[Aaltar]

Avec le Japon j'ai juste mis en difficile.

Bon, j'ai sécurisé la rive africaine de la méditerranée. Dans la foulée, j'ai pris les iles, puisque j'étais déployé. Posé en Sicile, je bloc le détroit et l'italien fait de même de son coté, ça a aussi pour impact de considérer que je suis continentalisé et des troupes sont envoyés dans le sud de l'Italie, dont des troupes allemande.

Comme je ne voyais plus trop ce dernier massivement au nord de la France, je me suis entrepris de tenter une prise de vitesse sur l'Espagne, mon but est de couvrir la frontière des pyrénée et d'écraser toutes les forces se trouvant en Ibérique. J'envoie un peu prématurément (vis à vis de ma capacité de renforts) mais je prends pieds à l'Est. Je pénètre un peu, avance dans les montagne, déverse des divisions de tout genre et c'est le drame. Je me prends une violente contre attaque des divisions allemandes. C'est pas tellement qu'il est plus massif, c'est surtout qu'il m'a envoyé 8 division de blindés lourds et il me faut pas moins de 2 divisions de moyens pourtant pas dégueux pour le fixer. Péniblement, je fais marche arrière, péniblement je ramasse ma vingtaine de division, péniblement je me taille !!!!

Je vais devoir tenir compte de cette lourde problématique, car moi des blindés lourds j'en ai pas encore et surtout ils sont loin d'être aussi performants que mes moyens. Soit je temporise en attendant de faire croitre ma solidité blindée, soit je cherche absolument à enfermer ces blindés en Espagne pour ne pas qu'ils aillent me gêner ailleurs.

J'avoue que je ne suis pas encore décidé. L'idée de les savoir là me plait bien, il y aurait un bon coup à jouer à les contenir en Espagne, ces infanteries mécanisées et ces blindés lourds mais prendre d'assaut ma masse que j'ai rencontrée c'est du sérieux et je doute qu'elle reste sans être pourvu de renforts qui ne manqueraient pas d'arriver rapidement et massivement.

J'ai d'autres options mais si je me dis que je dois ramener mes forces au niveau technique de ce que j'ai vu, ça peut me prendre un an... Je ne vais pas camper au Maghreb tout ce temps. Je lorgne les balkans (j'ai 150 000 hommes en Grèce et suis en guerre contre la bulgarie/roumanie qui sont dans l'Axe). Je pourrais lacher les chiens par là pour voir... mais très vite j'arriverai à plier les forces ennemis et je me retrouverai à occuper la Roumanie, frontalière de l'URSS et je tente de limité ma proximité avec ce dernier. Je pourrais aussi prendre d'assaut l'Italie, mais je sens que je vais stagner dans les montagne et me prendre une dégringolade allemande qui se sentira bien inquiéter de me voir me rapprocher de sa frontière autrichienne. La scandinavie va me crier Zaazaa... mais j'en ai rien à foutre de la scandinavie à l'heure actuelle, elle n'a même pas été prise d'assaut par l'axe et même si ça me permettrait de faire remonter des troupes allemande au nord, j'ai pas envie de m'étirer le long des cotes occupée et prendre des attaques de convois à gogo.

L'heure est à la réflexion. Ce qu'il y a de plus difficile dans mes options reste l'invasion de l'Espagne, disons que c'est ce qui génèrerait le gain le plus intéressant car tomber ces armées lourdes serait vraiment une bonne chose. Alors si je retiens cette action, je vais devoir réussir une sacrée manoeuvre et très franchement vu comment j'ai du plier mes 20 divisions, je vois que ça cogne sévèrement. Mais à l'heure actuelle c'est encore ce qui m'intéresse le plus...

L'Italie n'est plus une menace, elle a une grosse flotte bloquée dans un port sous blocus et avec ses 87 de production, pas de quoi vraiment me faire trembler.

La forteresse europe semble bien un gros challenge, les blindés lourds allemands m'ont vraiment fait tout drole

[Inquisitor]

Wouah L'allemagne sera un bon challenge la Bayaille d'Espagne risque d'ètre épique si tu decide de les contenir mais question pertes sa risque de faire très mal des deux coter je pense.

[Archange]

Avec tous les territoires que t'as sous contrôle, quel type de gouvernement tu met en place en terrain conquis ?

[Aaltar]

La majeure partie des pays conquis ont capitulés, très peu sont encore en exile. Il n'y a qu'un pays occupé en Amérique par exemple (sur les 2 continents) et l'Angleterre ayant capitulé ses provinces sont maintenant à moi. Je dirais que je suis détenteur des 90% de l'espace occupé, du coup, j'ai pas trop à me soucier de l'occupation

Les pertes humaines je m'en fous, j'ai toujours mes 2000 de manpower que je n'arrive pas à réduire, même en enchainant les divisions d'infanterie à gogo. Je peux me permettre d'avoir des pertes, faut juste pas voir de divisions capturées ou détruites.

[Inquisitor]

Hmmm de la bonne chair à canon

[Aaltar]

Oui, le Bushido permet pas mal de choses

Aller, je tranche pour tenter une opération sur l'Espagne, mais je vais faire une diversion en Provence et en Bretagne histoire de le dérouter un peu

[Zaariel]

La Scandinavie!!!!!!!!

[Stilgar]

Pas touche à la Scandinavie là

[Zaariel]

La Scandinavie c'est génial, tu récupères un max de ressources, un peu de CI et de leadership, et surtout tu peux tenir le tout avec un simple détroit au niveau du Danemark.
Détroit où l'Allemand a tendance à envoyer un maximum de troupes puisque c'est juste à côté de Berlin, et toi tu peux tenir avec juste 5 ou 6 divisions d'infanterie!

[Aaltar]

J'ai opté pour un plan plus perfide que je vous détaillerais dés demain. Un petit aperçu toutefois histoire de voir si vous parvenez à voir le coup néfaste que je lui ai causé (non sans un mal de chien!)

15 avril 1943

[Archange]

Tu as débarqué en lombardie et tu as utilisé la technique de la marée humaine pour parvenir jusqu'au Alpes !!!!

[lombrenoire]

J'imagine que tu as fait croire à une attaque en Espagne alors que tu as rushé sur l'Italie ?
GG, mais, la carte est, même avec cette couleur, très moche (je pense que c'est l'un des gros problèmes des World Conquest, nan ?)

EDIT: doublé par un personnage à l'humour archangique (cf Donjon de Naheulbeuk) !
EDIT2: tu as aussi croqué l'Arabie, donc un peu de pétrole pour le ravitaillement ?

[Aaltar]

Ah oui, j'avais oublié que j'avais pris l'arabie. En fait pendant que je sécurisais la cote algérienne et marocaine, j'avais du blindés en stationnement qui s'emmerdait un peu, comme l'arabie en dehors de chez moi ne me servait absolument à rien, je l'ai prise rapidos. C'est pas un gros challenge, ça rapporte pas grand chose, mais c'est fait Le pétrole je n'en manque pas, je suis à un niveau saturé pour les 4 ressources primaires.

Coté européen, j'ai délaissé l'Espagne, trop nécessiteuse en manoeuvre et risquée ; trop de conditions peu sure vis à vis du ravitaillement et celà créé tout de suite un front trop large, l'armée allemande pesant surement plus lourd que la mienne, m'exposer ainsi à une déconvenue où j'aurais balancer toutes mes troupes de la région était trop incertain.

Que fait on quand on estime que l'armée adverse est plus volumineuse et équipée que la sienne. Que fait on quand on ne veut pas prendre une masse sur un large front ? On se souvient des Thermopyles et on cherche un goulot pour amoindrir la masse. L'Italie sera mon piège. L'opération s'est déroulée en 2 campagnes sur environ 4 mois. D'abord je lance un débarquement sur Naples/Salerme, je prends pieds rapidement malgré la présence italienne soutenue, je prends mes objectifs et je peux me déployer. Mon but est de couper l'Italie en deux, dans les montagne à hautre de MontéCasino, couvrir le sud pour éliminer les armée qui y sont déployées (aspirées par ma présence en Sicile) et tenir la ligne pour que l'Axe vienne s'y positionner en défense. Le but est de créer un front que l'allemand devrait soutenir et donc dégonfler potentiellement ses forces en France ou en Espagne (qui reste mon objectif vu que je ne peux pas passer à Gibraltar). Le succès de mon opération fonctionne bien, je débarque environ 16 divisions d'infanteries et du blindé moyen. L'Allemand et l'Italien se presse donc sur ce que je tiens à conserver comme ligne mais il ne reste pas en défense, il m'attaque là où je suis faible, le ravitaillement ne suit pas et ce ne sont pas vraiment les prises du sud qui m'en donnent. Très vite, je dois battre en retraite. Je me dis que je vais lutter dans les montagnes mais il pousse et le fait solidement. Je décide donc d'évacuer. Après un repli stratégique plus que tendu sous le feu ennemis, je parviens à regagner le port et fait sortir rapidement mes troupes de là. Il va maintenant continuer de s'engouffrer pour sauver les provinces que j'ai conquises. Fin de la première étape.

Le second volet est plus audacieux, je restructure un peu mes forces, laisse reposer mes marines qui sont sur toutes les batailles depuis 5 ans (je vous raconte pas l'xp). On va le piéger ! En analysant ma précédente manoeuvre, le constat sur le ravaitaillement est sans appel : c'est compliqué, mais maintenant l'allemand a de fortes troupes qui rampent le long de la cote et ça c'est une bonne affaire. L'attaque va cibler Rome directement pour choper le dépôt italien, mais aussi plus à l'ouest pour boucler le littoral. La manoeuvre va être audacieuse, je dois accomplir beaucoup d'objectif par cette attaque.

1. Prendre Rome pour son ravitaillement
2. Sécuriser mon flanc est du retour des forces déployées au sud de l'Italie
3. Lancer une attaque à travers l'Italie pour joindre la cote adriatique
4. Prendre pour cible Gênes afin de soutenir le nord
5. Prendre pied dans les alpes sur l'ancienne ligne defensive française
6. Progresser vers la Venise et la frontière autrichienne.

Mes marines ouvrent le bal sur Rome mais ne suffisent clairement pas, j'avais prévu de débarquer tout de suite sur les provinces voisines hommes et matériel pour soutenir la bataille et lancer l'incursion. Je penètre en Italie tandis que la bataille de Rome fige beaucoup de troupes, au plus fort de la bataille j'aurai 100 000 hommes dessus, bien équipés et ça me servira tout juste à maintenir la pastille en jaune (indicateur du combat). Mais mes forces manoeuvrent autour de la ville et des batailles surviennent de toute part. Au nord, je progresse dans du mou, l'Italie n'a pas de force en Toscane, je peux foncer avec un corps mécanisé moyen sur Venise. Je débarque près des Alpes et lance un assaut sur Gênes pendant que mes infanteries se ruent sur les provinces vacantes, je dois refermer la frontière dans les montagnes.

Tout se passe plutôt bien, hormis Rome qui ne faiblit pas, mais ma peur est de prendre les blindes lourds allemands qui remontent à toute blinde. Je décide alors de faire diversion, de retourner avec mes marines prendre Naples et au sud histoire de parasiter ses manoeuvres et l'écoulement de son ravitaillement dans le coin. Je débarque, suis encerclé mais il ne m'attaque pas sur ma position (3 divisions de marine = 30000 hommes). Soudain il se passe l'inatendu et ça fera bien mes affaires. Alors que je suis toujours empêtré sur Rome, bien que mes troupes prennent pieds efficacement ici ou là, je suis toujours à chercher une victoire décisive.

Depuis des mois je piétine un peu, je replis sur presque tout mes fronts à un moment, aussi bien en afrique équatorial ou un corps de reconnaissance doit tenir une progression Sud africaine, des îles en méditerrannée où l'allemand a décidé de poser des bases de sous marins, il m'a dégagé mes garnison et repris les 2 iles au large de l'Espagne. La première vague d'assaut sur Naples qui a du rebrousser chemin faute de capacité. Bref, je suis dans l'action mais pas toujours payante. Et donc, se produit enfin le bon coup de clairon : Je rejoins l'adriatique, coupant l'italie en deux. En soit c'est pas vraiment stratégique, ça n'apporte rien directement. Et pourtant, toutes les armées allemandes (environ 15 divisions) se retrouvent en territoire italien, sans ligne de ravitaillement vers l'Allemagne. De quoi va donc convenir l'Allemand pour rester efficace ? Donner ses troupes en corps expéditionnaire à l'Italie qui pourra pourvoir à leur besoin puisque Rome peut encore diffusé du supply. Et là c'est une grave erreur de sa pars car l'Italie n'aura bientôt plus de points de victoire et devra capituler, les unités allemandes sont donc à terme condamnées sans même que je ne me soucis de devoir les écraser toutes.

Venise est atteinte ; Rome bataille encore, 4 mois sans répits ; Naples tient malgré un feu engagé maintenant ; Gênes a cédée et libère maintenant des renforts en direction de tout le nord de l'Italie ; Milan est en joug ; les alpes sont occupées par 8 divisions d'infanterie, le voisin vichyste reste en défensif devant les montagne et l'Allemand ne garnit pas cette frontière pour le moment. Mais ça arrive du coté de la frontière autrichienne et pas qu'un peu donc je me déploie près à contenir les infanteries allemandes qui passent les montagnes. Rome ne cedera pas, mais l'Italie va capituler tout de même, je vais pouvoir me positionner et commencer à planifier la suite...

Je dois établir une chaine de commandement et occuper enfin une ligne de front en contact direct avec l'Allemagne. Ce qu'il y a de certain c'est que je n'ai presque plus de corps de renforts disponibles dans la région. J'ai toujours 150 000 hommes déployés en Grèce et je pense environ 350 000 actuellement en Italie. A la louche, mes armées de Méditerranée ça doit être autour des 600 000 hommes.

Petit point délicat, l'Allemand n'a pas bougé d'un pouce en Espagne, donc ma stratégie aspirante a une portée que limitée. Et je constate que le nord de la France est couvert d'infanterie motorisée. J'en déduis une chose : il a modernisé beaucoup ses troupes, ce qui me pose une inconnue de taille : qu'a bien pu faire le russe depuis tout ce temps alors qu'il est mobilisé depuis 3 ans et qu'il n'est en guerre contre personne... Il va y avoir quelques campagnes épineuses encore, l'Italie n'était franchement pas simple et la configuration du terrain et de mes plans allaient en ma faveur, maintenant, suis je capable de prendre pied durablement et d'aligner l'armée allemande sur un front étendu... ça reste à démontrer. L'expérience m'a souvent montré que même quand on se croit bien en place, des fois il faut être capable de se tailler vite et bien, à voir si je parviens à figer la frontière autrichienne.

[Aaltar]

Tu as débarqué en lombardie et tu as utilisé la technique de la marée humaine pour parvenir jusqu'au Alpes !!!!

La marée humaine ne peut pas être entreprise à partir d'un débarquement, le ravitaillement ne peut pas suivre et arriver comme ça tout d'un coup. J'ai rarement été en déploiement massif, j'ai bien déversé pas mal de troupes, mais on est bien loin des traditionnels front de ligne, ça ressemblait plus à des grosses escarmouches.

[Inquisitor]

Epique la conquête Italienne je dois dire ! sa m'étonne que l'URSS n'attaque pas quand même.