X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Rapport de l’envoyé diplomatique espagnol à la cour impériale japonaise depuis l’installation de la colonie espagnole de Kamikawa.



    Hola Tomás I de Trastámara,

    Voici le premier rapport sur l’évolution de la situation en Asie orientale vue par le prisme de l’empire japonais ainsi que les décisions impériales durant la période de 1553 à 1593.

    Troubles religieux :

    Le pays a été secoué par une révolte catholique d’importance pour laquelle la réaction impériale fut particulière. En effet l’empereur Ietsuna I Ashigaka a refusé de combattre directement les rebelles et les a au contraire laissé prendre le contrôle des provinces avant de les libérer une fois la troupe de révoltés partie. J’ai eu l’occasion de lui demander pourquoi lors d’une cérémonie et il me répondit qu’il voulait quitter les anciennes croyances Shinto mais que le peuple n’accepterait jamais de se convertir, il fit donc en sorte de favoriser la révolte catholique et d’avoir une conversion par le peuple, ce qui apaiserait le pays tout en atteignant le but désiré. Il est à noter qu'une province de l'île Honshū (本州) a succombé à l'hérésie protestante.

    Volonté d’occidentalisation :

    Spoiler:

    L'occidentalisation en marche.
    Le pays a débuté il y a une dizaine d’années une vaste opération d’occidentalisation suite à une opération similaire achevée peu avant par le Timuride. Il est à noter que le vassal du Timuride, le Tibet, a également commencé une procédure similaire et l’a achevée il y a moins d’un an.
    Il est à noter que la population de l’empire japonais a été assez réceptive et coopérative avec cette volonté de modernisation.

    Conquêtes :

    Je ne suis pas arrivé en 1553 et ne suit donc pas capable d’avoir des données chronologiques fiables sur les conquêtes, mais l’empire japonais a libéré quasiment l’entièreté du Shun et l’a vassalisé, en plus d’avoir vassalisé une petite portion du Zhou.

    Spoiler:

    Différentes vagues de conquêtes de l'empire Japonais.

    Diplomatie :

    La diplomatie japonaise a récemment mis fin à ses accords avec l’Aceh, d’un commun accord, car les intérêts des pays ne convergeaient plus et ils n’avaient aucune volonté de s’entretuer. Depuis lors, l’Aceh est devenu un protectorat d’une nation connue comme Nederland.
    La récente conversion du Japon a également jeté un froid sur les relations entre le Japon et l’Ayutthaya mais il est probable qu’elles reprennent.
    Le Tibet, vassal du Timuride, n’a pas eu de véritable diplomatie hormis celle de la gourmandise et les japonais s’attendent à voir son royaume, divin ou non, imploser. Néanmoins tant le Tibet que le timuride on des alliés nombreux et puissants.

    En espérant que ces éclairages vous aideront à faire des décisions judicieuses pour que l’Espagne devienne l’Empire dominant et unisse tous les peuples de la Terre.

    Odón de Aguirre

    Commentaire


    • Bon je vais vous faire une Quoiyacinette ; mes horaires de la semaine prochaine ne me permettront pas de jouer le mardi ET le mercredi. Donc si quelqu'un veut mon Beau Grand Impie Riche Sultanat qu'il se manifeste !

      Commentaire


      • Envoyé par Scramouille Voir le message
        Bon je vais vous faire une Quoiyacinette ; mes horaires de la semaine prochaine ne me permettront pas de jouer le mardi ET le mercredi. Donc si quelqu'un veut mon Beau Grand Impie Riche Sultanat qu'il se manifeste !
        C'est si violent les cours en droit ?

        Commentaire


        • Envoyé par Babounet Voir le message
          Alors pour entrer d'une quelconque façon dans l'empire, il te faut une majorité d'électeurs.
          quand je voulais dire entrer je voulais plutôt dire v........... (pourquoi demander aux électeurs de me soutenir dans ces conditions? )

          Envoyé par MiniaAr Voir le message
          Je pense que le Kayser-I-Rum parlait "d'entrer dans l'empire" métaphoriquement, ce qui pourrait être douloureux pour les membres de l'Empire susdit.
          ça fait plaisir de voir qu'il y'en a au moins un qui suit (je ne sais pas s'il a free mais au moins il a compris )

          Commentaire


          • Merci pour l'AAR Snakeshit, on attend toujours les contributions des européens (Stellaria a commencé un AAR pour annoncer sa relocalisation en Asie, il compte comme asiatique maintenant )

            Commentaire


            • Envoyé par MiniaAr Voir le message
              Merci pour l'AAR Snakeshit, on attend toujours les contributions des européens (Stellaria a commencé un AAR pour annoncer sa relocalisation en Asie, il compte comme asiatique maintenant )
              Les européens sont trop occupés à s'entretuer et à couiner pour faire des AAR .

              Commentaire


              • Rapport sur l'état du commerce et des armes en Thaîlande sous les règnes de Prachao Suea et Prasant Thong


                Voici, vos excellences, ma deuxième lettre écrite depuis le royaume barbare d'Ayutthaya, il sera question dans cette missive des faits principaux des règnes de Prachao Suea I "le vieux roi Pracha" et de son héritier Prasant Thong "Le noir" ; ces deux souverains étant aujourd'hui au ciel ou en enfer, je vous laisse, avec Dieu, imaginer quelle place leurs conviendrait le mieux.

                Spoiler:


                (je ne m'explique toujours pas d'ailleurs l’étrangeté du fait que vous et moi soyons encore en vie après tant d'année qui ont vue tant de souverains périr).


                Le règne de Pracha le vieux, ses nombreuses campagnes en Chine et l'expédition malheureuse en Inde.

                Lorsque j'envoyais ma première lettre, le roi Pracha était repartit en guerre dans le Yunan contre l'empereur ming. L'ampleur des forces déployées contre l'empire celeste est, même pour nous, européens, impressionnante : près de 60.000 thaîs équipés de bombardes, de chevaux et d’éléphant de combat s’engouffrèrent des les jungles du Yunan ou ils remportèrent de nombreuses victoires, un nombre équivalent de japonais livraient, eux, batailles au nord.
                La guerre finie, le roi Thaî demanda que soit rattachés à son royaume les provinces cantonaises du sud.

                A cette époque, nous sommes encore au début du 16eme siècle après la mort de notre seigneur, et c'est la cavalerie qui déterminait alors ou irait la victoire, le roi Pracha, bien informé des progrès en matière militaire, entama par la suite une réforme de l'armée, le feu de canons toujours plus moderne, d'inspiration européenne, comme la coulevrine, pris le pas sur la cavalerie héritée des mongols de plus en plus archaïques.
                Je m’explique : alors que ses ancêtre privilégiait la charge de nombreux cavaliers pour renverser les lignes ennemis par le choc, le roi Pracha limita leurs rôles à un débordement des flancs, tandis que l'infanterie couvre l'essentiel du front, de nombreuses batterie d'artilleries ouvre le feu pendant la charge des fantassins, le poids du nombre et un feu très nourri par de nombreuses pièces d'artillerie brise alors toute résistance.

                Cette réforme eux lieux suite à la déroute des armées thaîs en Inde face au sultanat d'Oman et la république Timouride, en effet, depuis la disparition du royaume de Bengal, L'inde est, comme je vous l'avait décris, soumise à la pression de nombreux conquérants. C'est par la mer que l'un deux ouvrit les hostilités, le richissime sultanat arabe de Muscat, sous prétexte de lutter contre la piraterie au confluent de l'Indus, alors que celui-ci finançait ses corsaires dans le delta du Bengal, expédia 50.000 soldats au Gujarat pour forcer le roi d'inde à rappeler ses navires et pour obtenir de sa part des honteux avantages commerciaux.
                Pracha, allié de l'Inde, dans une autre logique que de nuire à l'Oman ceci dit, envoya 40.000 homes de retour de Chine lutter au Gujarat ou il remportèrent une victoire initiale. C'est lors de la poursuite que le vent de la fortune changea de camp : lorsque les troupes omanaise en déroute, parvenant au nord, furent rattrapés par leurs poursuivants, arriva une armée timouride qui brisa l'élan de l'alliance et entraîna le retour précipité des thaîs chez eux, l'Inde était livrée à l’appétit de sanguinaire conquérant.

                Le vieux roi décédera quelque temps après en 1554, après plus d'un demi-siècle de règne.


                Prasant Thong "le noir", pourquoi il éradiqua près du quart de la population d'Ayutthaya et la rivalité malayo-thaîlandaise.


                A la suite de son père, Prasant Thong continua l'expansion thaîlandaise dans le canton jusqu'à prendre la prospère ville de Guangzhou, centre de commerce important, cité densément peuplée et productrice de porcelaine de qualité. Il eu besoin pour la soumettre d'accorder aux nouvelles populations cantonaises des postes à la cour de PoloNuocNamBigCity et d'important droits politiques, ce qui eu pour conséquences de mettre en minorité les peuples cham. Car ceux-ci, toujours plus minoritaires, et pire que tous, d'ascendance malaisienne, ne représentait non plus une force pour le royaume mais une dangereuse minorité remettant en cause la politique royale. Commes les viêts auparavant, ils furent exterminés, les hommes précipité du haut des falaises dans le mer de Chine, les femmes mutilée pour qu'elle n'ait plus d'enfant, et les survivants, jeunes et vieillards soumisse à la loi martial et au travail forcé.

                S'inspirant des entreprises commerciales omanaise, Prasant Thong incita les marchands et bourgeois du royaume à s'armer pour le commerce à Malacca, ou le sultan d'Aceh drainait toutes les richesses d'extreme orient, enrichissant rapidement la cour Thaî et raidissant du même la concurrence à Malacca, au grand dam des marchand malaisiens qui perdirent de grande richesses.

                Spoiler:

                La réaction ne se fit pas attenre, le sultan d'Aceh décréta un embargo, chassa les marchands thaîs et interdit aux bateaux battant leur pavillon l'accès à ses ports.
                Ainsi furent mis à terre 50 ans d'efforts de conciliation diplomatique du roi Pracha avec le vieil ennemi malaisien. Les malaisiens, ramolli par les richesse faciles et l'absence de guerre aux frontières étaient cependant beaucoup plus vulnérables que par le passé, à l'inverse de l'Ayutthaya qui n'avait céssé de s'étendre et de se renforcer.
                La guerre pour le Jiangmen, possession malaisienne en chine, eu lieu moins d'un an plus tard, et la seule troupe envoyée en Ligore à son secours fut repoussée par les troupes thaîs.

                Spoiler:

                Après cette victoire, le roi triomphant annexa définitivement le vassal pégou, ouvrant un port de commerce directement dans le nœud malaisien. les population mon, qui habitaient cet ancien royaume, furent soumise au même traitement brutal d'intégration que les vîets et les chams.

                Cinq années plus tard, le sultan d'aceh rouvrit les hostilité avec Ayutthaya, détruisit la flotte thaî lors de la bataille de la mer de Malaisie et mis ses ports sous blocus en réclamant la fin du contre-embargo de Prasant Thong, la riposte ne si fit pas attendre, macao et la péninsule de malacca furent envahie par les armées du roi. L'aceh tentant, depuis la mer, de lancer des raids dans les campagnes d'ayutthaya, mais la pugnacité des populations locales et leur fidélité au roi conduit à l'échec de cette politique de pillage et les flottes d'aceh, vaincues, retournèrent chez elles.

                Véritablement on ne peut pas dire qu’il y ait de la valeur à massacrer ses concitoyens, à être sans foi, sans pitié, sans religion : on peut, par de tels moyens, acquérir du pouvoir, mais non de la gloire. Mais si l’on considère avec quel courage Prasant Thong sut se précipiter dans les dangers et en sortir, avec quelle force d’âme il sut et souffrir et surmonter l’adversité, on ne voit pas pourquoi il devrait être placé au-dessous des meilleurs capitaines. On doit reconnaître seulement que sa cruauté, son inhumanité et ses nombreuses scélératesses, ne permettent pas de le compter au nombre des grands hommes.

                Spoiler:

                Commentaire


                • Excellent AAR, mon frère avait oublié de me dire que tu étais intervenu dans la guerre Oman/Hindoustan. Qui a dit que l'Asie faisait du coop?
                  Dernière modification par MiniaAr, 05-09-2014, 15h28.

                  Commentaire


                  • ils très biens ces aars celui de Venise par contre
                    Spoiler:
                    je le trouve un peu court je trouve (non stella pas taper)

                    Commentaire


                    • En même temps c'est un AAR qui dit qu'il s'est fait violer par plus ou moins tout le côté sud du Saint-Empire, y'a pas grand chose à dire là-dessus.

                      Commentaire


                      • j'ai la certitude que flo ne m'aime pas (plus ?)j'ai bien précisé Mini AAR vénitien xd

                        Commentaire


                        • Miniaar est luxembourgeois


                          OK ------------------------------------------------------> []

                          Commentaire


                          • il est très bien fait ton aar c juste que je le trouvais un peu court (j'aime bien lire les gros pavés).

                            Envoyé par Stellaria Voir le message
                            j'ai la certitude que flo ne m'aime pas (plus ?
                            seulement quand tu râles pas

                            Commentaire


                            • Envoyé par Scramouille Voir le message
                              Miniaar est luxembourgeois


                              OK ------------------------------------------------------> []
                              Il est français travaillant au Luxembourg, ok ?

                              Commentaire


                              • AAR Oman - Quatrième Semaine:

                                The Oman Man can




                                Résumé des précédents épisodes:
                                Sultan 'Umar I mis en place avec succès pendant les vingt premières années de son règne le projet pharaonique de colonisation du continent austral nouvellement découvert. Il établit également des premiers contacts avec les Européens arrivés dans l'Océan Indien, Portugais et Vénitiens. Ces derniers ont néanmoins des difficultés à reconnaître les avantages de bonnes relations avec le Sultanat d'Oman. Enfin, les relations avec l'Hindoustan voisin se tendent fortement, et lorsque le Maharadjah tente d'usurper le trône du Malwa, l'allié indien de l'Oman, la guerre devient inévitable.

                                Récapitulatif des conquêtes omanaises en 1553
                                Spoiler:



                                Sultan 'Umar I Nabhan le Grand (alternativement, l'Inamovible) (5/4/5) 1505,1529 - 1580:
                                La première guerre indienne débuta en 1552 par l'assaut hindou sur le Malwa. Dispersées dans l'Océan Indien, les troupes Omanaises ne pouvaient dans un premier temps pas contrer l'offensive indiennes avant de pouvoir être transportées au Gujarat. Néanmoins, la marine omanaise réussit à intercepter les pirates de Calicut envoyés par le Rajah à l'embouchure de l'Indus. Sultan 'Umar envoya son propre fils, Général 'Umar (un monarque surnommé "Le Grand" ne peut être que mégalomane) à la tête des troupes omanaises en Inde. Malheureusement, les troupes omanaises ne purent toutes être acheminées à temps et rejoints de leurs alliés Thaïs, les Hindous remportèrent la première bataille du Gujarat. Dans cette situation facheuse, la marine omanaise avait toutefois mis en place un blocus total de l'Inde qui progressivement asphyxiait le pays et ruinait son commerce. Pendant ce temps, le Grand Khan de Samarkand ne restait pas inactif et envoya un corps d'armée en direction de la plaine indienne, l'Inde n'était pas le seul pays à avoir des alliés. Les troupes timurides renversèrent le cours de la bataille du Sind. Ne voulant pas voir cette guerre s'éterniser, le Sultan accepta la médiation du Tibet qui recommanda un retour au statu quo ante bellum qui satisfaisait tout le monde. Le Malwa restait indépendant, l'Hindoustan avait prouvé sa capacité à défendre son territoire becs et ongles.

                                Victoire des Indo-Thaïs à Ahmedabad, capitale du Gujarat
                                Spoiler:


                                Intervention décisive de la cavalerie Timuride dans la plaine du Sind
                                Spoiler:

                                Après ce semi-revers, Sultan 'Umar repris en main les affaires coloniales et approuvant les projets d'extension de Daru-I-Ibadi vers l'intérieur du continent austral. Une décision avisée, car rapidement les pionniers omanais découvrèrent des gisements d'or quasiment à ciel ouvert. L'indépendance financière de la colonie était dès lors assurée, et rapporterait même des dividendes croissants à la couronne Omanaise (nation coloniale colonise Wergaia qui s'avère produire de l'or). Dans le même temps, l'île à l'Est du continent principal fut également minutieusement explorée. Contrairement au continent, ces îles étaient peuplées de farouches indigènes qui dans un premier temps accueillèrent les Omanais peu amicalement. Cependant, la politique traditionnelle de tolérance des peuples et religions exotiques eut également des effets positifs et les maoris (nom du peuple local) acceptèrent finalement de négocier puis d'intégrer l'Empire Omanais. Grâce à ce partenariat, et la richesse de ces terres propices à l'Agriculture, l'île du Nouveau-Bahraïn (nom donné à l'Archipel) prospérat également.

                                Découverte de mines d'or en Daru-I-Ibadi


                                Habitant indigène du Nouveau-Bahraïn, à ne pas froisser
                                Spoiler:

                                Mais ces nouvelles coloniales ne détournaient pas 'Umar de ses ambitions dans l'Océan Indien. Une nouvelle guerre commerciale éclata contre l'Hindoustan en 1561. L'objectif était de prendre le contrôle définitif du commerce indien et si possible de l'île de Ceylon, carrefour commerciale à la pointe de l'Inde. Peu de batailles terrestres furent menées, mais la marine omanaise repris sa politique de blocus des côtes indiennes, qui rapidement cèda des droits commerciaux extensifs aux marchands omanais (paix signée pour transfer de puissance commerciale). L'affront de l'échec de la première guerre était lavé. Sultan 'Umar envoya ses diplomates pendant la décennie suivante à la cours du Maharadjah afin de trouver une solution durable au conflit Indo-Omanais qu'il estimait peu productif. En 1577, un accord fut trouvé qui aboutissait à la fin des actions des corsaires omanais au Bengale ainsi que l'annulation de l'alliance avec le Malwa, en échange de l'île de Ceylon cédée à l'Oman. L'Hindoustan perdait un territoire vulnérable et pouvait enfin s'étendre vers le Nord, tandis que l'Oman renforçait son contrôle commerciale sur l'Océan Indien.

                                Blocus de Calicut lors de la seconde guerre Indo-Omanaise
                                Spoiler:


                                Prise de contrôle définitive de Ceylon par la marine omanaise

                                Fort de ce retentissant succès, Sultan 'Umar au crépuscule de sa vie se lança dans sa dernière et plus terrifiante entreprise. Les marchands vénitiens avaient ainsi établi de nombreuses bases dans l'océan indien: Zoulouland, Madagascar, les îles Nicobar mais également le port de commerce de Quilon à l'extrême sud du continent indien. Le Sultan était disposé à accepter ces établissements à la condition que les vénitiens partagent les technologies modernes dévelopées en Europe. Mais, devant la fin de non recevoir envoyée par les ambassadeurs vénitiens, le Sultan n'eut d'autre choix que de forcer les évènements s'il voulait préserver sa réputation. Ainsi, il rassembla l'entièreté de la flotte de guerre et de commerce de l'Oman, ainsi que ses plus vaillantes troupes avec son héritier le général 'Umar à leur tête. L'offensive terrestre fut lancée du Zimbabwe vers le Zoulouland vénitien, tandis que la flotte était chargée d'intercepter tout renforts vénitiens ou leurs redoutables alliés néerlandais. Le Sultan cependant n'était pas averti de la rupture entre ces deux pays, mais en profita directement par l'absence de flotte de guerre envoyée par les Pays-Bas. Le Sultanat néanmoins était préparé de longue date à un tel conflit. En effet, comme on dit à Zanzibar, il faut attendre d'avoir traversé la rivière pour dire que le crocodile a une sale gueule.

                                Les bases vénitiennes tombèrent une à une, leurs garnisons ne recevant aucune aide. Se rendant à l'évidence, les vénitiens envoyèrent leurs diplomates pour entériner la perte totale de leur empire naissant dans l'Océan Indien et le transfert de leurs possessions au Sultanat d'Oman. Lorsqu'il reçut le traité de paix, le consul vénitien des Indes prononça la désormais célèbre exclamation: "'Umar m'a tuer!". Confirmant le réchauffement des relations avec l'Hindoustan, le port de Quilon fut rétrocédé au Maharadjah qui put profiter des innovations introduites par les vénitiens. L'Oman cependant perdit lors de cette guerre son prince héritier, le général 'Umar, qui périt lors des périlleux voyage dans l'océan indien au large des îles Nicobar. Le Sultan, affaibli par cette funeste nouvelle, eut toutefois la force de se rendre dans son Harem afin de produire un nouvel héritier, qu'il prénomma également 'Umar. Magnanime, le Sultan fournit des bateaux de transports aux vénitiens afin qu'ils puissent rentrer chez eux. Mais contre toute attente, ils dirigèrent leurs vaisseaux vers l'Est et la Chine, les observateurs omanais perdant leur trâce au large du détroit de Malacca. L'avenir dira ce qu'il adviendra des boat people vénitiens.

                                Siège de Quilon par la flotte et les troupes de la marine omanaises
                                Spoiler:


                                Départ des vénitiens de l'océan indien


                                Conseil de Régence (2/4/1) 1580 - 1591:
                                Sultan 'Umar I Nabhân décéda en 1580 3 ans après son éclatante victoire contre les roumis, au vénérable âge de 75 ans dont 51 de règne. Son fils, Sultan 'Umar II lui succéda officiellement, mais en raison de sa minorité, le Divan (conseil de régence) omanais dirigeait les affaires de l'Empire. Dirigé par les fidèles conseillers de son père, le théologien Sayf Nasser (théoricien de la tolérance à l'omanaise), l'ingénieur militaire Hamalmal Ezana (responsable de la fortification des côtes) et le gouverneur colonial al-Fudail Salim (en charge du bon développement des colonies australes), le Sultanat était en de bonnes mains. Le Divan pris également la décision de lancer le projet posthume du sultan de moderniser en profondeur le pays et ce dans tous les domaines. Ce processus rencontra de nombreuses critiques, notamment de la part des des conservateurs de l'Imanat, qui profitèrent de cette occasion pour tenter de sortir de l'ombre dans laquelle les sultats successifs les avaient laissés. Le Divan réagit aussitôt et avec fermeté face à la contestation, et exila les leaders réactionnaires en plein milieu de l'Océan Pacifique, sur l'île de Tahiti.

                                Exil des conservateurs loin des centres de pouvoir
                                Spoiler:

                                En effet, la colonisation omanaise continuait à l'écart des affaires de l'Océan Indien, et les colons s'installaient à mesure que de nouveaux archipels étaient découverts. Continuant leur exploration, les navigateurs omanais rencontrèrent avec surprise des vaissaux hanséatiques en plein Pacifique. Ces derniers s'étaient établis dans une série d'Archipels au nord des possessions omanaises: Micronésie, Kiribati, Îles Sudermann (du nom du Syndic de la Hanse). Ils avaient baptisés leurs possessions Neuguinea, afin d'objecter de leur absence de colonies dans la Guinée africaine. L'histoire dira si les relations avec la république marchande germanique seront aussi houleuses que celles entretenues avec Venise.

                                Colonie hanséatique de Neuguinea dans le Pacifique


                                Le Monde Omanais en 1593

                                Dernière modification par MiniaAr, 06-09-2014, 16h33.

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X