[MiniaAr]

Inter-session:
Le troisième problème, c'est que j'en ai un peu ma claque des attaques contre l'Empire qui se sont multipliées la semaine précédente. Je décide donc d'annoncer que je défendrai sans condition l'Empire, et de dire au Brandebourg et à la Prusse que j'irai récupérer Stolp au nom de l'Empire s'ils ne la reprenaient pas d'ici là. Je ne pensais pas avoir à réellement bouger, puisque je savais qu'ils prévoyaient une attaque en début de session. Et un certain Miniaar m'avait expliqué, un jour que je jouais la Prusse et que j'attaquais seul une PLC complète, que c'était pas spécialement dur. Je pensais donc regarder une promenade allemande vers Varsovie et ne pas avoir à bouger!

Je proteste, j'ai regardé la save est à celle de 1594 (donc au niveau de cette partie), il n'y avait pas eu de guerre PLC/Prusse. C'est tout de suite plus facile quand on doit pas se battre day one et à chaque session contre un voir plusieurs ennemis!

[Brave Sir Robin]

A mi-session, je décide de tenir mon engagement de l'inter-session et d'aller chercher Stolp. Je mobilise mon armée, et attaque la Pologne. Le joueur râle un peu, ce que je peux comprendre, mais choisit en définitive de ne pas se défendre et de rendre la province au Brandebourg. Pour le coup, je suis assez content qu'il ne se défende pas, je suis un traumatisé des guerres polono-autrichiennes, je sais à quel point la qualité polonaise peut être létale pour un autrichien.

J'aurais bien aimé essayer de me défendre cependant étant donné que je sortais d'un guerre, gagné, mais ou je n'avais rien pris personnellement et qui m'avais laissé vide de mon mp et riche de trois ou quatre emprunts... enfin, eus -je été au moyen de me défendre que cela m'aurais été à mon avis tout aussi préjudiciable au vus de la différence numéraire de nos armées qui s'établissait à peut prêt du simple au double.
Et les 10 de dev que représentait la province ne valaient surement pas que je ruine le pays.

En se qui concerne le move initial sur le brandebourg il est évident que la la guerre était quasi auto win mais je me suis dit que prendre 10 de dev à quelqu'un qui venait allègrement d'en prendre 40, (à Cologne), c'était pas non plus si abusé que ça.
Donc oui je trouve le retour de core assez injuste, surtout qu'il a eu une chance de le récupérer quand il ma attaqué day one avec la Prusse, (alors que je n'avais pas pus faire de diplo inter session étant simple remplaçant), une guerre qui était, je pense, à leurs avantage, (dev, FL, MP cumulés plus important que moi) et qui selon moi aurait du mettre un terme à la contestation de ma légitimité sur cette province, surtout au vus de la paix plus que clémente qui a était conclus.

[Neroonian]

(alors que je n'avais pas pus faire de diplo inter session étant simple remplaçant)

Là-dessus, je suis complètement d'accord, et je pense qu'il serait bien que ce soit très vite tranché par les GMs, en ta faveur. Sur la guerre, j'ai attendu autant que possible pour te laisser te remettre de la précédente, mais je me doute que tu étais moins frais que moi.

[Neroonian]

Inter-session:

Bon, quand on a un désastre bourgeois sur le dos sur une Autriche, le but principal de l'inter-session est assez simple, trouver des moyens de ne pas trop le payer. Je contacte donc mes voisins impériaux pour être sûr de pouvoir appeler quelqu'un en cas d'attaque de l'un de mes mastodontes de voisins. Je trouve assez facilement des soutiens, et même de quoi les doubler, au cas où le premier serait occupé. Les impériaux me sont fidèles dans un moment difficile et c'est très précieux. J'en informe bien entendu mes deux adversaires potentiels: le but n'est pas d'avoir à appeler mes alliés potentiels, mais surtout de convaincre les deux que je ne suis pas si vulnérable durant la période. Le Hongrois reprend son idée de guerre "amicale", bien sûr à la fin de mon désastre. J'accepte le principe, mieux vaut une guerre certaine post désastre qu'une bonne chance de l'avoir pendant.

Le second dossier, c'est l'Empire: je ne suis toujours pas royaume, parce que je ne suis toujours pas électeur, malgré mes pertes temporaires du trône impérial. La mort de Naples va entraîner la formation de l'Italie par la Toscane. Qui dit Italie, dit perte de tous les malus italiens, qu'ils soient liés à Rome, la papauté ou... l'Empire. Je décide donc de lui proposer une réintégration dans l'Empire, par élection du Roi d'Italie au trône impérial. De la sorte, il donnera en contrepartie un électorat à l'archiduché et en obtiendra par la suite un en retour. Lui récupère les bénéfices de la première réforme, je récupère mon électorat ( et un call to arms sans alliance quand la France l'attaquera ce qui évitera quelques désagréments!), et l'Empire revient à ses frontières originelles. Nous pourrions même générer des points impériaux, et peut-être envisager de passer une seconde réforme.


Guerrrrre:

Je passe les premières années de la session à patienter le temps que mes bourgeois reviennent sous les 60% , en préparant la guerre à venir. Le problème, c'est que c'est compliqué de préparer une guerre avec un malus -25%MP et FL et une tradition qui baisse. Je ne peux pas vraiment stacker du MP au-dessus de ma limite comme contre le français, même si j'essaye de limiter la perte. Je ne peux pas vraiment entraîner non plus, je suis déjà limite financièrement avec +30 sur ma FL. Comble de la malchance, je perds rapidement mon excellent général, et Johan, mon monarque depuis deux sessions. Et avec lui l'Empire, puisque les électeurs ont accepté de voter pour l'Italie qui réintègre ainsi le SERG.

Je suis donc assez loin de mon maximum quand la guerre avec la Hongrie se déclenche, 20000 sous ma FL et 30k sous mon MP max. Le Hongrois assiège Vienne et j'y vais dès que mon armée est prête. Cette première s'engage par 3 jets catastrophiques, et malgré la soudaine arrivée par la mer de l'IA espagnole qui s'offre ainsi sa première guerre pvp de la GPO, c'est une défaite assez nette. Je renforce sans cesse mes effectifs pour me rapprocher de ma FL que je n'atteindrais que dans les dernières batailles, et c'est reparti. Le gros de mon armée avec tous les mercos passe par le Sud du pays pour aller attaquer un des stacks de réserve hongrois sur Sopron, c'est une nette victoire qui laisse 20000 hongrois dans les blés, mais je ne parvienspas à stackwype ce simple corps isolé: c'est que le hongrois est assez largement au-dessus en qualité, puisqu'il est sous âge d'or, a ses cosaques et aura même un event +20% de moral en fin de guerre. Surtout, il ne vient pas au secours de son armée, restant sur le siège de Vienne. Je suis donc obligé d'y aller, avant que le corps d'armée vaincu ne revienne.


Cette deuxième bataille de Vienne est une boucherie, avec 194000 hors de combat. Le hongrois perd plus d'hommes que moi, environ 30k de plus, et je pense l'emporter avec la sortie de la garnison du fort, mais les 30k vaincus à Sopron ont le temps de revenir dans la bataille et c'est une nouvelle défaite qui entraîne la chute de Vienne.

Le Hongrois part alors vers la Bohème. J'y retourne avec encore un peu plus d'hommes et cette fois, c'est une victoire nette, sur Koniggratz avec 115000 morts côté hongrois et 77000 de mon côté. Je me doute bien qu'une victoire en +2 n'est pas très significative d'un retournement, mais je décide d'aller essayer de reprendre Vienne rapidement, sans succès. Le hongrois revient, la bataille s'engage clairement mal, je retraite illico avec mon moral. Inutile d'aller au bout d'un truc perdu d'avance. Skarn s'enflamme, retourne sur Konnigratz et lance l'assaut. Je m'inquiète que ça puisse faire tomber le fort (quand je vois le résultat d'un tel assaut le lundi, je me dis que j'ai certainement tort, j'avais guerre gagnée si je laissais l'assaut aller au bout pour tomber sur une armée hongroise laminée) et mon armée a quasi tout son moral, j'attaque donc l'armée hongroise en plein assaut et c'est une seconde victoire, très nette elle-aussi.

Mon mp s'épuise rapidement, et je vois que le gros de l'armée hongroise retraite sur Presbourg, à ma frontière. Je le poursuis: je ne pense pas spécialement réussir à stack wype, mais je me dis qu'une seconde victoire d'affilée me permettrait de gratter une paix blanche. Seulement voila, c'est la Hongrie sur ses terres et ça régénère la moitié de son moral chaque mois. Je tombe sur une armée déjà remontée, en un seul tic, et la bataille est une claire défaite d'où je retraite au plus vite. Je négocie donc durant ma retraite une petite paix, où l'Autriche reconnait sa défaite: le hongrois est lui-aussi à bout de ressources.

Cette guerre est la nouvelle guerre la plus meurtrière de l'histoire (en attendant la 376e guerre prusso-polonaise!), je la termine quasi à bout de MP et avec 2400 ducats d'emprunts. C'est donc une défaite, mais une défaite du genre qui rassure: j'ai frôlé le match nul, et peut-être même la victoire, si je laisse l'assaut aller au bout, contre une Hongrie à l'apex de ses capacités, sous âge d'or, armée noire et event, alors que je commence pas spécialement en position de force. Je m'en satisfais assez aisément.

On rate toujours des choses pendant une guerre: une nouvelle guerre a éclaté entre Prusse-Brandebourg et Pologne. Et l'Empereur italien est parti aider. Si j'avais été attentif, je l'aurais surement dissuadé, parce que ça ne pouvait que pousser à ce qui allait suivre: le français l'attaque, alors que les armées italiennes sont en Allemagne du Nord. J'ai une assez bonne idée de ce que le français peut sortir, et je vois les armées italiennes sur mes terres. L'italien n'est pas à la moitié de la FL française, il n'a aucune chance seul. Le français veut récupérer une province de plus, au motif que l'italien blobbe le napolitain. Ca se défend, mais je n'ai aucune raison de l'accepter, et voir une province qui devait originellement me revenir finir dans la poche du français, ça me resterait un brin en travers. Je rejoins donc . Il n'y a rien de plus horrible que de remonter son entretien avec une armée mercenaire à mi-effectif alors que tu as déjà 2400 d'emprunt: je suis à -500, et je reprends immédiatement 2 emprunts. Je n'ai plus de MP et informe immédiatement l'italien que mes armées de réserve en MP resteront en Bavière.


L'italien vient d'être battu sur Valais malgré le bonus def et le fort tombe dans la foulée. Fort heureusement, ce n'est pas le casus belli, qui est sur Piémont: nous pouvons donc rester en défense et attendre le choc. Mon armée se place en embuscade en Suisse et le français mord à l'hameçon, envoyant un stack faire le siège de Berne sans penser que je l'attends. C'est un stackwype pour un corps de 19000 français. Celui-ci se reforme et revient sur Berne avec tout. Nous y allons aussi, et je dois ramener mes stacks de MP que je gardais en réserve, parce que malgré la supériorité numérique et le bonus, ce n'est pas si large que ça. C'est une petite victoire, mais ça suffit à gratter la paix blanche, il n'était de toute façon pas envisageable d'aller chercher plus dans mon état.


Le stack wype sur Berne:

Et l'explication décisive au même endroit:

En bonus, je décide de faire de la merde: je ne vois pas que l'Italie m'a également appelé contre la Pologne et je casse immédiatement après la paix blanche l'alliance avec lui pour respecter la règle. -2 de stabilité...


Le pays est mal en point à la sortie de ces deux boucheries ( et je n'ai toujours que 50 de tradition, après presque 500000 morts, tout va bien). J'ai aussi pris du retard en construction. Je décide donc d'oublier pour un bon moment les conseillers supérieurs à 1. Je génère presque 80 ducats de bénéfice, ce qui me permet de rembourser assez vite les emprunts en fin de session et relancer les constructions, surtout celles des moulins, importants pour mon pays. Je décroche par contre un peu en terme de développement, la Hongrie me dépasse nettement durant la session , et la France s'envole presque 300 points devant, mais j'ai un gros stock de points à mettre sur les universités à venir, pour rattraper un peu.