Aar France, Le roy choisisseor ou le roy choiseor, un récit du comte de Tour

[Poseidon]

1444 - 1446, France ; terre verte et fertile bénie par la grâce de dieu et des saints.

Comment a t'on pu en arriver là... notre roy, Charles XII, si fort de son exemplarité passée c'est compromis en traitant avec les vils anglois. Ils souillent nos territoires du soleil couchant depuis maintenant plusieurs décennies, ravageant et pillant, volant la vertu de nos bourgeons et le fiel, l'ardeur de nos jeunes chênes... la sagacité de notre bien aimé roi serait t-elle voilée par d'obscurs complots ou d'étranges maléfices ?

Je me souviendrai à jamais de ce jour. Le printemps n'était point loin et l'heure des premières moussons des serfs arrivait. Je m'apprêtait à aller chasser le sanglier en rut, chasse noble et dangereuse accompagné seulement de mes 4 fils lorsque un cavalier entra à bride abattu dans mon domaine, le destrier n'eut le temps de toucher terre, mort de fatigue que le messager s'élançait vers moi une missive à la main, une missive portant le sceau royal...

Braves vassaux de France ;

De champagne au Béarn je vous convoque, mes fidèles à prendre les armes en vous dirigeant vers l'Ouest,
Car les hordes d'outre mer s'avancent tel la peste,
Le temps de la vengeance à sonner ! L'escanie qu'est Henry VI le stérile nous déclare la guerre en invoquant son droit sur le trône de France,
Que d'immenses malheurs les attendent, la charge triomphante des cavaliers de France s'élance.

Charles XII de Valois dit l'exemplaire, Roy contregardeur de France.


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La marche vers l'ouest fut digne des plus grande épopées épiques, plus de 30 000 hommes d'armes et pas loin de 8000 cavaliers Francs en marche. Une immense armée à plusieurs branches, des branches faites de destriers de fer et de cœurs d'acier, menés vers l'ouest avec au devant, menant la voie, le grand étendard orné de Lys.

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Comment ! quelle traitrise ! Quel désconfisement ! Le Roy à signé la paix ! la nuit ! en cachette ! mentant au peuple de France sur ses réelles intentions. Ainsi donc le Roy devra acheter, tel un simple roturier les terres nous appartenant. Cela même considérant que l'ennemi était isolé et faible, ayant commis une erreur stratégique en déclarant la guerre seul. Devra t-on donc appeler notre seigneur non pas l'exemplaire mais le crédule ou pourquoi pas le desfiable.

...

Ainsi la vérité et donc parvenu à mes oreilles. Dieu je vous remercie de m'avoir ouvert les yeux. Car ce n'était point de la sorcellerie mais de la politique. les terres acquises par l'argent aux nuisibles reviendra aux plus puissants des vassaux de France, qui accorderont en échange leurs soutiens sans faille pour les années à venir à la politique du conseil royal. Mais je me méfierai à la place de notre roi, la diplomatie n'est guère son fort et la météo peut être changeante.



PS : choisisseor, s. m. et adj., qui aperçoit, qui voit.
choiseor, s. m., spectateur.
contregardeur, s. m., celui qui garde contre, qui défend de.
escanie, s. f., sanie, pourriture.
desfiable, adj., dont on doit se défier, perfide, trompeur ‖ qui se défie.
desconfisement, s. m., déconfiture, anéantissement.

J'aurais aimé continuer mais l'écriture me lasse vite, je pense tout de même que certains souriront à la lecture de cet extrait de journal d'époque.

Si c'est suffisant je veux bien 50 points militaire please.

[Ormace]

C'est original ! J'approuve, surtout que ce n'est pas facile d'écrire dans ce style quand on y est pas habitué.