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Restif
Central Scrutinizer
Stratège avancé
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#16
04-05-2013, 13h58
La vitesse par défaut c'est 3 oui, on la diminue lors de grosses guerres.
On a joué de 21h à 2h grosso modo, donc ça fait une bonne session (en général ça se termine plus aux alentours de minuit).
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Aikiko
Traître démoniaque!
Expert tacticien
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#17
04-05-2013, 14h50
On a joué pas très longtemps à cause de deux grosses guerres et des désynchro n.n
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DoubleSquall
Shérif retraité
Ami Facebook d'Hannibal
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#18
04-05-2013, 14h54
Ah quand même
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Dunke
Corvéable
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#19
04-05-2013, 16h57
Entre 2 et 3 pour les vitesses, on a mit 3h30 environ de jeu pour passer de 1399 à 1430.
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Restif
Central Scrutinizer
Stratège avancé
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#20
05-05-2013, 11h42
AAR Hollandais
-
Première session
1399 - 1407
: En Union avec le Hainaut
Depuis près d'un siècle, les Comtés de Hollande et de Zélande sont sous la suzeraineté des Comtes de Hainaut. Dénuées de toute portée diplomatique, ces deux provinces conservent néanmoins une très forte autonomie économique : la population très nombreuse assure des taxes abondantes et du fait d'une politique économique avantageuse, de nombreux marchands partent faire fortune (à Lübeck principalement mais également à Anvers et Novgorod), une partie de leurs richesses tombant dans les caisses de l'État.
Spoiler:
La Hollande en 1399, avec le Hainaut plus au Sud
Mais cette quasi-indépendance économique se traduit rapidement en une volonté d'indépendance politique (encouragée par les nobles et les bourgeois locaux) : par une série d'actes, les Hollandais rompent peu à peu l'essentiel des traités les liant au Hainaut ; ils refusent notamment de soutenir militairement celui-ci dans l'hypothèse où il se retrouverait en guerre.
Sentant ses possessions septentrionales lui glisser entre les doigts, le Comte de Hainaut Albert von Wittelsbach demeure passif, préoccupé par des soucis plus graves encore : en l'espace de quelques décennies, les Ducs de Bourgogne ont acquis une position prédominante en Flandre et menacent directement son territoire (le Duché de Brabant a été annexé dans son intégralité en 1401).
Sous le poids de l'âge et de l'anxiété, il finit par s'éteindre le 12 Octobre 1407. Son fils William lui succède et hérite d'une situation délicate ; profitant de l'occasion, les nobles de Hollande et de Zélande élisent un nouveau souverain en la personne de Willem de Nassau et les provinces font sécession.
1407 - 1418
: Règne de Willem VI de Nassau
Le choix de Willem de Nassau fût motivé par deux raisons : d'une part la volonté de légitimer l'existence du nouvel État, en installant un membre issu d'une Maison renommée sur le trône ; d'autre part le souhait de l'aristocratie et de la bourgeoisie de conserver leurs prérogatives, en choisissant un souverain incompétent.
Durant son court règne, Willem réussit cependant à installer fermement sa dynastie sur le trône et pose la première pierre de la suprématie hollandaise dans la région des Pays-Bas.
Il organise d'abord de nombreux mariages entre la Maison de Nassau et les grandes familles d'Europe (Lancaster, de Valois, von Habsburg, etc...) et très vite le Comte de Hainaut abandonne définitivement ses revendications. Ne recevant pas de carton d'invitation, le Sultan Polo Ier Osmanli entre dans une fureur noire et décide de faire écorcher vif plusieurs milliers d'innocents orthodoxes, avant de les empaler et de les jeter dans la Mer Égée.
Spoiler:
Le Sultan Turc, apprenant qu'il n'aura pas l'occasion de manger de gâteau au gouda
La Hollande continue pendant ce temps son expansion commerciale et renforce sa puissance économique : on trouve bientôt des marchands hollandais jusqu'en Italie.
Mais si les premières années s'avèrent plutôt calmes, le récent souverain entend marquer son règne par un coup d'éclat : piètre diplomate et administrateur, il est cependant aguerri et sait mener les hommes au combat, c'est donc naturellement qu'il choisit d'emprunter la voie de la guerre.
Une opportunité apparaît en 1415 : le Royaume d'Angleterre, profitant des désordres dans le Saint Empire, décide d'envahir le Oldenburg ; Willem offre alors son aide aux Anglais, avec pour but d'annexer le Friesland.
La guerre tourne rapidement à l'avantage des agresseurs : le Oldenburg est annexé par l'Angleterre en 1416 et le Friesland par la Hollande au cours de cette même année ; l'Empereur n'acceptera cependant de signer la paix que deux années plus tard.
Durant l'année 1417, la Hollande subit de plein fouet le krach boursier lié à la disparition de la Hanse : Lübeck, autrefois premier centre de commerce d'Europe, est déserté et les marchands se réfugient à Gênes et à Venise. On ignore encore les causes de ce désastre mais il semblerait qu'un virus en provenance du Nord de la France ait infecté les populations hanséatiques.
Willem n'aura pas l'occasion de poursuivre sa politique de conquête : il tombe malade et meurt en 1418 (peu après la signature du traité de paix avec la Bohème).
Il s'assure, avant de trépasser, que sa fille Jakoba (seule héritière au trône) puisse lui succéder ; revendication acceptée avec plaisir par les notables qui y voient un moyen de renforcer leur mainmise sur certains secteurs.
Jakoba étant encore trop jeune pour saisir les rênes du pouvoir, une régence est organisée : un conseil composé de nobles mais également de marchands (de plus en plus influents dans le pays).
1418 - 1425
: Conseil de Régence
La Régence se contente essentiellement de poursuivre la politique menée par Willem, une politique axée sur l'expansion commerciale en Europe et l'expansion territoriale dans les Pays-Bas.
Toujours avec le soutien des Anglais (qui souhaitent augmenter leur influence dans la région du Hanovre), la Hollande entre en guerre contre l'Utrecht en 1421. L'Empereur est alors empêtré dans une guerre fratricide qui l'oppose au Brandebourg et à l'Autriche (on estime que cette guerre fera plus de 140 000 morts, un nombre impressionnant pour l'époque) ; l'Utrecht est annexé en 1423 tandis que l'Angleterre soumet le Münster.
Inquiet de la présence bourguignonne en Flandre, le Conseil décide alors de se tourner vers la France, qui souhaite mettre la Bourgogne au pas. La guerre est déclarée et les armées bourguignonnes sont rapidement submergées face aux Français, soutenus par les Castillans et les Hollandais.
Totalement anéantie, la Bourgogne capitule : elle doit céder 4 provinces à la France et rendre son indépendance au Duché de Brabant et au Comté de Nevers.
Le 7 Juillet 1425, Jakoba de Nassau est finalement prête à assumer ses fonctions ; bien qu'étant une femme, elle va se révéler bien plus capable et visionnaire que son père.
1425 - 1430
: Règne de Jakoba I de Nassau
A l'inverse de son père, Jakoba est une administratrice hors pair (père/pair, ahah...) ; elle excelle également dans les arts diplomatiques.
Le Duché de Brabant ayant acquis son indépendance depuis peu, il est faible et isolé : la souveraine en profite pour forger des revendications sur la province de Bruxelles, ancienne capitale des Pays-Bas bourguignons et province-clef dans le contrôle des Flandres. Au terme d'une courte guerre la province est annexée en 1427.
Spoiler:
La Hollande depuis 1427, à l'Est les Anglais prennent possession du Hanovre tandis que les Français progressent en Flandre
Mais si cette année est considérée comme une année charnière, c'est à cause d'un tout autre événement : jaloux de la réussite commerciale des Hollandais, le Sultan Polo Ier Osmanli (oui, c'est toujours le même) décide de leur imposer un embargo ; les marchands présents à Constantinople sont décapités, les corps sont infectés avec des maladies venues d'Orient et envoyés en Ibérie. Le Sultan souhaite alors une plus forte présence en Méditerranée Occidentale et a déclaré la guerre au Royaume de Castille avec le soutien de l'Angleterre (l'alliance turco-anglaise l'emportera, malgré l'aide apportée par la France aux Castillans).
Cet embargo a très rapidement des conséquences néfastes : Les Ottomans sont maîtres de l'approvisionnement en épices de l'Europe, ils privent donc les Hollandais d'un revenu non négligeable.
Spoiler:
Les effets de l'embargo ottoman sur l'économie hollandaise
Devant cet état de faits, Jakoba lance alors son pays dans une entreprise aussi risquée que possiblement rémunératrice : si les marchands hollandais ne peuvent acquérir des épices en commerçant avec les Ottomans, ils iront s'approvisionner directement à la source.
On ignore alors tout sur ce qui se trouve au delà du Cap Bojador, on ignore même s'il est possible de rallier les Indes en contournant l'Afrique ; de nombreux Hollandais choisissent cependant de rejoindre l'expédition, motivés tant par le goût de l'aventure que par l'appât du gain.
Vers la fin de l'année 1428, les navigateurs hollandais découvrent une île au large des côtes du Maroc, ils décident d'y laisser des colons afin d'établir une tête de pont pour leurs explorations futures.
A suivre...
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Restif
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18-05-2013, 21h23
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BloodyWarrior
Sardaukar Fou
Tacticien incompris
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#21
05-05-2013, 15h08
Albion
Depuis toujours, les îles britanniques sont divisées et restent marginalisées de l'Europe. Suite à la montée sur le trône de Henry IV en 1399, un Roi mauvais mais extrêmement belliqueux, la conquête est lancée:
En 1401, l'Irlande est annexée à l’Angleterre, les irlandais étant des alcooliques notoires, ils n'opposèrent qu'une faible résistance due à la quantité extraordinaire de bière ingérée qui les empêchait de se mouvoir correctement.
Continuant sur sa sanglante lancée, Henry lança un furieux assaut sur les Highlands avec pour objectif d'interdire le Kilt, accoutrement qu'il trouvait fort affreux. 4 ans plus tard, non sans mal, l’Écosse était soumise et plus jamais on ne verrait des testicules se balader à l'air libre.
N'ayant plus rien à faire sur son île et étant accroc à l'adrénaline, Henry IV participa à la Croisade lancée contre le Sultan Polo Ier Osmanli qu'il affronta verbalement lors d'une bataille navale qu'il remporta. A son plus grand désarroi, une franche amitié ( quelque fois qualifiée d'amitié " sodomite " ? ) était née suite à ce concours d'insultes et de jurons.
Après avoir changé d'avis sur les Turcs, Henry remonta sur son petit voilier royal et rentra en Albion. S'ennuyant fermement, il ouvrit un livre d'histoire sur sa terre natale et trouva une carte parlant de la vieille Saxe d'où venait ses ancêtres. Il demanda ensuite à ses conseilles si le territoire de la vieille Saxe était une possession du Royaume d'Angleterre, ils lui répondirent que non. Fou de rage, il fit embarquer toute son armée et débarqua sur les côtes Hanovriennes, soumettant et massacrant toutes les ridicules peuplades qui s'y trouvaient avec sa gigantesque épée, symbole de sa puissance phallique.
Henry mourut le 25 Octobre 1423, mais il mourut heureux.
Charles Ier Lancaster, étant encore un enfant lorsque son Père mourut, un conseil de régence composé de l'aristocratie anglaise prit le contrôle du Royaume pour un temps, suivant les anciennes directives et traditions Henriennes, càd, colorier la carte du monde en rouge.
Plus loin à l'est...
Un jour où il faisait beau, Polo Ier Osmanli se dit qu'il allait se faire une petite sortie sur les côtes espagnoles pour serrer de la biatch. N'étant pas de nature égoïste, il invita ses amis anglais à se joindre à lui.
A la suite de cette grande fête qui dégénéra en orgie sanglante dans les terres castillanes, les anglais s'y plurent tellement qu'ils s’installèrent sur un somptueux rocher nommé Gibraltar.
Dernière modification par
BloodyWarrior
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05-05-2013, 15h11
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DoubleSquall
Shérif retraité
Ami Facebook d'Hannibal
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#22
05-05-2013, 16h17
J'aime bien voir les points de vue des différents protagonistes. Bonne idée
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Mékaz
El Mekazito
Tacticien théorique
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#23
05-05-2013, 18h26
Chroniques du Royaume de France
Octobre 1399 - Février 1430
Session n°1
A
u 1er Octobre 1399, Charles IV de Valois est Roi de France depuis dix-neuf années déjà. Pourtant, ce n'est qu'à l'âge de vingt ans, en 1388, qu'il reprend les rênes du pouvoir à ses oncles, le Duc Philippe II de Bourgogne et Jean 1er de Berry. Le jeune souverain entreprit alors de rétablir son autorité sur le Royaume que ses oncles ont mis à feu à sang, en imposant de manière abusive les sujets de Charles VI, qui se révoltèrent d'ailleurs plusieurs fois durant les années qu'ils passèrent à régner pour le compte de leur Roi. À leur place, Charles VI s'entoure de conseilleurs différents, dont un particulièrement brillant - Marc de Saint Germain, premier ministre qui l'accompagna tout le long de son règne, on dit qu'il fut responsable de la plupart des coups de génies de Charles VI, dont la principale qualité était, selon certains courtisans, d'avoir une bonne oreille - , et, en dix ans, il ramène la paix au sein de son domaine: les colères populaires se dissipent, le pays prospère, et l'armée du Roy se renforce. À l'aube de ses trente-et-un ans, en décembre 1399, Charles VI décide alors qu'il est temps pour ses oncles de rendre un peu des richesses dont ils s'étaient injustement emparés alors qu'ils régnaient à sa place.
-1399 à 1406 -
C
harles VI commence par renforcer ses relations avec les cours majeures d'Europe, telles que celle d'Angleterre, de Castille et d'Autriche, mais aussi du Brandebourg ou de Milan, à travers une succession de mariages royaux. Au même moment, ses conseillers l'avisent que les possessions anglaises en Aquitaine sont toujours une menace pour la stabilité du trône. Très vite, les diplomates français et anglais entrent en contact et parviennent à un accord: l'Aquitaine sera cédée à la France en échange d'une compensation financière, mais Calais restera un port anglais. C'était sans compter la bêtise d'un des juristes d'Henri IV d'Angleterre qui, on ne sait comment, se trompa en incluant Calais dans les accords. Pensant que le souverain anglais avait finalement changé d'avis, Charles VI ratifia les traités et l'affaire fut conclue ainsi. Les choses n'allèrent pas plus loin, les Anglais étant trop occupés à soumettre écossais et irlandais pour cela.
En 1406, Charles VI et son entourage jugèrent que l'acquisition des territoires anglais et leur intégration au domaine royal, ainsi que la politique matrimoniale menée jusqu'alors, assuraient une stabilité satisfaisante. Néanmoins, tous étaient d'avis que cela ne suffisait pas. Les sources d'inquiétudes étaient multiples: au nord et à l'est, les possessions de son oncle le Duc Philippe II de Bourgogne étaient de plus en plus impressionnantes, et les richesses qu'il en dégageait égalaient celle du Roi. De plus, il s'était fortement rapproché de l'Archiduc d'Autriche Albrech IV Von Habsburg, qui a elle-même mené une politique extrêmement agressive, résultant notamment à la vassalisation du duché de Savoie dès 1404. L'extérieur du Royaume n'était pas la seule source de problème pour Charles IV: en son sein même, un grand nombre de régions échappaient à son contrôle direct. C'était le cas de ceux de ses vassaux, tel que le Bourbon, le Berry ou même l'Armagnac, mais aussi et surtout du Maine, de l'Anjou et de la Provence, alors gouvernée par son cousin et allié, Louis II de Valois, Roi de Naples.
-1406 à 1421 -
C
e dernier serait la première cible de l'entreprise de Charles VI, ce dernier entendant alors de déposséder son cousin des terres qu'il contrôlait encore en France. C'est en janvier 1406 que la guerre éclata et, si la conquête de l'Anjou, du Maine et de la Provence fut réglée en quelques jours à peine, un autre objectif vint se greffer à ces premières revendications: la conquête du duché d'Aquilée. Alors, les armées françaises traversèrent les Alpes, puis la vallée du Pô et assiégèrent les villes d'Udine, Gorizia et Trieste. Elles tombèrent en quelques semaines, et il n'en fallut pas plus pour que paix soit signée, Charles VI imposant la vassalisation au Duc. Le but de la manœuvre était simple: prendre l'Archiduc à son propre jeu et lui rendre la pareille, lui qui avait vassalisé le duché de Savoie dans le seul but de provoquer le Roy. Par ailleurs, les diplomates français s'affairèrent rapidement à la création d'une alliance unissant France, Hongrie et Bohème, toujours dans le but de faire pression sur Albrecht IV. Ce dernier ne mit guère de temps à vouloir négocier, ce qui aboutit aux accords d'Altkirch: la France renonçait à son vassal d'Aquilée, ainsi qu'à ses alliances avec la Bohème et la Hongrie, tandis que l'Archiduc faisait de même, rompant le serment le liait à la Savoie, et abandonnant son allié bourguignon.
Cette première victoire diplomatique et militaire satisfit Charles VI, qui était ravi d'avoir fait d'une pierre deux coups en éloignant l'Autriche de ses frontières et en isolant un peu plus son oncle le Duc de Bourgogne, tout en annexant les territoires de feu son cousin - le malheureux mourut sur le champ de bataille, sans descendance. Coïncidence ou malédiction de Dieu pour avoir fait couler son propre sang, Charles VI perdit son fils unique, Louis, peu de temps après. Malgré ce funeste évènement, le souverain français persévéra dans son entreprise de centralisation du pouvoir. En 1411, il force le Duc d'Orléans à abandonner son titre et l'Orléanais est à son tour intégré dans le domaine royal. Entre 1411 et 1420, Charles VI ralentit son effort, préférant se concentrer sur la stabilisation de son Royaume. Au début de l'an 1420 pourtant, le diplomate français en fonction à Tolède informe Charles VI des rumeurs: le Roi Enrique III de Castille s'apprêterait à attaquer l'Aragon. Soucieux de voir une nouvelle menace potentielle à ses frontières, les conseillers du Roi poussent ce dernier à trouver un accord avec la Castille. Des accords secrets sont ainsi scellés: la France aidera la Castille dans sa conquête, en échange de quoi elle obtiendrait le Roussillon, de sorte que les Pyrénées restent la véritable frontière entre l'Espagne et la France, ainsi que l'aide du Roi Enrique en cas de guerre contre la Bourgogne. Bien sûr, l'Aragon n'eut pas de quoi lutter contre les armées franco-castillanes, et la guerre fut rapidement gagnée.
-1421 a 1430 -
A
près avoir annexé le Roussillon, Charles VI voyait enfin le bout de son entreprise, quand bien même certains de ses vassaux conserveraient une autonomie toute relative. Il était désormais temps de mettre à bien ce qui, il le savait, serait le défi le plus important de son règne. Vingt ans s'étaient écoulé depuis qu'il s'était mis en tête de ramener son oncle Philippe II de Bourgogne à la place qui était la sienne: celle d'un vassal, rien de plus. Malheureusement, Philippe "le Hardi" n'avait pas survécu au passage du temps, laissant ses terres à son petit-fils, Charles. En plus de cela, les régents s'étaient engagés dans une guerre lointaine, contre le Royaume de Bohème, y envoyant la plupart de leurs troupes. Charles VI mobilisa ses armées, ainsi que celle promise par le Roi de Castille. De plus, un accord fut trouvé avec les régents du royaume de Hollande qui, inquiets de la puissance bourguignonne, acceptèrent de participer à la guerre. En 1423, la guerre est déclarée: les affrontements sont brefs, meurtriers et es rangs des armées bourguignonnes sont décimées. Ainsi, 70 000 bourguignons périssent, alors que seulement 15 000 hommes meurent du côté de l'Alliance franco-castillano-hollandaise. Le jeune duc est vite contraint à la paix à tout prix, acceptant sans condition les demandes françaises et hollandaises: l'intégration de la Picardie, de Valenciennes, de l'Artois et de Vlandereen, ainsi que de la libération du duché de Brabant et du comté de Nevers.
Charles IV était maintenant âgé de soixante-deux ans. Il était parvenu à renforcer son influence et à défaire celle de ses principaux concurrents. Entre temps, la Providence avait voulu que sa femme lui donne un second fils, alors que beaucoup le disait trop vieux pour procréer. Il était satisfait de ce qu'il avait accompli, conscient qu'il était d'avoir ouvert le chemin d'un règne plus facile que le sien à son successeur, Louis de Valois. En attendant la mort et las de guerroyer, il voulut offrir à son peuple une paix durable, chose qu'il n'avait pas connue plus que quelques années consécutives depuis qu'il avait décidé de reprendre ce que ses oncles lui avaient pris. Trois ans plus tard pourtant, le Roi Enrique III de Castille appelle à l'aide Charles VI qui officiellement restait son allié. Le souverain français hésita, rechignant à aider ce castillan dans cette guerre qui ne l'intéressait pas. Malgré ça, ses conseillers insistèrent pour qu'il honore l'engagement du Royaume, sans quoi il ne manquerait pas de passer pour un couard, réduisant à néant tous les efforts qu'il avait faits pour être estimé, aussi bien dans le présent que dans le futur. Il accepta alors. Une première bataille eut lieu, juste au sud de Tolède, remporté par l'alliance franco-castillane. Pensant pouvoir repousser une bonne fois pour toutes les forces ennemies, le Maréchal Jean-Philippe de Maurepas décide de pourchasser ses adversaires en déroute. Erreur fatale, puisque ses vingt-cinq mille hommes seront défaits, la plupart étant tués ou capturés par les forces ottomanes, dont la férocité n'était plus à démontrer. Le Roi de Castille étant incapable de lutter seul, et Charles VI refusant d'envoyer plus d'hommes se battre pour cette guerre qui ne l'intéressait pas, la paix fut signée.
Désormais, Charles VI sait que son heure est proche. Il ne lui reste guère mieux que quelques années à vivre. Puisse
Louis de Valois
s'avérer être aussi fortuné !
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Restif
Central Scrutinizer
Stratège avancé
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#24
05-05-2013, 18h51
<3
J'ai édité le premier post afin de centraliser tout ça.
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Caulaincourt
Medicalus Dominus
Expert tacticien
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#25
05-05-2013, 18h57
Superbes résumés. J'aimerais bcp avoir plus d'informations sur la Hanse
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Aikiko
Traître démoniaque!
Expert tacticien
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#26
05-05-2013, 19h04
Bah tout aller bien (+de 300 ou 400 revenus si je me souviens bien) jusqu'au moment où lorsque je décide de passer à l'offensive il y a eu un mauvais jeu d'alliance et Caron en a en profiter pour me rayer de la carte.
Sachant que si Caron, n'aurait rien fait j'aurai largement pu gagner, mais je suis bon joueur je n'ai pas ragequit é_è
P.S: Je n'ai pas de quoi faire un petit AAR, j'en ferai un avec la Pologne.
Dernière modification par
Aikiko
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05-05-2013, 19h05
.
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Hadrien1er
Membre du PCDE
Stratège incompris
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#27
05-05-2013, 20h09
Pour la partition ?
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flo463
Rois des Rois
Stratège de cuisine
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#28
05-05-2013, 20h23
do ré mi fa sol la si do gratte moi la puce que j'ai dans le dos
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Polo_lux
Tacticien de bibliothèque
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#29
05-05-2013, 21h35
EMPIRE OTTOMAN – SESSION 1
1 Janvier 1389 – 25 Octobre 1417
Padischah Ottoman, Sultan d’Alger et protecteur de Tunis Polo I Osmanli
Le Gourmand
Les années de règne antérieur au 14 Octobre 1399 sont très peu connues des historiens et peu de livres en sont issus.
On sait seulement que Polo premier du nom, en digne successeur de Mahomet, instaura une dîme dont devait s’acquitter tous ses sujets non musulmans : La Jizya. Avec du recul, cette taxe, affaiblie davantage l’empire qu’elle ne le renforce.
Les premiers faits d’armes du règne d’Osmanli furent la soumission des sultans du Karaman et de Konya, qui furent respectivement empalé puis brûlé et écorché puis noyé, sous les yeux de Polo I qui s’empiffrait de dattes au miel. Cette guerre ne dura qu’un an et les armées, ainsi que les flottes des agressés furent balayées.
L’ajout des deux sultanats constitués de cinq provinces octroya de nouveaux revenus sous forme d’impôts et des hommes pour servir les ambitions des Osmanli.
Celles-ci ne tardèrent pas à se manifester à nouveaux, car peu de temps après, le Sultan proclama un jihad contre Constantinople, déplaça son armée sous ses mur et commença un siège. La Forteresse de Morée, fut, elle aussi, soumise à un siège semblable. Mais c’est à Constantinople qu’eu lieu les principaux affrontements, notamment la bataille de Thrace ou 15.000 turcs dirigés par Polo I lui-même terrassèrent 6.000 romains et mercenaires latins sous les ordres de Manuel II Palaiologos. On ne retrouva par le corps du dernier empereur, celui-ci se serait jeté dans la Bosphore pour éviter d’être capturés par les hommes du Sultan, dont la réputation de cruauté n’était plus à faire. Ici aussi la guerre ne dura qu’un an et Polo I entra dans l’histoire comme le conquérant de Constantinople. Conformément à la tradition il laissa trois jours à ses troupes pour piller la ville puis y entra pour prier dans la basilique de sainte-Sophie où l’on avait installé, pour l’occasion, de somptueux tapis de prière.
L’Est de l’Anatolie, sous le contrôle du Sultan d’Adana, fut conquise après un sanglant siège de trois ans. Son Sultan fut empalé et goudronné, puis jeté dans la mer avec un poids accroché au pied.
Spoiler:
le supplice du pal, sort réservé aux nombreux ennemis du sultan, notamment les hollandais
Polo I Osmanli aurait pu s’arrêter là, mais c’est mal connaître notre homme. Il proclama un second Jihad, contre Venise cette fois, trois ans plus tard, les flottes de Venise gisent sous les flots au large de Corfou et la cité des doges est occupée : les conditions imposée sont dures, l’annexion par la Turquie de la province d’Athènes, de l’Albanie, de l’archipel de Naxos et de l’île de Crête, mais ce sont des infidèles, alors çà ne compte pas.
Les gouverneurs des provinces annexées sont renvoyés chez eux, avec les mains et les pieds coupés puis recousus sur les mauvais membres.
La gloire et les succès des Osmanli ne tardèrent pas à inquiéter le Saint-Siège, et ces sales roumis de manière générale, d’autant plus que les turcs occupaient dès à présent la Sicile et Malte (le roi de Sicile ayant eu l’inconscience de s’allier aux Vénitiens, ses testicules furent coupés et on l’étouffa avec).
Sous le leadership de Sir Bloudie, les infidèles s’unirent et partirent en croisade contre celui qu’on appelait maintenant le Grand Turc.
Le lieu d’affrontement principal, ne fut non pas l’île de Sicile, terre chrétienne occupée par des musulmans ou même Constantinople mais la méditerranée, les galères turques affrontèrent les caraques anglaises et portugaises et ces derniers l’emportèrent. Mais cette victoire n’eue qu’un faible intérêt stratégique, car la flotte ottomane, presque intacte, se réfugia en Tunisie et la Sicile, ou s’était fortement implantée l’armée turque apparaissait comme imprenable.
Ainsi, malgré quelques succès initiaux, la croisade n’aboutie à rien et la légitimité du Sultan dans ces nouvelles conquêtes s’en trouve renforcée. Sa gloire et son prestige, surpassant même celle du lointain empereur Ming, plaça Polo I comme le premier souverain de l’Islam, et c’est ainsi qu’il s’octroya le titre défenseurs des croyants
La dernière annexion sous le règne de Polo premier fut l’Achaïe, dont le tyran fut placé dans un tonneau rempli de clous et que l’on fit dévalé la pente d’une colline.
Polo I est aussi connu pour avoir mis en place une administration impériale fort efficace et pour avoir (re)fait de Constantinople un centre de commerce florissant au centre de l’empire.
Polo I hérita de la couronne d'Alger par sa femme, Alger étant en guerre avec Tunis, Polo I envoya ses troupes et conquis rapidement la ville, la soumettant à son règne.
Polo I Osmanli meurt le 25 Octobre 1417 d’une crise cardiaque alors qu’il dégustait des loukoums. Il lègue à son fils Polo II, alors non encore en âge de régner, un empire quatre fois plus vaste que celui hérité par son père, dont les richesses surpasse toutes les cours d’Europe, dont les armées font trembler la chrétienté et dont les flottes dominent la méditerranée orientale.
Spoiler:
la prise Constantinople par Polo I Osmanli
25 Octobre 1417 – 24 Juillet 1421
Conseil de Régence
Le conseil de régence, lutta contre les hordes tartares orientale et notamment l’Akoyunlu en Azeirbadjant.
24 Juillet 1421
Padischah Ottoman, Sultan d’Alger et Protecteur de Tunis Polo II Osmanli
Le fougueux
Au quatre ans de paix du fait de la régence, avec l’accession de Polo II Osmanli au pouvoir, revient une nouvelle ère de conquêtes glorieuse.
Son premier acte guerrier est la soumission de l’île de Chypre, lors d’un Jihad bref et brutal. Henri III de Lusignan est capturé vivant, pendu par les pieds et battu à mort avec des matraques.
Les chevaliers de Rhodes connaissant le même sort, le grand maître est coupé en deux dans le sens de la largeur, au niveau de la taille, puis dans le sens de la longueur, du sommet du crâne à l’entrejambe.
A nouveaux le succès des Osmanli attire l’attention belliqueuse des chiens infidèles, notamment du Roi de Castille, dont les troupes se trouvent désormais très près de la Sicile, en Sardaigne, d’où elles tentent constamment, et sans succès, de prendre pied en Afrique du Nord. De plus ces souverains sont ceux-là même qui ont chassé les derniers souverains musulmans d’Andalousie. Maudit soit les Trastamara.
Une autre attention, plus pernicieuse cette fois a été attirée par les succès ottomans, par les succès économique cette fois. Les capitalistes sans âme et sans sœur hollandais pullulant dans tout les grands centre de commerce européen sont solidement implanté à Constantinople et drainent les revenus du florissant commerce de la mer Noir.
Polo II Osmanli dans sa grande sagesse fait arrêter tous les sujets hollandais se trouvant à Constantinople, leur sort fera frémir les plus brave : leurs tétons sont tranchés et du sel est disposé sur les plaies béante de leurs torses, leurs cris retentiront toute la nuit dans les cachots impériaux, puis s’arrêteront…
C’est lors d’une entrevue sur l’île de Corfou, avec son désormais grand ami le roi d’Angleterre, que Polo II prendra la décision qui fera qu’il sera à jamais inscrit dans l’histoire : un Jihad contre le Royaume de Castille.
Les troupes alliées, Anglaises et Turques débarquent respectivement en Corse et en Sardaigne et les prennent sans résistances.
Les flottes castillanes sont vaincues au large du Maroc et la voie est ouverte pour un débarquement en Ibérie.
Car l’ambition du roi d’Angleterre se porte désormais sur le rocher de Gibraltar, l’état-major impérial décide de débarquer 40.000 hommes en Andalousie pour supporter y les 15.000 anglais.
Par la suite, Turcs et Castillans s’affrontent au Nord de Grenade, c’est un succès énorme pour les armées de l’Islam, les espagnols sont refoulés plus au nord.
La guerre était alors déjà gagnée et l’intervention du roi de France n’y changea rien, bien que les troupes d’Osman Tayyar furent vaincue au portes de Tolède par l’armée du Maréchal Maurepas, à la suite d’un repli audacieux et en bon ordre en Andalousie, elles firent jonction avec les Anglais, contre-attaquèrent et dispersèrent les Latins lors d’une terrible bataille ou 50.000 franco-castillans firent face à 46.000 Turco-anglais. Osman Tayyar pris la poursuite des Français et anéanti les 25.000 hommes de l’armée de secours. Les dernières troupes Françaises en Espagne retournèrent dans leurs pays, la queue entre les jambes.
Spoiler:
Les troupes ottomanes victorieuse, à la poursuite des Français et des Castillans.
À la suite de ces batailles les armées espagnoles sont éradiquées de la surface de la terre et le roi de Castille cède Gibraltar à l’Angleterre et la Sardaigne à Polo II Osmanli, en tant que sultan d’Alger.
HS : Oui mon récit est gros, mais c'est parce que les autres jouent des pays insignifiant.
Dernière modification par
Polo_lux
,
06-05-2013, 16h35
.
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Pachack
Bleu
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#30
06-05-2013, 07h52
PA--SSI-O-NANT !
Je meurs d'envie d'en connaître la suite ou d'autres points de vue. Vos AAR sont génialissimes.
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