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  • #76
    Siecieh I Le Sage Dunin de Navarre


    C’est le 18 Septembre 1137, durant le siège de Jarocin, que mon père Dobieslaw Le Juste s’éteint des suites d’une pneumonie.

    Le même jour, moi, Siecieh, son fils bâtard, lui succède dans tous ses titres et responsabilités.

    Le contraste entre mon père et moi-même est saisissant, autant Dobieslaw « le juste » était un être pragmatique, cruel, dur et ambitieux, un homme de son temps, irrémédiablement destiné à la gloire, autant je fut homme plus sage ayant comme principes de borner mes ambitions à mes besoins et de rechercher plutôt que la gloire une existence paisible.
    Malheureusement pour moi, l’ombre de Dobieslaw Le Grand -le roi qui s’est couronné seul- planera sur tout mon règne.

    Spoiler:




    Ainsi, dans un premier temps, lié par mon devoir pour mes vassaux ayant vaillamment combattu, je fit tomber la forteresse de Jarocin et m’arrogea au détriment du Royaume de Pologne le conté de Kalisz.
    Afin de ménager mes sujets je décrétais par la suite une baisse des impôts touchant les nobles féodaux, lourdement taxés durant le règne de mon père.

    Si la situation fut simplement résolue dans mes possessions polonaise, les terres au deçà des Pyrénées étaient sujettes à invasion, le roi de Castille voulant s’arroger mon conté de Tarragone, cette guerre lointaine pour un petit conté contre un ennemi puissant à l’issue incertaine fut conclue par un traité honorable qui remettait au roi de Castille le dit conté.

    Dans le souci d’apporter à mon royaume la paix civile, et pour complaire aux attentes de certains après le mort de mon père, je décidais aussi de libérer le duc de Valence et le seigneur-maire de Cracovie des geôles ou mon père les avait enfermés.

    Spoiler:




    Pour marquer la fin des combats et le début de mon règne qui, je l’espérais serait des plus paisible et prospère, j’organisait un grand festival d’été en haute-Silésie, terre de mes origines. Comble du bonheur, ma femme tomba enceinte au même moment d’un deuxième enfant. Il sera nommé Wlost, en l’honneur de mon grand père, une homme vertueux, ami de son souverain et respectueux des lois (le premier étant nommé Dobieslaw).

    Ce court moment de bonheur fut bousculé par le seigneur-maire de Cracovie de nouveau en révolte contre l’autorité de son souverain, accompagné en cela par le grand maitre d’Obolst : les insurgés furent vaincus à la bataille de Kozle, puis à la bataille de Cracovie et les villes rebelles furent soumissent à rude siège.

    Spoiler:




    Cette révolte, cependant me plongea dans une profonde réflexion, j’avais voulu me montrer clément en libérant le seigneur maire de Cracovie, pour le bien du royaume, mais celui-ci avait pris les armes aussitôt que ses mains furent libérées des chaines, pourquoi cette trahison ?
    Un événement plus grave encore, et d’autant plus compromettant se produisit alors en Espagne : Le Duc Sancho de Valence, que j’avais lui aussi libéré à la mort de mon père pris les armes contre son souverain, dans le but de s’arroger le trône de Navarre.

    Là aussi les armées insurgées furent vaincues, et au moment précis ou la forteresse de Valence fut de nouveau sujette à mon règne, le duc Gomez d’Aragon, mon chancelier, trahis lui aussi son souverain.

    Spoiler:




    Ces révoltes mirent en exergues ce qui allait être les plus grande faiblesse du royaume de mon père : un domaine royal trop vastes pour ne pas susciter l’envie, des terres trop dispersées pour ne pas encourager à la révoltes, et surtout le règne de ma famille Polonaise sur de puissants vassaux basques et catalans qui voient mon règne comme une humiliation. Ainsi je décidais de prendre des mesures fermes pour sortir du chaos :
    - le conte Gomez et ses descendants seront spoliés du titre de duc d’Aragon que je m’arrogerais.
    - Le duc Sancho Le gros et ses descendants seront spoliés de leur titre de duc de Valence que je m’arrogerais.
    - Les seigneurs de Cracovie et d’Oblost, mes derniers grands vassaux polonais seront exécutés, les villes de Cracovie et d’Oblost seront remisent à un seul vassal.
    - L’autorité de la couronne est renforcée et les vassaux doivent désormais fournir toutes leurs troupes à leur suzerain en temps de guerre, en contrepartie, les nobles sont exemptés d’impôts.

    Spoiler:


    Dernière modification par Polo_lux, 12-08-2013, 14h23.

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    • #77
      S’en suivis une ère de fête et de joie en Pologne, qui m’éloignèrent fort de la réalité de mon royaume, le conte de Nàjera, au sud de la Navarre se souleva à son tour contre mon règne : bien mal lui en pris, il fut emprisonné, spolié de son titre et exécuté. Au même moment j’appris de la part de mon maitre-espion que le conte Gomez, dont j’avais spolié le titre complotait à nouveau contre moi, ayant les preuves nécessaires, je le fit enfermer et exécuter, son neveu, fort bien disposé à mon égard hérita de son titre de conte de haut-Aragon.
      Dans la volonté de resserrer mon royaume autour de ma famille, j’instaurais pour la Navarre une loi de succession par primogéniture, mon ainé Dobieslaw héritant à ma mort de tout mes titre.
      Pour ne pas laisse néanmoins mes autre fils dans le dénuement, j’accordais à Wlost une baronnie du conté de Cracovie.

      Spoiler:




      Et désirant en finir une bonne fois pour toute avec mes vassaux navarrais, j’accordais l’indépendance à l’ancien duc de Valence, et construisis une nouvelle forteresse à Santo Domingo non loin de celle de mon conté de Nàjera, le conté et la forteresse furent aménagées dans le but d’y accueillir suffisamment de troupes pour une éventuelle invasion de la Castille, son but était aussi d’imposer mon règne à la Navarre, ses geôles étant remplie de nobles espagnols qui à un moment ou un autre se trouvèrent en révolte contre moi.
      Le conte de Navarre et de Haut-Aragon, le neveu et héritier du conte Gomez, récupéra le titre de Duc d’Aragon que j’avais spolié à son oncle et épousa ma fille, cela devrait suffire pour le maintenir dans la paix du roi.

      La baronnie de Santo Domingo, après avoir reçu les aménagements nécessaire fut remise à mon troisième fils. Par ailleurs trois de mes quatre fils rentrèrent au conseil restreint, leurs compétences autant que leur fidélité ayant été mainte fois éprouvées.

      Tout semblait alors se tasser en mon royaume, mes vassaux respectant ma loi et mon règne, seul le nouveau duc d’Aragon, mon beau-fils que j’avais comblé de faveur, fut soupçonné de comploter contre moi, je lui demandait poliment de me dire la vérité, ce qu’il fit, il jura de ne jamais prendre les armes à mon encontre, à la suite de cet événement, nos relations se déprécièrent… et, cela m’effraya, je pris des précautions quand à son éventuel assassinat, moi qui me voulait un souverain bon pour ses sujets ressemblait de plus en plus à mon tyran de père. Par la suite je dissolvait cette conjuration, pris de remord à la vue de ma fille, sa femme…

      Un des derniers actes de mon règne fut de déclarer la guerre au royaume de Pologne pour acquérir le conté de Lubusz, ce conté, province clé de la Pologne, m’aurait permis de revendiquer pour moi et mes descendants la couronne de Pologne, et de mettre fin à ce royaume bancal de Navarre dont les terres bordait la Vistule…
      Nos armées furent à la hauteur et la reine de Pologne, qui ne devrait plus l’être pour bien longtemps, me remis les clés de Lubusz.

      Spoiler:




      Cependant, mon beau-fils, ce félon, pris les armes contre moi, malgré toutes les précautions que j’avais prises à son encontre et les titres que je lui avais accordés… Il emmena ses troupes devant ma puissante forteresse de Nàjera, les combats furent violent, mais il l’emporta, il mit ensuite le siège devant la forteresse de Santo Domingo, la forteresse de mon fils, le symbole de mon règne sur la Navarre mais Santo Domingo tint bon, elle tint bon durant le temps de ma marche forcée à travers l’Europe, cette longue marche durant laquelle, pris d’une soudaine clairvoyance, j’entrevoyais les solution à cette sédition qui gangrénait mon royaume, à mon retour en Pologne je serais couronné roi, réalisant le rêve de Wlost de Silésie.
      Nos armées se firent face devant Santo Domingo, je menais le flanc droit, à la tête de 200 cavaliers je culbutais leur flanc gauche, puis me rabattait sur l’arrière de leur centre, les prenant en tenailles, je frappais à gauche, à droite, mon cheval bousculant les insurgés, dans une marre de sang et de terreur l’armée du Duc d’Aragon se désintégra, j’entrevis au cœur des combats mon gendre, au milieu de sa garde, son épée dans la main droite et un petit bouclier de bois dans la gauche, il ne combattait pas mais contemplait la débandade de son armée, il me vit et dans ses yeux vide je vit à mon tour le destin terrible qui l’attendait, ses hommes l’emportèrent avec lui et il fuirent de Santo Domingo en Navarre.

      Spoiler:




      Mon armée, mes braves polonais qui m’avaient suivis à travers toute l’Europe se jeta à leur poursuite, après une nuit très courte, nos troupes furent de nouveaux en vue de leur arrière garde, les 800 derniers soldats du duc d’Aragon s’étaient arrêté au bord d’un rivière pour se ravitailler, le duc ayant fait un malaise.
      Très vite les hommes se mirent en positions, les archers ouvrant les hostilités en tirant sur les hommes au bord de l’eau, le chaos et la terreur s’installaient dans le camp adverse, il ne fallait pas leur laisser le temps de contre attaquer ! Je pris alors la tête de nos hommes pour charger, les tambours se mirent à battre, je sanglais mon casque, les chevaux se mirent aux trots, suivant, puis dépassant la piétaille qui acclamait le roi à son passage, les bannières tremblaient avec la vitesse, toujours plus grande, à laquelle les cavaliers se ruaient sur le camp adverse, ma cotte de maille frémissant sur mes tempes, les mouvements réguliers et rassurant de mon cheval sous moi et les tambours battant toujours plus vite, puis vinrent les cors ajoutant puis retirant leurs voies brumeuse et annonciatrice à cette rythmique de guerre. Mon corps fut pris de frisson, jamais je n’avais connu cette sensation, puis soudain le ciel, un choc violent à l’arrière de crâne, la croupe de mon cheval devant moi, une sensation irritante au niveau de ma gorge, puis le sang, débordant de ma bouche, coupant le mince fil d’air qui anime chaque homme, je ne pouvais pas me relever, je me meurt, face à Dieu et face à mon père, la bouche emplie de mon sang, une flèche plantée dans la gorge.

      Spoiler:




      edit: j'ai fait 2 post car mon texte se fait systématiquement amputé de moitié
      Dernière modification par Polo_lux, 12-08-2013, 14h28.

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      • #78
        Si la situation fut simplement résolue dans mes possessions polonaise, les terres au deçà des Pyrénées étaient sujettes à invasion, le roi de Castille voulant s’arroger mon conté de Tarragone, cette guerre lointaine pour un petit conté contre un ennemi puissant à l’issue incertaine fut conclue par un traité honorable qui remettait au roi de Castille le dit conté.
        Raaaahhhhh!!!!!
        Le cadavre tambourina contre les parois de sa tombe, puis se cambra, frappa, et frappa encore, mais rien n'y fit : le magnifique marbre de sa tombe se retournait contre lui.

        Dans le souci d’apporter à mon royaume la paix civile, et pour complaire aux attentes de certains après le mort de mon père, je décidais aussi de libérer le duc de Valence et le seigneur-maire de Cracovie des geôles ou mon père les avait enfermés.
        Le cadavre comprit. Lorsqu'il légitima son fils, il s'était assuré un héritier. Mais il aurait dû noyer le bâtard. Son sang ne charriait que stupidité et bêtise.

        Ce court moment de bonheur fut bousculé par le seigneur-maire de Cracovie de nouveau en révolte contre l’autorité de son souverain, accompagné en cela par le grand maitre d’Obolst : les insurgés furent vaincus à la bataille de Kozle, puis à la bataille de Cracovie et les villes rebelles furent soumissent à rude siège.
        [...]
        Un événement plus grave encore, et d’autant plus compromettant se produisit alors en Espagne : Le Duc Sancho de Valence, que j’avais lui aussi libéré à la mort de mon père pris les armes contre son souverain, dans le but de s’arroger le trône de Navarre.
        Voilà pourquoi un traître emprisonné doit rester emprisonné. Le fils se croyait plus intelligent que son père, et espérons qu'il comprit son erreur.

        Et désirant en finir une bonne fois pour toute avec mes vassaux navarrais, j’accordais l’indépendance à l’ancien duc de Valence,
        Bouhouhou...


        Je me suis battu pour créer un Royaume fort, et, au lieu de le consolider, mon fils a tout détruit. Vous ne pouvez pas savoir comme ça fait mal

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        • #79
          Les fondations de ton puissant royaume étaient pourries, ton petit fils polonais sera roi de Pologne, çà c'est une bonne base.

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          • #80
            Bon comme Bombur ne peut pas assurer son tour, c'est à moi

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            • #81
              T'avais tant de terres que ça en navarre ?

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              • #82
                Envoyé par Polo_lux Voir le message
                Les fondations de ton puissant royaume étaient pourries, ton petit fils polonais sera roi de Pologne, çà c'est une bonne base.
                Rien que pour te prouver le contraire, je vais continuer cette partie de mon côté, et je viendrai te montrer le résultat


                Envoyé par bisthebis Voir le message
                T'avais tant de terres que ça en navarre ?
                7 ou 8 comtés, je crois.

                Commentaire


                • #83
                  Dites, je ne suis pas la du 15 au 18, désolé ca arrive un peu a l'arrache, je part quelques jours a Oleron, si ca vient a mon tour pendant cette periode, arrangez vous

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                  • #84
                    Envoyé par Turambar Voir le message
                    Rien que pour te prouver le contraire, je vais continuer cette partie de mon côté, et je viendrai te montrer le résultat
                    non, je te crois, pas besoin non plus de te rappeler le principe du fil rouge...

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                    • #85
                      Très sympa le récit et il pourrait presque être réaliste (si ce n'était pas un jeu vidéo)

                      Par contre Turambar le principe d'un fil rouge c'est d'enchainer différents styles de jeu et de pas se prendre au sérieux...

                      Commentaire


                      • #86
                        Je ne me prends pas au sérieux, ce qui ne m'empêche pas d'avoir apprécié cette partie (et d'être frustré d'être mort si tôt ), donc j'ai envie de faire un "fork" comme disent nos ennemis les anglophones, afin de comparer les deux Royaumes (si ce sont encore des Royaumes) dans quelques siècles. J'ai déjà fait quelques années, et ça donne un résultat très différent de celui de Polo. Qui sait comment se sera dans quelques générations ?

                        @Polo : les fondations n'étaient effectivement pas pourries, j'ai perdu un comté et je suis en train de conquérir toute la Pologne et l'Espagne

                        @Stil : et si tu parlais de ce post : http://www.mundusbellicus.fr/forum/s...l=1#post153568, je me contentais de commenter le bouleau de mon fils comme l'aurais fait mon personnage, dont l'ambition était d'agrandir son domaine. De son point de vue, Polo (enfin son personnage) a détruit toute son oeuvre... et vu comme on s'identifie à ces personnages, je ne peux m'empêcher d'être déçu et d'espérer que les générations suivantes continueront ma noble oeuvre

                        Commentaire


                        • #87
                          Euh... Après je sais pas pour le fil rouge de mekaz, mais en ce qui me concerne, le fil rouge c'est plusieurs styles de jeu UN MINIMUM SERIEUX !
                          Vu que y'a d'autres gens qui jouent aprés.

                          Commentaire


                          • #88
                            Ce qui serai intéressant c'est de la jouer selon les traits du personnage, "paresseux" et tu ne fais rien pendant ton règne, ou "cruel / maléfique" tu t'amuses a des exécutions a répétition, et ce pas seulement dans un fil rouge, dans chaque partie et sa donne un coté jeu de rôle !
                            Bref si je me retrouve avec un personnage "possédé" méfiez vous je vais vous pourrir la partie

                            Commentaire


                            • #89
                              Envoyé par Archange Voir le message
                              Euh... Après je sais pas pour le fil rouge de mekaz, mais en ce qui me concerne, le fil rouge c'est plusieurs styles de jeu UN MINIMUM SERIEUX !
                              Vu que y'a d'autres gens qui jouent aprés.
                              Et c'est toi qui dit ça ?
                              Là, j'avais joué comme j'aurais joué une de mes propres parties, sauf que j'ai fait un gros effort pour que mon héritier ai un royaume stable. J'ai un peu échoué là-dessus
                              Tu ne comprends pas que sur CKII, on ne gère pas un pays, mais une dynastie. Regarde les Hapsburg : ils contrôlaient l'Autriche, les Pays-Bas, et l'Espagne. Dans CKII, tu peux commencer Duc italien et terminer Empereur scandinave sans problème.

                              Et si je n'avais pas joué sérieux, ça se serait remarqué. La dernière fois que je l'ai fait, mon domaine comprenait plus de 100 possessions, mes prisons étaient pleines à craquer, et j'exécutais une dizaine de personnes par mois.

                              EDIT :
                              Envoyé par Ergezad Voir le message
                              Ce qui serai intéressant c'est de la jouer selon les traits du personnage, "paresseux" et tu ne fais rien pendant ton règne, ou "cruel / maléfique" tu t'amuses a des exécutions a répétition, et ce pas seulement dans un fil rouge, dans chaque partie et sa donne un coté jeu de rôle !
                              Bref si je me retrouve avec un personnage "possédé" méfiez vous je vais vous pourrir la partie
                              L'idée est bonne, mais imaginons que tu tombes sur paresseux, ça ne doit pas être amusant. Et puis il faudrait se forcer : si je tombais sur "honnête", je ne pense pas que j'y arriverais (et puis tu peux aussi avoir des traits contradictoires...)
                              Dernière modification par Turambar, 13-08-2013, 11h31.

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                              • #90
                                Pourquoi c'est moi qui dit ça ?

                                Commentaire

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