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  • Vilcoyote
    a répondu
    Chacun sait qu'une parole ça dure pas 60 ans non plus, faut entretenir les relations amicales si tu veux que ça soit durable
    Dernière modification par Vilcoyote, 25-11-2019, 19h31.

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  • tokipant
    a répondu
    Censure
    Dernière modification par tokipant, 28-11-2019, 21h20.

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  • MiniaAr
    a répondu
    Chapitre IX (1618-1640) - Au Four et au Moulin


    Marchandages au Parlement

    I've got the Best People.

    Pour commencer en douceur, je vais vous parler un peu du Parlementarisme, qui est la réforme monarchique de niveau 5 que j'ai adoptée, plutôt que le +5 d'absolutisme maximum (pas nécessaire car la monarchie prussienne en donne déjà assez), le -0,5% de tradition militaire (je suis à 90+ en permanence et je n'arrête pas de faire des guerres) ni le +10% de production (qui est sympa, mais finalement pas plus rentable que le parlementarisme). L'un des premiers avantage du Parlement est le bonus provincial de +10% MP, +10% prod et +10% tax (ainsi que le vital +5% de marins....). Compte-tenu de mon nombre limité de provinces, et du fort niveau moyen de développement visé, ce bonus peut être assez libéralement distribué. La moitié de mes provinces sont ainsi également des sièges du Parlement, et surtout toutes les plus riches. Mais le principal avantage sont les débats que je peux obtenir, avec ceux que je recherche en priorité:
    • -10% de coût de développement: complètement pété, je le prends dès qu'il survient
    • -10% de coût des conseillers: Très utile si je dispose déjà de conseillers lvl3 à prix réduit
    • +0,05 militarisation mensuelle et +20 militarisation: Je ne l'ai malheureusement encore jamais vu, mais cela serait également un no-brainer.
    • +1an de MP: Légèrement circonstanciel car il faut être en guerre pour l'avoir et le cas ce n'est pas encore présenté de débloquer un débat pendant une guerre.
    • -0,25 d'intérêt et +0,05 de réduction d'inflation: Avec toutes mes guerres, je suis régulièrement endetté et je me vois choisir ce débat plus que souhaité.

    Mais le débat préféré à ce stade est celui donnant +20 de loyauté d'un estate deloyal. Et cet estate est systématiquement les marchands. En effet, grâce à ces +20 de loyauté, je peux à la fois prendre l'argent des marchands tous les 10 ans, prendre également les 150 points diplomatiques, mais aussi retirer progressivement les marchands de mes provinces sans que leur loyauté ne passe en-dessous de 40 et n'impacte sévèrement mon revenu. J'ai utilisé cette option cette session pour retirer les marchands de Königsberg et ses 40 de dev (rappelez-vous, je les y avais laissé pour accélérer la propagation du commerce mondial). En les retirant, je conserve tous les revenus de prod, mais je peux également disposer des taxes et du manpower (et la FL) au complet sans l'impact des 25% d'autonomie. La stratégie idéale est de réduire la loyauté des marchands en-dessous de 40 peu avant la fin du cd du débat parlementaire, ce qui débloquera le débat recherché. Ci-dessous, en début de session j'ai fait passer la loyauté à 37 en retirant les marchands de Königsberg peu avant le débat, j'ai pris et corrompu convaincu les Parlementaires de le soutenir, faisant remonter la loyauté à 57, puis j'ai pris l'argent qui m'a permis de rembourser les derniers emprunts de la guerre précédente.

    Give it to me Baby!
    Spoiler:
    Le désavantage du Parlement est la perte des Nobles comme estate. Mais cela est compensé par le gouvernement prussien qui donnent de très fortes probabilités de monarque à 5 ou 6 en militaire, et donc les 150 points tous les 20 ans sont moins primordiaux. Le général à 40 de trad n'est déjà plus intéressant depuis longtemps. Ne reste que le manpower qui effectivement ne peut plus être taxé en cas d'urgence. Mais mis en balance avec les avantages économiques de cette réforme, le choix est à mon sens largement rentable. Et donc, la Prusse est une monarchie parlementaire!
    Pour être complet, les marchands sont vraiment l'estate que je privilégie à ce stade, c'est pourquoi je choisi les options qui augmentent leur loyauté dès que j'en ai l'occasion, comme ci-dessous:

    En marche vers un paradis libéral sans contrôle des prix
    Spoiler:
    Guerre d'Ingrie

    La réponse en kit de la diplomatie suédoise.

    Cela faisait longtemps, mais la situation en milieu de session était telle que je me devais de me tourner à nouveau vers mon voisin du Nord, la Suède. En effet, ce dernier avait été attaqué par le Danemark, et s'était rendu immédiatement en provoquant également tellement le joueur Danois que ce dernier lui pris également Dalaskogen. Il fut ensuite attaqué par la Ruthénie, et se rendit immédiatement pour une humiliation. Il me semblait évident que les jours de la Suède étaient comptés et qu'il serait souhaitable que j'en retire quelque chose. Certes, je lui avais donné ma parole que je l'attaquerais pas, mais cela remonte à 3 sessions et j'avais l'espoir qu'il fasse toute de même quelque chose de sa GPO. Or non, du rien. Aucune guerre depuis 1 siècle. Niveau développement, le pays n'a pas décollé et est en dernière place des classements de la GPO. Pire, tout le monde remarque en fin de session que la Suède reçoit 30 ducats de subsides mensuels et est sous influence... des pays d'Inde! C'est la goutte d'eau qui convainc même le plus ancien allié du Suédois, le Kazan, qui est temps d'abréger les souffrances de l'animal Suédois. C'était également le Kazan qui était témoin de ma promesse initiale, je suis donc en quelque sorte absout par l'accord qu'il donne à ma proposition.

    Comme je m'imagine bien que la Pologne ne me laissera pas attaquer la Suède sans rien faire, le Kazan a promis de me rejoindre afin d'assurer un 2v2 correct. Éventuellement, la Ruthénie pourrait envoyer des condos soit à la Suède, soit à la Pologne, pour équilibrer le conflit qui se prépare. En effet, je ne pourrais pas véritablement me battre sur deux fronts à la fois, et je ne peux pas non plus me permettre de laisser la Pologne envahir mon pays. Il faudra donc que j'arrive à repousser la Pologne, pendant que le Kazan devra s'occuper de la Suède, transformant ce 2v2 en un double 1v1. Je prépare donc mon coup, et je prends la technologie militaire niveau 19, avec ses nouvelles unités d'infanterie et un bonus de tactics. Je demande également la permission du Hongrois qui est défenseur de la foi orthodoxe et qui sera appelé en défensif, afin de garantir sa non-intervention, qui sera accordée.

    Je déclare donc la guerre pour la province de Neva/Nöteborg (une demande que je ne trouve pas déraisonnable quand on voit que le Danois a pris Dalaskogen), j'arrive à Novgorod et le fort tombe pendant que la Pologne rejoint la guerre. Le Kazan rejoint de mon côté, et je fais alors le chemin en sens inverse pour voir pour la première fois depuis longtemps si mes troupes tiennent la distance dans un 1v1 face à la Pologne.Et je serais plus que rassuré par la performance de mon armée, qui remporte une victoire concluante et repousse les Polonais. Je me mets en route pour assiéger son pays pour le faire sortir de la guerre, pendant que le Kazan se charge de prendre le contrôle du wargoal.
    Un plan pour l'instant sans accroc
    Spoiler:
    Là, le Suédois refuse de continuer cette guerre intéressante, et fait appel à l'Arménie, qui souhaite récupérer une province prise précédemment dans une guerre de la Ruthénie et du Kazan contre lui. Ces deux pays l'avaient battu difficilement, et maintenant il rentrait dans une guerre contre un seul, qui était déjà un 2v2. Le Ruthène se propose de rejoindre mon camp, mais cela n'est pas possible compte-tenu des rivalités existantes. Surtout, je n'avais pas imaginé que l'Arménie ait un intérêt à intervenir. Je suis également contacté par un autre pays souhaitant rejoindre la guerre mais je préfère éviter l'escalade déraisonnable et propose une paix blanche générale, qui sera acceptée. Je peux comprendre qu'il y ait opposition à ce que je m'agrandisse, ce qui a été matérialisé par l'entrée de la Pologne ce que je trouve parfaitement normal. Mais que l'escalade se poursuive jusqu'en Arménie (qui dispose de 250k de troupes, la précision est utile) dans une guerre pour Néva, c'est bien l'un de soucis qui dessert l'intérêt des GPOs.
    Une guerre un peu trop populaire
    Spoiler:

    Westphalie, mortes forêts

    Les condos, c'est du pipeau.

    En sortie de guerre, le Brandebourg me contacte pour me demander des condotierre. En effet, il avait perdu une guerre contre Cologne en début de session, quand Cologne avait signé une paix immédiate avec les Pays-Bas, cédant Clèves (et répudiant mon contrat de condos avec lui). Cologne avait gagné cette guerre et pis Würzburg au Brandebourg. Ce dernier souhaitait donc sa revanche, et comme Cologne semblait avoir pris un avantage sur mon allié, des Condotierres devraient lui permettre de se battre à armes égales, sans déséquilibrer le conflit. Mais après une première bataille remportée à Brunswick, le Danemark décida d'envoyer ses propres condos, ce qui du coup réduisait notre avantage significativement. Qu'à cela ne tienne, les Germains de la Baltique se serrent les coudes:
    Un bon départ:
    Spoiler:
    Je dispose toujours des bonus de militarisation activés pour la guerre contre la Suède et mes armées sont au top, mais malheureusement, elles sont sans général suite au changement de la règle en la matière. Cela a deux inconvénients majeurs:
    • Les régiments de condos se reforment très très lentement, à cause de l'absence de général et notamment de points de manoeuvre. C'est encore pire en territoires ennemi.
    • Les condos se font stackwipe très vite si interceptés, alors que la présence d'un général aurait pu permettre de temporiser avant l'arrivée de renforts.
    Le premier point fera que je devrais prendre des périodes de pause en territoire Brandenbourgeois afin de reconstituer mes condos. Mais le second sera très problématique puisque je me ferais stackwipe mes condos par deux fois en essayant de prendre Würzburg pour donner du score de guerre au Brandebourg en vue de paix de stabhit. Je suis convaincu que si j'avais eu un général sur le stack, j'aurais pu tenir avant l'arrivée des troupes de mon allié. Hélas, à la place se seront 44k de Prussiens mercenaires qui périront en Westphalie. L'Archiduc ne se privera pas d'en profiter d'une large banane sur son visage...
    Pour ce qui est de la règle, je pense que l'objectif d'éviter d'utiliser la mécanique de condotierre pour recruter des généraux qui en changerait le cours est louable, mais l'exécution est un échec et les condos en sont devenus un piège, à la fois pour celui qui recrute, car leur efficacité est fortement réduite car souvent les régiments ne sont pas au complet. Et aussi pour celui qui les vends, car ils sont désormais bien plus vulnérables et difficiles à utiliser.
    L'ajustement que je propose est assez simple, d'autoriser à nouveau les généraux sur les condos mais avec une limite sur les pips de choc/feu (disons 3 chacun), ou encore mieux, que le général recruté ne peut avoir des pips supérieurs au meilleur général de la nation qui recrute. Ainsi, le cours de la guerre n'est pas bouleversé par le général des condos, tout en préservant l'utilité de la mécanique.

    Quoi qu'il en soit, quand mes condos ne sont pas interceptés, ils se comportent de fort belle manière et nous remportons la grande majorité des batailles, en occupant deux forts sur les terres de Cologne
    Une belle performance
    Spoiler:
    [
    A la suite du second stackwipe de mes condos, le Brandebourg n'a plus les moyens d'en recruter à nouveau. Mais les condos Danois sont très incomplets (autour de 10k) et après un dernier coup de rein, le Brandebourg maintient l'avantage acquis et peut forcer une paix de stabhit, récupérant ses deux cores de Brunswick et Würzburg, ainsi que des ducats. Mon allié Brandebourgeois préserve donc sa position en Allemagne.

    Agression Polonaise

    On prend les mêmes,......

    Quasi-immédiatement après sa victoire contre Cologne, le Brandebourg se fait alors attaquer par la Pologne, pour la province de Netze prise la session précédente. Il me demande alors de l'aide, et je décide de rejoindre car si nous avons décidé de stopper les opérations offensives contre la Pologne, notre alliance défensive est elle bien en place. Je rejoins donc le conflit, malgré la demande de la Pologne de ne pas rejoindre (demande qui n'a pas été accompagnée de compensations, donc...) Le Brandebourg met du temps avant de m'appeler dans la guerre, ce qui permet à l'armée polonaise de passer outre mon fort de Tuchel et de se retrouver à Danzig, en plaine, où la bataille s'engage entre nos deux armées. Je n'avais pas encore reconstruit mes forces suite aux stackwipes, et je n'ai pas l'avantage de la tech militaire de la guerre précédente. Il faut donc l'intervention des troupes du Brandebourg pour remporter cette bataille. Mais après sa défaite, les troupes Polonaises paieront très cher de ne pas avoir de ligne de repli (le fort de Tuchel s'étant activé par mon entrée dans la guerre), et nous parviendront donc à infliger un stackwipe massif au Polonais sur la province de Kulm/Chelmo.
    Get out of my land!
    Spoiler:
    Après cette catastrophe pour le camp polonais, qui y perd la quasi-totalité de son armée, nous proposons une paix que nous trouvons raisonnable: 400 ducats et l'abandon des cores polonais sur nos provinces. Mais le Polonais refusera, et sera appuyé par le Ruthène qui trouve l'affrontement déséquilibré (mais en même temps, c'est le polonais qui attaque et notre alliance ne devrait pas être une surprise). Le Ruthène n'enverra "que" 70k de troupes, soit autant que la FL du Brandebourg. Mais nous sommes déjà affaiblis par les conflits passés, quand la Pologne a pu se renforcer et économiser toute la session. Nous avons aussi deux lignes de canons quand le Polonais n'en a qu'une seule, ce qui est un désavantage quand il s'agit de défendre un fort après l'autre. Si nous avions pu manoeuvrer plus facilement en Pologne, nous aurions pu profiter de la double ligne pour intercepter les renforts Ruthènes par exemple. Malheureusement, cela ne sera pas le cas et après un échec pour prendre la capitale de Varsovie, nous perdrons la bataille de Plock ci-dessous et accepterons la paix blanche proposée par le camp adverse.
    Un gâchis de canons:
    Spoiler:
    Le principal problème de ces guerres à répétition est que nous nous battons sur plusieurs fronts (le Brandebourg contre Cologne et moi contre la Suède), quand la Pologne elle peut se concentrer uniquement sur nous. C 'est un peu difficile à avaler tout de même, car elle dispose de 3 autres voisins avec qui elle pourrait avoir une diplomatie plus active. A voir si l'on pourra sortir de la spirale des conflits pour les sessions prochaines.

    A l'attention des Gentils Organisateurs: Je souhaiterais changer et obtenir 50 MIL pour mes bonnes œuvres, merci.


    Dernière modification par MiniaAr, 25-11-2019, 12h51.

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  • MiniaAr
    a répondu
    Chapitre VIII (1597-1618) - Doux Parfum de Victoire

    Or, Myrrhe et Encens

    Les Prussiens sentent bon comme Louis XIV.

    En session 1, j'avais obtenu l’événement de Facettage qui renforçait la valeur de l'ambre de la Baltique ainsi que la puissance commerciale de Königsberg. Pour les institutions suivantes, colonialisme et presse à imprimer, il n'y avait pas réellement d'événements à obtenir. Mais cela change à nouveau avec le Commerce mondial. En effet, c'était l'occasion d'essayer d'obtenir le "développement de l'industrie du parfum" qui pouvait me permettre de changer l'une de mes marchandises en encens qui est une marchandise de valeur 3 (contre 2,5 pour mes marchandises navales, 2 pour mon grain et 2,7 pour mes vaches) et qui donne également un bonus provincial de +10% de valeur commerciale. L'événement lui-même, en plus de changer la marchandise, donne également un modificateur de production (+0,5) et de valeur commerciale (+15%) qui ne sont pas négligeables pour augmenter la valeur et mon contrôle du nœud de Baltique. Les conditions à remplir pour l'événement sont les suivantes:
    • Avoir embrassé l'institution du commerce mondial au niveau du pays
    • Détenir une province ayant:
      • 15 de développement minimum
      • Farmlands comme terrain
      • Ne pas être la capitale, ni détenir déjà un modificateur de production spécial (donc dans mon cas, pas Königsberg qui a déjà le Facettage et est donc exclue de l'event, ce qui est parfait car changer des gemmes en encens n'a pas vraiment de sens).
    Et c'est pratiquement tout. Le principal challenge sera d'embrasser le commerce mondial le plus rapidement possible, car sinon quelqu'un d'autre pourrait facilement avoir l'événement sans même y faire attention. En effet, les farmlands à 15 de dev ne sont pas ce qui manquent à ce stade de la partie. Voici donc mon plan:
    • Développer Danzig pour y obtenir le commerce mondial. J'avais laissé sciemment la province à 18 de dev, ce qui est la situation optimale (en terme de coût en points de monarque) pour développer l'institution dans une province.
    • Payer les centres de commerce niveau 3 à Danzig et Königsberg. Danzig je l'avais fait la session précédente, Königsberg je le ferai cette session dès l'apparition du commerce mondial. En plus de réduire le coût de dev pour Danzig, cela augmente également la vitesse de propagation de l'institution assez significativement (+0,1 mensuel pour un CoT lvl2 contre +0,5 mensuel pour un CoT lvl3).
    • Je laisse également les Marchands à Königsberg. En effet, cela donne un bonus de propagation s'ils sont loyaux et que le commerce mondial est présent dans une province adjacente. Or Danzig et Königsberg sont bien adjacentes.
    • Je garde également en réserve pendant quelques années l'action de l'estate des marchands pour augmenter leur loyauté, pour la faire passer à +60% quand je ferai le turbo-développement de Danzig.
    • J'active également l'édit de développement en avance sur la région de Danzig, et dès que le commerce mondial proc, l'edit de propagation de l'institution sur la région de Königsberg et de Riga (faible espoir que je puisse également obtenir l'institution là-bas).
    Et l'opération est un succès. Danzig est développée jusqu'à 33 de dev et l'institution y proc, et elle se développe très rapidement sur Königsberg. L'institution a proc à Londres, j'abandonne donc rapidement mon plan d'attendre de voir si elle peut se propager à Riga car l'Anglais a certainement les ressources pour adopter l'institution très rapidement s'il le souhaite. Dès que l'institution s'est propagée à Königsberg, j'ai plus de 10% de mon pays qui l'a adopté (avoir un petit pays peut avoir des avantages), je prends 2/3 emprunts pour obtenir les 1600 ducats nécessaires pour l'adoption de l'institution (un certain ChoseLiquide m'avait tancé avant l'opération pour des bâtiments non construits quand j'essayais d'économiser. Pour ne pas éveiller l'attention, je construis les bâtiments mais du coup je n'ai pas le cash au moment de payer l'institution). Et le résultat...

    Voilà!
    Spoiler:
    Si vous lisez le texte de l'évent, comme tout bon joueur d'EUIV fait systématiquement (lol), vous verrez que c'est la province de Marienbourg qui devient la "capitale mondiale du parfum" (sic). J'avais en effet deux provinces, et deux seulement, éligibles pour l'évent, Marienbourg et Danzig qui sont mes deux uniques provinces de Farmlands. Le commerce mondial ne s'était pas propagé à Marienbourg, mais ça n'a pas d'impact car c'est uniquement l'adoption au niveau national qui compte. J'aurais préféré que cela arrive à Danzig, qui avait déjà 12 de Production et pour cumuler les bonus de valeur commerciale, mais Marienbourg fera l'affaire et ça me permet aussi de conserver le blé sur Danzig (et donc la FL terrestre), et de ne perdre que des fournitures navales (et donc de la FL navale) sur Marienbourg. Comme tous mes bonus de réduction du coût de développement son toujours activés, et que je dispose de pas mal de point en réserve, je développe du coup Marienbourg afin qu'elle atteigne une valeur plus en conformité avec son nouveau statut (+19 de dev sur la province, qui passe à 12 de Prod). L'ami Brandenbourgeois me fera remarquer, un brin envieux semble-t-il, que Marienbourg désormais me rapporte autant de revenu mensuel que Berlin pour lui:

    Ça sent bon les ducats!
    Spoiler:
    Tuchel, mon Précieux

    Une ville qui aura su se laisser désirer.

    Après cet interlude économique, c'est le retour aux choses sérieuses, et par là j'entends évidemment une nouvelle guerre contre la Pologne, les habitudes ont décidément la vie dure. Cette fois-ci, c'est la Pologne qui attaque le Brandebourg, pour la province de Stolp. Juste après sa déclaration, le Polonais me propose en wisp de me céder Tuchel si je ne rejoins pas le Brandebourg. Je ne vais pas vous mentir, j'ai considéré d'accepter cette offre même si elle survenait très (très très) tardivement. En effet, le fort de Tuchel est éminemment stratégique et protège également les deux provinces que je viens de turbo-développer: Danzig et Marienbourg. Je considère d'autant plus l'offre que l'Italien, qui était l'Empereur, avait envoyé ses troupes pour défendre le Brandebourg suite à l'appel aux armes et semblait disposé à se battre dans la guerre. Si l'Empereur pouvait défendre mon allié, et que je gagnais une province stratégique dans l'affaire, ma situation personnelle était plutôt confortable.

    Mais uniquement à court terme, car un abandon d'allié se paye toujours d'une manière ou d'une autre. Et par ailleurs, après des discussions plus poussées (mais dans l'urgence), je me rends compte que la défense du Brandebourg par l'Italien n'est pas véritablement durable. Je refuse donc l'offre polonaise, et je rejoins la guerre. Cela en fait malheureusement un 3v1 déséquilibré, ce qui se voit trs rapidement lors de la bataille de Neumark où les Polonais sont repoussés. Le Ruthène menace d'intervenir du côté Polonais, ce qui aurait été normal en cas de maintien de l'Italie dans la guerre. Mais le Hongrois menace à son tour le Ruthène d'intervention contre Pologne/Ruthénie.

    Pour désescalader le conflit, nous convenons que l'Italie sorte de la guerre, et que la Ruthénie n'y rentre pas, pour un 2v1 plus classique (la revanche de la dernière guerre). La Ruthénie laisse ses condotierre à la Pologne, ce qui compense la perte de momentum de la première bataille en 3v1, et le conflit peut se poursuivre sur des bases normales. Cette fois-ci, je décide de tout claquer: je recrute +30k de mercenaires, donc 15k au-delà de ma limite, je fais proc des généraux, je me mets à fond dans le militarisme, et je n'oublie pas également de changer mes aspects religieux du protestantisme (pour le +2,5% discipline et +5% moral). La conséquence est une première victoire à Tuchel où nous avions mis le siège, avec un fort qui tombera ensuite assez rapidement. Nous faisons déjà mieux qu'à la précédente guerre.

    S'ensuit alors une guerre de manœuvre assez tendue, avec la route de Varsovie qui est libérée, mais les armées polonaises qui arrivent à éviter le combat. Une bataille en plaine à Inowrocalw (à vos souhaits) nous permet de repousser à nouveau les Ruthénos-Polonais. Malheureusement, je raterai de peu le stackwipe car l'armée polonaise ne s'était tout d'abord replié qu'une province plus loin. Les Polonais ne feront pas cette erreur, et ils parviendront en marche forcée à intercepter la moitié de l'armée Brandenbourgeoise (35k) qui s'était séparée du reste de mes troupes, pour un retentissant stackwipe. Puis c'est au tour d'Anhalt, la marche du Brandebourg, de se faire stackwipe ses 6k. La situation est précaire, mais fort heureusement je parviens à prendre le fort de Plock à 28% de chance. Le Polonais tentera de profiter de la défaillance du Brandebourg mais mes troupes tiendront bon à Plock et les Polonais seront repoussés, laissant au Brandebourg le temps de refaire quelques troupes (mais pas de canons).
    La revanche est à nous:
    Spoiler:

    Je suis alors en mesure de lancer le siège de Varsovie, même si le fort de Wizna bloque encore légèrement les mouvements au cœur de la Pologne. Mais la guerre est déjà quasiment gagnée, et après un dernier baroud d'honneur Polonais à Varsovie, il nous demandera nos conditions de paix qui seront Tuchel pour moi (l'objet de toutes mes tentatives depuis 100 ans), et Notec/Netze (en Allemand) pour le Brandebourg. La paix est donc signée, et c'est enfin une victoire Germanique concluante sur les Polonais.
    Les carottes étaient déjà bien cuites:
    Spoiler:
    Mercenaires du Rhin

    Les grandes misères bénéfices de la guerre.

    La guerre a coûté cher, et les emprunts nécessaires à l'institution et aux CoT lvl3 n'étaient pas encore tous remboursés, il me faut à nouveau repartir dans une phase d'austérité. C'est ce que je fais pour le reste de la session, remboursant mes emprunts mais également en développant quelque'unes de mes provinces, à moindre coût suite à l'apparition des universités. Je peux me permettre de retarder légèrement le remboursement des emprunts car j'ai pris le décret du Parlementarisme qui reduit le coût des intérêts. En favorisant mon développement, j'augmente également mon revenu ce qui m'aide d'autant plus à rembourser les emprunts (une sorte de proto-keynésianisme). Je fais également en sorte de choisir toujours les événements renforçant la loyauté des marchands, afin de pouvoir les extorquer leur demander une légère participation financière décennale, ainsi que les points de monarque nécessaires pour terminer mes doctrines d'Influence.

    Cela occupera ma fin de session avec un certain succès, jusqu'à ce que je reçoive en urgence une demande de condotierre de la part de Cologne qui s'est vue attaquée par les Pays-Bas. Le conflit est significativement déséquilibré, les Pays-Bas pouvant aligner 120k de troupes quand Cologne n'a que 80 de limite terrestre, sans compter également le différentiel énorme de revenus (et les Pays-Bas sont favorisés par le double-RQ des Ibériques). Cologne dépasse sa limite de 20k et j'accepte de lui envoyer mes condos. J'avais quelques remords d'avoir envoyé mes condos au Brandebourg il y a 3 sessions contre Cologne qui ne m'avait rien fait, afin de solidifier l'alliance avec le Brandebourg, et je décide donc d'aider Cologne pour compenser cela. Contre toute attente, nous remportons malgré l'infériorité numérique la première bataille de cette guerre à Münster (certes en bénéficiant du -1 pour les Pays-Bas), et les Hollandais sont repoussés dans leurs terres.
    Deutsche Qualität:
    Spoiler:
    [
    Nous mettons alors le siège sur le wargoal, le fort de Meppen, qui s'il était repris pourrait signifier une paix blanche pour Cologne. Et c'est lorsque les troupes Hollandaises seront en route que la fin de la session sera signifiée.
    Un cliffhanger comme on en fait trop:
    Spoiler:

    A l'attention des Gentils Organisateurs: Je souhaiterais de nouveau 50 DIP pour mes bonnes œuvres, merci.
    Dernière modification par MiniaAr, 20-11-2019, 12h00.

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  • Skarn
    a répondu
    Envoyé par Restif Voir le message
    T'étais pas obligé de citer son message en entier, ça nous aurait évité du scrolling inutile.
    Du scrolling inutile? Jamais, oh! grand jamais ce n'est du scrolling inutile face au périple d'une seconde Odyssée racontée par notre grand Miniaar.

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  • Ptua
    a répondu
    Dernière modification par Ptua, 13-11-2019, 23h01.

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  • Vilcoyote
    a répondu
    édited

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  • Restif
    a répondu
    T'étais pas obligé de citer son message en entier, ça nous aurait évité du scrolling inutile.

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  • Skarn
    a répondu
    Envoyé par MiniaAr Voir le message
    D'aucuns pourraient se dire que les majeurs de la partie se touchent sévèrement la nouille (mais pas le Grand Archiduc de toute évidence), mais c'est un pas que je préfère ne pas franchir.
    fais gaffe, la Hongrie est un majeur dont tu insinues qu'il se touche la nouille.
    Dernière modification par Vilcoyote, 13-11-2019, 22h49.

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  • MiniaAr
    a répondu
    Chapitre VII (1576-1597) - A l'Est, rien de Nouveau

    Campagne de Pologne

    Un jour il faudra que j'arrête de me mettre du Wagner avant chaque session.


    La session précédente m'avait vu former la Prusse, mais de manière particulièrement chaotique et en subissant une attaque de la Pologne (entre autres évidemment) qui me demandait Danzig. Mon voisin, le Brandebourg, s'était également fait attaqué par la Pologne et perdit Stolp (en Pomméranie) dans l'histoire. L'intersession est donc assez aisée, avec des envies de revanche partagées pour nos deux pays. D'autant plus que l'allié habituel de la Pologne, la Ruthénie, est occupée dans une guerre Byzance/Ruthénie contre Hongrie. Je ne considère pas que le 2v1 soit scandaleux. En effet, il a déjà eu lieu deux sessions auparavant, et je m'en étais sorti de justesse avec une paix blanche et 3000 ducats d'emprunts. Cette fois-ci, nous comptons sur la tech 15 que nous pouvons prendre en avance afin d'obtenir l'avantage nécessaire pour éviter un tel scénario.

    Evidemment, rien ne se passe comme prévu et j'ai des soucis de connexion au lancement de la partie qui me forcent à me déconnecter/reconnecter par deux fois. Il y a même un rehost d'organisé car je ne suis pas le seul à avoir des problèmes, peut-être que cela ne venait pas de moi. Quoi qu'il en soit, quand je reprends mon pays, l'IA évidemment a dépensé les points militaires et je ne peux pas prendre la tech 15 comme prévu. Dommage mais rattrapable car l'IA a dépensé les points MIL dans la militarisation de la Prusse, ce qui est utile avant le déclenchement d'une guerre.

    Nous déclarons donc avec un peu de retard par rapport au planning. Mais les choses ne se passent pas bien d'entrée. Le Polonais était plus que prêt pour notre attaque, ayant vraisemblablement été prévenu par Byzance ou la Ruthénie qui étaient venus nous demander de laisser la Pologne les rejoindre contre la Hongrie sans intervention de notre part, ce que nous avions logiquement refusé. Et lorsque le Brandebourg passe la tech 15, son moral est dans les chaussettes ce qui permet au Polonais de nous intercepter et de gagner la première bataille de Tuchel.

    Nous laissons nos troupes se refaire, je recrute quelques mercenaires, et nous repartons à l'assaut de Tuchel, cette fois avec plus de troupes que le Polonais. Mais là, stupeur, nous perdons la bataille malgré 30k de troupes supplémentaires et une ligne complète de canons. Le -1 sur Tuchel n'a pas aidé, de même que des généraux moyens, mais c'est peut-être la cavalerie polonaise qui a fait la différence avec 14k d'hussards ailés contre nos 10k, et probablement un flanking bien meilleur du côté polonais.

    Ne nous laissant pas abattre, nous décidons de changer de stratégie, et attaquons la Pologne à Poznan, qui est un fort sans malus de terrain. Mais là encore, stupeur. La Pologne réussi à nous repousser. Cette fois-ci, les forces étaient globalement équilibrées (126k d'Allemands vs 122k de Polonais). Encore une fois, légèrement plus de cavalerie du côté Polonais. Ce dernier décide alors de mettre le siège au cœur de mon pays (Prusse orientale et Occidentale). Il scinde ses troupes pendant que nous sommes encore au Brandebourg, mais nous trouvons un chemin en passant par Varsovie pour rejoindre par le Sud. En effet, après la première bataille de Poznan, le Polonais a tout simplement supprimé son fort sur place, le jugeant difficilement défendable.

    Nous arrivons finalement à gagner une bataille à Osterode, sur mes terres, avec le Polonais qui toutefois se replie en bon ordre. Cette fois-ci, l'avantage en cavalerie était moins flagrant pour le Polonais (8k vs 11k). Nous tentons alors le siège de Plock, mais c'est un nouvel échec malgré l'avantage numérique retrouvé (132k vs 110k). Nous refaisons nos troupes, et allons cette fois-ci sur Wizna pour malheureusement un nouvel échec. C'est alors que le Polonais, qui avait gagné seul toutes les batailles sauf une, fait entrer Cologne de son côté. L'intervention de Cologne est plus que regrettable, mais compréhensible, le Brandebourg étant son (unique) ennemi.
    Batailles avant l'intervention de Cologne, la Pologne tient complètement le 2v1:
    Spoiler:


    La guerre sur deux fronts devient plus que compliquée, avec des manœuvres difficiles pour rejoindre nos armées car le Polonais a réussi à prendre le fort de Neumark et à limiter nos déplacements. Cologne est bien plus facile à gérer que la Pologne, et nous remportons trois batailles contre ses troupes, à Altmark et Braunscheig (deux fois). Mais pendant ce temps là, la Pologne est en mesure de siéger mes provinces les plus riches (Königsberg et Danzig), et je pourrais facilement être sorti de la guerre avant que Cologne ne le soit, laissant le Brandebourg seul face à la Pologne, et donc en défaite assurée. Le Polonais a la même analyse, et me propose des paix blanches séparées, que je refuse, car ne voulant pas abandonner mon allié.

    Finalement, à bout de ressources, le Brandebourg accepte la défaite et cède la province Cassel à Cologne (qu'il avait prise à la guerre précédente). Je n'ai pas de screenshots pour cette session malheureusement, mais voici le détail de la guerre. A noter qu'il s'agit de la guerre la plus meurtrière à ce stade de toute la GPO, avec 540K de pertes, contre 380K pour la seconde guerre du ledger (une guerre Afrique vs Grande-Bretagne/Pays-Bas). Oui vous avez bien lu, la guerre la plus meurtrière avec dedans deux des plus petits pays de la GPO (Brandebourg et Prusse). D'aucuns pourraient se dire que les majeurs de la partie se touchent sévèrement la nouille (mais pas le Grand Archiduc de toute évidence), mais c'est un pas que je préfère ne pas franchir.
    Trois victoires contre Cologne, mais la situation stratégique est intenable:
    Spoiler:
    Nécessaire Accalmie

    L'AFK dev devient inévitable.

    Après cette nouvelle déception militaire, je n'ai plus de plans guerriers pour la session et je vais me contenter de monter le développement de mes provinces, et me focalisant sur la Lettonie et l'Estonie, plutôt que les régions prussiennes qui ont montré leur vulnérabilité. L'objectif est de gagner des paliers afin de débloquer des slots de bâtiments pour (à terme), pouvoir construire sur la majorité de mes provinces la Sainte Pentarchie: Eglise, Atelier, Manufacture, Caserne et Camp de construction. On en est malheureusement loin, car toutes ces guerres ont eu un certain coût, et même un coût certain. La guerre contre la Pologne a d'autant plus retardé le build du pays, car plus de 2k de ducats y sont passés, une nouvelle fois en vain. Mais peut-être que dans un siècle le pays sera bien "fully build" (l'Archiduc ne peut retenir son rictus....).
    Résultat des courses, les régions Courlandaise et Estonienne passent respectivement à 70 et 43 de dev, tandis que Riga, ma capitale depuis la session précédente (du fait de sa position largement plus défendable), est montée à 30 de dev, un joli chiffre rond qui me permettra d'y mettre un fort. Je gagne 50 de dev dans la session, ce qui me permet de dépasser la Suède et ne plus être le plus petit pays de toute la GPO. On prend les victoires où on peut.

    D'autres petits points de maintenance. J'ai pris la doctrine Influence en 4ème choix afin de respecter la règle des doctrines. J'ai relâché la Lituanie sur une unique province au coeur de mon pays, donc elle ne devait théoriquement pas être menacée mais la Pologne s'y était allié un temps avant que je ne vienne râler et qu'il retire son alliance (ouf). Avec mes deux vassaux de Pskov et Polotsk, cela me fait 3 marches qui seront bien utiles pour la suite des événements.
    Enfin, la guerre des ligues se déclare et se résout immédiatement par une paix blanche. Habituellement, j'aime bien mouiller la chemise pour la guerre des ligues, mais dans l'état où était le pays (remember 3K d'emprunts ), je n'étais pas en mesure de réellement peser, et comme aucun gros n'est venu me voir pour me parler du camp protestant, et que l'Archiduc, qui lui n'est qu'enveloppé évidemment, avait lui fait l'effort de demander mon soutien, je n'ai pas jugé nécessaire de me sacrifier en vain.

    A l'attention des Gentils Organisateurs: Je souhaiterais de nouveau 50 DIP pour mes bonnes œuvres, merci.
    Dernière modification par MiniaAr, 14-11-2019, 11h13.

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  • Sasayanel
    a répondu
    Le Brandebourg, facétieux comme à son habitude, vient me dire qu'il a hésité à attaquer aussi, mais qu'il ne le fera pas. Mon rire a la jaunisse à ce stade.

    Peinture sur toile du Prince de Brandebourg invitant le Roi de Livonie à lui céder Koninsberg



    Il s'est dit que Miniaar a bien failli avoir une attaque lorsque je suis rentré dans son salon

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  • Skarn
    a répondu
    je parviens finalement à convaincre les belligérants de signer une paix blanche générale
    Désolé chef. Même si tu m'as convaincu sur le coup, l'envie de taper a été trop forte. (hatag Hongrie 1vs2 Ruthénie-Byzance)

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  • tokipant
    a répondu
    Envoyé par MiniaAr Voir le message
    Le Tatar vient de sauver le Suédois d'une fessée qu'il aurait bien méritée.
    Spank me daddy

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  • MiniaAr
    a répondu
    Chapitre VI (1554-1576) - Rise of the Phoenix


    Episode musical
    Spoiler:
    Vous aviez vraiment cru que j'allais vous mettre du Conchita Wurst??!!

    Nouvelle Capitale

    A la recherche de la profondeur stratégique perdue.

    En reprenant le pays après la session passée, le second problème majeur que j'identifie est que mon système de défense est clairement inadapté. Par le Nord, la Suède peut venir comme elle le sens en ligne droite directement sur ma capitale. Par le Sud, la Pologne n'a qu'à prendre un fort de plaine pour l'atteindre également, et peut s'emparer de mes riches terres en Prusse (Danzig et Königsberg) par derrière. Le premier problème majeur est évidemment la dette de 3000 ducats qu'il faudra payer (sans banqueroute cette fois, la protection de l'Archiduc a ses limites). La priorité est donnée au problème n°1 (remboursement des prêts), mais ce n'est pas une priorité totale et je retarde légèrement afin de construire deux forts, l'un à Ortelsburg (forêts) et l'autre à Upita (marais) en remplacement du fort de Kauen (plaine) qui sera supprimé. Je bouge également ma capitale à Riga, qui est en forêt et non en plaine contrairement à Mittau. Cela est fait en prévision d'un fort qu'il faudra construire une fois le dev de la province monté à 20. Je peux par contre dès à présent activer l'édit de commerce qui sera largement rentable compte-tenu de la réduction sur l'aire de la capitale. Un autre fort est également prévu à Pskov afin de couvrir la route par le Nord. Il faudra donc passer par un fort en terrain favorable avant d'atteindre ma capitale, puis une forêt sur ma capitale. La Prusse sera également mieux protégée via le fort d'Ortelsburg. Un setup bien plus favorable que la situation héritée du blob.

    Je m'attends à une session de reconstruction et remboursements d'emprunt, un véritable AFK dev, quand Ivo vient mi-session me sortir de ma torpeur en me demandant de l'attaquer pour prendre la province nécessaire pour former la Prusse. C'est alors que le chaos peut repartir de plus belle. Accrochez-vous bien, car la suite n'est pas aisée à suivre.

    Save Danzig

    Danzig vaut bien une deux trois guerres.

    Donc le Danois me laisse attaquer son vassal Teutonique détenant la province manquante, mais me signifie bien qu'il se lave les mains des conséquences. Qui ne tardent pas à arriver, car sitôt que le province tombe et que je signe la paix, annexant le Teuton, la Pologne m'envoie une menace de guerre pour... Danzig. Malgré ma tentative de diplomatie, la Pologne ne veut rien entendre et la perte de Danzig de façon durable qui s'annonce serait un coup dur, bien plus que l'Ermland. Je refuse la menace et la guerre est déclarée. Mais là, un retournement inattendu se produit. La Hongrie accepte de me soutenir et de me laisser former la Prusse, et rejoint la guerre dans le but de forcer la Pologne à une paix blanche (j'ai besoin d'être en paix pour passer la décision). Le Hongrois m'ordonne de rester dans les terres et de ne pas tenter une invasion de la Pologne, et que c'est lui qui forcera la Pologne à la paix blanche. Un premier fort Polonais tombe aux Hongrois, mais la Pologne refuse mes offres répétées de paix blanche.

    La situation se complique alors, et la Ruthénie et Byzance profite de l'intervention pour attaquer la Hongrie. Je rejoins donc l'appel aux armes (je ne vais pas m'isoler de mon seul allié pour former la Prusse), et la Pologne accepte alors la paix blanche. Mais toujours en guerre, pas de formation. J'envoie donc mes troupes pour un stage de perfectionnement en langue magyare, mon armée quitte pour la première fois les rives de la Baltique.
    Oui, on a vraiment l'air perdu dans les Carpathes:
    Spoiler:
    Avec la sortie de la Pologne, l'objectif semble clair: aider la Hongrie a finir cette guerre au plus vite afin d'être enfin en paix et former la Prusse. Mais ça serait évidemment trop simple, et c'est à ce moment-là que la Suède me déclare la guerre également... Il n'a vraiment, mais alors vraiment pas envie que je forme la Prusse. Il demande également Danzig, évidemment (il pourrait demander Königsberg vous me direz....). J'obtiens la permission du Hongrois d'aller défendre mes terres. Le Brandebourg, facétieux comme à son habitude, vient me dire qu'il a hésité à attaquer aussi, mais qu'il ne le fera pas. Mon rire a la jaunisse à ce stade. Je fais donc demi-tour toute, lance le recrutement de 10k de mercenaires afin d'affronter les suédois. Les emprunts évidemment remontent de 1200 environ à presque 2000, je suis pas prêt de retourner à 0. Le Suédois a mis le siège sur ma marche de Pksov, mais j'arrive in extremis à engager la bataille avant que le fort ne tombe.
    Get. The. Hell. Out. Of. My. Land!
    Spoiler:
    Le Suédois subira une défaite sévère. Je ne regrette pas du coup d'avoir conserver les idées finlandaises et de ne pas avoir troll et pris les idées courlandaises et leur colonial range. Je mets le siège sur Novgorod avec mes canons, avec le reste de mon armée sur Neva/Nöteborg, pendant que l'armée Suédoise est en déroute.
    La revanche est à portée de main:
    Spoiler:
    Là, alors que je réfléchissais à mes justes demandes face à une Suède qui vient de m'attaquer dans le dos pour la troisième fois consécutive (....), avec une option sur Novgorod ou Neva, ou encore même les deux étant d'humeur sanguinaire, le Kazan intervient et je vous le donne Emile, s'allie à la Suède... Un petit tour sur la map diplomatique me permet de voir qu'effectivement, il y a un gros morceau de la carte qui n'est pas encore rouge, ce qui est bien dommage (not).
    Plus on est de fous, moins il y a de Livonie:
    Spoiler:
    N'étant pas en mesure d'affronter seul Suède et Kazan, avec par ailleurs la menace que Byzance et Kiev ne se retournent contre moi et ne fassent un A-click sur mon pays déjà en souffrance, je suis obligé de revoir mes prétentions considérablement à la baisse. Le Kazan acceptera de ne pas rejoindre la guerre en échange d'une paix blanche. Le Tatar vient de sauver le Suédois d'une fessée qu'il aurait bien méritée.
    Ce n'est pas fini néanmoins et je renvoie mes troupes en Hongrie. Byzance et Kiev me contactent et me proposent une paix blanche séparée. Dans l'absolu, cela serait une très bonne idée (on est jamais à l'abri d'un Brandebourg qui change d'avis!), mais cela voudrait dire abandonner le Hongrois qui est le seul finalement à s'être mouillé pour m'aider à former la Prusse. Mon e-reputation en prendrait un coup en cas de lâchage, et je parviens finalement à convaincre les belligérants de signer une paix blanche générale.

    Je suis finalement en paix et je clique immédiatement sur la décision de former la Prusse. ALLE-FUCKING-LUIA! Evidemment, je n'ai pas pris de screen, la bonne blague (mais le niveau d'adrénaline était trop haut pour y penser).

    Affaires Rhénanes

    Austérité à la Prusse: on envoit les condos.

    L'une des raisons pour lesquelles le Brandebourg cette fois-ci est resté de mon côté, est que nous avions négocié pendant l'inter-session une aide de ma part pour sa revanche contre Cologne, sous la forme de condotierre. En effet, il avait perdu 2 provinces de ce côté. Il déclara sa guerre peu de temps après ma formation de la Prusse (et heureusement pendant que j'était en trêve avec littéralement tous mes voisins). Mes condotierre étaient plutôt une assurance, car il se défaisait des troupes de Cologne sans mon aide. Mais Cologne recruta ses propres mercenaires, via les condos de Milan, ce qui remettait les pendules à égalité. Malheureusement, Cologne fit appel à Milan trop tardivement, et il ne pu renverser le cours de la guerre. Cologne céda les deux provinces prises précédemment (Cassel et Brunswick) au Brandebourg. Je remboursai alors au Brandebourg ma dette de 200 ducats de la session précédente, tout en ayant au final fait aucune bataille dans cette guerre. Une affaire rentable, il faut l'avouer. Mes troupes "protègent"Berlin pendant que le Brandebourg se bat à Mayence. Je suis également toujours endetté et suis obligé de refuser l'event. D'autant plus que je compte déshériter mon roi (2/1/3) pour le remplacer par un bien meilleur souverain (5/3/5)
    Voir Berlin et faire du rien:
    Spoiler:

    La session se termine et j'ai quasiment finit de rembourser mes emprunts (plus que 2), ma corruption ayant également diminué de moitié. J'aurais pu rembourser les emprunts totalement, mais j'ai également construit 3 forts niveau 4, voir le chapitre sur la réorganisation de mes défenses. L'institution de l'imprimerie est également adoptée pour la modique somme de... 37 ducats. Oui, les avantages d'avoir 100% de son pays protestant. La session aurait pu en rester là, mais la Pologne attaqua non pas moi cette fois-ci, mais le Brandebourg. Dans un premier temps, il semble que l'Autrichien intervienne en laissant ses marches rejoindre le Brandebourg. En effet, l'Archiduc redevenu Empereur s'était légèrement offusqué que la Pologne déclare la guerre à un membre de l'Empire sans le prévenir, et ce pour la deuxième fois de la session. Et qui dit Ner vexé, dit Ner qui veut taper. Mais malheureusement pour le Brandebourg, les marches autrichiennes ne seront pas fiables et il acceptera la paix, cédant Stolp, sans faire appel à moi. Le lien avec mon allié le plus fiable depuis le début de la GPO (nonobstant sa transgression) et désormais coupé. Tout va évidemment bien se finir....

    Au final, encore une session mouvementée, mais relativement positive pour une fois. Je forme la Prusse, au prix du non-remboursement de mes emprunts et de la perte du lien terrestre avec mon allié.

    A l'attention des Gentils Organisateurs: Je souhaiterais de nouveau 50 DIP pour mes bonnes œuvres, merci.

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  • MiniaAr
    a répondu
    Envoyé par Nerros Voir le message
    C'est la zone la plus intéressante de la GPO, merci de l'AAR !
    Merci. Pour les fans, j'ai préparé cette fois-ci un double chapitre! (bon, c'est parce que j'étais absent l'une de ces sessions mais chut)

    Chapitre V (1529-1554) - Interlude Vulpin*


    *Pour l'érudition de mes lecteurs, vulpin veut dire "qui se réfère au renard", tout comme "lupin" veut dire "qui se réfère au loup". Ce n'et pas pas vraiment un adjectif que l'on a l'occasion d'utiliser régulièrement, il faut bien l'avouer. Le titre fait évidemment référence à mon remplaçant pour cette session.

    Piège à Goupil

    Il faudra être rusé pour se sortir de ce traquenard.

    Je vais la faire courte pour cette session où j'ai été absent et remplacé par Tails (a.k.a. Super-Sub). La diplomatie d'inter-session est orientée dans une unique direction: éviter la catastrophe de la session précédente où j'ai été en guerre avec (plutôt contre en vérité) tous mes voisins. Du coup, je contacte tous mes voisins et arrive à plus ou moins m'entendre sur les points suivants:
    Pologne: Il ne souhaite pas ma mort et ne prévoit pas de m'attaquer, à moins que j'agisse d'une manière contraire à ses intérêts. Ça ne devrait pas poser de problème, car j'ai donné comme instruction à Tails de faire de l'AFK dev, il n'y a donc pas de raison que la Pologne s'en offusque.
    Kiev: Il ne souhaite pas ma mort non plus, et m'a même aidé contre mes rebelles. Il reconnaît mon droit à me défendre en cas d'attaque, sous réserve que je ne prenne pas de provinces. Pas le choix, je signe.
    Suède: La raison principale de son attaque était de m'empêcher de former la Prusse. Comme cela m'est impossible suite à la prise de contrôle d'Ermland par le Danois, son objectif est atteint. Le deal pour l'achat de Novgorod est également abandonné, il ne devrait pas y avoir de problème.
    Brandebourg: Lui aussi a touché de prêt son rêve de former la Prusse, avant que le Danemark ne lui retire de ses doigts à la dernière minute. Je peux donc compatir (dans une certaine mesure...). Pas le choix non plus, je ravale ma fierté et je tente de me rabibocher avec lui. Un accord sera obtenu pour une intervention défensive en cas d'attaque, contre 200 ducats.

    Et donc, la session se passa sans anicroche, mon remplaçant ne voyant que peu d'action car tous les voisins respectèrent leurs accords et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, joie et félicité, la paix sur le monde et les joyeux enfants......
    ......
    ......
    ......
    Je vous ai bien eu. Evidemment, il n'en fut rien et la session se termine avec un manpower dans les chaussettes et - 3000 ducats d'emprunts en banque, le pays ravagé par les années de guerre. Bref, une session normale! Je vous ai bien eu aussi en vous disant que j'allais la faire courte!

    Comment en sommes-nous arrivé là? Encore une fois, cela peut se résumer par: "C'est la faute à Ivo!" (une proposition qui se vérifie de GPO en GPO). En effet, Ivo attaqua la Suède qui ne maintenait pas ses trois forts à la frontière, qui tombèrent donc en moins d'un mois, et Stockholm qui sera prise après seulement quelques mois de guerre. Après quelques batailles en Finlande, la flotte Suédoise coulée, le Danemark prit 3 provinces à la Suède (dans le nœud de Lübeck). En quoi cela me concerne? Et bien vous vous rappelez que je ne devais pas agir contre les intérêts de la Pologne? Le fait que la Suède sorte considérablement affaiblie, et donc soit potentiellement vulnérable à une attaque de ma part, suffit à remplir cette condition... La Pologne attaqua donc et le Brandebourg conformément aux accords lui me rejoint (ouf!).

    Derniers retranchements

    On met les barbelés!.

    La Pologne commence l'invasion sur mon fort de Kauen (Kaunas) en ex-Lituanie. Un fort hérité de l'IA qui n'est pas terriblement utile car placé en plaine. Mon remplaçant tente de briser le siège, mais en infériorité numérique cela sera un échec. Les pertes sont largement en ma défaveur et augurent d'une guerre plus que difficile.
    Les Hussards ailés sont de sortie:
    Spoiler:
    Le Brandebourg rejoint mon territoire après cette première bataille pour rendre le conflit équilibré (environ 100k de troupes de chaque côté). Le fort tombera rapidement malgré une tentative du Brandebourg et de mon remplaçant pour la reprendre et la Pologne pourra foncer sur ma capitale, Mittau, qui n'est malheureusement pas fortifiée (la capitale a été fixée là suite à la formation de la Courlande). Une première tentative pour briser le siège sera un échec, avec de lourdes pertes de notre côté.
    La capitale va tomber et c'est bien un Mittau:
    Spoiler:
    La capitale tombera rapidement, mais avant qu'un nouveau fort puisse être pris, une contre-attaque pourra être lancée après une longue phase de manoeuvre en Lituanie pour tenter d'affronter les Polonais dans des marais ou des forêts. Mais la bataille aura bien lieu dans la plaine de Mittau et les Polonais seront repoussés de ma capitale.
    Boutons les Anglais Polonais hors de France Lettonie:
    Spoiler:
    [
    Le siège sera alors mis sur Kauen pour tenter de reprendre le fort, qui sera repris après une tentative de la Pologne repoussée. Puis le siège sera mis en Pologne directement, sur la province de Grodno, tandis que les provinces non fortifiées en Prusse orientale seront reprises avec des mini-stacks. Fort heureusement, le fort de Grodno tombera avant la contre-attaque polonaise et l'alliance Courlando-Brandebourgeoise profitera donc du bonus de terrain et le Polonais se retirera judicieusement de la bataille avant de subir trop de pertes. L'accès à la capitale polonaise est désormais ouvert, mais le pays étant déjà fortement endetté, mon remplaçant offre une paix blanche à la Pologne qui est acceptée (ce que j'approuve).

    Evidemment, ce n'est pas toute l'histoire car pendant que la guerre était en cours, la Suède m'avait attaquée pour prendre mon vassal Pskov. Décidément cette Suède a une dent contre moi. Mais Ivo mit sa cape à nouveau, et intervint pour forcer une paix blanche, de même que la Ruthénie qui intervint de l'autre côté pour empêcher le Danemark de reprendre des terres à la Suède.

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