J'attends depuis un moment un jeu sur internet et là depuis peu, j'ai reçu la clé pour participer à l'alpha II de March of History. Un jeu de l'équipe française Celsius-online, créateur du jeu Royaume Renaissant entre autres.
"March of History est un jeu mêlant à la fois stratégie en temps réel, gestion, diplomatie et jeu de rôle, et qui vous plonge d’abord dans l’Europe médiévale où vous incarnez une famille de seigneurs bien déterminés à perpétuer le nom de leur Maison à travers le bruit et la fureur de l’Histoire. Notre ambition ? Vous proposer une expérience de jeu unique, différente des jeux de stratégie que vous connaissez. Disons-le modestement, March of History est certainement le jeu de stratégie le plus ambitieux depuis l’avènement de Civilization."
En effet, nous commençons la partie en l'An 1000, et à l'inscription nous avons le choix entre plusieurs Maison seigneuriales. J'ai pu démarrer la partie avec la Maison d'Amiens.
Les royaumes présents dans cette partie de 500 joueurs sont l'Angleterre, l'Ecosse, l'Irlande, la France, la Bourgogne, l'Espagne, le Portugal, l'Espagne Maure, l'Italie du Nord, les Etats Pontificaux de Saint Pierre, le royaume de Deux Sicile, la Germanie, le Danemark, la Pologne, la Hongrie-Serbie, la Bohême et Moravie.
Divisés en Duchés, eux même divisés en Comtés, pis en Vicomtés qui comprennent enfin votre Seigneurie sur 1000 environ.
Une année correspondant à 24h.
Quand on arrive dans le jeu, le premier écran est celui de la carte, c'est ici ou vous allez bouger vos troupes et visiter vos seigneuries.
"March of History est fondamentalement un jeu de stratégie, mais il emprunte aussi au genre du jeu de rôle. En effet, vous n’y incarnez pas une nation ou une sorte de dieu tout-puissant, mais le chef d’une famille noble, possédant un bout de terre en Europe. Ainsi, d’emblée, ce ne sont pas forcément les guerres, les armées ou l’économie qui sont mis au centre du jeu (il y aura de tout ça, bien sûr), mais les mariages, les naissances ou les relations entre Maisons nobles. Il pourra suffire d’une mauvaise chute de cheval de votre fils aîné pour remettre en cause toute votre stratégie matrimoniale."
Et oui, ça vous fait penser à un jeu, Crusader King II. Dans l'écran famille, on peut donner des seigneuries ou de l'argent à ses frères et soeurs, et leurs enfants hériteront à leurs tours. On marie ses enfants pour former des alliances. Des traits de caractères apparaissent qui peuvent rentres les mariages plus difficiles, et vos enfants peuvent être déçu, voir en colère, si vous les mariés avec des familles avec des rangs beaucoup plus faibles que le votre. Vous activez jusqu'à cinq personnages qui vous donnerons des PP (point de prestige) qui vous serviront pour construire des bâtiments, activer des technologies ou encore recruter des troupes.
Pour gagner, vous aurez besoin d'alliés et de vassaux. Vous pouvez vassaliser votre voisin en leurs versant une somme chaque année, et en contre partie, il devra vous fournir des régiments. Cela se décide par traité, où vous pourrez paramétrer cela. Le vassal de votre vassal sera votre vassal pour prétendre aux Titres prestigieux, tels que vicomte, comte, duc et roi. Vous faites des alliances par mariage, ou des alliances qui dureront le temps d'une guerre en vous engageant dans un conflit. Tous cela se trouve à l'écran stratégie. Un onglet de votre situation. Un classement général par prestige, économie, population et militaire. Un onglet avec toutes les maisons, pour voir les statistiques et proposer les traités ou déclarer les guerres. Les Titres prestigieux. Et enfin les guerres.
Il reste l'écran seigneurie. Là vous allez voir vos villes une par une pour les gérer.
Un onglet informations générales qui vous précisera qui possède la seigneurie, l'inventaire des ressources (bois, fer, pierre, outil, nourriture et arme), nombres d'habitants, soldats mobilisables et mobilisés, le moral de la ville, la croissance de populations, le taux d'activité économie et vous pourrez baisser les impôts pour augmenter le moral ou l'augmenter pour ramasser plus au dépend du moral.
Un onglet politique, pour augmenter votre influence sur la ville après une conquête, à 80% d'influence, une ville contrôlé de facto deviendra de jure. Et aussi voir les titres prestigieux dont fait partie votre ville. Vous pouvez avoir par exemple une ville qui peut vous faire prétendre au titre de vicomte d’Amiens, comté d'Amiens, duché d'Artois et royaume de France et une autre pour le vicomte d'Arras, comte d'Arras, duc de Flandre et roi de France. Augmenter votre influence vous coutera 1PP pour 10% par an.
L'onglet bâtiment. C'est ici que vous allez pouvoir utiliser 10% de votre population directement dans certain d'entre eux à l'aide de réglettes. Vous pouvez les mettre sur les constructions de bâtiments, à la recherche de nouvelles technologies, à la production de ressources (les champs, les mines,les cabanes de bucherons, les forges ou encore armureries). Les autres bâtiments sont pour pouvoir stocker plus (grenier, carrière de pierre, scierie) , ou pour activer des bonus défenses comme les murailles, et des bâtiments qui créent de la richesse (moulin et auditoire seigneurial), un marché pour vendre et acheter avec vos voisins et la taverne pour avoir des informations sur vos voisins, et engager des troupes de mercenaires. Les derniers bâtiments sont pour former les soldats (miliciens, fantassins, cavaliers, chevaliers).
Le chantier vous donnera la liste des nouveaux bâtiments ou les bâtiments améliorables grâces à vos nouvelles découvertes.
"Et les progrès, justement, sont une caractéristique importante du jeu. Il ne s’agit pas seulement de « débloquer » des bâtiments ou des types d’armées, ou d’acquérir des bonus divers. Au fur et à mesure que le jeu avance, les règles évoluent et le système de jeu se transforme. Progressivement, les joueurs vont constituer des États-Nations centralisés et explorer le monde, l’Église va connaître des changements, etc. L’ambition est de fournir un jeu de stratégie total, modélisant l’histoire européenne de l’An Mil à la période contemporaine."
L'onglet armée sert aux ravitaillements des troupes, vous déciderez combien de renforts d'hommes et de nourritures vous enverrez chaque mois depuis cette ville. Plusieurs villes peuvent ravitailler une armée.
"Des logiques coopératives
March of History reposera beaucoup plus sur des logiques coopératives. Par exemple : la vassalité (Pour résumer grossièrement, le fait pour un seigneur, de reconnaître sa dépendance par rapport à un autre seigneur, son suzerain). Dans tous les jeux vidéos de stratégie que je connais, la vassalité est toujours une situation négative, une impasse et un échec. S’il est vassal, le joueur n’a qu’un seul but : vaincre son suzerain pour gagner son indépendance. En effet, un vassal est généralement contraint dans ses choix voire (même dans des jeux sérieux) doit verser des sommes astronomiques à son suzerain ! C’est absurde, et ça n’a aucun caractère historique (ou alors dans des cas d’espèce). Dans March of History, c’est le suzerain qui verse généralement une rente à son vassal ou qui lui donne des terres, en plus de lui devoir protection ; le vassal, lui, s’engage généralement à prêter main forte à son suzerain dans ses guerres). La relation suzerain-vassal est une relation où chacun trouve son compte et c’est la forme d’alliance la plus forte au début du jeu.
Également, et à moins de le vouloir ou d’être très agressif, il sera peu courant de se faire purement et simplement éliminer du jeu. En effet, déclarations de guerre et résolutions des conflits se font avec une certaine logique, où le vainqueur n’écrase pas le perdant. Si vous êtes Seigneur de Landernau par exemple (et, à ce titre, possédez la Seigneurie éponyme), vous pouvez vous voir déclarer la guerre par le Duc de Bretagne. Le but de guerre du Duc sera ainsi de faire de vous son vassal. Imaginons qu’en quelques mois, il mette le siège devant Landernau, prenne la ville, votre capitale avec son château, écrase votre armée et gagne ainsi la guerre. Dans ce cas, dans la plupart des autres jeux, ce serait « Game over » pour vous. Dans March of History, vous serez simplement forcé d’accepter un traité de paix et de devenir le vassal du Duc (ajoutez à ça une compensation financière pour le vainqueur, pour ne pas avoir eu la présence d’esprit d’arrêter la guerre avant). Celui-ci vous rendra la ville qu’il vous a prise et le contrôle de votre Seigneurie (pourquoi les garderait-il ? Il n’a jamais contesté que c’était à vous, mais vous reconnaissez maintenant sa préséance). Avec un peu de diplomatie et de role play, vous pourrez peut-être même négocier un traité de vassalité avantageux, marier votre fille à son fils aîné, et le rejoindre dans son ambition de constituer une puissance à l’Ouest du Royaume de France."
Il y a encore des bugs, mais ça reste jouable et vraiment bien pensé pour un jeu sur le net. J’espère que j'en aurais convaincu quelques un d'entre vous !!
Voici le message complet de Lévan, gérant de Celsius online et créateur de March of History.
Voici le tuto vidéo des développeurs :
"March of History est un jeu mêlant à la fois stratégie en temps réel, gestion, diplomatie et jeu de rôle, et qui vous plonge d’abord dans l’Europe médiévale où vous incarnez une famille de seigneurs bien déterminés à perpétuer le nom de leur Maison à travers le bruit et la fureur de l’Histoire. Notre ambition ? Vous proposer une expérience de jeu unique, différente des jeux de stratégie que vous connaissez. Disons-le modestement, March of History est certainement le jeu de stratégie le plus ambitieux depuis l’avènement de Civilization."
En effet, nous commençons la partie en l'An 1000, et à l'inscription nous avons le choix entre plusieurs Maison seigneuriales. J'ai pu démarrer la partie avec la Maison d'Amiens.
Les royaumes présents dans cette partie de 500 joueurs sont l'Angleterre, l'Ecosse, l'Irlande, la France, la Bourgogne, l'Espagne, le Portugal, l'Espagne Maure, l'Italie du Nord, les Etats Pontificaux de Saint Pierre, le royaume de Deux Sicile, la Germanie, le Danemark, la Pologne, la Hongrie-Serbie, la Bohême et Moravie.
Divisés en Duchés, eux même divisés en Comtés, pis en Vicomtés qui comprennent enfin votre Seigneurie sur 1000 environ.
Une année correspondant à 24h.
Quand on arrive dans le jeu, le premier écran est celui de la carte, c'est ici ou vous allez bouger vos troupes et visiter vos seigneuries.
"March of History est fondamentalement un jeu de stratégie, mais il emprunte aussi au genre du jeu de rôle. En effet, vous n’y incarnez pas une nation ou une sorte de dieu tout-puissant, mais le chef d’une famille noble, possédant un bout de terre en Europe. Ainsi, d’emblée, ce ne sont pas forcément les guerres, les armées ou l’économie qui sont mis au centre du jeu (il y aura de tout ça, bien sûr), mais les mariages, les naissances ou les relations entre Maisons nobles. Il pourra suffire d’une mauvaise chute de cheval de votre fils aîné pour remettre en cause toute votre stratégie matrimoniale."
Et oui, ça vous fait penser à un jeu, Crusader King II. Dans l'écran famille, on peut donner des seigneuries ou de l'argent à ses frères et soeurs, et leurs enfants hériteront à leurs tours. On marie ses enfants pour former des alliances. Des traits de caractères apparaissent qui peuvent rentres les mariages plus difficiles, et vos enfants peuvent être déçu, voir en colère, si vous les mariés avec des familles avec des rangs beaucoup plus faibles que le votre. Vous activez jusqu'à cinq personnages qui vous donnerons des PP (point de prestige) qui vous serviront pour construire des bâtiments, activer des technologies ou encore recruter des troupes.
Pour gagner, vous aurez besoin d'alliés et de vassaux. Vous pouvez vassaliser votre voisin en leurs versant une somme chaque année, et en contre partie, il devra vous fournir des régiments. Cela se décide par traité, où vous pourrez paramétrer cela. Le vassal de votre vassal sera votre vassal pour prétendre aux Titres prestigieux, tels que vicomte, comte, duc et roi. Vous faites des alliances par mariage, ou des alliances qui dureront le temps d'une guerre en vous engageant dans un conflit. Tous cela se trouve à l'écran stratégie. Un onglet de votre situation. Un classement général par prestige, économie, population et militaire. Un onglet avec toutes les maisons, pour voir les statistiques et proposer les traités ou déclarer les guerres. Les Titres prestigieux. Et enfin les guerres.
Il reste l'écran seigneurie. Là vous allez voir vos villes une par une pour les gérer.
Un onglet informations générales qui vous précisera qui possède la seigneurie, l'inventaire des ressources (bois, fer, pierre, outil, nourriture et arme), nombres d'habitants, soldats mobilisables et mobilisés, le moral de la ville, la croissance de populations, le taux d'activité économie et vous pourrez baisser les impôts pour augmenter le moral ou l'augmenter pour ramasser plus au dépend du moral.
Un onglet politique, pour augmenter votre influence sur la ville après une conquête, à 80% d'influence, une ville contrôlé de facto deviendra de jure. Et aussi voir les titres prestigieux dont fait partie votre ville. Vous pouvez avoir par exemple une ville qui peut vous faire prétendre au titre de vicomte d’Amiens, comté d'Amiens, duché d'Artois et royaume de France et une autre pour le vicomte d'Arras, comte d'Arras, duc de Flandre et roi de France. Augmenter votre influence vous coutera 1PP pour 10% par an.
L'onglet bâtiment. C'est ici que vous allez pouvoir utiliser 10% de votre population directement dans certain d'entre eux à l'aide de réglettes. Vous pouvez les mettre sur les constructions de bâtiments, à la recherche de nouvelles technologies, à la production de ressources (les champs, les mines,les cabanes de bucherons, les forges ou encore armureries). Les autres bâtiments sont pour pouvoir stocker plus (grenier, carrière de pierre, scierie) , ou pour activer des bonus défenses comme les murailles, et des bâtiments qui créent de la richesse (moulin et auditoire seigneurial), un marché pour vendre et acheter avec vos voisins et la taverne pour avoir des informations sur vos voisins, et engager des troupes de mercenaires. Les derniers bâtiments sont pour former les soldats (miliciens, fantassins, cavaliers, chevaliers).
Le chantier vous donnera la liste des nouveaux bâtiments ou les bâtiments améliorables grâces à vos nouvelles découvertes.
"Et les progrès, justement, sont une caractéristique importante du jeu. Il ne s’agit pas seulement de « débloquer » des bâtiments ou des types d’armées, ou d’acquérir des bonus divers. Au fur et à mesure que le jeu avance, les règles évoluent et le système de jeu se transforme. Progressivement, les joueurs vont constituer des États-Nations centralisés et explorer le monde, l’Église va connaître des changements, etc. L’ambition est de fournir un jeu de stratégie total, modélisant l’histoire européenne de l’An Mil à la période contemporaine."
L'onglet armée sert aux ravitaillements des troupes, vous déciderez combien de renforts d'hommes et de nourritures vous enverrez chaque mois depuis cette ville. Plusieurs villes peuvent ravitailler une armée.
"Des logiques coopératives
March of History reposera beaucoup plus sur des logiques coopératives. Par exemple : la vassalité (Pour résumer grossièrement, le fait pour un seigneur, de reconnaître sa dépendance par rapport à un autre seigneur, son suzerain). Dans tous les jeux vidéos de stratégie que je connais, la vassalité est toujours une situation négative, une impasse et un échec. S’il est vassal, le joueur n’a qu’un seul but : vaincre son suzerain pour gagner son indépendance. En effet, un vassal est généralement contraint dans ses choix voire (même dans des jeux sérieux) doit verser des sommes astronomiques à son suzerain ! C’est absurde, et ça n’a aucun caractère historique (ou alors dans des cas d’espèce). Dans March of History, c’est le suzerain qui verse généralement une rente à son vassal ou qui lui donne des terres, en plus de lui devoir protection ; le vassal, lui, s’engage généralement à prêter main forte à son suzerain dans ses guerres). La relation suzerain-vassal est une relation où chacun trouve son compte et c’est la forme d’alliance la plus forte au début du jeu.
Également, et à moins de le vouloir ou d’être très agressif, il sera peu courant de se faire purement et simplement éliminer du jeu. En effet, déclarations de guerre et résolutions des conflits se font avec une certaine logique, où le vainqueur n’écrase pas le perdant. Si vous êtes Seigneur de Landernau par exemple (et, à ce titre, possédez la Seigneurie éponyme), vous pouvez vous voir déclarer la guerre par le Duc de Bretagne. Le but de guerre du Duc sera ainsi de faire de vous son vassal. Imaginons qu’en quelques mois, il mette le siège devant Landernau, prenne la ville, votre capitale avec son château, écrase votre armée et gagne ainsi la guerre. Dans ce cas, dans la plupart des autres jeux, ce serait « Game over » pour vous. Dans March of History, vous serez simplement forcé d’accepter un traité de paix et de devenir le vassal du Duc (ajoutez à ça une compensation financière pour le vainqueur, pour ne pas avoir eu la présence d’esprit d’arrêter la guerre avant). Celui-ci vous rendra la ville qu’il vous a prise et le contrôle de votre Seigneurie (pourquoi les garderait-il ? Il n’a jamais contesté que c’était à vous, mais vous reconnaissez maintenant sa préséance). Avec un peu de diplomatie et de role play, vous pourrez peut-être même négocier un traité de vassalité avantageux, marier votre fille à son fils aîné, et le rejoindre dans son ambition de constituer une puissance à l’Ouest du Royaume de France."
Il y a encore des bugs, mais ça reste jouable et vraiment bien pensé pour un jeu sur le net. J’espère que j'en aurais convaincu quelques un d'entre vous !!
Voici le message complet de Lévan, gérant de Celsius online et créateur de March of History.
Voici le tuto vidéo des développeurs :
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