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Anaxos
Vétéran roublard
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#16
09-11-2014, 10h55
sauf que maintenant c'est toi qui commence à apparaitre comme la menace en europe haha
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Kellermann
Der junge Fritz
Stratège du dimanche
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#17
09-11-2014, 11h11
Parlons en sur le post adéquat.
http://www.mundusbellicus.fr/forum/s...317#post252317
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MiniaAr
Back to Basis
Expert tacticien
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#18
10-11-2014, 14h59
Envoyé par
Scramouille
Voir le message
http://www.mundusbellicus.fr/forum/s...l=1#post253071
*fait sa pub*
Chacun son tour. L'
AAR Moscovite
est disponible.
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Restif
Central Scrutinizer
Stratège avancé
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#19
15-11-2014, 11h21
Chapitre II (1465-1484)
: En attendant Karlot
Bonjour tout le monde. La deuxième session s'étant achevée hier soir, voici la suite de mon AAR. Ma session n'ayant pas été particulièrement mouvementée (la faute à une longue régence et à ma non-intervention dans certains conflits), celui-ci risque d'être moins fourni que le précédent ; j'espère quand même que vous en apprécierez la lecture.
Je commencerai tout d'abord par aborder 2/3 petites choses que j'ai oublié de mentionner au sujet de Vendredi dernier.
Addenda (oui je sais, normalement ça se fait à la fin)
Il y a deux choses, que l'on peut considérer comme importantes, dont je n'ai pas parlé dans mon précédent AAR :
La forme de gouvernement 'Archiduché' (+25% de revenu des vassaux, +1 Relation Diplomatique, -0.10 d'Autonomie par mois) : durant la première session, je me suis vu offrir la proposition de devenir un Archiduché (il s'agit d'une forme de gouvernement unique propre à l'Autriche, disponible via l'event
Privilegium Maius
) ; offre que j'ai rapidement déclinée. La raison est simple : si l'Archiduché peut s'avérer relativement intéressant en début de partie (surtout pour la relation diplomatique supplémentaire et la diminution de l'autonomie, qui permet à celle-ci de diminuer même en temps de guerre), il est impossible d'en changer par la suite, ce qui rend inaccessibles d'autres formes de gouvernement plus tardives et généralement plus intéressantes (je pense notamment à la Monarchie Absolue). Dans un environnement compétitif comme peut l'être une GPO, choisir de devenir un Archiduché apparaît comme étant une décision purement court-termiste.
La consolidation : lors de ma guerre contre la France, j'ai utilisé très régulièrement la fonction de Consolidation.
Le bouton pour consolider ses régiments
Les raisons à cela sont multiples :
L'efficacité au combat des régiments dépend de nombreux facteurs, penchons-nous un instant sur la formule (trouvée sur le
Wiki
) :
casualties = base casualties *
attacking unit strength
* attacking unit modifier * (100% + attacking unit Combat Ability) * attacking unit Discipline / defending unit Tactics
C'est ce qui est en gras qui nous intéresse, puisqu'il s'agit de la taille de nos régiments. En clair, un régiment ayant moins de 1000 hommes verra son efficacité au combat diminuer de façon proportionnelle ; 2 régiments de 500 hommes seront donc moins efficaces sur le champ de bataille qu'un seul régiment de 1000 hommes.
La consolidation permet d'éviter le coût de renforcement (qui peut parfois être très élevé).
Elle préserve également votre manpower (surtout si vous compensez les régiments "perdus" par des mercenaires).
En temps de guerre, une bonne pratique à avoir consiste donc à consolider régulièrement ses armées (notamment après chaque grosse bataille) et à recruter des mercenaires pour combler le vide ainsi crée. Ne recrutez que de l'infanterie mercenaire (pas de cavalerie, ni de l'artillerie, beaucoup trop chers) ; c'est de toute façon toujours l'infanterie qui encaissera le plus gros des chocs, et elle est là pour ça.
Maintenant, place à l'AAR.
Diplomatie inter-session
Cela a déjà été dit ; mais on ne le répètera jamais assez : une diplomatie active est la clef en GPO. Elle vous permet d'être au courant d'éventuelles intentions belliqueuses à votre encontre (car se faire attaquer s'en s'y attendre est sans doute la pire chose qui soi), vous permet de trouver des alliés, etc. S'il n'est pas dit qu'un joueur actif sur le plan diplomatique s'en sorte à tous les coups, un joueur qui ne prend pas la peine de contacter ses voisins (et les voisins de ses voisins) pendant la semaine qui s'écoule entre deux sessions finira invariablement par se faire éliminer.
Pour ma part, je m'en suis tenu aux lignes directrices adoptées dés la première session :
Tenter de minimiser les conflit au sein du HRE. J'ai notamment procédé à un "arbitrage" entre la Hanse et le Brandebourg et à l'issu duquel ce dernier a pu récupérer le Mecklembourg. Le Palatinat quant à lui n'a pas jugé utile de me contacter (pas bien
).
S'assurer du soutien bourguignon dans la lutte contre la France, et temporiser autant que possible ses ambitions dans le HRE.
S'intéresser aux affaires de l'Est d'un œil distant (essentiellement polonaises et balkaniques), en prévenant toutefois que l'Autriche n'interviendra sans doute pas dans cette partie de l'Europe. Bien que n'ayant pas d'ambitions territoriales dans la région, j'ai bien conscience que je serai affecté tôt ou tard par les conséquences de tel ou tel conflit (et il se pourrait même que je me retrouve impliqué contre mon gré dans une guerre que je n'aurais pas voulue).
Je ne prends pas la peine de contacter les joueurs les plus en périphérie, trop distants et loin de mes préoccupations.
Consolidation de la mainmise autrichienne sur l'Allemagne du Sud-Est
Bien qu'étant toujours en cours de rétablissement suite à la guerre contre la France (mon manpower est alors inférieur à 10k), je décide d'attaquer très tôt le Würzburg avec l'intention de le vassaliser. Je choisis la vassalisation à l'annexion afin d'économiser de précieux points Administratifs et de pouvoir débloquer au plus vite mon deuxième groupe d'idée.
Par chance, le Würzburg est allié à Salzburg, ce qui m'offre l'opportunité de faire d'une guerre deux coups et de vassaliser Salzburg également. La Saxe est alors occupée par le Würzburg mais je décide de la restituer à son propriétaire d'origine (afin qu'elle revienne plus tard au Brandebourg).
Vassalisation de Salzburg en 1468 ; le Würzburg suivra bientôt
Comme on peut le voir sur le screen plus haut, Venise est alors en proie à de grandes difficultés : l'agressivité de son expansion a conduit à la défection de son ancien allié Hongrois et la Sérénissime est désormais attaquée par l'Ottoman, le Pape et les Hongrois qui naguère se battaient à ses côtés. Elle perdra bientôt l'essentiel de ses possessions grecques et balkaniques.
L'histoire d'une régence ou pourquoi j'aurais aimé être une République
Peu après ma paix avec le Würzburg, mon héritier (3/3/3) meurt suite à un event. En échange je récupère un 5/3/3 avec une faible légitimité répondant au doux nom de Karl ; le problème ? Il vient tout juste de naître et mon souverain actuel est déjà très âgé, je risque donc très fortement de me retrouver en régence.
C'est chose faite en Novembre 1470, et me voilà parti pour 14 années d'ennui. Afin de m'occuper, je me concentre sur les affaires internes et lance l'annexion de Ulm (qui me permettra d'avoir les Bavarois en culture acceptée).
Pas de scren de la régence (j'ai oublié -_-) mais du Prétendant vaincu ayant pop suite à celle-ci (la faute aux faibles revendications de Karl)
Je choisis également de diminuer l'autonomie des provinces de feus mes vassaux (Wüttemberg, Ansbach, Augsburg) pour que celles-ci me rapportent plus (en manpower, revenus, etc) et place mes armées sur lesdites provinces pour réduire l'Unrest (je comptais aussi sur un conseiller Théologien ; mais celui-ci mourra rapidement).
Du fait de la mort du Théologien et de ma très faible légitimité, l'Unrest monte rapidement et je commence à me demander si je n'ai pas fait une erreur (je n'ai pas vraiment joué à AoW depuis la sortie de l'extension et crains que la révolte ne soit trop violente).
Plutôt que de rester totalement inactif, je surveille régulièrement les relations diplomatiques des autres joueurs. Il s'agit d'une très bonne habitude à avoir en GPO, car elle peut permettre dans certains cas d'anticiper une alliance entre deux de ses ennemis et donc de pouvoir se préparer en conséquence (tant militairement que diplomatiquement. Je remarque ainsi que la France et le Pape se courtisent mutuellement (chose d'autant plus inquiétante que ces deux joueurs ont déjà faire une guerre commune en Italie lors de la première session).
Le Pape améliore ses relations avec la France, le signe d'une future alliance ?
En 1477, un nouveau conflit éclate à l'Est : la Moscovie est attaquée par les forces alliées de la Suède, de la Lituanie et de la Pologne ; le Brandebourg et la Hongrie (nouvellement alliés) en profitent pour attaquer la Pologne l'année qui suit. La Moscovie profite de la situation et des révoltes particulièrement violentes en Lituanie pour décrocher une paix blanche avec ses voisins slaves et récupère quelques provinces finlandaises.
Les révoltes en Lituanie me font craindre le même sort dans mes provinces bavaroises, ainsi je décide de faire du Harsh Treatment pour diminuer l'Unrest (je n'ai alors pas de souci de points militaires malgré ma régence 4/4/0).
Quelques années plus tard (en 1481), je succède à la Bourgogne au titre de Contrôleur Pontifical, ce qui m'apporte de précieux bonus :
J'espère que le Pape vivra longtemps
L'année qui suit, j'ai droit à un autre DHE pour l'Autriche : celui du Reichshofrat. En échange d'un point de Stabilité, j'obtiens une réduction du coût des idées de 5% et +1 de Réputation Diplomatique ; l'event tombe très bien puisque j'ai récemment débloqué mon deuxième groupe d'idée. Celui-ci sera de la catégorie Militaire mais je choisis de laisser ma décision en suspend (j'hésite encore entre plusieurs idées), je n'ai de toute façon pas encore les points suffisants pour investir dans ma première idée.
Les effets du Reichshofrat
Entre-temps l'alliance franco-papal s'est concrétisée : Le Saint-Père a décidé d'envahir la Toscane mais sa guerre ne se déroule pas comme prévu, il décide donc d'appeler à nouveau la France à la rescousse. La Toscane étant alliée à la Savoie, il est clair que le Français entend profiter de l'occasion pour s'emparer de quelques provinces savoyardes.
C'est chose faite deux ans plus tard et la France s'installe un peu plus en Italie. Afin d'ennuyer cette dernière et de sanctionner l'action du Pape, je décide d'envoyer des demandes de restitution impériale pour chacune des provinces conquises (le Pape acceptera même de rendre la Toscane).
Révolte incomin
Les effets sont tels que le joueur Français se déconnecte, il est 00:23 et nous mettons fin à la session.
A suivre
.
Dernière modification par
Restif
,
16-11-2014, 11h08
.
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Dark_Imperator
Militaire saisonnier
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#20
15-11-2014, 16h06
Bon AAR, plaisant à lire. Tu explique bien la particularité propre au GPO du point de vue diplomatie.
Deux questions: -c'est quoi DHE?
-n'est-ce pas abusé de spammé le joueur français de restitution impériale juste pour qu'il rende les provinces italiennes? Même s'il accepte pas, une fois voir deux je pense que c'est correct. C'est utiliser une faiblesse d'une mécanique du jeu en tant que joueur( car l'IA ne le fait qu'une fois par province) et je trouve que ça "casse" le multi.
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Restif
Central Scrutinizer
Stratège avancé
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#21
15-11-2014, 16h18
Les DHEs ce sont les events dynamiques et historiques.
Je n'ai demandé la restitution des territoires savoyards qu'une seule fois par province également (la France a pris deux provinces, donc je l'ai fait deux fois, une fois pour chaque province) ; à ma connaissance l'IA aurait fait de même et il n'est de toute façon pas possible de le demander plusieurs fois pour une province.
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Dark_Imperator
Militaire saisonnier
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#22
16-11-2014, 11h03
Ok. Mais la manière dont tu l'écrit donne l'impression que t'as fait que ça, je trouvais ça bizarre.
J'ai oublié de te dire merci car je ne connaissais pas le coup de la consolidation des régiments qui est mieux que d'en laisser plusieurs affaiblis.
Hâte d'avoir la suite!
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Restif
Central Scrutinizer
Stratège avancé
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#23
16-11-2014, 11h09
J'ai modifié la formulation du coup, c'est vrai que le "spam" avait de quoi induire en erreur x).
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Restif
Central Scrutinizer
Stratège avancé
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#24
22-11-2014, 15h02
Chapitre III (1484-1499)
: Pour le meilleur et pour l'Empire
Hi ! Nous nous retrouvons à nouveau pour la suite de mon AAR autrichien. Bien que la session d'hier soir ait été assez courte (à peine 15 ans), elle aura été très intense sur bien des plans et dans bien des régions d'Europe, je devrais donc avoir pas mal de choses à vous raconter !
Je commencerai, comme à mon habitude, par un bref récapitulatif de la diplomatie faite au cours de la semaine.
Diplomatie inter-session
Encore une fois, rien de nouveau sous le soleil, et je m'en tiens à la diplomatie des sessions précédentes, avec quelques changements mineurs néanmoins :
A l'Est, je réaffirme la neutralité autrichienne dans les conflits passés/présents/futurs (notamment la guerre Brandebourg/Hongrie vs Pologne/Lituanie). Neutralité qui dépend d'un choix personnel mais également de mon incapacité "matérielle" d'intervenir sur plusieurs fronts.
A l'Ouest, l'idée d'une guerre contre la France naît rapidement avec la Bourgogne et nous évoquons brièvement les modalités de celle-ci (guerre offensive ou défensive ? Si guerre offensive, quand attaquer ? Quel Casus Belli ? Quelles demandes en cas de victoire ?). En vu de pouvoir lutter plus efficacement contre ce BBB qui s'installe toujours un peu plus en Italie du Nord, je négocie avec le joueur Palatin la cession de la Suisse (les Alpes pouvant jouer un rôle majeur en cas de tension dans la région).
Je décide également d'élargir mon horizon diplomatique, et commence à discuter avec des joueurs plus éloignés (certains restent assez proches, comme la Castille ou l'Angleterre, d'autres sont bien plus loin, comme la Moscovie). Ces discussions ne mènent à rien de concret (pas d'alliances, accords, etc) mais je sens que je serai très rapidement amené à leur parler lors des sessions à venir ; alors autant prendre les devants dés maintenant.
N'ayant pas eu vent de tensions quelconques au sein du HRE, je ne cherche pas particulièrement à jouer les arbitres. Les Prince-joueurs restent avant tout indépendants et chacun semble tourné vers ses préoccupations personnelles.
Voilà, le terrain a été préparé, la GPO peut commencer.
Le fail avant la tempête
La session s'ouvre pour moi sur une révolte : suite à ma diminution de leur autonomie, des nationalistes ont fini par se soulever dans mes provinces bavaroises. Fort heureusement, elles ne sont en rien comparables aux révoltes lituaniennes et je réalise que mes craintes étaient infondées : les rebelles sont rapidement écrasés et je bénéficie alors d'une réduction de l'Unrest de -20 dans les provinces concernées pour une durée de 5 ans ! Sachant cela, il peut être intéressant de laisser les révoltes pop lorsque vous êtes en mesure de pouvoir écraser les rebelles. Il vaut parfois mieux perdre un peu de manpower plutôt que chercher vainement à empêcher une révolte d'avoir lieu (ce que j'ai tenté de faire la semaine dernière en faisant du Harsh Treatment, gaspillant ainsi mes points militaires).
La fin du Printemps bavarois
Je lance rapidement l'annexion de la Bohême, après une semaine d'hésitation : je tenais à la conserver sous ma coupe (afin de garder sa voix dans l'Empire) ; mais la crainte de voir un Centre de la Réforme apparaître à deux pas de chez moi me pousse à choisir l'annexion.
Alors que ce cher Karl monte enfin sur le trône, je choisis mon premier groupe d'idée. Comme je l'avais dit dans mon précédent AAR, je n'étais la semaine dernière pas encore sûr de mon choix, je me laissais donc la semaine pour y réfléchir.
J'hésitais essentiellement entre deux groupes : Quantity et Aristocracy. Pourquoi ces deux-là et pas d'autres ? En un seul mot : manpower. En effet, lorsque je mentionnais plus haut mon incapacité matérielle à intervenir sur plusieurs fronts, je faisais allusion principalement à mes forces armées bien trop restreintes pour que je puisse les impliquer dans d'autres conflits (la France mobilisant déjà toutes mes forces). Il m'apparaît donc vital de corriger cette faiblesse, qui je le crains nuit fortement à mes relations avec les différents acteurs orientaux.
Aristocracy est devenu un très bon groupe depuis les derniers patchs, notamment suite au buff de la cavalerie et au nerf d'Offensive (qui a perdu son bonus en manpower) ; mais il apporte avec lui son lot d'idées inutiles/peu appropriées à l'Autriche :
Noble Knights
-15% Cavalry cost
+10% Cavalry combat ability
> bonus sympathiques ; mais peu appropriés pour l'Autriche dont les armées ne reposent pas particulièrement sur la cavalerie
Local Nobility
+100% Hostile core-creation cost on us
+10% Income from vassals
> l'augmentation du coût des cores peut parfois freiner les ambitions de certains ; mais il est assez facile de la contourner (en utilisant le vassal-feeding par exemple). Si un adversaire veut vous manger il le fera coûte que coûte
Serfdom
+25% National manpower modifier
> très intéressant, c'est ce qui aurait motivé mon choix d'Aristocracy avant tout
Noble Officers
+1 Land leader shock
> idem, surtout en early game où la cavalerie fait le plus gros des dégâts. De plus les généraux demeurent un des facteurs les plus importants sur le champ de bataille et cette idée diminuerait l'écart qualitatif entre mes généraux et ceux de la France
International Nobility
+1 Diplomats
> inutile à ce stade de la partie, il n'y aura bientôt plus de vassaux à annexer et 3 diplomates suffisent pour maintenir ses relations avec les autres joueurs
Noble Resilience
-20% Cost of reducing war exhaustion
> inutile, les DMP ne sont pas les points dont je me soucie le plus
Military Traditions
-10% Military technology cost
> sympathique (surtout pour suivre la France dans la course aux Techs Mil) ; mais un peu superflu quand on est Occidental (en se montrant prudent on ne devrait jamais être en retard)
Bonus
+1 Leader(s) without upkeep
> pas très utile pour le moment, de toute façon mes généraux sont nuls et je ne veux pas gaspiller mes MMP à en recruter trop
A l'inverse, Quantity procure bien plus de manpower (+50%), un manpower qui remonte plus vite (pratique pour se remettre plus rapidement d'une guerre qui a drainé tout votre manpower), des armées moins coûteuses (l'Autriche ne roule pas vraiment sur l'or) et plus nombreuses ainsi qu'un peu moins d'attrition. Si le bonus de FL navale est clairement inutile dans mon cas, la réduction du coût en MP des bâtiments me permettra d'avoir plus facilement un pays aux infrastructures développées.
En bref, j'opte pour Quantity... du moins c'est ce que je croyais.
Tellement obsédé que je suis par l'idée de penser à prendre un screen afin d'illustrer mon AAR (voyez comme je pense à vous
), je ne réalise pas que je me suis trompé et que j'ai choisi
Quality
à la place. Pire encore, quelques mois plus tard je suis en mesure d'investir dans ma première idée ; ne réalisant toujours pas mon erreur je le fais aussitôt.
Mais quelque chose me tracasse : mon manpower max n'a toujours pas augmenté, j'attends la fin du mois et... toujours rien : c'est là que j'ai compris. Je me vois donc obligé de changer de groupe d'idées (une nouvelle fonctionnalité apportée par Art of War) après avoir investi 380 MMP dedans. 40 points me sont remboursés et les autres me restent en travers de la gorge (bon, heureusement cela ne m'a pas empêché de dormir).
Comme quoi, connaître les différents mécanismes du jeu c'est bien ; mais savoir lire c'est encore mieux (surtout quand une fenêtre de confirmation apparaît pour vous demander de valider votre choix).
Je veux mourir.
Même si mon gros fail me tracasse, je n'en perds pas de vue mon objectif principal de la soirée : la guerre contre la France. A ce titre, j'enlève l'Aragon de mes rivaux et lui propose une alliance : ce pays est alors en guerre contre la Castille ; mais dans l'hypothèse où il déciderait de nous aider, ses armées assez nombreuses devraient être un atout non négligeable.
Mais le temps presse, la Bourgogne et moi-même tenons à avoir l'initiative ; ainsi, malgré le refus de l'IA aragonaise de rejoindre notre guerre offensive, nous attaquons la France en Mars 1486 avec le Casus Belli de Libération Impériale sur la Savoie.
La deuxième campagne de France
Il y a un peu moins de rouge que la dernière fois
Rapidement, nous prenons place en Savoie et dans la majeure partie du Sud-Est de la France : l'idée est de s'emparer le plus rapidement possible de l'objectif de guerre (la Savoie) afin de faire monter notre warscore. Notre initiative nous permet de bénéficier du terrain avantageux de la région (beaucoup de montagnes et de collines) et donc de compenser notre vulnérabilité face aux généraux français (dont un joli 5 en Choc).
Les sièges progressent assez vite et la France tente une offensive en Auvergne ; mais le nombre et le terrain sont avec nous et ses armées battent vite en retraite. Tout semble se dérouler plus facilement que prévu, malgré une attaque surprise de l'Angleterre sur la Bourgogne venue noircir le tableau. Dans le même temps, j'obtiens également un héritier aux stats plus que correctes :
Mon héritier au nom si cher aux Paradoxiens, ainsi que le positionnement des armées lors de la première phase du conflit
Le Français est de nouveau repoussé en Auvergne, et le conflit se déplace vers le Nord (la Bourgogne commence même à assiéger Paris). Nous enchaînons les batailles ; mais sans le terrain avec nous la France remporte une bataille. Je ne bats pas en retraite assez tôt (la bataille ayant été très serrée je reste jusqu'au bout) et une de mes armées retourne jusqu'en Autriche. Heureusement, les armées françaises ont leur moral au plus bas et ne poursuivent pas leur offensive.
La contre-attaque a bientôt lieu et Paris elle-même finit par tomber aux mains de la Bourgogne. Comme lors de la guerre précédente, l'action se déplace dans les Pyrénées suite à une retraite française ; mais le temps presse pour la Bourgogne, qui voit débarquer des armées anglaises sur ses plages. Alors que mon allié part bouter l'Anglais hors de Hollande, je me retrouve seul face à l'armée française, heureusement fort affaiblie ; il s'agit dés lors de stabhit la France pour la contraindre à la paix le plus rapidement possible.
Stabhit son adversaire consiste à lui envoyer des offres de paix nettement inférieures à votre Warscore, si ce dernier refuse il perdra 1 point de Stabilité (et arrivé à -3, s'il n'a plus la possibilité de remonter sa Stabilité, la paix est automatiquement acceptée). Depuis quelques patchs, ce mécanisme est devenu assez obscur et des facteurs autres que le Warscore semblent entrer en ligne de compte (je soupçonne notammment la lassitude de guerre et la durée du conflit de jouer un rôle).
Toujours est-il que je suis en mesure de stabhit la France en lui demandant le retour des cores savoyards (Savoie, Cuneo et Nice), ainsi que la prise du Lyonnais pour la Marche de Provence. Après deux refus de la part du Français (et donc -2 de Stabilité pour lui), il finit par accepter les conditions.
Les Alpes après la signature du traité de paix
A l'Ouest, tout se passe donc très bien pour l'Empire : l'intégrité de la Savoie a été restaurée, et les frontières impériales sont désormais protégées de la France par un mur constitué de la Bourgogne et de sa Marche provençal.
Dans le reste de l'Empire en revanche, la situation est loin d'être aussi glorieuse. Toujours est-il que nous décidons de faire un premier rehost de la partie, au cours duquel le joueur pontifical abandonne.
Les joueurs en Europe lors du rehost
Rétablissement, consolidation et guerres fratricides
La guerre a sollicité toute mon attention, ainsi n'ai-je pas vraiment pu prêter attention aux événements extérieurs, je profite donc de la paix qui s'annonce pour reconstituer mes ressources et faire le point.
Les tensions entre la Hanse et le Brandebourg ont fini par dégénérer en conflit ouvert, à l'avantage de la Hanse. Inquiet de la tournure que peuvent prendre la tournure des événements en Allemagne du Nord (et qui pourraient m'être très défavorables), je vais concentrer l'essentiel de mes efforts diplomatiques vers cette région pour le reste de la session.
Au fil du temps, l'Empire a perdu plusieurs Princes-Électeurs, et je me refusais d'en nommer de nouveaux à cause de mes relations chaotiques avec les différents membres (liées notamment à mes diplo-annexions), la restitution de ses cores à la Savoie m'accorde néanmoins de bonnes relations avec cette dernière, que je finis par nommer Électeur (et qui vote bien évidemment pour moi).
Tandis que je prépare l'annexion de deux de mes vassaux (Würzburg et Salzburg), je concrétise deux de mes accords avec le joueur Palatin : nous échangeons bientôt les provinces d'Oberpfalz et du Sundgau, et je me prépare à déclarer une guerre pour vassaliser la Suisse (que je prends le temps de nommer Électeur avant, afin de m'accorder une voix supplémentaire).
La Savoie accepte le titre d'Électeur
Dans le même temps (et comme on peut le voir dans le screen ci-dessus), je poursuis la construction de bâtiments dans mon pays : comme je déborde d'AMP, je spam les Workhops un peu partout, afin d'augmenter ma Production ; la province du Tirol est bien sûr prioritaire, puisque le Workshop y augmente la production d'Or de 8.
Bientôt, la Hanse attaque de nouveau le Brandebourg. J'interviens alors diplomatiquement, en faveur de ce dernier, dans l'espoir de limiter les ambitions territoriales de la République Marchande : je souhaite alors éviter la disparition prématurée d'un joueur qui n'est de toute façon plus une menace.
Les raisons à cela sont diverses, certaines sont bonnes et d'autres le sont moins (selon le point de vue que l'on adoptera et la vision que l'on aura d'une GPO) ; disons que dans cette affaire je me montre autant pragmatique qu'idéologue (l'acharnement sur un pays faible et vulnérable n'étant pas un style de jeu recommandable à mon sens).
J'ignore si mon intervention seule aura suffi, ou s'il y a eu des pressions extérieures, toujours est-il que la Hanse revoit ses demandes à la baisse et s'empare du seul Mecklemburg.
Tout en poursuivant mes tractations diplomatiques, j'achève enfin la vassalisation de la Suisse.
Mais le jeu se montre capricieux ce soir, et après un dernier rehost qui échoue, nous décidons d'arrêter la session un peu en avance (à 00:10). La semaine s'annonce chargée sur le plan diplomatique, et l'arrivée prochaine du Protestantisme (peut-être, le désir de Réforme n'est "que" de 82.5%) devrait achever de rendre les choses intéressantes.
A suivre
.
Dernière modification par
Restif
,
22-11-2014, 15h19
.
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Lord Perhaps On The Roof
Tailleur de crayons
Stratège du dimanche
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#25
22-11-2014, 15h48
Superbe AAR, continue comme ça !
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bisthebis
Glandeur assumé
Lecteur de Sun Tzu
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#26
22-11-2014, 15h56
> l'augmentation du coût des cores peut parfois freiner les ambitions de certains ; mais il est assez facile de la contourner (en utilisant le vassal-feeding par exemple). Si un adversaire veut vous manger il le fera coûte que coûte
Tu sembles oublier que depuis la 1.8, diplo-annexer coute plus cher en point diplo sur les provinces avec local nobility. Mais pour quelqu'un qui se fiche des DIP, ca reste une bonne facon de contourner.
Sinon, toujours aussi chouette, j'ai presque envie de lacher victoria pour revenir sur Europa
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Aikiko
Traître démoniaque!
Expert tacticien
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#27
22-11-2014, 16h06
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Restif
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Bientôt, la Hanse attaque de nouveau le Brandebourg. J'interviens alors diplomatiquement, en faveur de ce dernier, dans l'espoir de limiter les ambitions territoriales de la République Marchande : je souhaite alors éviter la disparition prématurée d'un joueur qui n'est de toute façon plus une menace.
Les raisons à cela sont diverses, certaines sont bonnes et d'autres le sont moins (selon le point de vue que l'on adoptera et la vision que l'on aura d'une GPO) ; disons que dans cette affaire je me montre autant pragmatique qu'idéologue (l'acharnement sur un pays faible et vulnérable n'étant pas un style de jeu recommandable à mon sens).
J'ignore si mon intervention seule aura suffi, ou s'il y a eu des pressions extérieures, toujours est-il que la Hanse revoit ses demandes à la baisse et s'empare du seul Mecklemburg.
Je note, arrête avec tes sens moraux, un bon gros bifton et c'est ni vu, ni connu!
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Restif
Central Scrutinizer
Stratège avancé
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#28
22-11-2014, 16h09
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bisthebis
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Tu sembles oublier que depuis la 1.8, diplo-annexer coute plus cher en point diplo sur les provinces avec local nobility. Mais pour quelqu'un qui se fiche des DIP, ca reste une bonne facon de contourner.
Sinon, toujours aussi chouette, j'ai presque envie de lacher victoria pour revenir sur Europa
Non je n'ai pas oublié, comme tu le dis toi-même les DMP sont généralement moins précieux que les AMP (sauf pour les colonisateurs, qui auront tendance à moins "blobber" de toute façon).
@Aikiko : Wat ?
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Aikiko
Traître démoniaque!
Expert tacticien
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#29
22-11-2014, 16h13
Quand le Vénitien s'est acharné sur moi...
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Restif
Central Scrutinizer
Stratège avancé
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#30
22-11-2014, 16h14
A ma connaissance il ne t'a déclaré qu'une guerre, et je ne crois pas que tu aies fait beaucoup d'efforts (notamment diplomatiques) pour t'en sortir.
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