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Kellermann
Der junge Fritz
Stratège du dimanche
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#1
[Récit] Au Nom de Saint-MAArc - Venise dans la GPO You shall not core
06-02-2018, 14h41
$ - Au Nom de Saint-MAArc - $
Salut à tous ! Voilà ça sort tout chaud et bien en retard, mon AAR vénitien :
Chapitre Ier : La méditerranée tu contrôleras
1444-1473 + 2ème session 1473-1498
Pré-session et diplomatie
La République Sérénissime est un pays très intéressant à jouer en GPO. Il comporte de nombreux atouts mais doit également faire face à une longue liste de défis à court et long terme pour espérer pouvoir se maintenir parmi les grandes puissances. Commençons par citer les points forts et points faible de Venise :
Points forts :
Puissance commerciale de premier plan.
Flotte qualitative et quantitative.
Position centrale dans la Méditerranée.
Gouvernement de République marchande.
Points faibles :
Troupes de qualités médiocre
Pays limité à 20 provinces dans des states, et donc limité à terme en FL/MP.
Entouré de nations plus fortes, principalement l'Empire Ottoman.
J'ai commencé ma diplomatie le jour de la répartition des pays. Prendre contact avec tous ses voisins plus ou moins éloignés est nécessaire pour assurer sa survie, premièrement en se tissant un réseau de potentiels alliés, mais aussi en se renseignant sur les intentions de chacun. Rapidement des accords se distinguèrent des différentes discussions entreprises avec mes voisins.
L'Autrichien ne chercherait pas à me saisir de province et resterait focus sur l'Empire, des accords de répartitions territoriales furent fait avec les joueurs Italiens, notamment la prise de Romagne, Mantoue ainsi que Ferrare pour moi, et le Hongrois se montra amical en proposant un accord de répartition similaire dans les Balkans. La Bosnie et la Serbie pour lui, Raguse, Zeta et Lika pour moi. Ces provinces ne sont pas exceptionnellement riches, mais elles sont vitales en ce sens qu'elles donnent de la force limit navale, nécessaire pour entretenir une grande flotte.
Mon futur "rival", le joueur de l'Ottoman est également contacté. Nous convenons que j'enlèverais la garantie sur l'Albanie si il fait de même avec Raguse. Ensuite, nous discutons du sort du Mamelouk ainsi que des îles méditerranéennes. Malgré une bonne entente apparente, il est évident que nos pays finiront par entrer en conflit à un moment un autre de cette GPO.
Début de session
Tout le monde est sur le lobby, la game est lancée, la pause est enlevée. Voilà une nouvelle GPO qui commence. Mes premières actions sont faites dans la rapidité :
Je dispose au début de session d'une flotte de 4 galères. C'est bien peu pour faire face à une éventuelle armada ottomane, je m'empresse donc de dépenser mes 140 ducats initiaux dans la construction de 14 galères. D'autres seront construites par la suite pour atteindre le nombre de 30 navires de combats. J'explose bien entendu rapidement ma force limit.
Une guerre est lancée, en alliance avec le Hongrois, contre la Serbie, qui s'est allié avec la Bosnie. Nous faisons rapidement les sièges, en essayant de perdre le moins de manpower possible. Nous faisons la paix séparée avec la Bosnie, qui est vassalisée par le magyar, et ce vassal se gave ensuite sur la Serbie. Je m'empare de la province de Zeta, et le Hongrois me vend immédiatement Lika.
En 1450, nous entamons avec l'aide du Hongrois une guerre contre Raguse. Ce dernier possède une ligue commerciale de 3 pays, l'Alsace, Memingen et Lucca. Nous nous empressons donc d'aller siéger ces pays et réclamer une juste donation en argent. Enfin, j'annexe la province de Raguse. Cette dernière est très importante en ce sens qu'elle est la seule province du noeud du même nom à posséder un centre de trade. C'est donc une acquisition très profitable. Cette guerre se termine en 1451.
Le siège de Raguse
Développement successif
J'entame donc la session correctement. Je n'ai pas perdu trop de manpower durant mes guerres, j'ai pu amasser un peu d'argent pour les bâtiments à venir, ma flotte commence à ressembler à quelque chose. Le pays est stable, mais je manque de points administratifs pour corer mes récentes acquisitions. L'année 1450 marque l'apparition de la Renaissance, qui spawn pile sur la province de Venise ! C'est un signe, les Dieux d'Europa sont avec moi. Je profite de l'argent amassé pour lancer la construction de quelques Temples (bonus de taxe) et Marchés (bonus de trade power) sur les provinces d'intérêt.
Les Balkans ayant été répartis correctement, je m'empresse de prendre mon lopin de terre en Ferrare, ainsi que d'annexer mes vassaux Corfu et Naxos. Chaque province possédée m'apportant de la FL nécessaire pour un petit pays comme Venise. Je saisi également une opportunité en prenant Scio (île près de la côte anatolienne) et Caffa au Gênois. Le Lituanien me promet également Azov en échange d'aide pour la destruction d'un stack de rebelles. C'est une offre très alléchante, et j'envois immédiatement un stack dans les lointaines contrées du Nord.
Naples et Milan finissent leur session en ayant bien progressé en Italie. Ces joueurs ne me semblent pas hostile et une entente positive perdure en Italie.
A ce moment de la session, je suis sur les dents prêt à attaquer l'Ottoman si ce dernier tente quoi que ce soit face au Mamelouk . Il est nécessaire de l'arrêter avant qu'il ne devienne trop fort. Malheureusement ce dernier ne tentera rien, et mon allié Hongrois n'a pas fini sa doctrine défensive qu'il estime nécessaire pour mener à bien une guerre face à la Sublime Porte.
La session s'achève, j'ai pu me renforcer et monter à un revenu de 30 ducats, ainsi que d'une armée de 25.000 hommes. Ce qui reste honnête pour un début de game.
Malheureusement, je ne serais pas présent à la 2ème session, malgré tout mon remplaçant maintiendra et fignolera les conquètes déjà entamées, tout en renforçant le pays de bâtiment. Cependant, l'Ottoman profitera de la faiblesse de mon allié Hongrois et de son manque de réaction pour blober toute la côte du Mamelouk, en s'arrêtant à Damiette. Mon remplaçant saute sur l'occasion et s'emparera de Alexandrie, Damiette et Rosetta, provinces nécessaires pour maintenir une domination vénitienne dans le noeud d'Alexandrie.
Kellermann
Der junge Fritz
Stratège du dimanche
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#2
06-02-2018, 16h17
$ - Au Nom de Saint-MAArc - $
Chapitre III : La Turc, jamais tu n'attaqueras
Ceux qui veulent un résumé : On a pas attaqué le turc. Salut.
Reprise du pays :
Je reprends donc un pays géré par mon noble remplaçant Haddoge. Ce dernier a bien effectué les tâches que je lui avaient demandés pour la session 2, c'est à dire
attaquer le turc par derrière si il veut blober le mamelouk
, ainsi que
attaquer le turc par derrière si il veut blober le mamelouk
, mais également
attaquer le turc par derrière si il veut blober le mamelouk,
tout en biensûr n'oubliant pas
d'attaquer le turc par derrière si il veut blober le mamelouk.
Le résultat de ces habiles consignes étant le suivant :
Mon remplaçant n'étant pas à blâmer, c'est le manque de préparation du Hongrois face à la menace ottomane qu'il faut ici souligner. Cette grave erreur nous emmène en 1526 à un Ottoman fort de 120.000 hommes, dont des janissaires, et disposant d'un revenu considérable de 120 ducats. 120 de revenu, 120 de FL, 120 de troupes, aussi j'appellerai dorénavant Starfall : L'Homme aux 120, susceptible d'évoluer biensur vu qu'il sera surement renommé L'Homme aux 180 à la fin de session prochaine pour les raisons précédentes.
Mon remplaçant a cependant bien géré le pays, les bâtiments de FL navales ont été majoritairement construis, je m'attelle à la construction de ceux de FL terrestre durant toute la session. Les provinces d'Egypte ont été annexées, et un trade post construit à Alexandrie.
Mon plan commercial est simple : Je steer de Alexandrie, Vienne et Raguse vers Venise ce qui m'apportera en fin de game un revenu de 66 ducats. Respectable mais pas suffisant et loin d'être exceptionnel. En cause ? Je dirais un manque de développement du côté italo/autrichien pour le moment, mais surtout l'absence d'un joueur Mamelouk qui se fait sentir par le manque de développement des provinces Egyptiennes.
La diplo, la diplo et c'est tout
Chypre et Mantoue ont été annexés et corés. L'Etat de mon allié Hongrois qui se ramasse un malus de +25% de coût de doctrine/tech jusqu'à la mort de son Roi ne lui permettant pas de passer les techs et d'engager une guerre, la session va se résumer en une loooooongue attente de la session prochaine, ainsi qu'une tentative de résolution de conflits entre plusieurs pays de la Méditerranée.
En effet, pour résumer, le Napolitain me demande son aide dans la reprise de la Sicile qui a été vendue par l'Espagnol au plus offrant c'est à dire le Marocain. Ce dernier a ensuite entrepris une guerre d'unification de la sicile avec pour but la prise de Messine. Je me retrouve donc dans une impasse. Le Napolitain pourrait m'être utile pour d'éventuelles guerres contre l'Ottoman, mais si je l'aide je risque de voir le Marocain rejoindre le Turc contre moi. C'est clairement un mauvais deal, et de manière générale j'ai de bonnes relations avec le Marocain, je n'ai pas envie qu'elles se déteriorent pour un conflit réglable diplomatiquement. Nous pratiquons donc de grandes séances d'échanges sur Teamspeak avec le Marocain et le Napolitain et finissons par tomber sur un accord : Le Marocain récupère les 3 provinces Napolitaines de Lybie, et il rend Messine à Naples. Un espèce d'accord de paix tacite est plus ou moins arrangé.
Viens un deuxième soucis. Le Napolitain veut passer Orthodoxe mais le joueur Milanais, Aikkiko lui empêche en bloquant ses rebelles orthodoxes en Lituanie (fair deal avec Skarn, le joueur Lituanien). Encore une fois, un climat de guerre en Italie n'est en rien profitable à mon pays. Chaque ducat des Italiens investit dans des bâtiments de type "production" dans le noeud de Venise finit toujours par me revenir sous forme de commerce. Il est donc préférable que les Italiens économisent leurs ducats pour construire des manufactures plutôt que de s'entretuer.
Finalement un sombre accord est trouvé, ne me demandez pas quoi j'ai décroché tellement j'avais mal au crâne, mais visiblement la paix est maintenue !
L'armée vénitienne
Alalalala, nous touchons ici un point sensible en ce qui concerne mon armée ! En effet Venise ne dispose pas d'idées nationales militaires comme tous ses voisins, en tout cas terrestre. Mon armée aura donc un rôle différent des armées européennes classiques puisque je devrais principalement encaisser et essayer de prendre mes ennemis en surnombre pour les défaire, tout en évitant les combats impossibles grâce à ma mobilité accrue par les déplacements navals. De plus, j'aurais un pool de mercenaire quasi infini du à mon income élevé et à la prise de la doctrine de Quantité. Ce "style" de jeux m'est peu approprié, je préfère les pays fortement militaire avec des troupes de bonnes qualités, néanmoins c'est une technique qui peut s'avérer efficace si elle est bien maîtrisée. Il faudra donc que je me fasse la main.
J'ai opté pour les doctrines maritimes en premier, dans le but d'avoir une très grosse flotte de navires qu'il soit de guerre ou de commerce, et ainsi pouvoir steer du commerce massivement. Ensuite j'ai sélectionné qualité, principalement pour ses bonus terrestre associé avec la doctrine économique que je prendrais en 4ème choix. Ma 3ème doctrine est celle de Quantité qui me permettra justement de mettre en place ma "tactique" du nombre. Cependant cela ne sera jamais efficace face à un ennemi comme "L'Homme aux 120" sans l'aide d'un pays plus orienté militaire comme la Hongrie.
La session s'achève en 1526 pour moi avec la construction de mon bâtiment favori, le Regimental Camp, qui augmente la FL d'un point.
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Kellermann
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06-02-2018, 16h44
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Kellermann
Der junge Fritz
Stratège du dimanche
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#3
06-02-2018, 16h42
Fail de type magistral.
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Kellermann
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06-02-2018, 16h44
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Halzum
Tacticien théorique
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#4
06-02-2018, 19h58
Envoyé par
Kellermann
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Enfin, j'annexe la province de Raguse. Cette dernière est très importante en ce sens qu'elle est la seule province du noeud du même nom à posséder un centre de trade.
Il joue Venise, et il ne connaît pas pas les noeuds principaux qui le concernent... Et Sélanik, c'est pas un CoT du noeud de Raguse peut-être ?
Tu m'étonnes qu'il n'arrive à rien contre le Turc.
Envoyé par
Kellermann
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Mon plan commercial est simple : Je steer de Alexandrie, Vienne et Raguse vers Venise ce qui m'apportera en fin de game un revenu de 66 ducats. Respectable mais pas suffisant et loin d'être exceptionnel. En cause ? Je dirais un manque de développement du côté italo/autrichien pour le moment
Nope, mes provinces sont développées, mais c'est surtout parce qu'il n'y en a plus que deux dans le noeud de Venise, (fer + grain). Le Sudtyrol n'en fait plus partie.
Sinon, ravi de voir un nouvel AAR !
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Kellermann
Der junge Fritz
Stratège du dimanche
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#5
06-02-2018, 20h16
Selanik, Selanik voilà voilà, c'est un CoT de moindre importance...
Halzum
ces 2 provinces sont d'un intérêt CAPITAL pour la prospérité du noeud vénitien...
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