[Restif]

Rejoins l'Axe Protestant et tes revenus augmenteront .

[Mékaz]

Lui demande pas de passer protestant, sont pays va finir divisé en 3 par les guerres de religions

[Caulaincourt]

L'inflation est peu de choses, elle reste bloquée à 15 et diminuera lentement mais surement dans quelques années.
La France perd des guerres, certes, mais la France en mène au moins. Elle peut se payer l'illusion de victoires, pas comme d'autres nations avilies qui bientôt retrouveront avec plaisir l'âge de pierre qu'elles n'auraient pas dû quitter.
Vive le Québec libre !

[Aikiko]

Tu as tout a fait compris Mekaz mais je reste à majorité Chrétienne.
C'est à cause de la France que l'Angleterre ne pouvait pas menée de guerre, de plus ton inflation te ralentira énormément rien que pour recruté des hommes, enfin bref je compte consacrer la prochaine session à me renforcer économiquement

[Caulaincourt]

enfin bref je compte consacré la prochaine session à me renforcer économiquement

Et à maîtriser l’infinitif, j'espère.

[BloodyWarrior]

Qqun pour résumer ? un des vaincus peut être ?
Vae Victis

[Mékaz]

L'Histoire appartient aux vainqueurs, alors fais toi plaisir.

[Restif]

Bref résumé 100% objectif :

Depuis plus d'un siècle, le Duché de Milan, bien que théoriquement indépendant, se trouvait de facto sous la tutelle autrichienne : en échange de son allégeance il s'assurait ainsi de la préservation de son territoire face aux revendications germaniques.
Cette position n'était que peu enviable, mais les milanais n'étaient pas en mesure de s'opposer à leur puissant voisin du Nord ; ils subirent donc leur humiliation en silence, tout en posant les bases d'un futur état italien fort et unifié.

La Réforme bouleversa grandement l'Italie du Nord, qui se convertit presque intégralement au protestantisme en l'espace de quelques décennies ; cela irrita grandement l'Autriche, qui venait de récupérer la couronne du Saint-Empire, et qui exigea le retour du Duché à la "vraie foi".
Ce fût l'injonction de trop, la goutte d'eau qui fit déborder le vase : les milanais ne supportaient plus d'être traités comme des laquais et il était temps de donner une bonne leçon à l'Autriche !
Il fût pris contact avec la riche Bourgogne, qui avaient assisté Milan dans une guerre face à Venise il y a plus d'un demi-siècle, tandis que l'Autriche était restée les bras croisés. Les Bourguignons s'étaient également convertis au protestantisme, de même que les Suisses : on voyait ainsi très clairement se dessiner un Axe Protestant, allant d'Anvers jusqu'à Rome, cerné de toute part par les puissances catholiques.

Les liens unissant l'Autriche à la France et à l'Espagne étaient connus de tous, ainsi la perspective d'une guerre face à ces 3 puissances majeures n'était pas vraiment réjouissante ; mais finalement quand la France déclara la guerre à la Bourgogne, le Duché de Milan rejoignit cette dernière.
Contre toute attente, la balance pencha très tôt en faveur du camp protestant : la supériorité technologique des armées bourguigno-milanaises face aux armées françaises et castillanes ne faisait aucun doute ; seule l'Autriche pouvait se targuer d'avoir une armée moderne.

Ayant vu ses armées détruites, le Royaume de Castille signa rapidement une paix blanche alors même que son territoire était inviolé (et le serait vraisemblablement resté durant la majeure partie du conflit) ; l'Axe se focalisa alors sur la France, dont le territoire fut en grande partie occupé, tandis que le conflit stagnait dans les Alpes autrichiennes.
Après la mise hors d'état de nuire de la France, de grandes offensives furent lancées en Autriche ; optant pour une politique de la terre brûlée, celle-ci arriva à infliger de lourdes pertes, mais elle ne faisait que retarder l'inévitable.

La guerre s'acheva finalement par une victoire des forces bourguignonnes et milanaises : la France dû céder la Savoie à la Bourgogne, ainsi que Gênes et Nice à Milan ; l'Autriche quant à elle dû rendre son indépendance au Tirol et à la Bavière (des conditions de paix jugées sévères par les italiens).
Mais plus que des nouveaux territoires, le Duché de Milan venait surtout d'acquérir sa pleine indépendance et était désormais seul maître de son destin (il vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants...).

[RedTovarich]

Et eurent beaucoup d'escalopes milanaises... Ok je sors de mon état de trolling de post!

[Pierrus21]

La seule déclaration de la Castille est que la guerre a été mal engagée, les franco-autrichiens ont sous-estimé la Bourgogne. Le perfide milanais a révélé sa vrai nature en trahissant ses engagements, les catholiques se souviendront beaucoup de la perfidie des hérétiques.

[Restif]

Les catholiques se souviendront surtout de la vitesse à laquelle leur "allié" castillan aura préféré sortir du conflit, préférant se tourner vers le Nouveau Monde, tandis que les braves français et autrichiens luttaient encore.
On dit que l'encre du traité de paix blanche fût sèche alors même que les cadavres espagnols étaient encore chauds.

[Caulaincourt]

C'est sur que l'espagne aurait pu filer un coup de main supplémentaire, mais je suis persuadé que sans la trahison milanaise, on gagnait le conflit. Les nouveaux fronts ouverts par les milanais et leur stacks d'armées à fusil ont énormément aidé la Bourgogne ; les batailles dans le nord de la France ont toutes été remportées face aux seules forces bourguignones, et la temporisation à visée d'attrition que polo et moi avons menée aurait été bien plus efficace sans ces saletés d'armées supplémentaires et bien équipées.

[Restif]

Sans la "trahison" milanaise, la Bourgogne se serait retrouvée seule (l'Angleterre ne compte pas ) face à une coalition composée de l'Autriche, de la France, de l'Espagne et de Milan ; il va de soi que l'honneur italien se refusait à un tel gang-bang.

Les milanais tiennent d'ailleurs à préciser qu'ils ne voient pas leur acte comme une trahison, ils n'ont fait que se tourner vers un des rares états d'importance en Europe qui ne leur faisait pas grief : tandis que la France occupait illégitimement des provinces italiennes et que l'Autriche adressait ses menaces voilées, la Bourgogne seule tendit une main amicale au Duché de Milan.

[Mékaz]

la Bourgogne seule tendit une main amicale au Duché de Milan.

Et une main amicale pleine d'or qui plus est, alors

[Restif]

Pas le choix, je n'ai plus la possibilité de taper sur le marocain, et il fallait bien que je renfloue mes armées pour me préparer à la guerre .