lorsque la Renaissance apparaîtra et que j’aurai assez de DMPs pour développer en masse le Tyrol et les autres mines de fer. En parallèle, je commence à recruter des mercenaires et des troupes régulières. En effet, l’Autriche a deux stacks ridicules et je dois me tenir prêt à tout moment à entrer en guerre contre la Bohême (ou un joueur, on n’est jamais assez prudent). Si je le fais aussi tôt, c’est parce que durant mes tests, la Bohême a eu 2 fois un héritier Habsbourg en 1445. Je préfère être prévoyant, parce qu’attaquer la Bohême avec les troupes du départ, c’est s’engager dans un long et difficile conflit, chose que je veux éviter le plus possible afin de préserver mes troupes et celles de ma potentielle PU. Même si la France ne sera à priori pas hostile dès le départ, je ne compte pas lui laisser une ouverture pour me frapper dans le dos.

        Une fois que tout est fait, je n’ai plus qu’à attendre que la Bohême produise un bel héritier Habsbourg. Je reste toujours mitigé sur la façon de gérer cette Bohême en début de partie. D’un côté, réussir la PU donne un excellent départ et permet d’être en position de force. Avec un peu de chance, on peut même l’intégrer sans payer de DMPs. Mais si jamais cela ne se réalise pas, alors les concessions faites pour préserver la PU peuvent être très dommageables. D’un autre côté, on peut décider de blob la Bohême avec un vassal (Moravie), mais cela prend beaucoup plus de temps, coûtera forcément des DMPs et ralentit l’expansion sur les autres IAs, à cause de l’AE. De plus, cela m'empêche d'hériter du titre d'électeur et donc du rang de royaume. Toutefois, cela permet de ne pas faire de concessions. Chaque stratégie a donc ses avantages et inconvénients, et je n’arrive pas à me décider. Comme vous le savez, je décide d'invoquer ma chance et tente la PU au start.

        Un enchaînement d'événements néfastes
        L’IA décide alors d’avoir directement l’event de Podzebrad, ruinant ainsi toutes mes chances de PU. Toute la diplomatie que j’ai effectuée dans ce but est donc une pure perte. Petit dédommagement, le roi bohémien est un dieu 6/6/6. Il a intérêt à développer son pays.
        Suite à cette déception, la Bourgogne décide d’enfoncer le couteau un peu plus profondément encore. En effet, elle décide d’attaquer Lièges. Je suis appelé dans la guerre en qualité d'Empereur. Dilemme qui n’en est pas un. Affronter une Bourgogne en début de partie, en pleine possession de ses moyens, c’est dire adieu à la première session. En effet, je vais m’épuiser contre elle et rien ne me dit qu’un voisin n’en profitera pas, au hasard la France. Si je me bats contre elle, la France pourra soit attaquer une Autriche épuisée, soit une Bourgogne épuisée, ou même les deux. Sans parler que je ne gagnerais strictement rien, hormis le sauvetage de Lièges. Bref, je refuse le CtA et me prend un malus de -10 points impériaux. Ça ne va pas aider pour les réformes, tiens. Je relativise tout de même, l’entrée de Naples compensera cette perte, à défaut d'accélérer la progression.

        Pour couronner le tout, mon roi ne sait pas comment procréer. Pendant de très, très longues années, je n'ai pas d'héritier. La perte du titre est le pire scénario possible pour un Autrichien en session une, car cela divise par deux sa capacité militaire, littéralement. Je compte donc sur les events afin d'avoir un héritier, vu que visiblement il y a un problème de stérilité. Je reçois donc un event qui me donne un héritier 5/6/1. Si le MIL est désastreux, cela reste de bonnes statistiques. Et puis franchement, je peux difficilement faire la fine bouche, car mon roi commence à vieillir et peut mourir à tout instant. Il suffira de garder constamment le focus militaire pour compenser ce 1 en MIL. J’accepte, et c’est le drame… oui, c’est une femme. Alors non, je n’ai rien contre les femmes, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Mais (il y a toujours un mais, mwahaha) avoir une femme m’empêche de postuler pour le titre d’Empereur. Ce dernier commence à avoir les cheveux de plus en plus gris, et on n’est jamais à l’abri d’une crise cardiaque. Pour couronner le tout, en acceptant l’event, j’ai perdu de la légitimité. Sauf que pour accepter la Pragmatique Sanction, il me faut 80 de légitimité et 25 points impériaux. Les points impériaux, c’est bon mais la légitimité, non. Le petit malin de Brandebourgeois ne manquera d’ailleurs pas de me faire remarquer qu’il va devenir le prochain Empereur. Je n’ai donc pas d’autre choix que de claquer 100 MMPs pour renforcer mon gouvernement (qui donne +10 de légitimité) afin de garder le titre d’Empereur. Je dis donc adieu à la première réforme pour la session 1, et adieu à 100 précieux MMPs qui pourraient potentiellement me manquer cruellement si jamais le Français décide d'attaquer le HRE avec une tech d'avance. Les bonus d’Empereur sont vitaux en début de partie, et déjà que je n’ai pas réussi a PU la Bohême, si je perds le titre, autant dire que ma partie est presque terminée. Bref, je passe la Pragmatique Sanction et préserve donc le titre d’Empereur.

        Conquêtes et gestion du pays
        Je décide de commencer la phase de blob en me concentrant surtout à l’Ouest du HRE pour sécuriser ma zone d’expansion. Au programme, blob d’une partie de la Suisse pour empêcher le Milanais de prendre un morceau (on n'est jamais trop prudent) et pour pouvoir traverser mes territoires sans avoir à demander l’accès d’autres IAs. Oui je pense à toi, province du Sundgau. Ma conquête se fait en ayant à l’esprit une stratégie de marches. Je vais donc jouer avec influence pour maximiser les gains. A priori, je devrai avoir 6 marches, potentiellement 7. Cela me donnera un bel apport de FL, en plus des troupes des marches (dans les 30k).

        Je commence donc la guerre contre la Suisse en ayant pris soin de claim deux provinces. Le but n’est pas de l’annexer intégralement le plus vite possible mais bien de sécuriser le blob. Je ne prends que les deux provinces sur lesquelles j’ai un claim, histoire de ne pas perdre de DMPs, très précieux pour le dev de mon pays. Par ailleurs je dois faire d’autres conquêtes et ne pas me mettre trop en retard sur les tech et doctrines. J’en profite pour piller les IAs, leur demander des ducats, des réparations de guerre et enfin je casse les rivalités car cela donne beaucoup de prestige. Quitte à ne pas avoir la Bohême, je vais au moins essayer d’avoir un maximum de prestige. D’ailleurs, cela me permet d’accomplir la mission « restaurer le prestige » qui donne 100 AMPs lorsqu’on atteint 50 de prestige. Avec mon roi moisi, il faut bien compenser comme on peut. Durant toute la session, je vais réussir à garder un prestige continuellement au-dessus de 90. Grâce aux ducats gagnés, je vais pouvoir financer un bon nombre de bâtiments. Ainsi, tous les bâtiments me donnant +0.12 ducat ou plus sont construits, à part les manufactures qui sont bien trop coûteuses pour moi. Il n’y a que l’Angleterre pour se le permettre, ce pays de riches…

        La Bavière est la cible suivante, et je prends deux plaines avec du sel et du verre. C’est bon pour le développement. En parlant de ça, vers 1450, mon stock de DMPs est presque rempli et je décide donc de développer mes mines. Je monte la loyauté des bourgeois à plus de 60, mets l’édit de dev, (hein Sabro, la prochaine fois tu ne l’oublieras pas ). Cela me confère donc un -20% dev cost. Vu que le malus de montagne a été réduit de 50% à 35% de dev cost, j’arrive presque à compenser le malus de terrain. Comme mon pays est encore petit et que mon income n’est pas diversifié, je prends le parti de ne pas développer à outrance le Tyrol. Je monte la production jusqu’à 10, puis dépense le reste de DMPs sur les mines de fer. Cela augmente significativement mon income, même s’il reste assez faible. Si je ne développe pas trop la mine d’or, c’est pour réduire le risque d’écroulement (qui divise par deux la production de la province), mais surtout pour limiter un maximum l’inflation qui peut très vite grimper, vu que l’or représente un tiers de mon income. Quand bien même je peux utiliser un conseiller ou le bonus papal, cela reste assez compliqué à gérer en début de partie. Il ne faut pas non plus oublier tous les ducats pris durant les guerres qui ajoutent aussi de l’inflation.

        La Renaissance proc chez le Vénitien, aussi je n’ai pas besoin de faire de développement, car je suis assuré de l’avoir très rapidement. J’ajoute l’édit de propagation pour les provinces limitrophes afin de maximiser la progression de l’institution, et fais un peu de dev sur Vienne, principalement pour écouler les DMPs et remplir une condition de l’âge des découvertes qui exige d’avoir une province à 30 de dev. La tech DIP ne m’intéresse pas, aussi je prends volontairement du retard afin de développer un maximum la production sur les goods intéressants.
        Durant la session, j’hésite à prendre la doctrine économie ou défensive en premier. Pour me décider, j’espionne le choix français. Pas de bol, il fait comme moi. Durant toute la session donc, nous allons nous regarder comme des chiens de faïence. De mon côté, si le Français ne prend pas défensive, je vais prendre économie, qui va me permettre de juguler l’inflation et favoriser le développement de mes provinces. Comme j’ai 10% de moral dans mes NIs, cela ne me donne qu’un retard de 10%, donc rien de très grave. Et je peux compenser avec un prestige très haut.



        La session s’achève donc sans guerre ou coup d'éclat. Le pays n’est pas en retard, mais par rapport à la progression de la France, je ne tiens pas la comparaison. La seconde session sera donc très importante, notamment au niveau de la Bohême qui sera le principal objectif. J'essaierai aussi de rattraper le retard au niveau des réformes, mais il ne faut pas non plus s'attendre à un miracle.
        Dernière modification par Halzum, 05-02-2018, 17h04.

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        • #5
          Moi très gourmand? Je demande une province sur la Suisse, tu en donne 2 au Vénitien...
          C'est pas plutôt toi qui est trop gourmand non?

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