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The Republic est la troisième extension de Crusader Kings II. Elle est sortie le 14 janvier 2013 au prix de 9,99 euros.
Cette extension vous permet de jouer les personnages issus de cinq républiques marchandes : Venise, Pise, Gênes, Gotland et la Ligue Hanséatique. Grâce à de nouveaux mécanismes, cette extension offre une toute nouvelle expérience de jeu : alors qu'un seigneur féodal cherchera à étendre son pouvoir par la conquête de terres et de fructueux mariages, un patricien cherchera surtout à remplir ses coffres d'or et à obtenir le titre absolu : celui de Doge.
The Republic est la troisième extension de Crusader Kings II. Elle est sortie le 14 janvier 2013 au prix de 9,99 euros.
Cette extension vous permet de jouer les personnages issus de cinq républiques marchandes : Venise, Pise, Gênes, Gotland et la Ligue Hanséatique. Grâce à de nouveaux mécanismes, cette extension offre une toute nouvelle expérience de jeu : alors qu'un seigneur féodal cherchera à étendre son pouvoir par la conquête de terres et de fructueux mariages, un patricien cherchera surtout à remplir ses coffres d'or et à obtenir le titre absolu : celui de Doge.
Notre présentation en vidéo.
I. Une république, un gouvernement
Un gouvernement structuré
Le pouvoir au sein d'une république est structuré bien différemment que dans un royaume. Elle est dirigée par un Doge, élu à vie par un sénat. Mais au-delà d'être le chef, le Doge est avant tout à la tête de l'une des cinq plus puissantes familles patriciennes de la République. Ainsi, à chaque élection, un chef de famille est mis en concurrence avec les quatre autres.
Le Sénat, quant à lui, n'est pas représenté en tant que tel dans le jeu. Toutefois et afin de prendre sa décision quand à l'élection d'un nouveau Doge, il se basera sur différents critères, comme le prestige des candidats mais aussi leur âge. L'opinion générale du Sénat sera visible sous la forme d'une valeur de « respect ». Mais il existera pour les candidats un moyen d'augmenter leurs chances de victoire en utilisant leur argent via un fond de campagne, dépensé automatiquement et intégralement lors de chaque élection.

Légitimement, un Doge espère voir son héritier dynastique élu, mais les nombreux facteurs déterminants listés ci-dessus ne rendent pas la chose facile. Quoiqu'il en soit, perdre les élections ne met pas fin à votre partie, que vous continuez alors en tant que patricien prétendant au titre absolu de Doge.
Le Doge a la possibilité d'offrir des responsabilités aux autres patriciens, présentées sous forme de titres honorifiques (appelés aussi dans le cas des républiques, des titres professionnels) : Haut Juge, Haut Amiral, Inquisiteur d'Etat... Mais il peut aussi nommer certains de ses rivaux au Conseil pour les satisfaire... Et alors mieux les contrôler.

Des relations internes difficiles
Donner ces privilèges aux uns peut toutefois rendre jaloux les autres, sans parler des querelles qui, parfois, ont lieu de longue date entre les différentes familles, laissant la place à toutes les fourberies. Ces querelles se caractérisent par des évènements plus ou moins désagréables sur plusieurs générations, mais par chance, des chefs de famille raisonnables trouveront peut-être l'occasion d'enterrer la hache de guerre sans faire couler le sang...
II. Les affaires familiales
Une demeure luxueuse
Chaque patricien dispose de son propre fief : un palais familial, établi dans une province au même titre qu'une cité, qu'un évêché ou qu'un château. Ce palais familial permet de lever des taxes et d'avoir une petite armée à la disposition de son propriétaire. Il n'est pas représenté en tant que tel sur la carte, et ne peut pas être occupé par l'ennemi. Enfin, il bénéficie comme les autres domaines d'une province, d'améliorations diverses.

La succession : une seule voie possible
L'héritage au sein d'une famille patricienne ne dépend que d'une seule loi : la succession agnatique par séniorité. Cela signifie que seuls les hommes héritent, et qu'en l'occurrence il s'agira du membre de la dynastie le plus âgé. Précisons toutefois qu'il existera une solution pour déroger à cette règle : un titre honorifique appelé « successeur désigné » permettra au chef de famille de choisir son héritier, mais dans la mesure où il ne pourra être effectué qu'une fois du vivant du chef de famille, ce choix devra être fait judicieusement.
Les mariages
Comme pour les seigneurs féodaux, les mariages peuvent s'avérer particulièrement utiles pour conclure des alliances et ouvrir la voie à de précieux héritages. Certaines règles toutefois s'appliquent spécifiquement aux personnages républicains. En effet, les mariages matrilinéaires sont impossibles, et les propositions doivent être accompagnées d'une somme d'argent. Une union entre un personnage républicain et un personnage issu d'une dynastie féodale est possible, mais un enfant né de cette union ne pourra pas hériter de chacun des deux titres de ses parents. Le plus souvent, le premier héritier obtiendra le titre « républicain », et le second dans la ligne de succession, le titre féodal.
Une autre particularité des mariages au sein des républiques est qu'ils ne peuvent pas être systématiquement « choisis ». Certains peuvent en effet être conclus sans votre consentement, et se manifestent alors le cas échéant sous la forme d'évènements.

Cela peut constituer un problème préoccupant dans la mesure où chaque homme adulte de votre dynastie perçoit une partie des revenus de votre famille. Aussi, plus les personnages de votre dynastie se marieront, plus vous aurez de chance de voir de nombreuses naissances... Et si nombre de ces nouveaux nés sont des garçons, cela fera d'autant plus de précieux deniers qui n'iront pas dans votre poche...
III. Opportunisme, argent et pouvoir
Les comptoirs commerciaux
Alors qu'un seigneur féodal cherche généralement à étendre son territoire et son pouvoir par tous les moyens, la priorité du patricien sera d'augmenter ses revenus. Pour cela, il dispose d'un moyen efficace que sont les comptoirs commerciaux. Ces bâtiments peuvent être construits dans n'importe quelle province côtière, moyennant un coût qui dépend de la distance entre la dite province et le territoire de la République. Il est à noter également que le nombre de comptoirs constructibles dépend aussi du nombre d'hommes adultes de votre dynastie, et ce pour éviter une expansion trop rapide des républiques. Ils disposent de leurs propres améliorations, sont fortifiés et bénéficient d'une petite garnison. En revanche, aucune troupe ne peut y être levée. Un seul comptoir pourra être construit dans chaque province.

Leur véritable point fort est le niveau élevé de revenu qu'ils génèrent, et ils présentent l'avantage d'apporter un bonus de revenu aux autres fiefs de la province. L'objectif d'un patricien est donc d'en avoir le maximum, et si possible voisins les uns des autres afin de créer des zones de commerce qui donneront proportionnellement à leur taille un bonus supplémentaire aux revenus du patricien qui les contrôle.

Évidemment, cette tendance généralisée à vouloir s'enrichir engendrera naturellement beaucoup de tensions. Les moyens de prendre le contrôle des comptoirs commerciaux sont nombreux : complots, déclarations de guerre de revendication (grâce à un Casus Belli spécial), mais aussi guerres d'embargo pouvant être lancées par les seigneurs féodaux. Ces guerres particulières provoqueront, si elles sont victorieuses, la destruction de tous les comptoirs commerciaux des territoires appartenant au seigneur féodal attaquant, rapportant beaucoup d'argent à ce dernier. Si de surcroît, le propriétaire de ces comptoirs est infidèle, ce dernier bénéficiera en plus d'un bonus de piété.
Il est également important de noter que la présence d'un comptoir sur une province côtière donne automatiquement à son propriétaire un Casus Belli pour prendre une cité située dans la dite province. Il conviendra bien sûr de déclarer la guerre au propriétaire le plus haut placé (exemple : si vous souhaitez prendre une cité située dans le comté de Nîmes, il vous faudra déclarer la guerre au roi de France). C'est pour cette raison qu'en tant que seigneur féodal, vous devrez garder un œil sur une république qui construit des comptoirs sur vos provinces côtières, et envisager une guerre d'embargo si elle devient trop puissante...
Il existe en outre un moyen diplomatique d'augmenter le nombre de ses comptoirs commerciaux : un patricien peut adresser une pétition au Doge, lui demandant de priver un patricien rival possédant beaucoup plus de comptoirs que lui, pour se les voir confier !
Les pouvoirs spécifiques du Doge
Le Doge peut demander à un seigneur féodal de mener une guerre d'embargo contre une république rivale, moyennant finances. Il entrera alors en guerre en tant qu'allié du seigneur féodal. En revanche, si la guerre est perdue, seul le Doge devra en assurer les réparations.
S'il veut obtenir davantage de pouvoir, le Doge pourra tenter d'usurper certains biens des patriciens (notamment les comptoirs commerciaux). Il va de soi que de tels agissements, s'ils aboutissent, causeront une importante agitation...
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