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Neroonian
Vétéran roublard
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#1
De l'Aar au Danube (Autriche, GPO du dimanche)
06-10-2019, 12h41
Ca y est, je me Stellarise. 4e fois sur l'Autriche, et second AAR sur le pays. Désolé, il y aura donc fatalement de la redite.
Préambule:
L'Autriche, c'est classe. Empereur du SERG, 50 de FL au start, la mine d'argent la plus riche au monde (avant les 3 effondrements à venir et la découverte du Potosi), une jolie couleur, et pleins de rivières magnifiques, Rhin, Aar, Danube, Moldau, Drave,... Ca permet de mettre des tas de jolies photos. Mais à part ça, ça reste fragile: on commence avec autant de dev que des pays considérés comme des mineurs, des revenus totaux proches des revenus commerciaux de l'anglais ou des revenus fiscaux français, le MP et la FL sont horribles, derrière le cache-misère impérial, qui va nécessairement s'effriter rapidement.
Il faut aussi prendre en compte ici le start spécifique de la GPO du dimanche:
-Pas d'ottomans. D'un côté, c'est cool, on n'aura pas à aller 10 fois en rando à Kiralyfold pour stopper la marée turque (ou timouride à l'occasion...) . D'un autre côté, l'ottoman, c'est aussi ce qui permet habituellement de maintenir des liens étroits avec la Hongrie Venise ou même la Pologne. Là, il n'y a pas de grand méchant loup derrière lequel se cacher, on est plus exposé à l'Est, et ça, vu la situation de Vienne, ce n'est pas une bonne nouvelle.
-Pas de Venise. Tout le monde me le répète, c'est génial, je vais avoir Venise. Yep, c'est cool, je vais probablement avoir 80-100 de dev de plus ( et encore, ça suppose une absence de perte par ailleurs). Mais je tiens le pari, jamais ces points de dev ne rapporteront autant que 15%-20% de prod apportés par une rep marchande sur un noeud bourré de fer et jamais le commerce de Venise ne sera exceptionnel pour l'Autriche avec un Milanais très présent sur le noeud et peu de capacités à feed celui-ci. Et surtout, diplomatiquement, le front vénitien était en général admirablement calme. En 3 parties sur l'Autriche, je n'ai jamais fait une guerre directe avec Venise et c'est assez logique: lui a sa limite de provinces, moi intérêt à le garder en bonne santé et la frontière est montagneuse. Là-aussi, la disparition de Venise va me créer une frontière plus active avec un italien qui pour l'instant ne veut bien sûr pas Venise, mais qui la voudra fatalement un jour. Surtout la situation italienne, d'un jeu à 3, devient un jeu à 2, avec tout ce que ça suppose en terme de précarité de l'équilibre.
Diplomatie de départ:
Contrairement à mes habitudes sur l'Autriche, qui se résumaient à " je suis d'abord Archiduc d'Autriche et ensuite Empereur", je décide cette fois de m'investir un peu dans le fonctionnement de l'Empire. Sans aller jusqu'à définir les frontières, je surveille un peu qu'aucun partage ne se transforme en vol avéré, au vu du relatif déséquilibre d'expérience des joueurs du SERG. Surtout, je fixe à mes impériaux quelques règles:
-On vote pour l'Autriche.
-On ne vassalise pas d'électeurs.
-On fait en sorte que l'Empereur ne soit pas appelé aux armes.
-On n'appelle pas d'extérieurs à l'Empire en guerre de conquête dans l'Empire sans l'accord de l'Empereur.
-En contrepartie je défends les joueurs de l'Empire inconditionnellement d'attaques extérieures à l'Empire jusqu'en 1500.
-A partir de cette date, je les considère comme autonomes, et protection et vote se négocieront au cas par cas.
Ca semblait simple, et pourtant...
J'encourage aussi différents pays à rentrer dans l'Empire, le Danemark, la Livonie, et Naples s'avérant être intéressés. l'Empire s'étendra d'Anvers à Novgorod et d'Oslo à la Sicile, si tout va bien.
Evidemment dans le même temps, je suis quand même Archiduc d'Autriche: je négocie donc aussi mes frontières, assez facilement finalement, avec mes voisins.
Le start de la lose:
Le start autrichien, plus que beaucoup d'autres est extrêmement dépendant d'éléments extérieurs qui peuvent facilement le faire dérailler. Et quand quasi tous tournent pique, et bien ça devient difficile. Et pas de chance, c'est le cas:
-La Bourgogne m'a en rivale au start. Une chance sur trois maximum. Bon, ce n'est pas tragique, j'aurais préféré m'allier à elle, histoire d'avoir ses 40k sous le coude si besoin, mais on peut faire sans. Par contre, il faut faire en sorte qu'elle ne s'allie pas à la Suisse, sans quoi on dit au revoir à celle-ci.
-Le contre classique dans cette situation, c'est de s'allier soi-même avec la Suisse, d'attendre que la Bourgogne ait ses alliances, puis de break avec la Suisse qui s'alliera ailleurs. Je lance donc une alliance à la Suisse, et bim elle refuse, ce qu'elle ne fait en principe jamais, la Bourgogne a du envoyer en simultané. Super. Suisse intouchable pour la session, plus gros risque d'appel aux armes de la Bourgogne par la Suisse dans l'Empire. Et une voie d'expansion fermée. ( Et là, tu te dis que si tu n'as pas la Suisse, le titre de cet AAR va être dur à porter).
-La Bavière est alliée à 4 IAs, la Bohème aussi, j'ai un accord avec Milan et la Hongrie pour ne pas toucher Venise session 1, les options s'amenuisent.
-Géronimo, l'évèque de Cologne décide d'attaquer Aix la Chapelle, une cité libre, après un mois de jeu. Je suis appelé aux armes alors même que je suis en train de monter mes relations avec lui pour la mission bohémienne. Je refuse donc, et c'est parti pour -1 de réputation diplomatique pour la session entière. Pratique quand on compte diplo-vassaliser dans l'Empire... Qui plus est la guerre tourne mal pour Cologne. Et je ne peux pas l'aider puisque je ne peux pas rejoindre une guerre offensive contre une cité libre. Je lui dis de se rendre, escomptant que la cité libre ne demandera pas de territoire, ce qu'elle fait effectivement. Ca commence fort.
Du coup, on part sur du plan C voire D: l'Alsace est rapidement prise, son fort est très pratique, il aimante littéralement les IA en guerre, une guerre contre le Bade permet d'un peu casser le réseau d'alliance de la Bavière, puis j'avance la date de la guerre avec la Bohème que j'envisageais plus tard. Celle-ci est très simple militairement, puisqu'on se retrouve à l'attaquer avec la Hongrie, la Pologne, le Brandebourg et le Danemark, mais difficile techniquement puisque je dois attendre tranquillement que 3 personnes aient fait les sièges avant d'y aller.
J'enchaîne avec mon plan habituel sur la Bavière, je l'attaque avec Augsbourg et le Palatinat, je prend une province, en donne deux à chacun de mes compères, relâche la Bavière et demande à mes deux ex-alliés de lui rendre un territoire illégitime chacun. Dans la foulée, Ansbach devient diplo-vassalisable avec quelques péripéties et il devient ma première marche. Normalement le Wurtemberg le devient dans la foulée, mais j'ai -1 de réputation et ça rate à quelques points. Du coup, je l'appelle aux armes contre le Bade, je lui donne les deux provinces, lui en fait recracher une, et diplo-vassalise le Bade. En fin de session, je lance l'extension de la Bavière, avec une conquête de Salzbourg donné à l'IA, puis des reconquêtes sur Augsbourg et le Palatinat. Au total, c'est loin d'être génial, rapporté par exemple à mon AAR autrichien précédent, puisque j'ai la Suisse entière en moins, pour seulement le Bade et Salzbourg en plus.
Dans le même temps, ça continue à cafouiller un peu dans l'Empire: Poseidon sur Naples attaque sans être rentré dans l'Empire Sienne ( -10 d'autorité impériale et re-1 de réput diplo pour moi), puis Kiev attaque Gênes sans me prévenir dans le plus grand des calmes. Je préviens donc solennellement: le prochain qui m'appelle aux armes comme Empereur sans me prévenir avant, je viens en guerre avec tout ce que j'ai sous la main. Malgré tout, on arrive à intégrer le Danemark, la Livonie et Naples dans l'Empire, et du coup à valider assez facilement la première réforme. Comme je m'ennuie en attendant la fin des trêves en fin de session et que j'ai une relation libre, je m'amuse à faire entrer l'Albanie puis Corfou dans l'Empire. 3 points impériaux gagnés que la Bourgogne vient anéantir en attaquant Liège ( je ne rejoins évidemment pas). Malgré tout, la seconde réforme devrait être possible, nous avons une trentaine de provinces à entrer.
Les bonnes nouvelles viennent du front intérieur: j'arrive à proc les réformes radicales dès 1446, ce qui me permet de passer les premières technologies en premier et de récupérer pas mal d'innovation, je termine la session une courte tête devant la France sur ce plan avec déjà 7 d'innovation, miraculeux, vu le leader autrichien et l'absence d'humiliation. Surtout, je mène quasi toutes les guerres avec l'armée sans entretien, et malgré quelques frayeurs, ça passe, et je termine la session avec le pays rempli d'églises, quelques-unes construites sur mes vassaux et quelques économies.
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Neroonian
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06-10-2019, 12h42
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MiniaAr
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#2
06-10-2019, 18h36
J'annonce solennellement mon alliance perpétuelle avec la France pour empêcher l'Autriche d'obtenir la province détenant l'Aar.
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Soga
Tacticien du dimanche
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#3
12-10-2019, 21h09
Très propre cet AAR
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Neroonian
Vétéran roublard
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#4
13-10-2019, 10h33
Inter-session:
Une fois n'est pas coutume, je passe très peu de temps en diplomatie durant la semaine. Les occasions étaient pourtant là, entre la guerre froide italienne et les débuts de tension à l'Est, perceptibles dès la première session. Mais je ne souhaite m'impliquer dans aucun des deux conflits, n'y percevant pas de menace directe pour moi et assez peu d'espérances de gain. Je me contente donc d'organiser le dépeçage de Venise avec les 3 pays concernés, et de vérifier que tout va bien pour les impériaux.
Je passe par contre beaucoup de temps à hésiter sur mon build de doctrines: le seul bon côté d'être en retard, c'est qu'on choisit en fonction des décisions de ses voisins. J'ai passé en session 1 un accord avec le français, selon lequel nous ne prendrions ni l'un ni l'autre défensive. Elle est une des pires doctrines militaires dans un build, quasi aucune politique décente, un apport en qualité inférieur à qualité ou offensif et un apport en ressource pratiquement nul. Le choix logique serait donc de ne pas la prendre. Seulement voila, dans une guerre early équilibrée, si un ennemi a défensif avec deux points et que tu ne l'as pas, tu as d"office perdu. C'est donc un dilemme du prisonnier: le choix optimal est que personne ne la prenne, mais comme tu crains toujours que quelqu'un l'ait face à toi, tu la prends. Dans mon cas, les données du problème sont complexes:
-j'ai donc ce pacte avec le français, et il est parti sur qualité. Sur une France, cela annonce probablement un build qualité-religieuse-quantité qui se confirmera durant la session. Le français aura donc et du moral et beaucoup d'hommes à la 3e doctrine, et je dois être capable de plus ou moins suivre, même de loin.
-si la France est sans doute mon principal antagoniste, il n'est pas le seul, et pour le coup, mes autres voisins ont tous pris défensif, à l'exception du milanais.
-je ne peux pas partir sur le même build que la France sur l'Autriche, le pays ne peut pas vraiment se passer d'éco, même si à court terme, j'arrive à build le pays et à tenir l'inflation sans, et quantité ne m'apportera de toute façon pas autant de FL et de ressources qu'à lui.
Je décide donc de rompre mon accord avec la France, prendre défensif en premier, et enchaîner avec influence, qui sera mon équivalent à quantité. De la sorte, j'aurai moi-aussi et du moral et de la quantité à la 3e doctrine, même si ce sera sans doute un peu moins que la France dans les deux. La doctrine me permet d'annexer les vassaux à -60% au maximum, elle devrait être proche d'économie en terme de conservation de points de monarques, et intérêt annexe, je suis le seul à l'avoir choisi, ce qui m'assure 7 points d'innovation sans effort.
Blob épisode 2 :
La session commence avec deux joueurs absents de l'Empire, et c'est évidemment très désagréable, avec des IAs qui attaqueront certains impériaux ou s'allieront avec des cibles potentielles. Pour ma part, comme prévu, j'attaque avec une première guerre contre Venise et la conquête des deux belles provinces de Trévise et de Frioul. Je vois bien que jamais l'ensemble de l'Italie ne rentrera dans l'Empire avant 1490 au vu de la dispute des deux italiens et de l'absence du napolitain, mais je tiens à tenir ma part du contrat en entrant ces deux provinces. La guerre est une formalité et le domini di terraferma vénitien passe avec quelques siècles d'avance sous le contrôle autrichien. L'Empereur rentre à Aquilée, où il rétablit le patriarcat, le plus important de la chrétienté après la pentarchie, et en fait le chef de l'Eglise autrichienne.
La Basilique d'Aquilée, siège du patriarcat rétabli.
Deux belles provinces italiennes en conquête, c'est 50 d'AE pile. Autant dire que ce sera pratiquement les seules conquêtes de la session, avec une rapide reconquête en faveur du Bade. Pour autant, pas question de paix, j'enchaîne les guerres toute la session, que ce soit pour casser des réseaux d'alliances en faveur de mineurs allemands, récupérer des sous, et surtout maintenir un maximum de trêves au cas où il faudrait se prendre une petite coalition temporaire. Comme en plus, les pays voisins décident d'attaquer l'Empire pour y prendre qui Raguse, qui Corfou, et bien ça ressemble vite à ça.
5 guerres en cours? Entretien à zéro.
Evidemment, du coup, il ne faut pas trop espérer monter la prospérité ou baisser rapidement l'autonomie, j'ai du avoir 2 ans de paix sur la session au maximum. L'économie repose donc sur les tributs et les transferts commerciaux imposés, et finalement, ça ne fonctionne pas si mal. Avec des revenus finalement assez moyens, l'Autriche arrive néanmoins à construire pratiquement 4000 ducats de bâtiments durant la session, dont les 5 premières manufactures de la partie, concentrées en Basse-Autriche. Avec l'annexion de la Bavière, l'économie autrichienne devient du coup presque correcte, et finit la session à la 4e place, dans un mouchoir de poche avec ses voisines Hongrie et Byzance, loin derrière l'Angleterre et la France. Encourageant, même si ça ne va pas durer, les coloniaux et les gros asiatiques vont très vite passer devant.
Au milieu de ces multiples guerres, l'une est à signaler: la Bourgogne alliée à la Castille qui a dû oublier de décocher " rejoindre les guerres" et se pensant soutenue, attaque donc la France. J'attends avec d'autres vautours comme Louissama qu'elle soit assez affaiblie pour attaquer la Suisse sans que l'IA rejoigne, brisant ainsi l'alliance. Je fais une rapide paix avec la Suisse, m'estimant payé par la rupture de l'alliance, mais immédiatement, la Bourgogne décide de la garantir.. Quand ça veut pas...
Au plan interne, Ladislas le Posthume, mon héritier (celui qui meurt en tant que roi de Hongrie sans mourir en tant qu'héritier autrichien...) finit par mourir, tandis que Frédéric III s'accroche. Je suis temporairement sans héritier, puis arrive Maria Carolina (2-5-5). C'est très correct, mais c'est une femme, ce qui signifie qu'il faut en urgence valider la Pragmatique Sanction qui autorise les femmes à devenir Impératrice (ce qui repose d'ailleurs sur une erreur, puisque la Pragmatique Sanction visait juste à ce que Marie-Thérèse hérite des terres Habsbourg, pas à ce qu'elle devienne Impératrice, ce qu'elle ne sera jamais.). Après quelques instants de stress pour gratter les derniers points, la Sanction est décrétée et Maria-Carolina devient officiellement Reine de Rome. Elle succède à son père après une brève régence en 1481 ( 42ans de règne pour Frédéric III, ça semble beaucoup, mais c'est encore 12 ans de moins qu'historiquement).
En toute fin de session, alors que j'envisageais une petite pause dans les guerres incessantes, la Suisse, contrôleuse papale, excommunie Venise. Une province à 30 de dev à AE réduite, ça ne se refuse pas, et avec mes voisins, nous repartons donc immédiatement en guerre. La flotte vénitienne est encore suffisante pour bloquer l'accès à la lagune. J'avais anticipé, et proposé au roi du Maroc de venir s'occuper la flotte vénitienne contre un dédommagement monétaire, mais j'avais oublié que c'était Aikiko et qu'il allait bien trouver une guerre à mort à faire en early. Je fais donc la même proposition au duc du Danemark qui est très heureux de venir piller une des seules cibles ayant échappé à ses ancêtres, et sera récompensé du titre d'Amiral de la Flotte Impériale à titre héréditaire. Maria Carolina fait donc son entrée dans Venise.
Entrée des fr.. heu autrichiens dans Venise.
Je termine donc la session avec ma part de Venise intégralement conquise et une AE relativement basse, bonne surprise. Seule la Suisse résiste encore et toujours... Il va falloir trouver une solution.
Très propre cet AAR
Merci.
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Neroonian
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13-10-2019, 12h22
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MiniaAr
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#5
13-10-2019, 19h15
0/10, l'Aar est toujours à 300km de la frontière autrichienne...
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Neroonian
Vétéran roublard
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#6
14-10-2019, 12h11
Inter-session :
Deux axes principaux cette semaine:
-l'autorité impériale frôle les 50, permettant l'adoption de la seconde réforme. Le problème, c'est qu'elle va entamer sa descente très rapidement, entre la sortie de l'Italie de l'Empire et l'apparition du protestantisme. Je décide de consulter la Diète Impériale, laissant le choix aux électeurs entre une tentative d'obtenir la réforme ou une suppression de l'ensemble des cités libres permettant leur blob sans effort. La diète choisit très largement de tenter la réforme.
-je cherche à impliquer des gens contre mon principal adversaire, la France. Je ne pourrais jamais tenir seul une France Qualité-Religieuse-Quantité jouée par l'un des meilleurs joueurs de mundus (la dernière fois, c'était Miniaar, ça allait), il faut donc a minima que des gens se sentent un brin concernés par le conflit. Milan a vassalisé la Savoie sur Coni. Il a donc des cores sur la province de Savoie ainsi que sur deux provinces suisses. Je décide donc de lui proposer un accord : s'il prend et s'engage à défendre la Savoie (province) avec mon soutien, je lui cède deux provinces qui devaient me revenir, le Valais et Genêve. De la sorte, il aurait lui-aussi un front avec le français et serait susceptible de m'aider. Avec quelques réticences, Milan accepte l'idée.
Session 3 :
J'ai vécu la semaine passée sur une autre GPO une de mes pires soirées en multi EU4, le genre de session où strictement tout tourne contre vous. Ce soir, ce sera le retour de karma, la session où même ce qui semble tourner mal tourne bien.
Et ça commence après quelques secondes: le français qui a dû repérer le move dans la semaine, menace de guerre la Suisse pour la Savoie. 23 de dev dans l'Empire en menace de guerre, c'est plus de 50 d'AE et le français n'était même pas à zéro. Autant dire qu'une coa se forme et que je peux y entrer, ce que je fais. Je termine rapidement les deux guerres contre les IAs en cours et je me prépare rapidement, portant l'armée à 60000 hommes. Elle est commandée par cet homme, Oscar Alvintzki.
Comme je vassalise en quelques instants le Palatinat en début de session, j'ai deux des trois meilleurs généraux de la planète à la tête de mes troupes, quasi autant d'hommes que la France à moi seul, et je ramène dans la coa la Bourgogne qui annule quasiment le réseau de forts français et une demi-douzaine de mineurs allemands. Autant dire que c'est gagné d'avance et que le français le sait bien, qui se rend après quelques secondes. Je lui envoie une paix modérée, qui lui enlève la Savoie et me donne une humiliation. C'est bien moins que ce qu'il était possible de demander ou que ce que les IAs auraient demandé, mais ça reste dur, le français garde son AE sans garder la province et se bloque donc pour une bonne demi-session. L'humiliation lui coûte sans doute sa projection pour une partie de la session. J'ai le choix entre rendre la Savoie à la Suisse ou à la Savoie. En vertu de mon accord d'inter-session avec Milan, je décide de rendre à sa marche savoyarde.
Je reprends ensuite mes guerres en Allemagne du Sud. Je décide de dépasser les 50 d'AE en Allemagne du Sud pour accélérer mon blob, et surtout celui de mes futures marches. Pour que ça fonctionne, je dois maintenir des trêves incessantes avec toutes les IAs pour qu'elles ne puissent constituer une coa. Et c'est parti: Berne est prise sur la Suisse, Augsbourg, Ravensbourg deviennent des marches, le Palatinat un vassal à qui je confie le Wurtemberg.
Les choses se passent un peu moins bien à l'échelle de l'Empire: 1490 survient et nous perdons assez vite l'Italie, même si Milan dans un beau geste nous permet de gratter 5 points de plus. Nous parvenons donc aux 50 nécessaires à la réforme, mais les mineurs ne votent pas en sa faveur ( le fait que j'enchaîne des guerres contre eux y est certainement pour quelque chose...). J'essaye de monter rapidement quelques relations, et j'hésite à demander à un extérieur à l'Empire de l'attaquer pour qu'en le défendant que je gagne des relations, mais c'est plus ou moins voué à l'échec.
Surtout que soudainement, Maria Carolina meurt sans prévenir et sans héritier, à 25 ans, après 10 ans de règne. En réalité, elle a eu brièvement 3 héritiers, mais comme ils étaient très faibles (inf à 7) et que je génère des quantités de prestige avec mes guerres incessantes, je les ai déshérité dans la seconde: autant je craignais de perdre l'Empire en session 1, autant cela devient un risque acceptable en session 3 : l'Empire ne rapporte plus que 15 de FL environ, tandis que le pays frôle les 60 à lui-seul. Et le risque acceptable survient, perte de l'Empire qui passe à la Hesse, perte des Habsbourg. Pour autant, la chance me sourit, l'archiduc complètement random qui arrive sur le trône est très correct: Albrecht VI von Wurttemberg, 5-3-5 de son état. Surtout, je sais qu'il existe un event spécifique à l'Autriche, qui permet le retour des Habsbourg:
https://eu4.paradoxwikis.com/Austria...bsburg_Dynasty
Je vire donc deux héritiers supplémentaires et assez vite, je récupère la merveille: Joseph de Habsburg, 6-5-5 en héritier.
Plus que 6 ans! A cet event très positif s'ajoute le proc des quelques bons events autrichiens de début de partie, le Reichshofrat (+1 de réputation diplo, -5 de coût des doctrines), le Generallandtag ( -0.02 d'autonomie mensuelle jusqu'à la mort du dirigeant) et la Procession triomphale ( +1 de prestige jusqu'à la mort du dirigeant). Comme en plus, je ne suis plus Empereur, je peux désormais attaquer les cités libres tranquillement, ce que je fais. Le dépeçage de la Bourgogne se profile et je fais le vautour, stabilisant ma PP au-dessus des 50 pour toute la session.
Autant dire qu'un plan interne ça commence à aller. Durant tout le début de session, j'économise un maximum, parvenant à valider la mission des 2000 ducats, qui contribue à ma maîtrise progressive de l'inflation autrichienne. J'ai environ 2500 ducats à la tech 8 pour les centres de recrutement. Et c'est parti, ils seront tous construit sur mes provinces personnelles et sur mes marches avant la fin de la session, m'assurant une FL très proche de celle du français pour l'instant non loin des 80. J'ai également assez de points pour commencer un petit plan de dev, modeste comparé à ceux du français ou de l'anglais, mais ça devrait s'accélérer. En fin de session, j'active la mission réduisant le coût d'annexion et je lance l'intégration de la Bohème qui devrait être rapide. J'ai hésité à tenter un héritage direct, mais il faut pas trop pousser sur la chance.
D'autant qu'elle continue à me sourire: le protestantisme apparaît, mais alors qu'il devait avoir un bon 50% de chance de tomber sur l'un des mineurs allemands du Sud, il proc sur Avignon, vassal français. Bon, ça m'empêchera pas de subir les events hussites ou les autres centres de conversion, mais au moins, je ne serai pas seul à souffrir.
Bon par contre, même avec de la chance, les mines d'or, ça ne me réussit toujours pas: Tyrol, que je n'ai pas développé, s'effondre de 4 à 2 de prod...
NP, j'ai eu le temps de construire le centre de recrutement avant de perdre le slot de bâtiment! Au passage, on voit l'armée autrichienne tout donner dans deux guerres...
Et oui, Miniaar, je n'ai toujours pas les sources de l'Aar.
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Neroonian
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MiniaAr
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#7
14-10-2019, 12h43
Ça châtie bien, mais l'histoire a bien prouvé qu'il pouvait rien se passer de bien grave pour des Habsbourgs qui manquent de respect aux Prussiens....
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Neroonian
Vétéran roublard
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#8
24-10-2019, 22h42
Inter-session:
Deux priorités cette semaine:
-Au Nord, Cologne a perdu une guerre contre le Brandebourg, et se trouve en situation difficile, une autre défaite grave signifiant sans doute la mort. Le problème, c'est que tout mineur impérial en difficulté a logiquement tendance à aller chercher un gros à son secours, et que Cologne peut assez facilement le trouver en France. Et ça, c'est jamais bon pour l'Autriche ou pour l'Empire. Du coup, anticipant ce problème, je décide d'essayer de pacifier la zone, le temps que le blob se termine et les différents pays se renforcent. J'obtiens assez facilement du Brandebourg un engagement à ne pas attaquer Cologne la session à venir. Il souhaite en contre-partie que je le défende en cas de backstab pendant qu'il fera une guerre à l'Est, ce que j'accepte d'autant plus volontiers que j'ai déjà l'engagement de Cologne dans cette trêve. Un prix Nobel bien mérité, un.
-Toujours côté français, il est évident que celui-ci ne va pas rester sur la petite défaite de la 3e session et va vouloir reprendre la Savoie. Je resserre donc durant la session mon alliance avec Milan, pacte défensif contre la France. C'est une bonne alliance pour moi, le 2v1 est très favorable si jamais le français vient seul. S'il vient avec le second italien, allié logique, nous sommes en infériorité numérique et qualitative, mais nous avons la position défensive et la position centrale, ce qui peut suffire à compenser.
Session 4 : Du paradis à l'enfer.
La session commence avec un plan de lutte contre le protestantisme: celui-ci a proc la session précédente et commence à arriver sur mes terres, via les conversions des centres et les events sur la Bohème. En effet, il existe un fantastique event "les traditions hussites" qui vous laisse le choix entre voir une province bohémienne convertie et 50 admin. Officiellement, il est censé avoir une demi-vie de 20 ans, mais étrangement, il a déjà proc 5 fois en 20 ans en session 2. Dès le début de la session, je commence donc à reconvertir les provinces bohémiennes pendant l'annexion du pays: le coût du missionnaire étant lié à l'autonomie, il faut le faire avant de terminer l'annexion. Je vais à deux reprises wyper les rebelles protestants du Wurtzbourg, évitant que le pays ne se convertissent, je reconvertis trois mineurs allemands au catholicisme, et aide des rebelles catholiques suisses et de Menningen à reconvertir des provinces à la vraie foi. Au final, et malgré cet activisme sur le front religieux, rien à faire, les centres et les events reprennent tout le terrain perdu bien plus vite que je ne le défends:
Une bataille perdue d'avance.
Tout en menant cette lutte, j'en profite pour terminer mon blob: Cologne accepte de faire un retour de core vers mon Palatinat pour quelques ducats. Le Palatinat et la Bohème sont annexés quasi conjointement en 1511. Ca me fait un peu trop d'états, d'autant que je dois en garder un en stock pour la Suisse conquise en milieu de session ( j'ai donc enfin les sources de l'Aar). La bourgogne est attaquéeune dernière fois, me donnant quelques sous de plus et surtout, libérant la Flandres et le Brabant pour la Hollande que ça aide très légèrement dans son blob. Enfin, trois nouvelles marches viennent rejoindre la collection, Nuremberg, Memmingen et le Wurtzbourg, diplo-vassalisé en fin de session même si la province du même nom doit être cédée. J'ai donc 6 marches, ce qui me donne une limite considérable autour des 120 avec l'Empire, même si je suis bien en peine de parvenir à la tenir.
Surtout, je profite de ces guerres pour mettre Albrecht à la tête des armées, et il meurt, de froid probablement, en plein siège de Nuremberg. Et voila Joseph de Habsbourg sur le trône impérial, 6-5-5 de 16 ans, -0.1 de corruption annuelle en premier trait. Le blob est terminé, l'économie commence à bien tourner, le retard en doctrine est comblé, une armée de 80000 hommes s'entraîne en Bavière pendant qu'un réseau de fort balbutiant est construit ( forts sur Palatinat, Nuremberg, Eggra et Konniggratz), ainsi qu'une nouvelle vague de bâtiments sur la Bohème fraîchement annexée. Tchèques et vénitiens deviennent des cultures acceptées, et deux grands marchés ( cot terrestres niveau 3) voient le jour sur Prague et Revensbourg. On commence à développer les provinces de ces estates militairement, et le MP autrichien croit de 15000 durant la session. La doctrine offensive est choisie en 3e doctrine, elle matche assez bien dans le build avec le +20% FL et une relation diplomatique de plus en politique. Bref, l'âge d'or autrichien semble là.
Un premier héritier proc. 7 de stat, je suis à 90 de prestige, on déshérite. Un second. 40 de prestige, je sais que la guerre avec la France menace, l'empereur a 22 ans, y a le temps de voir venir. Et bien sûr, 10mn plus tard, Joseph meurt, à 24 ans, après seulement 8 ans de règne. Double peine , je me retrouve en régence et perd l'Empire et le roi d'Espagne devient Empereur. La régente est décente (2-3-6), mais le jeune archiduc est très moyen (1-2-4). Qui plus est, la perte de l'Empire m'enlève une relation diplomatique: je m'apprêtais à achever mes marches avec la prise d'Ulm, je dois m'interrompre et laisser cette vilaine enclave au milieu de mes terres.
Le tout pile quand le français semble se préparer à attaquer. Je porte l'armée à 100000 hommes (la limite ayant baissé de 10, je suis pratiquement à celle-ci), interrompt le rush dans la doctrine offensive pour pouvoir prendre la tech si nécessaire et me prépare au choc. Il arrive, mais pas exactement d'où je l'attendais: Naples déclare la guerre à Milan et le français rejoint immédiatement. Je rejoins à mon tour et me dirige vers l'Italie à la rescousse.
La guerre connaîtra deux phases: dans un premier temps, nous nous contentons de repousser les deux vagues, le napolitain sur Florence et le français sur Piémont puis Palatinat. 3 batailles avec bonus de terrain sur des armées adverses séparées, trois victoires, malgré une qualité adverse clairement supérieure: le français a 10 de discipline par event, et on perd plus que lui dans les deux batailles. La seconde phase nous voit tenter une course de vitesse dans la prise de forts: on prend deux forts au toscan pendant que le français prend ma frontière avec Palatinat et Berne. Le problème, c'est que je n'ai pas de seconde ligne de fort et que n'ayant pas vassalisé Ulm, j'ai une brèche en plein dans le dispositif. Le français en profite pour bien ravager le pays jusqu'à Vienne. On remonte alors pour le repousser et lever le siège, et c'est une dernière victoire, assez nette. Le français vient alors proposer une paix blanche qui sera acceptée. Une bonne boucherie (300k de pertes totales environ) pour rien.
Salut, Top 5 perte, tu m'avais pas manqué...
Le bilan de cette guerre est compliqué: côté négatif, la prospérité est un lointain souvenir, le MP autrichien a fondu en trois batailles, et j'ai du utiliser le peu de professionnalisme en stock, ce que je ne fais en principe jamais alors que le français termine sa guerre avec 100k de MP en stock. Cela semble un bilan atroce sur le papier, mais c'est finalement assez logique: j'ai fait la première phase avec une armée MP entraînée, le français a attaqué la guerre avec une certainement un bon nombre de mercenaires, économisant son MP mais pas son argent. Nos deux builds sont trop limite pour nos pays, le mien craque en MP, le sien économiquement, mais c'est finalement assez proche. Et pendant ce temps nos deux alliés italiens faisaient la guerre "à l'italienne" ( les deux finissent avec du MP, zéro emprunt, et même 800 ducats côté milanais...).
Côté positif, on sort sans perte d'une guerre engagée par un français sous event 10 de discipline et mission moral activée, sans les buffs de l'Empire et avec des réseaux de forts très insuffisants chez le milanais et chez moi, et le français termine avec infiniment plus d'emprunts que moi, (2800 contre 750). Va falloir se préparer à la suivante...
Pendant ce temps, l'Allemagne du Nord s'enflamme: après une rapide paix blanche entre les allemands et l'alliance slave, le Brandebourg tente un all-in en attaquant la Livonie avant la formation de la Prusse, avec la Suède. Il prend Konigsberg, qu'il perd contre le Danemark dans la foulée, lequel prend la province, pour l'échanger contre Ermland, bloquant la formation de la Prusse. Pour le coup, même si le move tourne assez mal pour lui, je le trouve vraiment audacieux, tenter le all-in sur la Prusse au prix d'un bon réseau d'alliance, c'est couillu. Bon, par contre, pour le prix Nobel de la paix, on repassera, je crois.
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24-10-2019, 22h52
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Vilcoyote
Chasseur de Bip-Bip
Stratège de cuisine
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#9
24-10-2019, 23h10
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Neroonian
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Et pendant ce temps nos deux alliés italiens faisaient la guerre "à l'italienne" ( les deux finissent avec du MP, zéro emprunt, et même 800 ducats côté milanais...).
Certes Moulin aurait pu ouvrir les coffres de la ville car en vrai il n'y a plus de MP non plus à Milan à la fin de la guerre.
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Sasayanel
Vétéran roublard
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#10
25-10-2019, 01h30
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Neroonian
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Pendant ce temps, l'Allemagne du Nord s'enflamme: après une rapide paix blanche entre les allemands et l'alliance slave, le Brandebourg tente un all-in en attaquant la Livonie avant la formation de la Prusse, avec la Suède. Il prend Konigsberg, qu'il perd contre le Danemark dans la foulée, lequel prend la province, pour l'échanger contre Ermland, bloquant la formation de la Prusse. Pour le coup, même si le move tourne assez mal pour lui, je le trouve vraiment audacieux, tenter le all-in sur la Prusse au prix d'un bon réseau d'alliance, c'est couillu. Bon, par contre, pour le prix Nobel de la paix, on repassera, je crois.
La pomme était bien trop juteuse pour ne pas tenter le coup.
Le revers est malheureusement proportionnel à mes ambitions.
AAR de qualité en tout cas
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Sasayanel
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25-10-2019, 12h52
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Nerros
Eplucheur de patates
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#11
25-10-2019, 07h12
Merci pour les AARs, ça fait plaisir de pouvoir suivre la GPO !
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Neroonian
Vétéran roublard
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#12
03-11-2019, 15h29
Inter-session:
Je focalise l'intersession sur un seul objectif pacifier les relations avec mes voisins et obtenir des PNA avec les plus hostiles potentiellement. Trois raisons expliquent cela:
-D'abord, je termine la guerre avec la France fatigué, je n'ai plus de MP, deux emprunts, plus de prospérité, il va falloir quelques années pour s'en remettre.
-Ensuite, j'anticipe que la session va être immonde sur le plan religieux, puisque je vais sans doute me taper les conflits religieux et les emmerdes qui vont avec , en terme de révoltes ou de pertes de revenus.
-Enfin, un certain match de foot doit se jouer ce soir-là.
Je regarde donc si tout va bien avec mes voisins, et négocie un PNA avec la France avec un accord de non-intervention en cas de guerre italienne. De mon côté, c'est très positif, d'autant que je suis assez persuadé que Milan aura encore nettement l'avantage sur Naples durant la session à venir, et que le 1v1 lui sera favorable tant que quantité n'est pas terminée côté napolitain.
Session 5: Calme plat.
Dès le lancement de la session, je constate que les centres religieux ont été enlevés par édit. Et comme en plus, un certain match de foot tourne légèrement à la dérouillée, et ben les deux principales raisons qui me poussaient à vouloir la paix disparaissent. Le pays se remettant assez vite, je me retrouve donc en situation de faire la guerre assez vite. Je passerai toute la fin de la session à hésiter à intervenir dans l'une ou l'autre des guerres autour ou à attaquer, mais pratiquement tous mes voisins seront en guerre de leur côté une bonne partie de la session: au Nord, on remet une pièce dans la machine dans le conflit Pologne/BB+Courlande, en Italie, c'est reparti pour un tour, et cette fois-ci, plus vraiment à l'italienne. La France est bien en paix, mais outre que j'ai un PNA avec lui, je doute de plus en plus de l'intérêt de l'attaquer: il est déjà en situation de faiblesse par rapport aux coloniaux, l'attaquer, que je gagne ou que je perde ne ferait que rendre ceux-ci encore plus hors-contrôle. Du coup, j'attends l'arme au pied, non sans assez vite remonter à mes effectifs optimaux, environ 110000 hommes. La session sera définitivement calme.
Et pendant ce temps, les emmerdes avec mes archiducs continuent: Ferdinand, monté sur le trône à 16 ans après 15 ans de régence de sa mère meurt comme son paternel après 8 ans de règne, à 24 ans. Du coup, je vais me renseigner sur les maladies génétiques qui tuent vers 24 ans et arrêter les mariages oncles/nièces et entre cousins pour deux-trois générations... Heureusement, il avait tout de même eu le temps de faire un gamin, Johan (fruit de l'event César/Alexandre/Johan), 4-6-5 de son état. J'espère qu'il aura le même destin que le Johan que j'avais eu sur une Angleterre précédente (
ici
)
Le problème, c'est qu'en attendant, je suis de nouveau en régence, et cette fois-ci, elle est pourrie: c'est Reinhild, 1-0-3 qui va diriger le pays pendant 9 ans durant la minorité de Johan. A noter que pendant ce temps, l'Empereur espagnol élu à la session d'avant est toujours en vie et que le roi de Hongrie mourra vers 60 ans. Comme quoi, ce n'est pas une légende, on peut avoir des dirigeants avec trois traits...
Pas un roi qui passe les 30 ans depuis Frédéric III. La consanguinité Habsbourg a de l'avance...
Au plan intérieur, je termine rapidement la doctrine offensive et active la politique offensif/influence qui me donne une relation supplémentaire ( la 7e). Du coup, Ulm est enfin conquise, reconstruite et devient une marche. ( A noter que la province fait 20 de dev en début de session et 18 en fin... Surement encore un effondrement de mine d'or...). Avec cette 7e marche et offensif terminé, ma FL atteint 160. Certes c'est un peu moins que mes deux (saloperies) de voisins, puisque la Hongrie dépasse les 200 et la France les 180, Mais enfin, c'est la 4e FL mondiale, je m'approche des chiffres franco-hongrois si j'ajoute les troupes de mes marches (environ 40k), et je doute de toute façon que eux comme moi soyons capables de tenir cette FL en guerre. Je cède aussi la province de Wurzbourg, possession de la marche du même nom au Brandebourg: c'était prévu, et qui plus est, cela m'arrange, parce que le fort sur la province ruine ma marche, dont je dois rembourser les emprunts.
La tech des manufactures avait été adoptée en fin de session passée, et une fois les emprunts remboursés, je me lance dans la construction d'une dizaine d'entre elles, sur les slots libres, en Autriche et en Bavière. Malheureusement, le médiocrité de la régence et des rois précédents fait que je suis très en retard sur le développement du pays, et qu'il me manque un paquet de slots pour les manufactures, entre autre sur les montagnes suisses et autrichiennes. Les revenus décollent donc un peu, passant de 50 à 80 ducats, mais je continue lentement mais logiquement à reculer dans le classement des revenus, à la 10e place.
La fin de session est marquée par deux évènements: l'apparition des ligues religieuses qui m'annonce une inter-session chargée, et l'arrivée sur le trône de Johan, enfin majeur. J'espère qu'il y restera plus que 8 ans.
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03-11-2019, 15h38
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Neroonian
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#13
04-11-2019, 15h08
Inter-session:
Le principal enjeu de la diplomatie de la session à venir pour moi , c'est la guerre des Ligues à venir. Celles-ci sont apparues en fin de session. Pour moi, cette guerre est importante et compliquée: si je la perds, je dis au revoir à l'Empire pour le reste de la partie, ce qui m'oblige probablement à le quitter , si les cathos la gagnent, je me retrouve seul à la tête de l'Empire et n'importe qui qui occupera Vienne peut le détruire (et Vienne a déjà été prise dans la GPO, preuve que c'est très loin d'être impossible). La paix de Westphalie est donc pour moi le meilleur compromis, le seul qui laisse l'Empire inchangé, avec ses électeurs. Fort heureusement, c'est aussi assez rationnel pour les autres impériaux qui n'ont ni intérêt à perdre l'électorat, ni intérêt à perdre l'Empire. Je me focalise donc uniquement sur eux et sur la Hongrie et Milan, histoire de constituer un bloc central solide. Et j'arrive assez facilement à les convaincre de l'intérêt de la paix de Westphalie. Je fais également accepter l'idée à l'Espagne qui est à ce moment-là l'Empereur.
Pour le reste, je réfléchis un peu à ma diplo: le français, traditionnellement mon principal antagoniste, est dans un état moyen, et il ne semble pas en capacité de contenir des coloniaux légèrement God Like. Bien sûr, une France affaiblie, ça m'arrange un peu, l'Autriche n'a juste pas le potentiel pour gérer seule une France en forme, mais si c'est au prix de l'hégémonie complète des puissances coloniales, c'est de suite moins intéressant. Et dans le même temps, l'Est va sans doute devenir conflictuel: la Hongrie a la plus puissante armée du jeu et me propose une guerre amicale durant l'inter-session, la Pologne a la meilleure qualité de la planète et 100000 hommes, etc etc. Bref, il est peut-être temps de pacifier le front Ouest.
Session 6: Age d'or.
Johan de Habsbourg, 4-6-5, était arrivé à la tête de l'archiduché la semaine passée. Il va diriger le pays toute la session. 20 ans avec un excellent dirigeant, ça change la vie. En une session, l'Autriche prendra 100 points de développement, débloquant pas mal de slot de manufactures dans l'arc alpin. Ces constructions, et l'adoption à la mi-session du parlementarisme (40 sièges de parlementaires sont accordés aux provinces) , permettent une nouvelle envolée des revenus, qui augmentent encore d'une trentaine de ducats, pour frôler les 110, l'économie autrichienne reprenant même quelques places pour finir 8e ( derrière les 5 puissances coloniales, la France et la Hongrie). Johan récupère également le trône impérial à la mort du roi d'Espagne, et avec lui, 10 de FL et 10000 de MP supplémentaire.
Un très bon dirigeant, c'est aussi une chance non-négligeable de débloquer un event, la réforme militaire, qui donne 20% de moral supplémentaire. Et c'est ce qui survient après quelques mois de jeu dans la session. Je me retrouve avec pays en bon état, un général 3 étoiles, 15% de moral d'un event proc la semaine précédente, et le 20% de la réforme militaire, ne pas faire la guerre dans ces conditions serait criminel. Pour le coup, je regrette un instant la guerre amicale proposée par la Hongrie quand il vient m'annoncer qu'il devra se concentrer sur l'Est où il est confronté à un alliance Byzance-Ruthénie. Il reste donc la France. Certes, je veux essayer de pacifier mes relations avec elle, mais parfois, le meilleur moyen de parvenir à une bonne paix, c'est aussi de montrer qu'on est en capacité de gagner une guerre si nécessaire.
Une guerre offensive contre la France, ça demande de la préparation, parce qu'il va falloir avancer sur un pays qui a plus de double du MP autrichien, plus de revenus et plus de FL. Je sors l'intégralité de mes mercenaires, monte à ma FL, puis la dépasse de 10000 en troupes MP pour pouvoir consolider après la première bataille. Une fois le MP remonté au max, j'active pour un an tous les édits MP et prends le conseiller ajoutant 10% de MP. Enfin, je prends le MP des nobles avant leur disparition pour cause de parlementarisme. Et me voici avec 135k de MP sur un maximum normal de 90k. Ca reste moins que le français, mais ça devrait suffire. Je prends le défenseur de la foi, fais une prière, et c'est parti. J'attaque sur un cb 3 évéchés, puisque c'est la seule province sans fort à ma frontière, prend immédiatement la regen MP catholique. Bien sûr, j'oublie des choses, entre-autre de reswitch de conseiller militaire...
Mon stack principal assiège la Lorraine tandis que mes réserves d'infanterie MP sont en arrière. Le français arrive rapidement mais ne tente pas la bataille avec avantage, préférant contourner pour aller chercher mes stacks d'infanterie à l'arrière. Une première bataille s'engage sur l'Alsace, et j'ai nettement plus d'hommes que la France: j'aligne 180k autrichien, un poil plus que le français, et surtout, les marches me sortent 45k supplémentaires. J'ai aussi nettement plus de moral que lui pour cette bataille, même si mon premier event moral disparaît juste après la bataille. Enfin, mon général est nettement meilleur que le français et celui-ci est loin de la ligne de canons complète. C'est donc une très nette victoire autrichienne. Néanmoins, le français retraite sur le siège lorrain que je maintenais avec 1000 hommes et le lève. Je poursuis malgré le malus terrain: le français n'a pas défensif et je sais qu'enchaîner les batailles va le contraindre à regen pendant un moment qui peut être suffisant pour me laisser prendre un fort.
C'est une seconde victoire, logiquement plus difficile puisque j'ai le malus et que je n'engage pas deux stacks d'infanterie MP. Le français retraite et j'ai le temps de prendre la Lorraine. avant son retour. Je lui envoie immédiatement une paix modérée, avec 10% des revenus et une humiliation. Je sais bien qu'il ne la prendra pas, mais je veux qu'il sache qu'il ne perd pas de province et qu'il ne tue pas son pays dans l'affaire.
Il revient avec une armée renforcée à plus de 180k, claque son âge d'or et reste fidèle à sa stratégie en contournant cette fois par le Sud pour aller chercher les marches. Je les défends dans une nouvelle grosse bataille sur Sundgau. J'ai le bonus terrain et malgré le mauvais engagement ( je rejoins mes marches, donc la ligne de canons est lente à s'installer), ce sera ma plus grosse victoire, avec un écart de perte de presque 7000 en ma faveur.
Engagement sur Sundgau
(Désolé, les screens ne sont pas terribles, je les ai pris du twitch ayant bien entendu oublié comme d'hab d'en prendre IG)
Et victoire.
J'assiège dans la foulée la Franche-Comté, qui est très lente à tomber. Le français revient et engage pour la première fois une bataille défensive sur la province, avec pour la première fois la ligne de canons complète . C'est la plus grosse boucherie de la guerre avec presque 120000 morts (ce qui est bien sûr totalement réaliste à mi-XVIe, on a juste un peu d'avance dans l'invention de la Gatling...), mais encore une victoire, à l'arrachée. Le fort tombe et je décide de rester en défense désormais. Le français s'interroge sur mon MP et hésite donc pour la paix. Je suis encore très bien à ce moment-là, avec presque 60k, mais je ne veux pas nécessairement qu'il sache que j'ai commencé très au-dessus de ma limite et le mal que je me suis donné pour ça.
Bataille en France-Comté
Il revient encore, contourne par le Nord puisque c'est sa dernière option et je l'engage en Alsace. mon plus mauvais engagement de la guerre puisque j'ai le malus terrain alors que contrôlant les forts, je n'aurais jamais dû lui laisser la possibilité d'arriver en Alsace. Nouvelle victoire, encore très dure avec environ 85000 morts (42k pour moi, 43 pour lui), sans avoir à engager mon 3e stack de MP.
Très mauvais engagement.
Mais victoire assez tranquille malgré tout.
Le français négocie alors une paix sans humiliation, pour pouvoir garder sa projo au-dessus des 50. Je me fiche complètement de l'humiliation, puisque je suis moi-même au-dessus des 50, je ne la demandais que pour pouvoir la lâcher dans une négo de ce type, j'accepte donc sans problème de l'échanger contre 500 ducats pour une paix à 15% environ. Je termine sans le moindre emprunt, j'ai encore du MP, alors que la guerre est la plus sanglante de la GPO pour le moment et j'ai gagné assez nettement les batailles y compris avec malus malgré quelques erreurs stupides ( oubli du conseiller, buff des marches oublié, un mauvais engagement). Le test est concluant, le pays tient la route.
Je reste sur mon plan diplomatique, essayer de pacifier les relations avec le français. Je vais donc le voir peu de temps après la guerre pour lui proposer une paix des braves entre nous, et en gage, de cette paix, lui propose d'attaquer en fin de trêve pour une paix blanche immédiate, rompant le tribut et lui faisant économiser 4.5 ans de réparations, ce qu'il accepte bien entendu. Ai-je tort de pacifier les relations avec un adversaire affaibli, lui laissant rattraper son retard (ce qu'il fait pour le coup avec un talent Louissamien durant le reste de la session)? Difficile à dire. S'il est en capacité de tenir les monstres coloniaux avec ça, ce sera plutôt positif. Si ça finit dans mes gencives, j'aurais sûrement quelques regrets.
L'argent pris à la France, ses réparations et la prise de la mission des manufactures pour environ 2k ducats font que je passe une session très confortable financièrement. Je m'offre pour la première fois 3 conseillers lvl 3 durant les répa, avance encore les bâtiments, lance la conversion de la douzaine de provinces non-catholiques de mon pays, rembourse deux-trois emprunts pris par mes marches durant la guerre. La doctrine économique est choisie en quatrième et je passe en focus admin pour la rush le plus vite possible, puisque outre son attrait propre, elle m'apportera 30 de FL et 10% de l'artillerie une fois terminée avec les policies. L'instit est adoptée pour environ 2k ducats avant la prise de la tech. Tout va bien, et Johan n'a que 38 ans.
Et la guerre des Ligues dans tout ça? Et bien pour le coup, mes négociations portent leurs fruits au-delà de mes espérances. J'avais anticipé que certains de mes électeurs trahiraient leur engagement pour foncer vers les protestants ( j'avais même parié sur Ivoaleks-Ganelon et sa faculté à ne pas respecter plus de 20mn un accord), mais j'avais tort, mea culpa, mea maxima culpa, la Hongrie et les impériaux rejoignent tous le camp catholique. C'est beau un Empire fidèle. Et comme a priori personne n'a fait de diplomatie pour le camp protestant, personne ne le rejoint à l'exception du leader Kazanais et de quelques IAs. Bref, ça semble tout cuit, même si des retournements sont toujours à craindre. ( Nota Bene: on peut me reprocher d'empêcher une guerre des ligues " sympa". Ma réponse est simple, j'ai fait la diplo de mon camp sans spécialement chercher à aller recruter au-delà de ma sphère d'influence, ce qui laissait un paquet de pays disponibles que je n'ai même pas contacté ( France-RU-Pol-Suède-Byz-Ukr-Karaman,Naples, sans compter d'éventuelles défections et la Hollande que j'ai oublié de contacter dans l'Empire), je n'ai pas à faire la diplomatie du camp d'en face si personne ne la fait).
Je vis une fin de session rythmée par des appels à la guerre par des pays qui ne m'ont pas contacté:
-Ca commence avec la Pologne attaquant la Courlande sans prévenir. "bon, il était pressé, il devait attaquer avant la formation de la Prusse, il n'a pas eu le temps de venir me demander" me dis-je. Comme je suis un mec prévenant, que je suis en fin de guerre avec la France et que je ne peux pas désactiver mes IAs du coup, je ne rejoins pas, pour qu'elles n'aillent pas rush la Pologne (bon, en vrai, c'est surtout pour qu'elles se barrent pas du front français en me laissant en plan, m'enfin...). Et bim -10 de projo dans les gencives, j'ai oublié que la Pologne était ma rivale. 4 ans sans le 50, 150 points perdus.
-Puis la Suède qui attaque lui-aussi la Courlande pour contrer la Prusse, toujours sans prévenir. Je commence à monter en température et je rejoins sans bouger, espérant que ça enverra un signal de léger agacement.
-Puis le Yémen attaque Jérusalem. je suis défenseur de la foi et donc appelé. La moutarde commence à me monter au nez au point que j'hésite à envoyer mon stack de 120k mercos en croisade. "il n'a pas du le voir, la guerre est équilibrée, laisse couler" me souffle mon ange intérieur. Je l'écoute. Et pour fêter ça, le Yémen ne m'envoie pas de paix blanche avant de faire la paix avec Jérusalem. A+ le défenseur de la foi. Bon, je suis en pleine reconversion de mon pays, j'ai des sous made in France, je le reprends.
-La Pologne se dit donc que c'est le moment d'attaquer une seconde fois l'Empire, toujours sans me demander quoi que ce soit. Ca fait trop, je rejoins, monte ma maintenance et me prépare à aller faire de la charpie polonaise. Cette fois-ci, c'est un ange extérieur appelé Meteowyzz qui me dit que c'est un remplaçant, qu'il savait pas, etc etc. Je l'écoute encore, mais comme la guerre est clairement déséquilibrée, j'envoie mes marches lutter au côté du Brandebourg. Il perd et fait la paix sans me prévenir pour une province alors que j'aurais pu faire pression pour une paix sans province. Et rebim le défenseur de la foi. Et le polonais arrive à râler quand j'envoie un territoire illégitime...
Donc je préviens amicalement, la semaine prochaine, tout call to arms sur l'Empire sans diplomatie préalable sera honoré, je me battrai à 100% dans la guerre et en cas de victoire impériale je pousserai le pays attaqué à demander le maximum. C'est tout de même pas difficile de voir que l'Autriche est cta dans une guerre quand on la déclare et de prévenir avant, si?
Pour finir, des nouvelles de l'anglicanisme, qui se propage en Alsace en ignorant complètement la France édit de Nantes et les terres protestantes et réformées, parce qu'il est bien connu qu'anglicans, réformés et protestants s'entendaient très bien (non, la mécanique n'est pas du tout débile, pas du tout du tout!). C'est cool, encore des tas de points papaux en stock, quelle joie!
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04-11-2019, 15h19
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MiniaAr
Back to Basis
Expert tacticien
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#14
04-11-2019, 15h59
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Neroonian
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Donc je préviens amicalement, la semaine prochaine, tout call to arms sur l'Empire sans diplomatie préalable sera honoré, je me battrai à 100% dans la guerre et en cas de victoire impériale je pousserai le pays attaqué à demander le maximum. C'est tout de même pas difficile de voir que l'Autriche est cta dans une guerre quand on la déclare et de prévenir avant, si?
En tant que pays victime d'au moins la moitié de ces CTA, je n'ai qu'une chose à dire.
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Neroonian
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#15
14-11-2019, 00h21
Inter-session:
Même si la session précédente s'était bien passée, elle avait aussi fait naître quelques problèmes. Le premier d'entre eux, c'est que ma diplomatie pour la guerre des Ligues avait un peu trop bien fonctionné, puisqu'en l'absence d'un leader pour le camp protestant, celui-ci était quasi inexistant et ne déclencherait pas volontairement la guerre, ce qui signifie une victoire catholique en fin de session. Je pouvais bien sûr considérer que c'était une belle victoire pour moi, puisque ça signifiait et la victoire religieuse et un Empire désormais héréditaire pour les Habsbourg. Le problème, c'est que je m'étais un peu engagé à une paix de Westphalie envers mes électeurs adorés. Accessoirement, un Empire héréditaire, c'est un Empire vulnérable: le premier qui occupe Vienne peut le détruire en un clic. Et Vienne, ce n'est pas spécialement la capitale la plus défendable d'Europe. ( édit: Vizion m'a appris que désormais, un Empire héréditaire ne pouvait plus être détruit par occupation de la capitale. Si j'avais su... Tant pis.) Je décide donc d'aller convaincre, avec des arguments monétaires, le Kazan de déclencher la guerre, ce qu'il accepte. Ce n'est pas glorieux, et surtout, je déteste payer, mais bon, la paix religieuse dans l'Empire et l'amour indéfectible des électeurs, ça n'a pas de prix...
Le second problème, c'est la situation en Italie: suite à la nouvelle victoire de Milan sur Naples, la France a de nouveau posé une garantie sur ce dernier. Comme Milan va d'évidence y retourner, cela va entraîner l'intervention de la France et la mienne en réaction, donc un cycle de guerre avec la France, alors que je voulais les limiter. Il est évident que le français ne croit plus spécialement dans les chances de victoires du Napolitain, et qu'il veut surtout avoir un moyen de peser pour récupérer ce qu'il estime sien. Je propose donc au milanais de régler ce problème diplomatiquement, en échangeant la Savoie contre un lâchage de Naples par la France.
Le troisième problème, c'est que j'en ai un peu ma claque des attaques contre l'Empire qui se sont multipliées la semaine précédente. Je décide donc d'annoncer que je défendrai sans condition l'Empire, et de dire au Brandebourg et à la Prusse que j'irai récupérer Stolp au nom de l'Empire s'ils ne la reprenaient pas d'ici là. Je ne pensais pas avoir à réellement bouger, puisque je savais qu'ils prévoyaient une attaque en début de session. Et un certain Miniaar m'avait expliqué, un jour que je jouais la Prusse et que j'attaquais seul une PLC complète, que c'était pas spécialement dur. Je pensais donc regarder une promenade allemande vers Varsovie et ne pas avoir à bouger!
Session-sieste, réveil douloureux.
La session commence et ... les joueurs français, polonais et hongrois sont absents. Mes trois gros voisins et mes trois possibilités de guerres sont remplacés, et j'ai en principe pour doctrine de ne pas attaquer de remplaçants. Ca annonce donc une session excitante à souhait, d'autant que la paix de Westphalie est validée en 5mn en début de session. Et il y a un match de l'OM. Autant dire qu'assez vite, je me contente de zieuter distraitement. Juste assez pour voir la Prusse orientale être envahie, et boire du petit lait. Et pour voir la moitié de la Ruthénie s'envoler avec les cosaques. Je décide de protéger les provinces ruthènes le temps qu'il les récupère, moitié pour des raisons irl, moitié parce que je voudrais qu'il n'aide pas la Pologne pour Stolp. Dans le même temps, l'accord italien se valide sans problème.
Intérieurement, le pays va très bien, Johan est toujours en vie, et le restera toute la session. la doctrine économique est terminée en milieu de session, avec tout ce qui va avec, event de la banque nationale, coût de dev réduit et policy éco-influence qui augmente encore la FL. Je concentre le dev sur la création des slots restants de manufactures et mon dev militaire sur l'estate de Prague, qui à lui-seul pèse pour presque un quart des réserves militaires du pays. Celles-ci approchent les 120000, ce qui est bien sûr très loin de la France et de la Hongrie, mais est très correct sans quantité.
A mi-session, je décide de tenir mon engagement de l'inter-session et d'aller chercher Stolp. Je mobilise mon armée, et attaque la Pologne. Le joueur râle un peu, ce que je peux comprendre, mais choisit en définitive de ne pas se défendre et de rendre la province au Brandebourg. Pour le coup, je suis assez content qu'il ne se défende pas, je suis un traumatisé des guerres polono-autrichiennes, je sais à quel point la qualité polonaise peut être létale pour un autrichien. Cette guerre et la guerre "amicale' qui joue l'Arlésienne depuis 3 sessions avec la Hongrie étaient les deux seules à mon programme, je m'endors donc de nouveau. Un event des ordres pop, je lis d'un oeil, et voici mes bourgeois à 108. Je vire ma seule province bourgeoise, Venise, et ça ne suffit évidemment pas. Non content de ne pas être attentif, je ne réfléchis pas et oublie que je pouvais enlever la réforme gouvernementale montant de 10% l'influence des bourgeois, n'y pensant qu'après le proc du désastre.
-25% de FL, -25% de MP, -1 de trad. Une bonne punition pour ne pas être attentif ( et avoir une doctrine trop border-line sur les bourgeois). J'en ai pour 10 ans sous désastre, et à terme 3 de stab dans les dents. J'ai presque tout construit, je décide donc de ne pas réduire mon armée à ma nouvelle FL, dépassant celle-ci de 20 environ pour continuer à être dans la norme de mes deux voisins.
Dernière modification par
Neroonian
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14-11-2019, 15h38
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