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  • Sengoku




    Annoncé quasiment en même temps que Total War Shogun 2, Sengoku est un projet que certains développeurs du célèbre studio suédois Paradox Interactive avaient en tête depuis longtemps. A son arrivée le 13 septembre 2011, le jeu est apparu pour beaucoup de joueurs comme un éclaireur avant la sortie, quelques mois plus tard, de Crusader Kings 2, qui rencontre aujourd'hui un franc succès auprès de la communauté. En effet, basé sur le Japon féodal des XVème et XVIème siècles, Sengoku présente des mécanismes très proches, voir quasiment similaires à ceux offerts par la série Crusader Kings, à savoir incarner un personnage et le faire évoluer, lui et sa descendance, à travers les sombres décennies du Sengoku Jidai...



    I. Le fonctionnement

    Sengoku vous plonge donc dans l'univers des samouraïs, des ninjas, des geishas et autres joyeusetés de l'époque féodale japonaise, et vous propose d'incarner un personnage appartenant à un clan plus ou moins célèbre du Sengoku Jidai. Ce personnage peut avoir un poids plus ou moins important au sein de son clan, mais toujours est-il que votre objectif sera de le faire évoluer, de veiller à assurer sa descendance et surtout, à lui faire gagner de l'influence au sein de son clan, par tous les moyens mis à votre disposition. Ces moyens seront divers et variés, et consisteront par exemple, à user d'audacieux et habiles accords diplomatiques avec les autres personnages, ou bien à agir dans l'ombre, par la voie des complots, au risque d'être découvert...

    Le jeu peut être qualifié de wargame, car évidemment, la guerre sera un moyen efficace d'arriver à vos fins, et le Sengoku Jidai n'était de toute manière pas une période propice aux ententes cordiales et aux accolades. Vous jouez sur une grande carte de campagne, divisée en environ 300 provinces, appelées « kori », sur lesquelles vous déplacez vos troupes comme sur un échiquier. Ces petites provinces sont dirigées chacune par un kokujin. Plusieurs d'entre elles sont par ailleurs regroupées en « kuni », qui ne sont autres que les grandes provinces historiques du Japon (Izu, Mikawa, Echigo, ...), et qui sont placées sous l'autorité d'un daimyo. Ce dernier a donc pour vassaux plusieurs kokujins. Enfin, plusieurs daimyos formant un clan, l'un d'eux est le chef du clan et a pour vassaux tous les autres. Il est en charge des grandes décisions, comme déclarer la guerre à un autre clan par exemple. La nomination d'un daimyo au prestigieux rang de chef de clan est soumis au bon vouloir de son prédécesseur mais aussi et surtout au vote des autres daimyos.
    Le jeu se déroule en temps réel, mais la vitesse du jeu est modulable et un mode pause est disponible si vous en avez besoin.

    Votre personnage dispose de traits de caractères et de compétences, qui lui permettent d'être plus ou moins doué dans certains domaines comme la diplomatie, les complots ou l'art de la guerre. Certains évènements aléatoires, des décisions que vous prendrez et d'autres personnages comme votre épouse par exemple, permettront d'améliorer ces compétences, mais aussi de vous apporter ou de faire disparaître des traits de caractère. Ces derniers influencent vos compétences.
    Pendant le jeu, vous serez en relation permanente avec de nombreux personnages, comme votre suzerain, vos vassaux ou même certains personnages appartenant à un autre clan, et devrez gérer les relations que vous avez avec eux de manière à augmenter votre pouvoir. Encore une fois, les possibilités sont nombreuses, et il vous appartient d'en user habilement pour voir votre personnage gagner en influence.

    Enfin, nous terminerons cette présentation du fonctionnement du jeu en précisant qu'il ne n'agit pas d'un jeu de type « bac-à-sable » comme la plupart des autres jeux Paradox. En effet, l'objectif global de votre partie sera d'unifier le Japon, mais vous serez totalement libres dans l'utilisation des moyens permettant d'arriver à vos fins.



    II. L'interface

    L'interface de Sengoku présente des similitudes avec celle de Crusader Kings 2, et cela se voit dès l'écran de sélection d'un personnage :




    Elle offre à ce stade la possibilité de choisir une date de départ et plusieurs scénarios historiques intéressants, pouvant chacun vous faire jouer des personnages célèbres. A noter que vous pouvez user des filtres mis à votre disposition pour pouvoir sélectionner plus facilement un chef de clan, un daimyo ou un kokujin quelconque, n'importe où sur la carte du Japon. Le jeu vous donne également une évaluation de la difficulté du jeu en fonction du personnage choisi.

    Une fois la partie lancée, vous vous retrouvez sur la carte de jeu :




    L'interface de jeu présente l'avantage non négligeable d'être peu encombrante. On retrouve la célèbre mini-carte et différents modes de carte (Clans, Terrain, Relations, ...) qui ont tous leur utilité selon l'information que vous cherchez. Le bouton permettant de modifier la vitesse du jeu ou de le mettre en pause se trouve en haut à droite, et de nombreux onglets sont accessibles à côté du portrait de votre personnage, en haut à droite. Ces quelques éléments laissent une bonne visibilité de la carte, et vous n'êtes pas envahi de fenêtres encombrantes vous gâchant la vue.
    De même, les différents onglets mis à votre disposition vous permettent d'ouvrir des fenêtres spécifiques, pour la plupart assez claires. Cliquer sur une province quelconque fait apparaître le portrait de son dirigeant, sur lequel il suffit de faire un clic droit pour entrer en relation avec lui, ou initier un complot contre lui...

    Enfin, notons que l'indispensable mécanisme des infobulles ne vous fera pas défaut, et regorgera de précieuses informations !



    III. Gérer votre personnage/domaine/clan

    La gestion constitue une grande part de votre temps de jeu. Il vous faudra user des nombreux moyens mis à disposition de votre personnage pour augmenter son influence au sein de son clan. Cela passe par un mariage, la désignation de conseillers compétents et d'un héritier qui saura faire honneur à votre famille.

    Votre personnage est fort de trois compétences que sont la compétence Martiale (aptitude à faire la guerre), l'Intrigue (capacité à comploter et à révéler les complots dirigés contre vous) et la Diplomatie. Les traits de caractères que vous avez initialement, et ceux que vous acquérez au cours de votre partie, tout comme certains personnages comme votre femme, influencent grandement ces compétences.

    Parallèlement aux compétences, il y a un autre élément dont il faut absolument tenir compte : l'Honneur. Pour ceux d'entre vous qui connaissent les concepts de prestige et d'infamie présents dans Europa Universalis III ou Victoria II, on peut dire que l'Honneur remplace ces deux données afin de coller à la réalité historique et au contexte japonais de l'époque. Vous devrez constamment faire en sorte d'avoir un honneur élevé, car des actions déshonorantes, comme des révocations injustifiées de titres ou la révélation au grand jour de complots dont il est prouvé que vous êtes l'instigateur, pourraient générer des révoltes de vos vassaux ou pire, encourager votre suzerain (si tant est que vous en avez un) à vous demander de vous faire seppuku. Mais sachez que vous pourrez parfois confier le sale travail aux clans de ninjas que vous aurez l'occasion de croiser...

    Parallèlement à votre personnage lui-même, il conviendra de développer votre domaine, en construisant des bâtiments et en gérant efficacement votre économie. Ces bâtiments vous apporteront des bonus particuliers selon leur nature, comme des troupes supplémentaires (château) ou des revenus plus élevés (village)... Vous pourrez également construire des temples religieux afin d'améliorer vos relations avec les factions religieuses que sont la faction shintoïste, la faction bouddhiste et la faction chrétienne.



    IV. Les armées et la guerre

    Comme nous l'avons vu plus haut, la guerre ne sera pas en reste, comme c'était le cas historiquement. Selon votre rang, vous aurez plus ou moins de liberté pour lever des troupes. Sachez cependant que vous aurez toujours à votre disposition une suite personnelle qu'il vous sera possible de mobiliser si besoin. Les armées peuvent être fusionnées, séparées, démobilisées ou même supprimées.






    Comme sur la plupart des wargames de Paradox, les troupes se déplacent de province en province et sont soumises à l'attrition.

    Hormis les troupes dites « régulières », vous aurez également la possibilité de recruter des rōnin dans vos armées. Les rōnin sont des guerriers sans maître, donc des mercenaires en quelque sorte. Mais ils ne sont pas faciles à trouver. Parfois vous devrez envoyer un sbire les recruter, mais occasionnellement, ce sont eux qui viendront à vous et vous proposeront leurs services...

    Enfin, sachez que la guerre navale n'existe pas dans Sengoku, et que par conséquent seule la guerre terrestre importe.


    ---


    Configuration requise :

    XP/Vista/Windows7
    Processeur Intel® Pentium® IV 2.4 GHz ou AMD 3500+
    2 Go de RAM
    2 Go d'espace disque
    Carte graphique NVIDIA 8800 GT ou ATI X1900, compatible Directx 9
    Résolution d'écran minimum 1024*768
    Carte son compatible DirectX


    Traduction française et corrections (par Bibrax, que l'on remercie ) :

    Traduction :
    https://mega.co.nz/#!F5NSVKiQ
    Clé obligatoire au téléchargement : JJebGlbnn7V0FzluvGvmTS97dAlpqL_UZcSPgeV-8rg


    Corrections diverses améliorant le jeu :

    Voici une compilation de corrections du jeu trouvées sur le forum de Paradox. Il suffit de décompresser le fichier téléchargé dans le dossier du jeu et de tout écraser : https://mega.co.nz/#!Mp131QDB
    Clé obligatoire au téléchargement : [patron]OZ_J3XZ_mBykaKGHF6sanECGtSMHeeVAtvEya-kd4[/patron]
    Dernière modification par Le-Nain, 24-08-2014, 23h32.

  • #2
    Laughing of Lout !
    Encore un qui sombre !

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    • #3
      Bon je sais quel jeu acheter maintenant

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      • #4
        Roooh lombrenoire fais pas ton aigri !
        Tu dis ça à cause des ninjas ?

        J'ai hâte d'en savoir plus en tout cas

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        • #5
          Oui, ils mais après réflexion les dévs ne ont pas aussi... stupides ! Comment ça si ?

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          • #6
            Je ne suis toujours pas fan du Japon médiéval, Paradox ou TW, ça reste le même soucis
            Ils ne veulent pas plutôt sortir un patch pour Vic2 ?

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            • #7
              Ca pourrai être une meilleure solution !
              EDIT: Nan mais sérieux ! Le titre est tout droit sortit de DbZ !!!!
              Dernière modification par lombrenoire, 02-03-2011, 19h51.

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              • #8
                Je ne sais pas comment ils s'organisent chez Paradox, mais ils sont sur tous les fronts :

                - Deuxième bêta du patch 5.1 pour EUIII Divine Wind
                - Bêta du patch 1.3 de Victoria 2
                - Développement de la seconde Extension d'HOI3
                - Développement de Sengoku
                - Développement de CK 2

                Pfiou !

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                • #9
                  Ils ont des équipes différentes pour chaques je pense


                  Pis europa cils commencent a avoir l'habitude de bosser dessus

                  Sans compter que le principe de base reste le même.


                  Fin ça reste quand même réelement impressionant, pas comme les TW qui mettent 10 000 plombes à sortir de la bouse.

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                  • #10
                    Euh les TW c'est une série, prenez le nombre de jeu sortis par SEGA/CA ça sera tout de suite différent
                    Mais je vais poster un troll sur paradoxplaza pour faire genre j'ai pas capté que c'était vrai et que leur moquerie de S2TW est super cool ! (je ferai ça quand leur forum avancera car là 10 minutes rien que pour lancer une page )
                    Edit : c'est parti : http://forum.paradoxplaza.com/forum/...1#post12149731

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                    • #11
                      Bah Paradox est développeur ET éditeur. Pour prendre un exemple, Paradox édite Mount&Blade mais ne le développe pas. Du coup leurs équipes de dev s'occupent de CK2 etc, et à côté d'autres développent leurs jeux qui seront sortis par Paradox =)

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                      • #12
                        Eh ben, quel appel au troll Stil'!

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                        • #13
                          Tu parles je me suis fait recale vite fait Au moins on en est sûr : "This is not a fake"
                          Je reste sceptique tout de même devant cette politique de paradox, en attendant le titre je sais pas vous mais il m'en fait penser à des Super Ninjas des temps modernes...

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                          • #14
                            Sinon ils vont prochainement sortir Darkest Hour qui a l'air vraiment pas mal et qui prendra en compte les deux premières guerres mondiales...

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                            • #15
                              Bah ça dépend, on peut utiliser de puissant ninja comme le faisaient les seigneurs japonais mais en tant qu'assassin, pas en tant que roxxor killer du champ de bataille avec katana !

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