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  • L'Histoire de France par Fujiwara

    Bonjour à tous,

    Etant depuis plusieurs années un grand fan d'Histoire, et bien entendu de la série Europa Universalis, tout comme la série des Total War, je me lance dans ce que je voulais faire depuis longtemps : conter l'Histoire d'une de mes parties.
    J'ai essayé de créer un récit assez logique, en prenant pour exemple les articles de Wikipédia...
    Dans un esprit pratique pour la lecture, je mettrai à jour ce post plutôt que de poster un nouveau à chaque fois.
    Je précise que la seule modification que j'ai apporté à la partie (sorte de "triche") est la modification du nom de ma dynastie, pour donner un petit cachet personnalisé

    Voici donc :

    Europa Universalis IV : L'Histoire de France

    1492 : Le soleil se lève sur le Royaume de France. Le roi Charles VIII règne depuis 1483. La Guerre de Cent Ans se termine. En effet, le Royaume est en guerre depuis quelques années avec le Royaume d'Angleterre. Charles décide d'envoyer Louis de la Trémoille assiéger Calais tandis qu'il prend lui-même le commandement d'une seconde armée.
    Sa première décision fut de lancer une opération de conquête du Béarn avant que la Navarre ne s'allie avec la Castille. Cette province étant une province nationale française, la guerre est justifiée et rapide. En un an, le Royaume de France annexe donc Calais (Traité de Calais signé le 8 février 1493) et le Béarn (Traité des Pyrénées signé le 11 février 1493).
    Avec ces annexions, la France trouve son prestige renforcé et la Guerre de Cent Ans achevée. Pour signifier que la France est désormais prête à se défendre contre toute tentative anglaise, Charles VIII décide de changer le nom de la dynastie régnante de « de Valois » en « de Condé-Tyr ». En effet un lointain parent du monarque était Duc de Condé à de la cour des monarques capétiens et avait combattu contre les princes du Saint Empire. Un autre de ses ancêtres, du temps des Croisades, avait reçu le titre de Prince de Tyr lors d'une campagne particulièrement périlleuse et s'était vu titré Prince de Tyr (riche cité du Liban) pour sa bravoure. Ce titre était désuet depuis la fin des Croisades mais le monarque aimait rappeler qu'il descendait de prestigieuse lignée.

    En 1492, la France est isolée au sein de l'Europe sortant encore du Moyen-Age, mis à part son union personnelle avec la Bretagne depuis 1451, elle ne dispose d’aucuns alliés. C'est donc à un jeu complexe d'alliances que se livre Charles VIII. Une alliance est rapidement scellée entre la Bohème, régnant depuis longtemps sur la Hongrie, ainsi qu'avec la Bavière et Venise. Cette politique lui permis de contrecarrer la politique autrichienne d'affaiblissement de la France. Car son objectif caché est d'étendre l'influence de la France plus à l'est, vers le Rhin.

    La Guerre de Lorraine
    Renforçant à la fois ses relations et son armée, usant de la diplomatie pour se rapprocher au mieux des Princes allemands pouvant apporter leurs soutiens contre la Maison d'Autriche, le règne de Charles VIII est assez paisible. Jusqu'au jour où il se sent assez puissant pour démontrer sa puissance à son rival. En mars 1500, sur la revendication du comté de Barrois, Charles lance la Guerre de Lorraine, faisant naturellement appel à ses alliés bohémiens, bavarois et vénitiens. La Lorraine fait alors appel à son Empereur, qui accepte l'engagement, appelant avec lui quelques princes allemands et l'Angleterre.
    L'alliance a été fructueuse, car les armées coalisées totalisent une force militaire sans commune mesure avec celles de l'Autriche. Tandis que la France lance l'offensive en Alsace avec deux armées de 19 000 hommes et dans les Flandres avec également deux armées de 19 000 hommes, le territoire autrichien est ravagé par les batailles et les pillages, laissant le temps aux armées françaises de prendre les provinces lorraines et flamandes.
    Le vil anglais ne se contentant que de blocus maritimes, les armées françaises ont libre champs pour se déployer à travers les Flandres et l'Allemagne.
    Malheureusement le roi ne pourra voir la fin de la guerre, succombant lors d'une bataille en Alsace, le 10 octobre 1501.
    Son oncle, Louis XII, continue la guerre de plus belle, jurant de venger son neveu, et lance une offensive en territoire autrichien. A la vue de l'armée de près de 80 000 hommes arriver contre Viennes, l'Empereur accepte le traité de Strasbourg (17 mai 1502), abandonnant la province de Sungdau à la France, ainsi que la suzeraineté sur la Lorraine.

    Louis XII
    Louis XII poursuit la politique de son prédécesseur de rapprochement vers le Rhin. A peine cette paix est signée que les armées se dirigent à nouveau sur les rives du fleuve. Prenant pour prétexte l'insulte faite à son valet par le duc d'Alsace, il enjoint celui-ci de présenter ses excuses et l'hommage seigneurial au Royaume de France. Le duc d'Alsace refuse et ce sont 50 000 hommes en armes qui assiègent Strasbourg. Le traité de Strasbourg, signé le 5 avril 1503 sur les ruines de la forteresse, entérine l'annexion de la province à au Royaume. La rive gauche du Rhin est désormais sous influence française et est destinée à le rester.
    En octobre 1506, la Bretagne intègre définitivement le Royaume de France.

    Intéressé par l'exploration maritime, conscient de l'importance du commerce dans la richesse d'un royaume, Louis XII lance en 1504 l'exploration de l'Océan Atlantique. Il est pour cela souvent appelé Louis le Navigateur. Les Bermudes sont découvertes en septembre 1503 et colonisées à partir de juin 1505. Puis les côtes des Amériques (ce qui sera plus tard la Nouvelle France, les Antilles Françaises et le Canada) sont découvertes et explorées. Une armée d'éclaireurs commence à explorer l'intérieur des terres à partir de 1508 et ira jusqu'à l'Empire Aztèque.

    Ce règne d'un monarque plus marqué par l'Atlantique que l'Europe est cependant court. En effet, le 13 mai 1508, Louis XII meurt d'une chute de cheval lors d'un tournoi. Son fils Louis François Ier lui succède. Il a 27 ans.
    D'un fort caractère, bien formé dans le domaine diplomatique et militaire, ce souverain énergique va consolider la position de la France au sein de l'Europe.

    Louis-François Ier
    En premier lieu, il affermit les alliances passées. La Bavière et la Bohème sont désormais de solides soutiens au Royaume de France, tout comme la France est un solide soutien à la Bavière pour la domination du sud de l'Allemagne. L'union personnelle entre la Bohème et la Hongrie donne à cette alliance un poids non-négligeable dans le rapport de force avec l'Autriche. Un rapprochement est également effectué vers le roi de Brandebourg.
    L'alliance avec Venise est abandonnée, lui préférant une alliance plus stratégique avec les Etats Pontificaux. L'ambition de Louis François Ier est alors de se mêler des affaires italiennes et réaliser une entité politique sous forte influence française capable de maintenir la stabilité dans la péninsule, en proie à des guerres incessantes et ravageuses mettant souvent en péril la pérennité des territoires du Souverain Pontife. L'ambition avouée est également de créer un état italien assez puissant pour aider la France dans sa lutte contre l'Autriche.

    En Allemagne, la Lorraine est intégrée au Royaume en octobre 1515, mais cela ravive la peur des Princes du St Empire, qui forment rapidement une coalition défensive contre Louis-François. Cette coalition est menée par l'Autriche, suivie de près par l'Angleterre et une série de petits états allemands. Cette situation est délicate pour la France. Et même si la Bavière, la Bohème et le Pape soutiennent officiellement le Roi Très Chrétien, qui a d'ailleurs récemment pris le contrôle de la Curie Romaine, le risque demeure majeur.
    C'est pourquoi la diplomatie française reste active et développe son activité. Par une série de mariages royaux stratégiques, Louis-François réussi à placer sur d'importants trônes européens les membres de sa familles. Le 9 avril 1522, la mort sans héritier du roi de Bohème Karel VI Jagiellon amène sur le trône Vladimir Ier de Condé-Tyr. Et le 16 novembre 1528, la mort d'Ivan IV Rurikovich (dit Ivan le Terrible) amène sur le trône de Moscovie Yuri II de Condé-Tyr. Ces deux nouveaux membres de la dynastie de Condé-Tyr apportent un prestige et une influence importante en Europe. Ce prestige permet à Louis François Ier de lancer la conquête du Comtat Venaissin, récemment indépendant, en accord avec le Pape.

    Désormais, la France a formé son « Pré-carré ». Ses ambitions en Europe se limitent à un équilibre des puissances, tout en préservant et affermissant la suprématie française. Pour se faire, Louis François Ier développe ses alliances et vise à long terme la suppression de la présence autrichienne dans les Pays-Bas, et le soutien des principautés allemandes.

    Dans les Amériques, l'exploration n'est pas abandonnée et est même poussée à l'extrême. L'intérieur des terres est exploré jusqu'au fleuve Mississippi, préparant de futures annexions des nations amérindiennes. Déjà, en 1518, deux conflits entre colons Français et les Amérindiens entraînent l'annexion des Pequots et des Lenapes. La colonisation des côtes au nord de ces provinces et le développement de celles-ci incitent le Roi à créer la colonie de Nouvelle France par l'édit de Nantes du 6 janvier 1524.
    La colonisation des Antilles est également engagée par la colonisation de l'île d'Hispaniola, renomée Saint Domingue.

    Le règne de ce roi bienveillant est cependant l'âge de l'apparition de l'hérésie chrétienne de la Réforme dans les années 1520 (protestantisme et réformisme). La nouvelle religion se développe rapidement en Allemagne, entraînant la conversion de nombreux Princes, parmi lesquels le roi de Bohème, alors récemment apparenté à la famille royale française. Cette conversion entraînera notamment la fin de l'union personnelle avec la Hongrie quelques années plus tard. La dynastie est désormais l'objet de quolibets au sujet de sa religion (le roi de France est catholique, le roi de Bohème est protestant, le prince de Moscou est orthodoxe). Mettant de côté ses velléités personnelles contre ce mouvement hérétique, Louis François décide de maintenir ses alliances en vue de l'affaiblissement constant de la Maison d'Autriche.

    L'Europe en 1531 :


    La Nouvelle France en 1531 :
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