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  • #16
    Allah vous guide cher frère musulman et sème la mort dans les rangs des infidèles!
    Avec son soutien dans la main gauche et votre cimeterre dans la main droite, aucun chrétien en peut s'opposer à votre juste combat.

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    • #17
      AAR Français - Deuxième session



      • 1464 - 1471 : Fin du règne du Roi Louis XI dit le Prudent (4-3-2)

        L'alliance entre la Bourgogne et l'Autriche étant encore jeune, leurs troupes manquent de cohésion et de coordination ; saisissant cette opportunité, Louis XI décide d'envahir la Bourgogne au début de l'année 1465. Une nouvelle foi Gui de la Tour d'Auvergne mène les armées françaises dans les Flandres, à la poursuite de l'armée bourguignonne : il s'agit d'éliminer celle-ci le plus rapidement possible, avant l'arrivée d'éventuels renforts autrichiens. Prise au dépourvu, elle est anéantie aux environs de Breda où 34 000 soldats tombent en quelques jours. Apprenant la défaite de son alliée, l'Autriche décide finalement de ne pas intervenir et la France s'empare de la Franche-Comté l'année suivante.
        Las de ces défaites incessantes, le Duc de Bourgogne finit par contacter le Roi de France afin de lui céder la Bourgogne (désormais enclavée) et le Sud de la Wallonie. Miséricordieux, Louis XI accepte l'offre qui lui est faite, espérant ainsi mettre un terme à plusieurs décennies de tensions et de guerres (l'avenir ne lui donnera pas raison). Le jadis puissant Duché n'étant plus considéré comme une menace sérieuse, Gui de la Tour d'Auvergne considère son œuvre accomplie : avec la permission de son Souverain, il se retire et mourra paisiblement quelques années plus tard.

        Spoiler:

        Statue équestre de Gui de la Tour d'Auvergne à Clermont-Ferrand


        L'intégration des riches territoires wallons demande beaucoup d'investissement de la part du Royaume, la Bourgogne quant à elle est cédée au Duc du Bourbonnais. Profitant de cette période de paix et de consolidation au Nord, Louis XI décide de se tourner vers le Sud. Deux diplomates sont envoyés franchir les Pyrénées : tandis que le premier forge des revendications sur la province du Roussillon sous domination aragonaise, le second rassure l'allié castillan sur les intentions françaises. Une fois les préparatifs diplomatiques terminés, l'Aragon est envahi au Nord par la France et à l'Ouest par la Castille ; le 24 Juin 1470, le Roussillon est officiellement cédé au Royaume de France, qui en fait don à son vassal le Comte de Foix.
        Suite à cette victoire dans la péninsule ibérique, la Castille décide de poursuivre la Reconquista aux côtés de son allié le Portugal : le Maroc est envahi. Malgré certains succès initiaux, de nombreux États musulmans finissent par venir en aide à leur ami marocain : ce sont d'abord les Mameloukes, puis les Ottomans qui envoient leurs armées à l'autre bout de la Méditerranée (il semblerait même que chacun ait été généreusement arrosé d'or par le puissant Empire Moghol). Les Croisés sont finalement repoussés, exsangues : c'est le début d'une longue décente aux enfers pour le Royaume de Castille.

        Après un court règne, Louis XI meurt le 27 Avril 1471, son fils ainé est en mesure de lui succéder.


      • 1471 - 1487 : Règne du Roi Louis XII dit le Juste (4-4-4)

        Spoiler:

        Louis XII dit le Juste


        Louis XII vient tout juste d'avoir 25 ans quand il monte sur le trône, il hérite d'une situation fort favorable : à l'intérieur comme à l'extérieur des frontières, rien ne semble pouvoir mettre en péril le développement du Royaume. Profitant de cette stabilité sans précédent, le jeune Souverain intervient dans de nombreux domaines.
        Contrairement à ses prédécesseurs, il se montre particulièrement actif sur le plan diplomatique : tissant sa toile, il parvient à convaincre des Byzantins de venir trouver refuge à Paris (ils apportent avec eux le Savoir accumulé durant plus de 1000 ans à Constantinople) ; il réussit également à étendre son influence au sein de la Papauté, qui a élu domicile à Cologne depuis la conquête de Rome par la Toscane. Poursuivant la politique d'apaisement entamée par son père, il profite de son emprise sur le Saint-Père pour lever l'excommunication du Duc de Bourgogne (un acte qui se révèlera plus tard être une erreur). Afin de soutenir ses ambitions diplomatiques, il décide de la construction d'une grande ambassade dans la capitale.
        A l'intérieur du Royaume les églises fleurissent, et en 1473 Louis XII achève l'intégration du Duché d'Auvergne au domaine royal ; à peine celle-ci est elle réalisée qu'il prépare la future intégration des Comtés d'Armagnac et de Foix, ainsi que du Duché de Bourbon et de Bar. Aidant à la rationalisation du système de mesure, il permet une meilleure efficacité dans la collecte des taxes ; il règlemente également la vente d'alcool, accroissant ainsi les revenus de la Couronne.
        Il intervient aussi sur le plan militaire, et porte un intérêt tout particulier à l'artillerie : celle-ci ayant déjà fait ses preuves lors de la Guerre de Cent Ans, il décide d'augmenter fortement le nombre de régiments d'artillerie au sein des armées françaises.

        Les canons français vont d'ailleurs rapidement avoir l'occasion de tester leur efficacité en condition réelle : ne désirant que la paix avec le Duché de Bourgogne, Louis XII porte à son tour son regard vers le Sud ; non pas vers les Pyrénées comme feu son père mais vers la Provence. Depuis la confiscation du Maine et de l'Anjou, les Comtes de Provence qui se sont succédés refusent de prêter allégeance au Roi de France : il est temps de les rappeler à l'ordre.
        Le conflit est rapidement réglé : à la fin de l'année 1473 la France est victorieuse.

        Spoiler:

        Les canons français lors du siège d'Aix-en-Provence


        Quelques années plus tard, les armées françaises interviennent de nouveau : à la suite d'une énième guerre mal préparée, la Toscane est au bord de l'effondrement ; désespérés, les Florentins hésitent même à faire appel à l'aide des Ottomans. Ne souhaitant pas la présence d'infidèles en Italie, Louis XII finit par céder aux supplications du Prince Radek de Médicis : en 1480, des troupes françaises franchissent les Alpes et évitent à la Toscane une mort certaine. Cette intervention (la première effectuée en dehors du territoire français) n'ayant eu pour seuls buts que la préservation d'un État européen et la défense de la Chrétienté, les troupes repartent avec pour seule récompense le sentiment du devoir accompli.
        Après ce périple italien, c'est en Espagne que les Français brillent par leur sens de l'honneur et de la fidélité : le Royaume allié de Castille est en proie à des troubles internes et ne peut faire face seul aux hordes de paysans et d'hérétiques qui se soulèvent sans relâche.

        Spoiler:

        La Castille, écrasée par les révoltes


        Entre 1484 et 1485, les Comtés d'Armagnac et de Foix, ainsi que les Duchés de Bourbon et de Bar sont définitivement intégrés au domaine royal ; Louis XII s'assure néanmoins du soutien de la noblesse en renforçant ses privilèges.

        Mais si la France a toujours su faire preuve d'indulgence et de bonté, avec ses amis comme avec ses ennemis ; il n'en est pas de même pour tous : malgré les paix honorables et malgré la révocation de son excommunication, le Duc de Bourgogne (probablement motivé par la rancœur et la jalousie) décide de former une coalition contre son voisin.
        Rapidement, le Royaume d'Angleterre, l'Archiduché d'Autriche et la République Hanséatique (avec laquelle la France n'a jamais entretenu aucune relations, qu'elles soient bonnes ou mauvaises) rejoignent la coalition : le 6 Janvier 1486, la guerre est déclarée ; le Royaume de Castille n'étant pas en mesure d'apporter un quelconque soutien, il choisit de ne pas intervenir.

        Spoiler:

        La guerre de la première coalition : en bleu les gentils / en rouge les méchants


        Prises de court, les armées françaises sont désorganisées : tandis que 30 000 hommes se trouvent en Île-de-France, 30 000 autres sont bien plus au Sud, dans le Languedoc. Téméraire, la première armée décide de passer à l'offensive : elle engage l'armée ennemie largement supérieure en nombre dans le Brabant et est défaite avant l'arrivée des renforts ; ces derniers n'ayant pas eu vent de l'issue de la bataille, ils attaquent à leur tour et sont également défaits.
        Tandis que les troupes battent en retraite dans le Sud de la France, elles sont poursuivies par les armées ennemies. C'était sans compter sur le rude hiver du Massif Central et la Bête du Gévaudan, qui emporte dans sa tanière de nombreux soldats Anglais, Bourguignons et Allemands : apeurés, ils font demi-tour et commencent le siège des provinces wallonnes.
        Ce répit permet à l'armée française de se réorganiser : les pertes sont comblées et de nombreux mercenaires sont achetés à prix d'or, le commandement de l'armée est confié à Sébastien de Saint Chamond qui s'est illustré en organisant une retraite en ordre ; il est temps de repasser à l'offensive. A Cambray, 74 000 Français et mercenaires affrontent plus de 80 000 coalisés : malgré leur infériorité numérique, les Français l'emportent de justesse grâce à leur artillerie ; les armées coalisés battent en retraite dans des directions différentes ce qui permet notamment d'anéantir les restes de l'armée anglaise.
        Après seulement une année de guerre, l'ensemble des puissances en jeu sont déjà à bout de souffle et personne ne semble vouloir poursuivre le conflit : une paix blanche est signée le 19 Mai 1487, laissant l'essentiel des pays d'Europe Occidentale dépourvu d'hommes en âge de prendre les armes.

        Ayant réussi à préserver l'intégrité de son Royaume, Louis XII en sort malgré tout vainqueur ; de plus, cette guerre lui a finalement dévoilé le visage de ses ennemis, de même qu'elle lui a appris qu'on ne pouvait pas faire confiance à un vil Bourguignon.

        A suivre...
      Dernière modification par Restif, 14-10-2013, 12h56.

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      • #18
        Je pensais qu'on était ami

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        • #19
          Chroniques du Sultanat Mamelouk

          Fin du règne de Jacmak (orthographe variable) :1464-1467.

          En la sainte année 1464 notre bien aimé sultan remis aux affreux , barbares peuplant le Qara Qoyunlu une déclaration de guerre , le jour suivant toutes notre armé passa la frontière , les forces nomades encore divisé furent détruites par nos forces ainsi que par celle ottomane , en 2 ans le pays fut occupé et la paix conclue , notre nations annexait Karbala , Basra et Al hasa.

          C'est pendant le voyage du retour que notre sultan attrapa une très grave maladie nommée la tuberculose , en revenant au Caire il était mourant , tous nos médecins ne purent le soigne, le 21 décembre 1467 notre bien aimé sultan passé de vie a trépas.


          Le règne de Azis Burji: 1467 -....

          Le 22 décembre 1467 notre nouveau bien aimé sultan fut couronner.
          Notre jeune et bien aimé sultan (19 ans) passa la première année de son règne à tenter d'améliorer les conditions de vie de son peuple en créant par exemple une chose extraordinaire : le S.M.I.M , salaire minimum d’intérêt mamelouk ou encore il fit rédiger l'édit de Jérusalem visant à arreter les persécutions contre les infidèles en tout genre.

          Mais très vite il fut appeler à d'autre occupation , en effet le Portugal et la Castille avaient décidé d'envahir le Maroc , en apprenant cela il avait prononcer ces morts inoubliable , qui allaient rester à jamais dans les cœurs des marocains "Y'a des méchants?".
          Est en effet il y'avaient des méchants.
          Le sultan partie alors a la tête de 20 000 hommes vers le Maroc et nos braves soldats pendant tout le voyage chantèrent "10 000 km dans le désert ça use , ça use. 10 000 km dans le désert ça use les bottes...."
          Le 1er mai 1469 notre armée arriva devant Casablanca assiégeait par les portugais.
          Après plusieurs conseil de notre bien aimé sultan : "Pour savoir le sens du vent faut mettre son doigt dans le cul d'une poule" (+1 de rep a celui qui trouve la référence)
          Nos homme partirent a la bataille et défèrent les portugais.
          Et il y'eu Beaucoup d'autre batailles , parfois victorieuse , et d'autres fois non.
          Mais finalement une paix blanche fut signer et nos hommes purent rentrer a la maison.
          On apprendra par la suite que cette paix blanche fut le début de la descente aux enfers de la Castille.


          Suite demain!

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          • #20
            Envoyé par L'historien du dimanche Voir le message
            Après plusieurs conseil de notre bien aimé sultan : "Pour savoir le sens du vent faut mettre son doigt dans le cul d'une poule" (+1 de rep a celui qui trouve la référence)
            Kaamelott spotted !

            Elle est où la poulette ? Y z'ont mangé la poulette ! Pas du tout les lapins, les lapins, c'est gentil.

            Non, je n'ai pas (encore) perdu la tête.

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            • #21
              Et Pachack gagne 1 point de rep!
              On applaudit Pachack!

              Commentaire


              • #22
                *clapclapclap*

                Ces AARs sont vraiment sympas

                Commentaire


                • #23

                  Chroniken von Erzherzogtum Österreich

                  « Alles Erdreich ist Oesterreich untertan »

                  Session n°2 ( Octobre 1468 - Novembre 1487)


                  • Suite et fin du règne de Friedrich III von Habsburg ( 1439 - 1473 ), par la Divine Clémence Saint-Empereur des Germains et Roi des Romains, Archiduc d'Autriche, Duc de Carinthie, de Styrie et de Carniole, Comte de Sundgau et Tirol , Maître de Vérone et Seigneur d’Augsbourg et Salzbourg. ( Stats: 2 / 5 / 1 )



                  En 1468, Friedrich III règne depuis 29 ans. Âgé de 53 ans, il commence à ressentir le poids de l'âge. Pourtant, l'Empereur est bien décidé à sécuriser l'héritage qu'il souhaite léguer aîné, Ferdinand von Habsbourg. Et il ne souhaite pas seulement lui léguer ses domaines d'Autriche et d'Italie. Non, il veut qu'à sa mort, son titre de Roi des Romains et de Saint - Empereur des Germains échoit directement à son successeur. Pour ce faire, l'Empereur dépêche ses meilleurs diplomates, Ferdinand Wenzel von Laudon et Ferdinand Tegethoff, auprès des princes-électeurs et des autres acteurs majeurs du Saint Empire Romain. Son objectif ? Leur faire accepter une réforme, sans doute la plus ambitieuse que l'on puisse imaginer, qui consisterait à transformer la monarchie éléctive qu'est le Saint Empire en une monarchie héréditaire. Bien sûr, les premiers contacts avec les électeurs sont désastreux: personne n'est prêt à soutenir un tel projet. Les deux brillants émissaires envoyés par l'Empereur, qui se doutaient bien que la proposition de leur maître n'avait aucune chance d'aboutir à une réforme, étaient maintenant dans l'impasse, d'autant que Friedrich III n'avait pas la puissance nécessaire pour imposer sa volonté par la force, et la diplomatie restait donc le seul moyen de satisfaire son ambition posthume. Sur les conseils de son duo de diplomates, l'Empereur finit par renoncer à son projet. En vérité, renoncer n'est pas le terme exact: il le reportait. Il le reportait à plus tard, à un jour, indéfini. Peut-être dans un an, dans dix ou dans cent. Les Habsbourgs seuls étaient les garants et les maîtres du Saint Empire, mais il y avait un long chemin à parcourir avant de faire accepter cette vérité par tous. Alors, en attendant, Friedrich III revit ses ambitions à la baisse, et se contenta de poser ce qu'il considérait être comme " une première pierre à l'édifice " . Pour ce faire, Ferdinand Wenzel et Ferdinand Tegethoff, décidèrent de transformer leur première tentative ratée en un prétendu compromis de l'Empereur avec les princes-électeurs: le premier abandonnait sa volonté de réforme de la monarchie élective, et les seconds acceptaient d'adopter la Reichsreform, une réforme bien moins ambitieuse qui consistait, en somme, à une modification des institutions impériales, les rendant plus centraliser.
                  Spoiler:


                  Les deux émissaires de l'Empereur Friedrich III, Ferdinand Wenzel von Laudon et Ferdinand Tegethoff, respectivement à gauche et à droite.


                  Si la Reichsreform fut acceptée sans trop de difficulté, elle ne fit pas que des heureux pour autant. En effet, une large part du Saint Empire, dont certains étaient des princes-électeurs, n'étaient pas favorable au changement, mais étant de quelques voix en minorité, les partisans de l'Empereur l'avaient finalement emporté. Pourtant, si l'Empereur crut les ennuis derrière lui, il se rendit rapidement compte de son erreur. Alors que la maladie le gagnait peu à peu, on s'inquiétait autour de lui de voir que sa popularité avait brutalement chuté suite à la mise en place de la Reichsreform. En fait, on craignait maintenant que son fils, Ferdinand, n'obtienne pas les faveurs de suffisamment d'électeurs pour être élu quand son père viendrait à disparaître, d'autant que personne n'était réellement dupe sur l'état de santé de ce dernier. Il fallait donc rétablir rapidement la situation: alliances, mariages, dons. Tout fut bon à prendre pour réparer l'orgueil des princes contrariés. Bien sûr, le Saint-Empire étant un véritable panier de crabes, améliorer ses relations avec un prince revenait souvent à les détériorer avec un autre, et, encore une fois, il ne fallut que l'intelligence et le travail acharné de l'Empereur aidé des deux Ferdinand pour que, en mai 1473, alors que l'Empereur est sur son lit de mort, celui ci soit assuré que son fils ceindra à son tour la couronne de Roi des Romains. Le 9 juin 1473, Friedrich III meurt finalement à Vienne, après des années de maladie.

                  • Première partie du règne de Ferdinand I von Habsburg ( 1473 - ??? ) , par la Divine Clémence Saint-Empereur des Germains et Roi des Romains, Archiduc d'Autriche, Duc de Carinthie, de Styrie et de Carniole, Comte de Sundgau et Tirol , Maître de Vérone et de Brescia, et Seigneur d’Augsbourg et Salzbourg. (Stats: 4 / 0 / 2 ).

                  Spoiler:


                  Ferdinand Ier von Habsbourg à l'âge de vingt-cinq ans , peu à après son élection à la tête du Saint-Empire.


                  Contrairement à son défunt père, Ferdinand n'est pas un fin diplomate. Il bénéficie néanmoins du soutien des deux principaux ministres et conseillers de son père, qui l'aident à prendre en main la suite des affaires de l'Archiduché, et aussi de l'Empire. Il se révèle par contre être un très bon administrateur. D'ailleurs, l'une de ses premières actions sera d'initier une politique visant à développer et régulariser la collecte de l'impôt, en créant dans plusieurs régions de l'Archiduché des offices investit du pouvoir archiducal . Très vite, il charge aussi ses diplomates d'intégrer le comté de Salzburg, alors vassal direct de l'Archiduc, à son domaine, ce qui n'est toujours pas achevé en 1487. Sur le plan militaire, Ferdinand sait que ses capacités sont limités: il n'est ni un bon soldat, ni un bon chef militaire, faits dont il tire quelques complexes. Paradoxalement, cela le pousse donc à rêver de conquêtes et c'est naturellement que son intérêt se porte vers la province de Brescia, territoire vénitien enclavé par la prise de Vérone, devenue autrichienne sous le règne de son père. L'armée vénitienne est faible, et sa flotte, bien que conséquente, n'est d'aucune aide à la ville de Brescia assiégée par les armées impériales. La ville tombe en 1475, et est annexée presque aussitôt aux domaines de Ferdinand qui se proclame Maître de la ville.

                  Les années qui suivirent furent plus ou moins calmes. L'Empereur intervint dans plusieurs guerres internes au Saint-Empire dans le cadre des nombreuses alliances scellées par son père peu avant sa mort. D'ailleurs, ces accords montraient aujourd'hui leurs limites, car les tensions et conflits qui en résultaient maintenaient trop souvent les armées impériales à l'étranger, ce qui empêchait l'Archiduc de les utiliser à des meilleures fins. Pourtant, Ferdinand I n'est pas au bout de ses surprises, et doit bientôt faire face à un véritable défi.

                  Le Royaume de France, avec qui l'Archiduché avait entretenu des relations plutôt cordiales, a, à cette époque, réduit le Duché de Bourgogne à ses seuls territoires flamands, walons et hollandais. En l'an 1485, le Duc de Bourgogne Charles I envoie une délégation auprès de l'Empereur. Il craint que la France ne réitère ses attaques et, cette fois, ne s'empare des riches territoires flamands. Si Friedrich III avait plus ou moins toléré les élans français, principalement à cause de l'attitude qu'avait eu le Duc bourguignon envers lui, Ferdinand lui était décidé à passer outre et à, s'il le fallait, défendre la Bourgogne, d'autant que celle-ci bénéficiait de l'appui du Royaume d'Angleterre. Après quelques échanges diplomatiques de rigueur, la chose est décidée et un accord est conclu: l'Autriche, la Bourgogne ainsi que l'Angleterre aidés de la Hanse attaqueront de concert le Royaume de France, et ce dans le but de réduire quelque peu sa puissance, si possible en restituant quelques uns de ses territoires perdus au Duc de Bourgogne. Le plan est simple: les forces coalisées se rejoignent dans les Flandres et la guerre est déclarée peu après, en janvier 1486. L'Empereur envoit donc toute ses formes, soit environ 40 000 hommes, avec à leur tête Karl Joseph von Habsurg, son frère d'un an son cadet et héritier, Ferdinand n'ayant pas encore d'enfants.

                  Le but est de surprendre l'adversaire et de le submerger par le nombre. De ce point de vue, tout est une réussite. Les forces anglaises, autrichiennes, bourguignonnes et hansoises totalisent pratiquement cent milles hommes, alors que le Royaume de France en totalise presque moitié moins. Dès les premiers jours de la guerre, le Roi de France s'illustre d'ailleurs par un courage - une folie - plutôt curieux: face aux coalisés, il n'envoie qu'une maigre armée de 25 000 hommes, rapidement défaite dans le Brabant. Peu après, les renforts français arrivent, trop tard: leur première armée est déjà en déroute, et les troupes fraiches sont elles aussi défaites dans la foulée. Mis en confiance par cette victoire facile, les officiers coalisés décident, plus ou moins d'un commun accord, de poursuivre les troupes du Roi de France alors en déroute. Bien mal leur en pris: le rude hiver français combiné à l'étirement à l'extrême des lignes de ravitaillement font que beaucoup de soldats coalisés meurent de faim et de froid alors que l'armée française, maintenant sur son territoire, peut se renforcer. Sentant le vent tourner, Karl Joseph von Habsburg intime à ses alliés de faire replier leurs troupes jusqu'en Bourgogne, afin de s'y établir et de mener le siège sur les villes françaises, le temps que des renforts arrivent des pays de la coalition. Malheureusement, le mal est déjà fait: les armées françaises se rétablissent et le Roi Louis XII de Valois dépense son or en mercenaires. Bientôt, les deux armées se rencontrent de nouveau à Cambrai. Cette fois, les armées françaises sont presque aussi nombreuses que les coalisés, et la supériorité de leur feu - l'armée française est la seule à disposer de canons - leur permet d'emporter une victoire de justesse. Les officiers anglais et bourguignons décident de se replier en Hollande. Plus clairvoyant, Karl Joseph von Habsburg et son homologue hansois décident de fuir pour se réfugier en Allemagne. Les jours qui suivirent leur donnèrent raisons: alors que les armées de l'Empereur font route vers Vienne où ils recevront renforts et ravitaillement pour repartir en guerre, Karl Joseph reçoit une missive avec le sceau du Roi William III d'Angleterre: ses armées, ainsi que celles de la Bourgogne ont été écrasées, et les soldats qui n'ont pas été tués ont été capturés.

                  Spoiler:


                  La Bataille de Hainaut, opposant les troupes coalisées aux troupes françaises.


                  Malgré l'importante défaite de la Coalition, le Royaume de France n'est guère en meilleur états: si le Roi a habilement reconstitué ses armées, il ne dispose pas d'hommes en âge de prendre les armes à l'infini, et une nouvelle défaite risquerait d'être définitive. De plus, les armées de mercenaires lui coûtent cher et, priver du soutien de son allié le Roi de Castille alors embourbé dans des révoltes interminables, il ne peut compter que sur ses seules forces. C'est donc naturellement que les deux partis conviennent d'une paix blanche. De retour en Autriche, les armées impériales se reconstruisent. L'Empereur remercie les mercenaires engagés avant même qu'ils aient eu l'occasion de combattre. Confronté à son premier échec, Ferdinand I panse ses plaies. D'autant qu'il n'a pas l'intention de rester inactif dans les années à venir.

                  Dernière modification par Mékaz, 10-10-2013, 18h04.

                  Commentaire


                  • #24
                    Le "Grand Livre" de la Hanse

                    Première session



                    Je me nomme Konrad Amsinck,voilà maintenant plusieurs années que je suis à la tête de la République marchande hanséatique ce qui ma par ailleurs valu l'hostilité de certains de mes confrères marchands ainsi que les gens du petit peuple,ils m'ont ainsi surnommé "Konrad le Dictateur" il faut dire que la plèbe na pas tout à fait tord,cela va bientôt faire 40 ans que je suis à la tête de la Ligue grâce au soutiens de l'armée,mais je ne fait pas ça pour moi,non...je fait ça car personne n'est plus capable que moi de diriger ce consortium de marchands.En effet,je l'ai prouvé à maintes reprises contre les ignobles danois,mêlant stratégie militaire à talent diplomatique pour obtenir la victoire.
                    Mais me voilà devenu vieux,et je perçois les sons des manifestants républicain qui demande un nouveau mandaté,c'est pourquoi pour mon dernier acte envers la République j'ai décidé d'écrire les mémoires de La Hanse,dans les époques sombres comme glorieuse,ainsi rien ne sera perdu dans les méandres de l'Histoire et les futurs générations pourront connaitre ce qu'est la Hanse et savoir qu'elle responsabilité cela demande de porter en tant que dirigeant,et j'espère que ceux qui me succèderont continueront ce livre.

                    *La première page se termine*


                    31 Juillet 1448 - 16 Décembre 1484 :La République sous Konrad Amsinck,candidat diplomate.

                    Lors de mon accession au pouvoir,la première chose que me demandais les électeurs était de trouvé un compromis,si possible pacifique avec nos deux grands voisins afin que jamais le commerce ne puisse être interrompu,ils s'agissaient du belliqueux Brandebourg et du fourbe Danois.En effet,la République était resté relativement inactif ses dernières années vis à vis des autres Cités-Etats voisines dû aux garanties,alliances et autres procédés qu'utilisés ces deux voisins inopportuns afin que la Hanse ne puisse augmenter le nombre de cités faisant partie de la Ligue.

                    Spoiler:

                    Portrait de Konrad Amsinck

                    Ne trouvant gère de solutions à ce problème j'ai pris la décision d'envoyer des délégations de diplomates vers le Danemark et le Brandebourg pour savoir qu'elles sont leurs intentions envers la République.Ce fut les diplomates partie au Brandebourg qui revinrent les premiers avec de bonnes nouvelles,d'après le Monarque brandebourgeois il n'a aucune hostilité particulière avec la Ligue,du moins pour le moment,car ils convoitent d'autres terres au sud et à l'est,les alliances faites avec les autres cités n'étant que des alliances purement militaire et n'ont donc pas pour objectif de le nuire directement.Mais j'eu à peine le temps de me réjouir de cette nouvelle que les diplomates en provenance du Danemark revinrent,mais cette fois-ci ce n'était pas de bonnes nouvelles qu'ils apportaient.En effet,les intentions danoises était cette fois très clairement hostile,il voulais revendiquer notre capitale qui est par ailleurs l'un des ports les plus importants au monde afin de contrôler le commerce dans cette zone,ainsi si je laissé le danois contrôlais Lübeck en contrepartie il retirerais les alliances et garanties qu'il a émis dans le Saint-Empire laissant à la Ligue l'opportunité d'étendre son influence sur d'autre provinces,le Roi "Viking" émis de plus l'idée qu'il fallait que je me décide rapidement si je voulais accepter cette "offre" autrement il prendrais les armes pour revendiquer ce qu'il désire de force.
                    Cette proposition je l'ai bien sûr immédiatement rejeté et dans la foulé j'ai envoyé une missive à mon Empereur Friedrich III von Habsburg pour l'informer de ma situation délicate et le prévenir qu'un envahisseur nordique pourrais nuire à l'intégrité de L'Empire.

                    A mon grand regret,l'empereur ne répondit pas à ma missive,sans doute trop pris par d'autres tâches.Désespéré,je ne voyais pas comment sortir la République Hanséatique de ce bourbier,c'est alors que tel un ange un Diplomate anglais m'est apparut,ce dernier m'explique qu'il porte un message non pas du roi,mais de son héritier,ce dernier me propose une alliance contre le Danemark,de cette manière je pourrais me libérer du joug Danois et peux être même inciter quelques villes à rejoindre la Ligue,quand à lui l'Angleterre pouvais par cette alliance s'assurer la domination maritime lors d'une guerre et revendiquer les îles Norvégienne.Le seul problème à cette accord c'était qu'il s'agit d'une offre faite par l'héritier d'Angleterre et non pas par le Roi actuelle,trop faible et peureux pour s'engager dans une guerre,il s'agissait donc pour la Hanse de trouver d'autres objectifs en attendant.

                    Le Nord du Saint-Empire étant alors bloqué j'eu l'idée,que de nombreux autres dirigeants européen ont par ailleurs critiqué ,de m'en prendre à une autre République Marchande: Gênes.Cette guerre avait deux objectifs principaux,d'abord obtenir de Gênes de forte compensation financières qui me permettront d'assumer sans aucune problème une guerre longue contre le Danemark,l'autre point était d'avoir une position à l'écart du Nord de l'Empire afin de pouvoir se replier en cas d'une guerre désastreuse.La Corse était donc un choix judicieux pour sa position qui permettais de menacer directement le centre de commerce Génois,dans le cas ou Lübeck serais tombé sous les mains d'immondes brutes mais aussi pour la facilité de la guerre,étant rivaux la Ligue avait un droit de guerre contre Gênes qui à ce moment là était dans une situation délicate.La guerre se termina au bout de deux années,sans connaitre une seul bataille,la garnison de Bastia et de Gênes s'étant rendu démoralisés et affamés.
                    Spoiler:

                    L'Armée de la Ligue qui rentre victorieuse dans Bastia


                    Encouragé par cette victoire j'entrepris de fabriquer une revendication sur le territoire de Frise,que je m'était alors refusé à attaquais de peur des représailles de la Bourgogne qui pourrais convoiter ses terres,néanmoins les défaites récentes de la Bourgogne face à la France m'encourage dans ma démarche et je lance ainsi,une fois que mes armées avaient pu récupérer du long voyage maritime qu'il venais de faire pour retourner dans les territoires de la Ligue, une offensif sur la Frise.Cette fois encore la guerre dura deux ans, elle fut encore une fois relativement simple,la guerre étant scellé une fois que l'armée Frisonne ne comptant que 4000 hommes fut défait sur le champ de bataille.

                    Inquiétés par mes derniers faits d'armes,le Danemark alors sous régence (Ce qui a sans doute fortement contribuer à ce qu'il me laisse en paix en attendant)m'envoie un avertissement,ainsi il rentrera en guerre peux importe contre qui je cherche à me battre.Mes derniers élans de conquête étant alors totalement freinés,j'ai du prendre mon mal en patience en attendant que le Roi anglais pousse son dernier souffle et que son ambitieux héritier puisse enfin lui succédais.

                    *La page se termine*
                    Dernière modification par Ryurk, 12-10-2013, 19h08.

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                    • #25
                      Le "Grand Livre" de la Hanse

                      deuxième session





                      Le Grand jour arrive enfin,Henry VII viens de ce faire couronner roi d'Angleterre,quand à moi j'ai pu fabriquer des revendications sur le Holstein,je déclare donc la guerre fatidique,le coeur battant.Nos forces terrestres sont environs équivalente,néanmoins la Flotte combiné Hansoise et Anglaise et bien plus imposante que celle des Nordiques,nous parvenons ainsi à bloquer les troupes Suédoise et Norvégienne de l'autre côté du détroit Danois,isolant les forces du Danemark,le forçant à déposer ainsi les armes sans combattre et à se plier à nos exigences,ainsi les îles Norvégiennes au nord de l'Ecosse furent conquises pour l'Angleterre et les provinces de Holstein et Lauenburg(intégré par le Danemark durant la guerre) furent acquises en faveur de la Ligue;la guerre dura trois ans et fut couronnée de succès.

                      Spoiler:

                      La flotte de la Ligue Hanséatique avant son départ pour bloquer le détroit



                      Néanmoins,cette guerre attisa mon appétit de conquête et il en était sans doute de même pour mon allié anglais,ainsi une fois la trêve terminé,il était prévu que je lance une nouvelle offensive sur le Oldenburg,dernier vassal du Danemark afin de récupérer cette ville,quand à mon allié Anglais il pouvais revendiquer l'île d'Islande,afin d'en faire une base d'exploration pour de futur excursions dans la terre légendaire du Vinland.
                      En attendant,la Toscane ma proposé de lui vendre l'île de Corse,la proposition ma ravie,il faut dire que cette île ne m'était d'aucune utilité désormais : difficilement défendable dû à son éloignement,de faibles revenus en provenait,sans doute en partie dû à la culture Lombarde,de plus maintenant que le danois avait défait et que j'avais à mes côtés un allié puissant une base de replie dans la mer Méditerranée.Mais en tant que bon marchand,je décide quand même de négocier l'offre,ainsi l'île fut vendu pour 120 deniers,un petit bénéfice qui me permit en partie de lancer quelques projets de construction.
                      Dans le même temps,la Bourgogne m'envoya une missive pour savoir si la Frise était à vendre,je lui répondit que cela dépendais du prix,mais que je ne cherchais pas réellement l'argent mais plutôt des alliés et des concession territoriales futur dans le Saint-Empire;ainsi nous avons signé le pacte qu'en échange de la Frise une fois la province de Gueldre absorbé,la Bourgogne et la Hanse devenais allié,de plus la Bourgogne s'engageait à ne plus porter de revendication sur les terres de Frise de l'est,d'Osnäbruck,de Münster et de Westfalen.

                      La trêve enfin terminé,j'entame à nouveau les hostilités avec le Danemark.La guerre fut une fois encore rapide,les forces nordique c'était cette fois préparé à notre assaut et ont vaguement essayés de se défendre,néanmoins nos armées étaient bien plus nombreuse tant sur le plan maritime que terrestre,d'autant plus que ma récente alliance avec la Bourgogne enfonça le clou,ce qui ne laissais aucune chance de victoire à l'armée danoises.La guerre ne dura que deux années,la province de Oldenburg fut conquise pour le compte de la ligue,tandis que l'Angleterre récupéré les terres d'Islande et quelques ducats en plus pour l'effort de guerre.
                      Après cette guerre,les provinces sous influence ou contrôle danois était totalement remis sous l'égide d'un membre du Saint-Empire,ce qui je l'espère permis à l'empereur d'estimer la Ligue Hanséatique à sa juste valeur;de plus le danois ne devrais désormais plus poser problème,quand bien même il s'en prendrais à notre noble Ligue,il n'aurais pas la puissance pour nous vaincre d'autant plus que l'empereur viendrais sans doute nous prêter assistance.

                      Suite à cela,la Ligue n'avait plus d'ennemis direct,ainsi ce fut l'heure de continuer l'essor économique que j'avais entamé juste avant cette la guerre,grâce à cela la Hanse fit partie des nations les plus riches au Monde.
                      De plus,c'est à cette même époque que j'ai entamé la fabrication de document pour revendiquer la province de Brême,afin de réunir les terres de la Ligue jusqu'alors toujours séparé par des Provinces-Etats non adhérentes.Une fois la revendication obtenue la guerre fut bref et sans difficulté,ainsi la province fut contrôlé après une guerre d'une année.

                      Spoiler:

                      Le Territoire de la Hanse à la Fin du mandat de Konrad Amsinck


                      Les réactionnaires crient de plus en plus fort,je n'ai plus le choix,je me fait vieux,il est temps pour moi de partir dignement,je ne me présenterais plus au prochaine élections afin de rassurer la tradition Républicaine de la Hanse et je souhaite bon courage à mon successeur.


                      16 Décembre 1484 - 23 Décembre 1488 : La République sous Erwin Vick,candidat administratif.


                      Erwin Vick fut élu dans une Hanse en pleine période de croissance et de paix,hélas cela ne dura pas très longtemps.En effet,très rapidement après son élection il fut contacté par un diplomate anglais,qui lui proposais de s'unir contre le Français dans une armée coalisé de bourguignons,d'anglais,d'autrichiens et d'hansois.Cette guerre aurais pour but d'affaiblir la puissance Française,trop importante à l'heure actuelle.
                      C'était une décision difficile pour Erwin Vick,bien que les chances de défaite était minime,la Hanse n'avait rien à gagné à se battre contre la France avec lequel elle n'avais encore jamais eu de relations,que ce soit bonne ou mauvaise,de plus même si la guerre n'était pas directement nocif pour un partisan mineur de la coalition comme la Hanse,l'éventuel courroux futur de la France pourrais avoir un impact désastreux.
                      D'un autre côté,tout les autres membres de la coalition était des partenaires importants,l'anglais et le bourguignon était de précieux alliés,quand à l'Autriche il s'agit de l'Empereur et en tant que membre de l'Empire il est toujours bon d'obtenir les faveurs de ce dernier.

                      C'est pourquoi Erwin Vick décida de suivre ses alliées de confiance,d'autant plus qu'il fallait prouver aux anglais,un allié important,que même si notre alliance avait pour but initial des conquêtes au dépend du Danemark et qu'elles étaient désormais accomplies,nous pouvions tout de même continuer notre Alliance via d'autres intérêts commun.
                      Les Armées coalisées,soit pratiquement 100 000 hommes se réunirent en Bourgogne,prêt de la frontière française avant que les hostilités soit lancé.

                      Spoiler:

                      Les généraux de la Hanse qui se prépare au futur conflit.


                      L'Objectif était de surprendre le Français sous un flux constant de soldats,et le début de la guerre semblais être une belle réussite avec la défaite d'une armée française d'environs 25000 hommes,bien qu'avec le recul ce fut sans doute un sombre appât que nous a vilement servis le Français,un appât dans lequel l'armée coalisé ne su résisté,malgré quelques réticences de ma part et de mon empereur,ainsi après la défaite de la 1er armées française nous avons décidés de poursuivre les survivants d'un bout à l'autre de la France,une terrible erreur qui couta la vie à plus de la moitié de notre armée coalisé,dû aux difficultés de ravitaillement et à un rude hiver.C'est pourquoi l'Empereur décida de se replier,ce que nous avons finalement tous fait pour revenir en Bourgogne et poursuivre la guerre de façon plus lente et moins explosive.

                      Mais le Roi français n'était pas de cette avis,ainsi il décida d'entamer un recrutement massif de mercenaire afin de profiter de notre état de faiblesse passagère,la bataille décisif fut celle de Cambrai qui opposa l'ensemble des armées coalisé à l'armée française couplé de quelques mercenaires,la bataille dura plusieurs jours ,les forces étant relativement équivalente,mais au final ce fut les français qui sortirent victorieux,un replie général fut intimé sur Hainaut,mais Erwin Vick compris qu'il s'agissait d'un mauvais choix tactique que de se replier tous sur la même région,c'est pourquoi de la même façon que l'empereur il décida de se replier sur une des autres provinces avoisinantes afin de se retourner dans les provinces de la Hanse pour reconstitué ses forces.
                      Erwin Vick avait vu juste,tandis que les armées de Bourgogne et d'Angleterre ce sont fait massacrés dans la province d'Hainaut,les armées de la Ligue ce sont reconstitué,bien qu'il n'y avait désormais plus d'hommes en âge de combattre dans toute la Hanse il avait une force d'environs 16000 hommes toujours capable de se défendre.

                      Néanmoins,la Guerre ayant fait de nombreuses victimes des deux côtés,personne ne voulaient poursuivre une guerre longue et rude,c'est pourquoi une paix blanche fut signé très rapidement d'un commun accord entre tout les partis.

                      Après s'être remis de ses émotions,Erwin Vick voyant les élections approchaient et ne voulant gère que son mandat ne soit marqué que par un échec décida d'entamer la construction du Krantor de Lübeck,ce qui permis au port d'être plus efficace quand à la marchandise stocké dans les docks et donc contribua à l'attrait grandissant de marchandise qui passant par le centre commercial de Lübeck.

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                      • #26
                        Chroniques de l’Empire Ottoman


                        1464-1512


                        Suite du règne du Sultan Mehmet II Fatih Osmanlis, serviteur d’Allah, commandeur des croyants et plus grand dirigeant du monde connu
                        1444-1494



                        L’annexion de la Serbie

                        Après ses succès militaires, le roi s’impose du temps pour renforcer l’unité du royaume. L’armée est fatiguée, les ressources en hommes poussées à leur maximum et le trésor, bien que constamment accru par les taxes du royaume, demande à être investi dans des infrastructures économiques.
                        La consolidation passe aussi par la propagation de l’islam sur ces terres. Malgré la tolérance de l’empire à l’égard des religions, la stabilité tant politique qu’économique impose de prendre des mesures pour assurer l’unité religieuse.

                        Après quelques années de paix, l’armée est prête pour défaire un nouvel adversaire, la Serbie. Le royaume de Serbie a toujours été un voisin turbulent dont les rois n’ont eu de cesse que se poser comme adversaire de l’empire.
                        L’armée serbe est composée de paysans sous-armés ainsi que de mercenaires venus des pays limitrophes intégrés par les ottomans. Le roi de Serbie est réputé pour piller les lieux consacrés dans le seul but d’entretenir ses femmes, il prie de fausses idoles païennes et n’hésite pas à se comporter comme un tyran auprès de son peuple.

                        L’armée ottomane déferle au printemps sous les ordres du grand vizir Halil Köpülü. La victoire devra être aussi bien militaire que politique, le roi de Serbie devra être humilié et la population choyée pour prouver la grandeur de l’empire.
                        Après quelques escarmouches, c’est dans la province de Zeta que l’affrontement majeur a lieu. Le Grand Vizir mène personnellement 65000 hommes contre les 1600 mercenaires qu’il reste à Lazar Brankovic, roi de Serbie. Ses forces ne sont que l’ombre de l’impressionnante armée ottomane, à la pointe de l’innovation militaire.


                        Après les premiers affrontements, le roi est défait et se réfugie dans son château, laissant ses hommes tomber en vain. Le Vizir ordonne alors le siège des places fortes du pays qui dureront deux ans.
                        A la fin du conflit, les dignitaires locaux, opprimés par des années de soumission à des despotes, accueillent l’armée ottomane en libérateur. Le Sultan proclame libertés et justice pour la population.



                        Défendre l’islam

                        Le sultan Jamack, ami fidèle et frère d’arme de Mehmet II quitte ce monde en 1467 pour rejoindre le paradis des guerriers. Le sultan pleura trois jours et trois nuits celui qu’il considérait comme un grand fidèle d’Allah sur terre. Son fils, Azis Burji, était un homme jeune mais doué d’un grand sens politique qui allait se révéler comme le promoteur de la grande alliance musulmane.

                        Le royaume de Castille lança une vaste offensive sur le pieux royaume du Maroc. Très rapidement, le rapport de force est en faveur des infidèles. Azis lance alors un djihad contre les catholiques, tous les fidèles d’Allah doivent apporter leur aide.
                        L’empire prépare une flotte pour débarquer ses troupes directement sur place. Le grand Vizir Köprülü arrivera après les premiers combats entre les mamelouks à la tête de 10000 hommes. Ces guerriers saints feront pencher la balance dans le camp musulman alors que les armées des deux parties étaient exténuées.


                        Les places fortes chrétiennes prises aux fidèles tomberont les une après les autres et une paix blanche sera signée qui ouvrira une période d’instabilité en Castille. Ce sera surtout le moment pour une prise de conscience des grands dirigeants musulmans.
                        Face à la chrétienté, il ne peut y avoir de compromis, l’alliance des pays musulmans est et demeurera une nécessité perpétuelle. Si un pays est attaqué, les autres devront le défendre ; s’il peut faire tomber des places fortes chrétiennes, il devra être soutenu. Les souverains mamelouks, marocains et ottomans s’entendent sur ce principe et remercient le roi moghol pour l’or qui leur a été versé.


                        La prise de la Bessarabie, Rhodes et de la Géorgie

                        La période de paix qui suivie fut calme pour l’empire. Profitant d’un conflit au nord, la Bessarabie est prise à la Moldavie lors d’une guerre éclair. L’alliée criméen se révèlera être un soutien important lors de ce conflit. En même temps, la flotte ottomane perce les défenses de l’arsenal des hospitaliers, faisant tomber leur ordre séculaire.
                        La Géorgie quant à elle suivra et sera rapidement acquise. Elle fut en effet impliquée dans de nombreux conflits avec ses voisins des hordes, et sous-développée qu’elle était par l’incompétence de ses dirigeants, son instabilité était importante. Bien heureusement pour eux, la fortune va enfin sourire sur leurs terres désolées et voir les ottomans en prendre le contrôle.


                        Les guerres de Hongrie et la lutte éternelle contre la chrétienté

                        Mise en place de la stratégie visant à faire tomber la Hongrie

                        Le sultan est à la fin de son règne et doit léguer à son fils la meilleure situation possible. Il a vaincu tous ses voisins vindicatifs, donné à l’empire un territoire important et lancé les bases d’un grand empire musulman avec les fidèles. Ne reste au nord que l’ultime défi, se lancer à l’assaut de la chrétienté et mettre à bas son premier rempart, la Hongrie.
                        Le royaume de Hongrie a sur son trône un Habsbourg et est donc un fidèle allié de l’empereur autrichien. Une guerre contre la Hongrie signifie donc affronter l’empereur et ses alliés, supérieurs en nombre aux armées ottomanes.

                        Néanmoins, l’empereur ne doit pas défendre uniquement sa frontière sud, mais également résister aux assauts français mais aussi ceux à l’intérieur de l’empire. La première faiblesse sera donc politique avec une chrétienté désunie.
                        Cette faiblesse politique entraîne une faiblesse militaire de taille, l’empereur ne pourra constituer des stocks d’hommes en nombre pour remplacer ses pertes sur le long terme. Cela signifie également qu’il ne pourra moderniser son armée en recrutant de nombreux hommes pour s’adapter aux évolutions technologiques. C’est sur ces deux faiblesses que le sultan, Mehmet II, va constituer la stratégie qui guidera l’empire pendant plusieurs années.

                        Tout d’abord, les guerres qui seront menées devront être coûteuses en hommes pour les chrétiens afin de les saigner à blanc. Perdre des batailles ne sera pas un problème tant que les pertes chrétiennes sont importantes et drainent les forces vitales de la coalition pour les prochaines années.
                        Cela signifie également que les guerres devront être longues et que l’empire devra assurer la stabilité du pays mais également pourvoir aux remplacements de ses hommes. Il sera donc nécessaire de ne pas être trop agressif dans un premier temps.
                        La guerre devra être déclarée dès que la trêve sera expirée. Il est nécessaire de mettre les Habsbourg sous pression pour réussir et ne pas les laisser reconstituer leurs forces. Ils doivent décider entre perdre quelques terres au sud ou risquer une hégémonie française en Europe.
                        Enfin, l’empire devra réformer ses armées pour augmenter considérablement son nombre de canons et réorganiser les effectifs. Cela devra avoir lieu durant les trêves, mais également durant les guerres pour améliorer constamment la qualité de l’armée.

                        Premier Jihad contre la Hongrie

                        En 1487, le sultan déclare un jihad contre la Hongrie. Très rapidement, l’empereur intervient et fait appel à ses alliés. Les banques d’Europe prêtent de l’argent pour contenir l’invasion ottomane, le rapport de force est clairement en faveur des alliés.
                        C’est le nouveau vizir, Emin Mëzzinzade, qui commande les armées.


                        La stratégie mise en place se place comme prévue. Les armées coalisées entrent sur le territoire et subissent les affres du temps et du ravitaillement pendant 4 années. Malgré la joie des chrétiens d’assurer quelques victoires, notamment sur des sièges, le sultan est satisfait de la tenue des opérations.
                        Deux batailles majeures ont lieu, à chaque fois l’armée ottomane a reçu ordre de se replier vers la fin pour se reconstituer derrière le front. L’armée hongroise, pensant qu’elle avait le chemin libre, aura même l’audace de s’approcher de Constantinople mais sera détruite.


                        Une paix blanche est signée après plusieurs années, les armées rentrent chez elles. Les ambassadeurs chrétiens sont heureux de cette nouvelle et s’informent auprès du sultan de ce projet qui semblait mal préparé. Le sultan leur répondra : « Durant cette guerre, vous nous avez coupé la barbe, nous vous avons coupé un bras ».


                        La Sérénissime boutée hors des balkans

                        Dès la paix signée, les ottomans se ruent sur la République de Venise. Il s’agit ici de diminuer l’influence de son commerce en Méditerranée. Les batailles terrestres ne seront que mineures, cependant le conflit naval marquera un tournant.
                        Alors qu’avant la République pouvait constituer une menace par son nombre de navires, la combinaison des flottes musulmanes aura raison de celle-ci. Le blocus de Venise elle-même sera même ordonné, montrant à tous les Etats d’Europe que l’Empire est capable de frapper en plein cœur des cités.


                        Les Balkans sont donc sous monopole musulman et Venise est dès lors soumise à un embargo qui limite drastiquement ses capacités commerciales. Les marchands musulmans vont pouvoir profiter du commerce local.


                        La reconquête musulmane en Afrique

                        La guerre avec la Castille a montré que les Etats musulmans pouvaient affronter les chrétiens et que, ensemble, ils pouvaient faire tomber les forteresses impies. L’Afrique du nord dispose de deux présidios catholiques, un au Portgual et un à la Castille. Les rois du Maroc, de l’Egypte et de l’Empire Ottoman se mettent d’accord pour reprendre Ceuta qui est portugaise.
                        La guerre est déclarée et dès le début du conflit, la flotte ottomane piège celle du Portugal et de son allié tunisien dans leurs ports. Désormais, la maîtrise maritime sera totale et les armées vont pouvoir se déplacer librement.

                        Furieux de voir les tunisiens soutenir un catholique, Mehmet II et Azib envoient chacun une armée sur le royaume musulman pour défaire ses troupes et soutenir le Maroc au niveau terrestre.
                        La coalition profitera du soutien de l’Angleterre, la Hanse et d’autres pays européens qui avaient décidé de dépecer l’héritage portugais. Ce mouvement provoqua une certaine consternation parmi les musulmans qui voyaient une religion aussi divisée.

                        De retour sur Constantinople, Mehmet II profitera de ses dernières années de paix et laissera progressivement la gestion des affaires à son fils Osman. Il lui lègue un royaume en parfait état, dont l’unité religieuse est importante.
                        Ce dernier devra continuer son œuvre, faire chuter la Hongrie.

                        Osman dit l’administrateur

                        2 Août 1494 – 9 Janvier 1505


                        Osman est un administrateur de talent et deux dossiers vont occuper son règne. Le premier sera l’unité religieuse, il souhaite la porter à son apogée ; le second est la Hongrie.


                        Deuxième Jihad, les premières victoires

                        Le grand vizir Müezzinzade a continué la réforme de l’armée et est prêt à lancer une nouvelle guerre contre la Hongrie. Le plan suivra la direction du précédent, sauf évolution du front.
                        Une nouvelle fois, l’empereur fait appel à une grande coalition pour arrêter les armées d’Allah, mais cette fois le rapport est bien plus équilibré. La guerre est faite de nombreuses escarmouches où l’armée ottomane isole des portions de la coalition pour les détruire sur ses terres. Lentement mais surement, les effets chrétiens diminuent et la coalition commence à s’impatienter.


                        Une première bataille majeure a lieu près de Danji Krajli où 62000 ottomans menés par le vizir affrontent 87000 hommes menés par Albert I. Les pertes des deux côtés sont importantes mais les ottomans sont victorieux de peu.
                        L’armée ottomane va alors lancer des opérations de siège sur le territoire hongrois et s’imposer à de nombreuses reprises sur les troupes restées sur place. Après un an de ces manœuvres, alors que l’Empire allait signer une paix avantageuse, les chrétiens reviennent à la charge après s’être reposés près de Vienne.

                        Deux options s’offrent alors au sultan, pousser l’avantage et tenter d’annexer de nombreux territoires, ou repartir avec une poigne déjà conquis. C’est la première option qui est choisie et elle sera fatidique pour Osman.
                        En effet, la reconquête impériale va réussir à l’emporter sur les trompes ottomanes à deux reprises, ce qui l’obligera à ne demander que Raguse au moment du traité de paix. Cette guerre aura duré 5 ans et durement ébranlé la Hongrie qui se retrouve sans armées. Les finances impériales sont également à sec, pillées par la solde de mercenaires ayant afflué de toute l’Europe pour protéger la foi chrétienne.

                        Osman succombera de maladies quelques années après sans avoir pu continuer le travail de son père. Il confie cette tâche difficile à son fils, Suleyman, qui fait déjà preuve d’extraordinaires talents de dirigeant.

                        Suleyman Ier
                        9 janvier 1505 – encore en vie



                        Troisième Jihab – La Chute

                        Quand il arrive sur le trône, le jeune Suleyman n’ignore rien de la tâche qui l’attend. La Hongrie est toujours un état important malgré le cancer qui la ronge, et il faut en finir avec cette entreprise.
                        Le grand vizir termine les derniers préparatifs pour la guerre à la fin de l’année 1506. L’Europe est alors traversée par un nouveau conflit majeur entre la France et l’Empire, les négociations diplomatiques vont bon train et le front semble tendu. Suleyman comprend alors que c’est le créneau espéré et lance ses armées début Avril pour le troisième Jihab contre la Hongrie.

                        L’armée ottomane commence des sièges mais n’engage pas l’armée chrétienne qui arrive rapidement en nombre. Ces derniers ne semblent pas non plus vouloir engager le combat trop tôt, contrairement aux guerres précédentes. Le sultan et le vizir sont alors inquiets, se demandant si l’empereur a enfin compris la stratégie ottomane.


                        Le 27 juillet, les chrétiens lancent leur assaut sur la province de Torontola. L’ensemble des armées est présente pour ce combat qui va déterminer du destin de la Hongrie.


                        La coalition dispose d’une infanterie en nombre mais sont surclassés tant sur la cavalerie que, plus grave, l’artillerie. Le vizir va alors profiter de nouveau de cette faiblesse pour infliger de nombreuses pertes.


                        Le 18 août, les dés semblent jetés et les réformes ainsi que la stratégie menées depuis 20 ans par l’Empire portent leurs fruits. Là où presque 20000 canons sont alignés pour faire tomber les maigres défenses des coalisés, les chrétiens ne peuvent que subir ce torrent de feu.


                        Le verdict sera sans appel et conduira à la fin de la coalition. L’Autriche quittera la guerre presque dans la foulée de cette défaite, ainsi que Milan. La Hongrie va donc se retrouver seule avec la Bavière face à l’Empire.
                        Le traité de paix sera lourd pour la Hongrie, le sultan voulant baisser drastiquement ses moyens de nuisance.


                        Avec cette victoire, l’Empire s’assure d’avoir brisé les coalitions chrétiennes pour plusieurs années et profite de la paix pour renforcer la stabilité tant économique que religieuse de son territoire. La frontière nord semble bien moins inquiétante maintenant que ses finances ne permettent plus à la Hongrie d’assurer une armée importante.

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                        • #27
                          C'est dommage que dans Europa il mettent des chiffres absurde du genre 1000 canons/régiment. Dans la biographie de Cesar Borgia, il a asiégé une ville avec genre 15 canons et c'était énorme pour l'époque -_-

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                          • #28
                            Les canons ne représentent pas que des canons, mais aussi des unités autour, je crois.
                            Dernière modification par Benoît, 14-10-2013, 06h18.

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                            • #29
                              oui on peut toujours se dire dans sa tête pour plus de RP que les cavaliers sont que 500 avec les écuyers et que les canon sont que 10 avec 100 mecs pour trimbaler un canon avec les munitions et tout ça (même si j'ai aucune idée de combien il fallait d'homme pour manipuler ces machines)

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                              • #30

                                Chroniken von Erzherzogtum Österreich
                                « Alles Erdreich ist Oesterreich untertan »

                                Session n°3 ( Novembre 1487 - Avril 1512 )
                                • Suite et fin du règne de Ferdinand I von Habsburg dit « le Juste » ( 1473 - 1501 ) , par la Divine Clémence Saint-Empereur des Germains et Roi des Romains, Archiduc d'Autriche, Duc de Carinthie, de Styrie et de Carniole, Comte de Sundgau, Tirol et Salzbourg , Maître de Vérone et de Brescia, et Seigneur d’Augsbourg. (Stats: 4 / 0 / 2 ).



                                En 1487, Ferdinand I s'inquiète. Sa guerre avortée contre le Roi de France a causé de nombreuses pertes dans ses armées: si de nouveaux soldats viennent garnir les rangs des armées impériales, les campagnes de recrutement vide le pays de sa jeunesse. Ferdinand, administrateur éclairé, sait qu'une saignée pareille mettra au moins une décennie à être compensée. Pourtant, le répit qu'il est bien décidé à octroyer à son peuple est de courte de durée: l'Empire Ottoman, qui depuis plusieurs années s'étend dangereusement dans les Balkans, déclare la guerre sainte au Royaume de Hongrie, et ce dès Novembre 1487. Pourtant, la Hongrie est depuis plusieurs décennies dirigée par un Habsbourg, et c'est naturellement que l'Archiduché d'Autriche et le Royaume de Hongrie sont alliés. C'est donc naturellement que Ferdinand I vient en aide à son cousin, malgré la justesse de ses effectifs. Fort heureusement, les deux Habsburg peuvent compter sur l'aide d'autres princes, notamment la Bavière, et c'est avec une légère supériorité numérique que le frère de Ferdinand, Karl Koseph - qui avait déjà servi quelques mois plutôt en France - , marche à la tête de l'armée impériale pour contrer le plan des infidèles, eux même à la tête d'une coalition réunissant nombre de pays musulmans, dont le fidèle, l'éternel second du Sultan d'Istanbul, le sultanat Mamelouk.

                                Le plan ottoman est étrangement perçu à Vienne. En effet, le Sultan semble s'être un peu jeté à corps perdu dans un conflit dont il n'a pas mesuré l'ampleur: très vite, les forces catholiques se projettent sur le territoire ottoman et les forces musulmanes qui tentent de les en déloger ne parviennent à rien. Un affrontement décisif aura lieu à Hum, en Bosnie, et verra la défaite des quatre vingt milles soldats musulmans face aux quatre vingt dix milles chrétiens. A plusieurs reprises, le Sultan tentera de revenir à la charge, sans succès. Après quatre ans de conflit, et alors que ses villes commencent à tomber, Mehmet II finit par offrir la paix blanche aux rois chrétiens. Bien sûr, l'Empereur voit ce statu quo comme une véritable victoire, et si la propagande ottomane se satisfera de soi disant pertes infligées aux réserves chrétiennes, personne en Europe n'est dupe: le Sultan, dans sa bassesse, n'a su que profiter de la guerre gagnée par la France quelques mois plus tôt, et qui avait déjà laissé l'Archiduché à bout de souffle. Au final, l'Autriche n'est pas plus mal en point qu'elle ne l'était ante bellum, mais le Sultan lui, peut déploré la perte de nombre d'hommes tombés au combat pour rien ...
                                Spoiler:



                                Karl Joseph von Habsbourg triomphant des turcs capturés lors de la campagne infructueuse du Sultan.


                                A Vienne, Karl Joseph est accueilli comme un héros. Son frère, l'Empereur, le fera même nommer « Champion de la Chrétienté ». Il faut dire qu'à ce moment déjà l'Empereur sait que sa succession est incertaine: malgré tout ses efforts, il semble incapable d'obtenir une descendance de ses épouses successives. Il semble alors de plus en plus clair pour lui et sa cour que c'est son frère, d'un an son aîné, qui sera amené à lui succéder, ou sa descendance s'il venait à mourir avant lui. D'un naturel humble et convaincu de l'intérieur supérieur des Habsbourg et de l'Empire, Ferdinand met donc sciemment en avant son frère, afin de faciliter une éventuelle transition.

                                Toujours est-il que, la paix retrouvée, l'Empereur doit maintenant se concentrer sur l'administration de l'Archiduché. Fort heureusement pour lui, les princes-électeurs sont sages, et les relations internes au Saint Empire sont globalement apaisées. Même l'intégration du comté de Salzbourg, jusque là vassal de l'Empereur, ne suscitera pas réellement de véritables réactions. Ce qui inquiète l'Empire, c'est l’agressivité retrouvée du Roi de France. Et l'avenir leur donne raison: En 1490, alors même que les armées impériales étaient toujours occupées à repousser les vagues musulmanes, les armées françaises pénètrent dans le territoire du Duc de Lorraine, prince du Saint Empire. Dans l'incapacité de faire quoique ce soit, Ferdinand I n'a d'autre choix que de laisser faire. Après toutes ses épreuves, l'Archiduc se croit à l'abri, pour un temps du moins, de l'embrasement européen: peu à peu, ses armées se remettent de la guerre contre les Turcs, et les finances repartent tant bien que mal. Il se trompe pourtant lourdement: dès octobre 1496, les armées musulmanes s'en prennent de nouveau à la Hongrie.

                                Une nouvelle fois, c'est Karl Joseph qui est envoyé à la tête de l'armée impériale pour secourir les Habsbourg d'Hongrie. Malheureusement, les choses ne s'engagent pas aussi bien que lors de la Première Guerre Sainte de Hongrie. Sans doute un peu trop mis en confiance par leur victoire précédente, le Roi de Hongrie entraîne ses troupes et celle de son allié bavarois un peu trop à l'intérieur des terres musulmanes qui se font un malin plaisir de leur donner la chasse. S'en suit alors plusieurs mouvements de troupes absurdes et s'enchaînant dans la désorganisation la plus totale. Karl Joseph, jusque là simple observateur, finit par mener ses hommes à la bataille de Danji Kraji. Malheureusement, les troupes hongro-bavaroises, déjà engagées par les armées du Sultan avant l'arrivée des troupes impériales, ont déjà perdu beaucoup de leur moral et les autrichiens n'y changeront rien. Malgré la supériorité numérique des armées chrétiennes, celles-ci finiront par perdre. Karl Joseph décide alors de rebrousser chemin jusqu'en Autriche.

                                Spoiler:

                                Les délégations de banquiers et marchands florentins apportant les liquidités nécessaires à la guerre de l'Empereur.


                                De retour à Vienne, Karl Joseph se rend compte que les choses vont mal. Si la guerre est loin d'être perdue, les fragiles finances impériales sont en chute libre, la faute à une campagne coûteuse. Pourtant, l'Empereur n'est pas prêt à abandonner pour si peu, et c'est donc bien décidé à vaincre par tous les moyens qu'il envoie ses émissaires dans les cours d'Europe pour demander une aide financière. Si dans la plupart des Royaumes, même parmi les plus riches et puissants, on se contente bien souvent de l'ignorer, ses appels à l'aide finissent par trouver un écho en quelques endroits. Le Royaume de Pologne, d'abord, dont le roi, un fervent catholique, accepte de donner de quoi soutenir l'effort de guerre impérial. Le prince-électeur palatin offrira lui aussi à quelques reprises de quoi renflouer la trésorerie de l'Empereur. Mais c'est auprès des banquiers florentins que Ferdinand I trouvera son plus gros soutien financier, bien qu'il s'agisse cette fois d'emprunts et non de dons à proprement parler. Son économie sous perfusion étrangère permet à l'Archiduc de regarnir ses armées, et d'embaucher nombre de mercenaires venus des quatre coins de l'Europe, attirés qu'ils étaient par l'appât du gain.

                                Karl Joseph reprend donc le chemin de la Hongrie, qu'il sait en partie assiégée par les armées musulmanes. Mais cette fois, la confiance, non, l'orgueil a changé de camp: le Sultan, qui avait gagné une bataille que beaucoup considérait décisive quelques mois plus tôt, aurait pu se retirer auréolé d'un triomphe sans limite. Malheureusement pour lui, son appétit de conquêtes et sa confiance aveugle dans l'avantage pris précédemment le pousse à être plus gourmand que prévu. Bien mal lui en prend: les armées chrétiennes reviennent à la charge et, après plusieurs affrontements, finissent par battre l'armée ottomane qui est obligée de partir en déroute.

                                Spoiler:


                                Les armées Ottomanes, contrainte de fuir la Hongrie par les armées Chrétiennes victorieuses.


                                Encore une fois, les plans du Sultan sont contrariés, bien que, à l'inverse de première, cette Seconde Guerre Sainte de Hongrie se solde par la prise de Raguse, petite enclave hongroise, par les Turcs. Cette fois, les avis sont mitigés. Clairement, les ambitions Turques ont largement été revues à la baisse au cours de la guerre, et le Sultan s'est vu triomphant trop tôt. Néanmoins, l'Empereur n'a pas pu sauvegarder l'intégrité du territoire hongrois. Les raisons de ce semi-échec sont néanmoins connues de tous: l'impétuosité des officiers hongrois qui se sont trop facilement laissés emportés, alors même qu'il aurait mieux valu attendre les troupes musulmanes. A Vienne, on s'accorde désormais à dire que le voisin Hongrois, bien que Habsbourg, est incapable de défendre son propre territoire. Pour la première fois en plusieurs décennies, les relations cordiales entretenues par les deux royaumes sont remis en causes par une grande partie de la cour de l'Archiduc. Ses conseillers pousseront même Ferdinand I à envisager une attaque de la Hongrie, sous l'argument qu'il serait plus facile de la défendre s'ils étaient des territoires de l'Empire. Pourtant, Ferdinand, qui était extrêmement proche de son cousin hongrois, refusa toujours cette éventualité.

                                Il n'eut de toutes façons guère le temps de reconsidérer la chose: l'Archiduc meurt en juin 1501. Comme il le craignait, il ne parvint jamais à avoir de descendance, et c'est donc son frère, Karl Joseph, qui lui succède à la tête de l'Autriche, et de l'Empire.

                                • Règne de Karl Joseph I von Habsburg dit « le Saint-Soldat » , par la Divine Clémence Saint-Empereur des Germains et Roi des Romains, Archiduc d'Autriche, Roi de Bohême, Duc de Carinthie, de Styrie et de Carniole, Comte de Sundgau, Tirol, Salzbourg et d'Augsbourg , Maître de Vérone et de Brescia. (Stats: 3 / 1 / 4 ).



                                Spoiler:



                                Karl Joseph I von Habsburg, représenté sous les traits de l'Archange Michaël après ses nombreuses victoires sur les armées musulmanes.


                                Quand il succède à son frère, Karl Joseph a déjà 54 ans. S'il n'est ni un brillant diplomate ni un administrateur de génie, les années passées à mener les troupes impériales pour le compte de son défunt frère ont fait de lui un général avisé, sinon de talent. Malheureusement, les campagnes successives qu'il a conduit, en France, en Hongrie, et dans d'autres guerres mineures l'ont épuisé. En 1501, alors qu'on le couronne Archiduc d'Autriche et Saint-Empereur, Karl Joseph souffre déjà de plusieurs maux. Pourtant, le nouvel Archiduc a la ferme intention de faire ce que son frère, auquel il avait toujours été fidèle mais à qui il avait parfois reproché son manque d'audace en ces temps troublés, s'était toujours refusé à faire. Quelques semaines seulement après son intronisation, Karl Joseph se proclame Roi de Bohême en vertu d'anciens documents prétendument oubliés. Incapable de résister aux armées impériales, les armées bohémiennes sont défaites, et leur souverain contraint à l'exil. Dans le même temps, l'Archiduc intègre le comté d'Augsbourg à son propre domaine.

                                En 1506 pourtant, le Royaume de France s'en prend une nouvelle fois à l'Empire, dans le but de s'emparer des provinces de Savoie et de Nice. Encore une fois, l'Empereur assiste impuissant à ce spectacle, et décide de n'intervenir que pour la forme: il est hors de question d'envoyer les armées impériales, toujours en mal de renforts, contre l'armée la plus puissante d'Europe. D'autant que, quelques semaines plus tard, le Sultan d'Istanbul qui croit sans doute profiter - une nouvelle fois - d'une guerre franco-autrichienne en vérité inexistante, proclame de nouveau le Djihad sur la Hongrie. C'est la Troisième Guerre Sainte de Hongrie. Cette fois pourtant, les choses sont différentes. La Hongrie s'est considérablement affaiblie depuis la guerre précédente. La Bavière, allié fidèle des Habsbourg lorsqu'il s'agissait de combattre les Turcs, a subit une longue occupation par les autres princes ligués contre elle. En ce qui concerne l'Archiduc, qui a déjà combattu les armées du Sultan par deux fois, rechigne aussi à intervenir. Il le fait finalement, mais décide de ne pas mener ses troupes lui-même. Les autrichiens rejoignent donc les autres armées chrétiennes en Hongrie. Quelques jours plus tard, ils rencontrent ensemble les armées musulmanes lors de la bataille de Torontal. 65 000 turcs rencontre les 70 000 coalisés mais, malgré leur légère supériorité numérique, les Chrétiens payent sans doute l'absence d'artillerie dans leurs rangs: ils sont décimés.

                                C'en est trop pour Karl Joseph I. L'attitude de son cousin hongrois, qu'il ne porte pas dans son coeur, et la violence des derniers combats le poussent à proposer une trève au Sultan. L'Archiduché se retire donc du conflit, et la Hongrie est maintenant sans défense ou presque. Le Sultan s'emparera par la suite de plusieurs régions hongroises. Une véritable déception pour l'entourage de l'Archiduc. Néanmoins, tout le monde à Vienne espère que la rapide défaite des armées impériales montrera au reste de l'Europe que le péril ottoman ne concerne pas seulement l'Autriche, mais bel et bien l'ensemble de la Chrétienté: jusqu'où les Grands d'Europe tolèreront l'avancée des Musulmans ? Vienne ? Varsovie ? Rome ? Il devient urgent d'agir, et Karl Joseph sait qu'il est capital de le faire comprendre à l'étranger. Malheureusement, il meurt brutalement en 1508.

                                • Premier Conseil de Régence, dirigé par l'Archiduchesse-mère Adela von Wittelsbach, épouse de feu Karl Joseph von Habsburg. ( Stats: 0 / 1 / 4 )


                                Karl Joseph laisse donc à son fils le soin de redresser la situation de l'Archiduché. Néanmoins, celui-ci n'est âgé que de huit ans. C'est donc sa mère, l'Archiduchesse-mère qui se charge de la gouvernance de l'Archiduché en attendant que Leopold soit en âge de gouverner seul. Adela rassemble autour de son jeune fils un conseil de régence essentiellement composé d'officiers, capable d'assurer la défense du territoire en cas de nouvel assaut ottoman. En coulisses pourtant, elle s'affaire à continuer ce qu'avait entamé son époux avant de disparaître si subitement. Il s'agit de préparer au mieux le règne de son fils, et de le préparer aux nombreux défis qui l'attendent: les Ottomans, bien sûr, mais aussi cette nouvelle religion apparue et soutenue par le Prince-électeur de Brandebourg, le Protestantisme ...

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