Bonjour à tous,
Cela fait maintenant exactement 4 ans que j'ai commencé à publier mon AAR ici-bas, déjà sur la Moscovie/Russie. Le fameux Don't Poke the Bear, qui pour le meilleur et pour le pire, est responsable de ma réputation sur Mundus Bellicus. Du coup, ayant obtenu par un hasard fortuit la Moscovie dans la GPO "Battle for Caucase", je ne pouvais me contenter de simplement jouer la partie, il va falloir également narrer par le menu mes nombreux exploits futurs (finger's crossed emoji).
Sans plus attendre, voici:
Chapitre I - Riourikides Party

La continuité dans le changement

J'ai déjà vu ça quelque part.
Le chapitre I de mon précédent AAR moscovite s'intitulait "Bien démarrer avec la Moscovie a.k.a comment ne pas mourir d'entrée en 10 étapes". Fort heureusement, j'ai raccourci la longueur de mes titres depuis cette époque. Mais les leçons apportées sont toujours largement d'actualité. C'est pourquoi, je vais parler avant tout des choses qui ont changé depuis. Déjà, sans révéler ma stratégie par avance, mon build de doctrines risque d'être différent du Expansion > Offensive > Religious choisi à l'époque (true story). On voit là comme la méta a tout de même bien évolué depuis cette époque. Cela conditionne aussi le fait que la colonisation sera légèrement retardée contrairement au départ immédiat possible avec Expansion. Mais cela sera très rapidement rattrapé avec la formation de la Russie donnant la doctrine de Siberian Frontiers permettant la colonisation à bas coût de toute la Sibérie. Ce changement implique aussi que la priorité ne sera pas donnée à l'annexion de Perm. A l'inverse, je compte garder ce vassal le plus longtemps possible. Le fait que le premier roi qu'il a obtenu est un 6 / 5 / 5 n'est qu'une pure coïncidence...
Novgorod Delanda Est

Ils n'avaient qu'à pas me Veche.
Une chose par contre qui n'a pas changé depuis toutes ces années, c'est que le gobage rapide de Novgorod reste la priorité n°1. L'ami Stellaria qui joue la Pologne-Lituanie ne s'y est pas trompé, et mis d'entrée une garantie sur Novgorod. Suite à des tractations diplomatiques, il acceptera de la retirer contre espèces sonnantes et trébuchantes. Cela fait toujours plaisir un petit racket d'entrée, pas du tout le genre de choses qui pourrait me rester en travers de la gorge, non...
Bref, la guerre en soit n'a rien de bien difficile. Le plus dur est d'arriver à sa limite terrestre de 35k afin de débloquer la mission donnant les revendications permanentes sur les Hauts-de-Russie (nom actuel de l'ancienne région de Novgorod, suite à un nouveau découpage régional). Pour cela, il me faut recruter quelques stacks de mercenaires car le manpower n'est pas encore là pour absorber cela. Ce n'est pas vraiment un problème, je divise mon armée en 2 stacks, un de siège envoyé sur les forts de Novgorod et Luki, et un de combat d'environ 20k mené par le général 4 shock. Un stack de mercenaires voit les vassaux tous s'y attacher, ce qui sera utilisé afin "d'attendrir la viande" novgorodienne, et liquider les stacks de 1k isolés se balandant chez moi. Après les premières batailles, le pays est totalement mis sous occupation et les régiments sont consolidés afin de préserver manpower et ducats.
La paix est signée et je prends Novgorod ainsi que les provinces frontalières d'avec la Suède pour moi même. Je cède 2 provinces à Pskov et 1 à Beloozeroo, qui se chargeront de corer pour moi. L'un des changements appréciables depuis la dernière fois, c'est la présence de nombreux vassaux, avec un swarm qui est bien utile pour effectuer les basses besognes et préserver mon armée et mon économie par la même occasion. Une seconde guerre pendant la session me permettra de réduire Novgorod à sa portion congrue dans l'aire d'Arkhangelsk, tout en continuant le feeding de vassaux.
Brebis égarées

La transhumance dynastique en voie d'extinction.
L'autre objectif prioritaire d'un début de partie moscovite est évidemment de ramener l'ensemble des principautés russes sous le giron moscovite. Je parle ici de Tver, Ryazan et Odoyev. Ce dernier aura la malheureuse idée de rejoindre la ligue commerciale de Novgorod d'entrée, ce qui me forcera à les vassaliser après les avoir déclaré co-belligérants. Ensuite, Tver et Ryazan s'allièrent entre eux. Afin d'économiser les points diplomatiques, ma solution préférentielle était de pouvoir les annexer isolement. Fort heureusement, je peux ici utiliser une fonctionnalité qui n'était pas disponible la dernière fois: demander à Tver de briser son alliance via les interactions de grandes puissances.
Cela fut accepté, mais un nouvel accroc au plan apparut. En effet, le Kazan réussit à vaincre la Grande Horde, et obtint une frontière avec le Ryazan. L'ayant déclaré mon rival, il s'empressa alors de garantir Ryazan. Ce qui une nouvelle fois contrariait mon plan d'isolation. Qu'à cela ne tienne. Je m'accorde alors avec la Horde Blanche, et nous attaquons le Kazan chacun de notre côté. La guerre contre les tatars est là encore facilitée par mes vassaux, qui font l'essentiel du travail, et je suis donc capable de m'agrandir, à la fois directement en prenant l'aire de Kazan et la province de Tambov, et indirectement en donnant les provinces ouraliennes à mon vassal Perm.
Avant de signer la paix, je déclare enfin la guerre à Ryazan. Un nouveau problème aurait pu se déclarer car Ryazan c'était allié à Novgorod, mais à la fois le Suédois et le Teutonique m'avaient demandé un accès afin d'humilier Novgorod. J'ai accepté, car cela s'alignait avec mon objectif puisque Novgorod serait trop occupé pour rejoindre son allié.
Enfin, une fois la trêve du brisage d'alliance de Tver terminée, je peux m'attaquer à cette dernière principauté russe indépendante. Qui avait d'ailleurs eu le bon goût d'attaquer Novgorod auparavant et de lui prendre 2 provinces. Cela sera ça de moins à prendre pour la suite, et me conforte dans ma décision de ne pas couper ces deux rebelles l'un de l'autre. Tver ne fait pas long feu malgré son général 3 étoiles, et je peux feeder ses provinces initiales à mon vassal Rostov, et prendre 2 provinces pour moi-même dans l'aire de Novgorod que j'avais déjà mise en état.
Deux pages de texte qui auraient pu être résumées en 1 seul screen: The MiniaAr's way:
Enfin, le dernier objectif de la session est bien évidemment de faire de Moscou la ville la plus resplendissante d'Europe de l'Est. C'est pourquoi je m’attelle à cumuler le plus possible de bonus favorisant le développement: l'icône orthodoxe choisie est celle du Christ en gloire (-10% dev cost/-10% building cost), je chouchoute mes marchands pendant toute la session, en leur donnant toutes mes provinces à centre de commerce: Iouriev, Nizhny Novgorod (en virant les nobles dessus au départ), puis Novgorod même une fois la province mise en état. Je n'oublie pas bien sûr d'activer l'édit de développement et En Avant Ryazan, je développe Moscou jusqu'à ce qu'elle devienne une métropole à 33 de développement. Cela me permet d'adopter la Renaissance et donc d'être aussi en avance que lesRomains Italiens, ce qui est parfaitement normal puisque Moscou est bien la troisième Rome.
Un développement capital:
Au final, cette première session s'est passée conformément aux attentes, et le pays est sur de bons rails. Certes, les mauvaises langues qui ont pu faire appel à la Pologne-Lituanie pour les feeder à moindre coût se permettront de critiquer le nombre réduit de bâtiments construits (4) pendant la session. Mais j'ai soudainement du mal à voir de qui je veux parler. A vendredi pour de nouvelles aventures.
Cela fait maintenant exactement 4 ans que j'ai commencé à publier mon AAR ici-bas, déjà sur la Moscovie/Russie. Le fameux Don't Poke the Bear, qui pour le meilleur et pour le pire, est responsable de ma réputation sur Mundus Bellicus. Du coup, ayant obtenu par un hasard fortuit la Moscovie dans la GPO "Battle for Caucase", je ne pouvais me contenter de simplement jouer la partie, il va falloir également narrer par le menu mes nombreux exploits futurs (finger's crossed emoji).
Sans plus attendre, voici:
Chapitre I - Riourikides Party

La continuité dans le changement

J'ai déjà vu ça quelque part.
Le chapitre I de mon précédent AAR moscovite s'intitulait "Bien démarrer avec la Moscovie a.k.a comment ne pas mourir d'entrée en 10 étapes". Fort heureusement, j'ai raccourci la longueur de mes titres depuis cette époque. Mais les leçons apportées sont toujours largement d'actualité. C'est pourquoi, je vais parler avant tout des choses qui ont changé depuis. Déjà, sans révéler ma stratégie par avance, mon build de doctrines risque d'être différent du Expansion > Offensive > Religious choisi à l'époque (true story). On voit là comme la méta a tout de même bien évolué depuis cette époque. Cela conditionne aussi le fait que la colonisation sera légèrement retardée contrairement au départ immédiat possible avec Expansion. Mais cela sera très rapidement rattrapé avec la formation de la Russie donnant la doctrine de Siberian Frontiers permettant la colonisation à bas coût de toute la Sibérie. Ce changement implique aussi que la priorité ne sera pas donnée à l'annexion de Perm. A l'inverse, je compte garder ce vassal le plus longtemps possible. Le fait que le premier roi qu'il a obtenu est un 6 / 5 / 5 n'est qu'une pure coïncidence...
Novgorod Delanda Est

Ils n'avaient qu'à pas me Veche.
Une chose par contre qui n'a pas changé depuis toutes ces années, c'est que le gobage rapide de Novgorod reste la priorité n°1. L'ami Stellaria qui joue la Pologne-Lituanie ne s'y est pas trompé, et mis d'entrée une garantie sur Novgorod. Suite à des tractations diplomatiques, il acceptera de la retirer contre espèces sonnantes et trébuchantes. Cela fait toujours plaisir un petit racket d'entrée, pas du tout le genre de choses qui pourrait me rester en travers de la gorge, non...
Bref, la guerre en soit n'a rien de bien difficile. Le plus dur est d'arriver à sa limite terrestre de 35k afin de débloquer la mission donnant les revendications permanentes sur les Hauts-de-Russie (nom actuel de l'ancienne région de Novgorod, suite à un nouveau découpage régional). Pour cela, il me faut recruter quelques stacks de mercenaires car le manpower n'est pas encore là pour absorber cela. Ce n'est pas vraiment un problème, je divise mon armée en 2 stacks, un de siège envoyé sur les forts de Novgorod et Luki, et un de combat d'environ 20k mené par le général 4 shock. Un stack de mercenaires voit les vassaux tous s'y attacher, ce qui sera utilisé afin "d'attendrir la viande" novgorodienne, et liquider les stacks de 1k isolés se balandant chez moi. Après les premières batailles, le pays est totalement mis sous occupation et les régiments sont consolidés afin de préserver manpower et ducats.
La paix est signée et je prends Novgorod ainsi que les provinces frontalières d'avec la Suède pour moi même. Je cède 2 provinces à Pskov et 1 à Beloozeroo, qui se chargeront de corer pour moi. L'un des changements appréciables depuis la dernière fois, c'est la présence de nombreux vassaux, avec un swarm qui est bien utile pour effectuer les basses besognes et préserver mon armée et mon économie par la même occasion. Une seconde guerre pendant la session me permettra de réduire Novgorod à sa portion congrue dans l'aire d'Arkhangelsk, tout en continuant le feeding de vassaux.
Brebis égarées

La transhumance dynastique en voie d'extinction.
L'autre objectif prioritaire d'un début de partie moscovite est évidemment de ramener l'ensemble des principautés russes sous le giron moscovite. Je parle ici de Tver, Ryazan et Odoyev. Ce dernier aura la malheureuse idée de rejoindre la ligue commerciale de Novgorod d'entrée, ce qui me forcera à les vassaliser après les avoir déclaré co-belligérants. Ensuite, Tver et Ryazan s'allièrent entre eux. Afin d'économiser les points diplomatiques, ma solution préférentielle était de pouvoir les annexer isolement. Fort heureusement, je peux ici utiliser une fonctionnalité qui n'était pas disponible la dernière fois: demander à Tver de briser son alliance via les interactions de grandes puissances.
Cela fut accepté, mais un nouvel accroc au plan apparut. En effet, le Kazan réussit à vaincre la Grande Horde, et obtint une frontière avec le Ryazan. L'ayant déclaré mon rival, il s'empressa alors de garantir Ryazan. Ce qui une nouvelle fois contrariait mon plan d'isolation. Qu'à cela ne tienne. Je m'accorde alors avec la Horde Blanche, et nous attaquons le Kazan chacun de notre côté. La guerre contre les tatars est là encore facilitée par mes vassaux, qui font l'essentiel du travail, et je suis donc capable de m'agrandir, à la fois directement en prenant l'aire de Kazan et la province de Tambov, et indirectement en donnant les provinces ouraliennes à mon vassal Perm.
Avant de signer la paix, je déclare enfin la guerre à Ryazan. Un nouveau problème aurait pu se déclarer car Ryazan c'était allié à Novgorod, mais à la fois le Suédois et le Teutonique m'avaient demandé un accès afin d'humilier Novgorod. J'ai accepté, car cela s'alignait avec mon objectif puisque Novgorod serait trop occupé pour rejoindre son allié.
Enfin, une fois la trêve du brisage d'alliance de Tver terminée, je peux m'attaquer à cette dernière principauté russe indépendante. Qui avait d'ailleurs eu le bon goût d'attaquer Novgorod auparavant et de lui prendre 2 provinces. Cela sera ça de moins à prendre pour la suite, et me conforte dans ma décision de ne pas couper ces deux rebelles l'un de l'autre. Tver ne fait pas long feu malgré son général 3 étoiles, et je peux feeder ses provinces initiales à mon vassal Rostov, et prendre 2 provinces pour moi-même dans l'aire de Novgorod que j'avais déjà mise en état.
Deux pages de texte qui auraient pu être résumées en 1 seul screen: The MiniaAr's way:
Spoiler:
Renaissance de Russie

Vol au-dessus du nid de Moscou.

Vol au-dessus du nid de Moscou.
Enfin, le dernier objectif de la session est bien évidemment de faire de Moscou la ville la plus resplendissante d'Europe de l'Est. C'est pourquoi je m’attelle à cumuler le plus possible de bonus favorisant le développement: l'icône orthodoxe choisie est celle du Christ en gloire (-10% dev cost/-10% building cost), je chouchoute mes marchands pendant toute la session, en leur donnant toutes mes provinces à centre de commerce: Iouriev, Nizhny Novgorod (en virant les nobles dessus au départ), puis Novgorod même une fois la province mise en état. Je n'oublie pas bien sûr d'activer l'édit de développement et En Avant Ryazan, je développe Moscou jusqu'à ce qu'elle devienne une métropole à 33 de développement. Cela me permet d'adopter la Renaissance et donc d'être aussi en avance que les
Un développement capital:
Spoiler:
Au final, cette première session s'est passée conformément aux attentes, et le pays est sur de bons rails. Certes, les mauvaises langues qui ont pu faire appel à la Pologne-Lituanie pour les feeder à moindre coût se permettront de critiquer le nombre réduit de bâtiments construits (4) pendant la session. Mais j'ai soudainement du mal à voir de qui je veux parler. A vendredi pour de nouvelles aventures.

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