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  • La grande épopée des Magots

    La grande épopée des Magots


    Préambule :

    La tribu des magots (du nom de leurs fidèles compagnons dont ils feraient mieux de s’inspirer de leur dextérité plutôt que de leur caractère) vit au Nord-Est des côtes barbaresques dans leur sultanat nommé Tunis du nom de sa capitale éponyme.



    A sa tête, nous retrouvons le Sultan Utman premier, vil et sinistre personnage connu à travers tout le pays pour sa cruauté et ses pots de vin.
    Ce dernier était si corrompu qu’il alla jusqu’à accepter contre monnaie sonnante et trébuchante, la demande d’un ouléma désirant mettre au poste de ministre de la cartographie une Pintade de Numidie au motif d’obscures croyances animistes et de visions. Le sultan présenta donc son nouveau ministre à sa cour qui dans un premier temps fut totalement déconcertée. Il se justifia en expliquant qu’un oiseau convenait parfaitement pour ce rôle, qu’il irait plus vite et coûterait moins cher et que par ailleurs, l’animal était la seule autre chose considérée sacrée dans cette assemblée en dehors du sultan et que son espèce était courtisée à travers tout le continent. La cour finalement convaincue devant de tels arguments (notamment financiers), s’empressa d’emmener le volatil en haut d’une falaise d'où elle le lança pour donner de l'élan au volatil.
    C’est ainsi que stupéfait par ce spectacle, les magots découvrirent que tout ce qui a des plumes ne volent pas nécessairement.

    Ainsi vint l’année 1444 qui vit de nombreux diplomates étrangers arriver à la cour sans que pour autant les cartes de la région n’aient pu être mises à jour à cause du regrettable accident survenu au ministre. La diplomatie commença donc avec les hérétiques Éthiopiens, génois puis de Jérusalem avec donc évidemment des cartes qui n’étaient pas à jour.
    Fort heureusement, les ambassadeurs Aragonais et Portugais, visiblement mieux renseignés, proposèrent d’offrir généreusement leurs cartes. S’ensuivirent de cordiales négociations avec le Maroc et une brève entrevu avec l’ambassadeur béninois.


    Chapitre 1 1444 - 1464 :
    La quête du couscous d’or


    De nombreuses rumeurs venues du sud racontaient toutes plus ou moins la même légende. Celle d’une richesse insoupçonnée récoltée dans les tributs berbères du sud. Évidemment cette légende vint scintiller au dans le creux de l’oreille du sultan qui décida qu’il devait s’en emparer mais avant ça il devait se prémunir de la menace sicilienne. Il leva donc une armée et lorsqu’il vit le voisin Napolitain débarquer en Sicile, lui proposa de lui porter assistance contre cet ennemie commun en envoyant la puissante flotte tunisienne. Le chef religieux de ces derniers (le Pape), furieux de voir un brave musulman bénévole s’acoquiner avec l’un de ses enfants pour en battre un autre, condamna immédiatement et fermement cet acte en excommuniant le Napolitain.

    Pendant que le Sicilien était donc en proie à la fureur Napolitaine, il était tant pour notre bon sultan de soumettre les viles tribus de sauvageons berbères restées inféodées. Il s’agissait plus là d’un massacre de femme et d’enfants que d’une réelle guerre mais qu’importe le Sultan voulait découvrir ce mystérieuse artefact qu’on lui avait tant conté et que tout le pays appelait déjà le Saint couscoussier.
    C’est dans la contrée de Biskra que quelque chose de ressemblant à la description fut trouvé. Il s’agissait de sorte de tamis aux travers desquelles s’en allait les impuretés et ne gardaient prisonnier qu’un précieux métal brillant. Ne sachant que faire de ces cailloux jaunes, le sultan en arrêta l’extraction et ramena uniquement le couscoussier à Tunis qui sera désormais utiliser pour cuisiner les grains de blé.
    Le Napolitain terminant sa guerre sans d’ailleurs faire la moindre bataille, il était désormais au tour de Tunis d’humilier le Sicilien.

    Le siège de la nouvelle capitale Agrigente débuta avec 11 000 hommes. 4 000 hommes en renfort disparurent mystérieusement lors d’un débarquement au nord de l’île. Peu avant de s’emparer de la ville, un cri terrible résonnât. Les onze milles hommes prirent peur pensant qu’il s’agissait des fameuses chèvres siciliennes mangeuses d’homme. Ils s’enfuirent donc tous vers les montagnes de Syracusa pour s’y réfugier. Malheureusement un éboulement survint et nombre de ces preux soldats tombèrent dans une crevasse. Les survivants tentèrent la traverser à la nage, mais une bonne moitié des hommes avait oubliée de retirer leur équipement. Une moitié périt noyée, l’autre moitié rentra cul nul à Tunis.
    Une seconde expédition fut envoyée. Cette fois-ci des éléphants et d’autres animaux furent également embarqués pour pallier au manque d’effectif. Le siège redémarra, et des gerboises furent envoyées dans la ville pour y dévorer les provisions. Le siège prit fin rapidement et un traité de paix particulièrement humiliant fut imposé à la Sicile.

    Nous découvrîmes alors avec stupeur que Malte était passée aux mains de Jérusalem. Cela plaçait ce puissant royaume juste en face de la majestueuse Tunis. Il fut alors immédiatement dépêché une délégation vers Jérusalem. Après de rapide négociation, il semble qu’une OPA financière à l’amiable soit privilégiée par les deux camps.

    Démarra une courte période de paix, durant laquelle le sultan entretenait de longues conversations avec son saint chameau nommé Hazrat. Celui-ci lui donna tant de connaissance que Utman devint un savant respecté. Malheureusement, illuminé par tant de savoir, sa tête de macaque ne put supporter autant de connaissance et mourut quelques mois après d’un AVC.
    Son second fils lui succéda (le premier étant déjà mort et enterré depuis bien longtemps) et prit alors la tête du pays. Il se nommait Yahyâ Safsid mais tout le monde dans le royaume l’avait renommé Yaya le cupide tant il aimait l’argent.

    Il vendit le saint chameau de son père et prit d’une lubie folle pour l’argent, demanda à ses gens de commencer à creuser et retourner la terre pour trouver des dinars.





    Le sultan de Tlemcen s’étant ouvertement moqué de cette décision, le terrible Yaya décida qu’il irait lui-même jusqu’à Tala Imsan pour l’humilier publiquement ce vil plaisantin devant son propre peuple.



    Pts Mil svp
    Dernière modification par Am4roK, 14-11-2020, 19h44.

  • #2
    Chapitre 2 : 1464 - 1487

    Jihad pour Alexandrie


    Nous reprenons donc sur cette guerre d'humiliation engagée contre le vil Tlemcen et son sultan incompétent.

    Les premières batailles se passèrent sans encombre majeure. Les troupes ennemies bien qu'en surnombre fuillèrent devant la combativité de nos hommes. Néanmoins ils partirent souvent dans les désert berbères où ils incitèrent la population à se révolter contre leur maître, le puissant Yaya III.
    Les rebellions furent matée par l'épée et l'invasion du Marrakech par l'ami Marocain permis suite à un habile blocus, de sortir ce dernier de la guerre non sans lui soutirer quelques ducats de dédommagement.
    Le Sultan du Tlemcen se voyant perdre la guerre il décida d’enrôler femmes, enfants et vieillard dans l'armée régulière de peur de se faire humilier. C'est ainsi qu'il format maintes troupes qui finir toutes massacrés, s'écrasant littéralement sur les pics de la glorieuse armée de Tunis. La guerre se finira d'ailleurs par 10k pertes pour les Magots contre plus de 40k pour les vils algérois.
    Après maintes batailles, nous entamèrent le siège des forts de Tilimsan et de Dahra.
    Nos alchimistes aillant découvert comment utiliser efficacement la poudre, nous avons pu produire quelques canons qui furent grandement utile lors des sièges.
    A partir de ce moment, nous ne rencontrions plus vraiment de résistance, la population Talilafet s'étant massivement rebellé contre son oppresseur Thlemcénien.
    La guerre se termina ainsi par une grande victoire Tunisienne.

    A la suite de cette guerre, les réserves d’effectif étaient au plus bas. Une grande campagne de recrutement fut lancée dans l'optique de partir humilier et piller le Pape.
    Alors que les préparatif furent presque achevé une nouvelle inattendu survint. Le royaume de Jérusalem nous insulta et nous déclara comme étant son nouveau rival. Il n'en fallait pas plus pour que cela serve de Casus Belli pour partir libérer nos frère musli oppressée et converti de force. La campagne d'humiliation fut donc brutalement détournée vers le voisin catholique. Afin de s'assurer la victoire, nous recrutèrent de féroces guerriers mercenaires des monts de l'Aurès. 4 milles hommes des montagnes se joignirent donc avec notamment un fier commandant 2/4/3/1 a qui on laissa rapidement la tête de toute l'armée.

    La guerre fut une une formalité. Les paysans de ces terres nous accueillirent en libérateur notamment à Iskkandaria où durant le siège les habitants réussirent à ouvrir les portes de la cité et la garnison se rendit. Le sièges céda ainsi qu'en une poignée de mois et sans en abîmer les murs. Surprit par la rapidité de la chute de cette ville à l'importance commerciale, Jérusalem lança précipitamment un assaut désordonné où les troupes arrivèrent en deux temps. Épuisé par la traversé du fleuve et qualitativement moins compétent que les braves Magots, ils furent rapidement écrasé comptant deux fois plus de pertes et s'enfuyant dispersé à travers le pays.

    Nous avancions alors jusqu'au Sinaï et sans allé jusqu'à anéantir l'armée catholique. Dans une grande clémence nous avons donc offert un traité de paix réclament nos possession, à savoir deux provinces de la Cyrénaïque, Iskkandria qui était donc l'objectif de guerre ainsi que Malte et sans demander de compensation financière.
    Nous avons par ailleurs tenté un rapprochement diplomatique avec Jérusalem, mais suite notamment à la pression de ses autres voisins, cette noble idée semble s'être envolée.

    Nous sommes donc rentrés, avons grandement festoyés mais le stupide Yaya qui définitivement brillait plus par sa brutalité que son inteligence, s'étouffa avec un os de mouton laissant son jeune fils seul et le pays en proie à un conseil de régence. A la fin de celui-ci, de concert avec le Napolitain nous avons finalement enfin pu partir humilier ce mécréant de pape tout en pillant Rome où nous avons découvert que les Européens semblait accorder beaucoup de valeur à ce minerai jaune dont nous ne savions que faire dans notre désert.
    Après donc avoir humilier ce mécréant nous nous somme lancés dans l'exploitation de ce minerai qui s'arrache désormais au souk Yaya III l’infâme, dans le commerce "Les enfants ça creuse ça creuse" situé entre celui de vêtement "La foirefouille" et le marchand de tapis "Pas chère pas chère" .

    S'ensuivit la conquête du reste du Mamelouk et du fezan puis de la partie Tlemcénien négocier avec l'ami Marocain. Le reste ne fut que diplo et passivité mais une nouvelle guerre semble inévitable à l'Est au vu des velléité des voisins.


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